Depuis début octobre, le GCS Guyasis oriente les personnes infectées au Covid-19 et leurs contacts vers un dispositif de suivi : leur médecin traitant, les associations, les centres de santé ou le Dr Stanley Carroll. Cela permet de s’assurer qu’ils ne présentent pas de comorbidité non prise en charge, de connaître l’évolution de leur état de santé et de leur rappeler les principes de l’isolement.
La panoplie des dispositifs de suivi des patients déclarés positifs au Covid-19 et de leurs contacts est désormais complète. L’Agence régionale de santé (ARS) reçoit par messagerie sécurisée les listings d’appels de l’Assurance maladie. Le lendemain, le GCS Guyasis oriente chaque patient et sujet contact vers le dispositif le plus approprié, dont les équipes se chargeront le surlendemain de l’appel de la Sécurité sociale.
Les patients de Saint-Laurent du Maroni et du littoral ouest ont été parmi les premiers à en bénéficier, grâce au dispositif Dépistage, Annonce, Suivi (DAS) de la Croix-Rouge. D’Apatou à Iracoubo, en passant par Mana, Awala-Yalimapo et la sous-préfecture, toute personne testée positive est contactée par l’équipe DAS.
Dans les communes de l’intérieur, ce suivi est effectué par les centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS).
Dans l’agglomération cayennaise et à Kourou,
« Cet appel à J2 permet une prise en charge prémédicale, explique le Dr Carroll. Je vérifie si les personnes symptomatiques sont déjà suivies ou non par un médecin. Si ce n’est pas le cas, je leur propose de l’assurer via l’application Véyé mo santé. Cela me permet de faire un suivi, de voir s’ils présentent des comorbidités, de refaire avec eux un point sur l’isolement et, si besoin, de leur proposer les services de YanaCov.
Après bientôt un mois de fonctionnement, le Dr Carroll est en mesure de dresser un premier bilan de ce dispositif. Au cours de la semaine du 12 au 18 octobre, il a ainsi suivi 64 patients déclarés positifs au Covid-19 et 18 de leurs contacts (ceux appartenant au même foyer). Aucun n’a refusé le suivi. Dans la très grande majorité des cas, les personnes appelées répondent. Quelques fiches lui arrivent encore sans numéro de téléphone ou avec un numéro erroné, mais c’est rare, selon lui. « L’accueil au téléphone est aussi meilleur qu’on ne pensait. Les patients se montrent souvent contents que l’on se préoccupe d’eux et qu’on leur rappelle l’organisation de l’isolement. »
"L’isolement apparaît comme une source de bien des difficultés et incompréhensions, en revanche. J’ai souvent au téléphone des personnes qui estiment bien respecter les mesures barrières mais qui, en pratique, ne le font qu’en partie. Elles m’expliquent dormir à part mais, quand je leur pose la question de la salle de bain, je me rends compte que tout le monde partage la même".
Dans ces cas-là, il suggère soit un isolement hors du domicile, soit recommande au malade de sortir de sa chambre masqué et de procéder à une désinfection soigneuse de la pièce. La dernière difficulté s’agissant de l’isolement concerne les membres du foyer, qui souvent découvrent qu’ils devront rester isolés une semaine de plus que leur proche malade.
Parmi les points forts, le Dr Carroll constate que la très grande majorité des patients symptomatiques ont un médecin traitant ou un médecin avec lequel ils sont en contact depuis l’apparition des symptômes. Parmi les patients qu’ils appellent chaque jour, deux en moyenne présentent un risque de développer une forme grave. « Le point positif, c’est que tous bénéficient déjà d’un suivi. »
« La principale limite de ce dispositif, c’est la date à laquelle nous intervenons, relève le praticien. La personne se fait tester à J3-J4 (du début de sa contagiosité). La Sécurité sociale l’appelle le lendemain et nous, donc, à J6-J7. Nous arrivons donc en fin de septaine. En revanche, c’est aussi le moment où apparaissent les signes d’aggravation. »
Since the beginning of October, the GCS Guyasis has been guiding people infected with Covid-19 and their contacts to a follow-up device: their attending physician, associations, health centers or Dr Stanley Carroll. This helps to make sure that they do not have unmanaged comorbidities, to know the evolution of their state of health and to remind them of the principles of isolation.
The range of systems for monitoring patients declared positive for Covid-19 and their contacts is now complete. The Regional Health Agency (ARS) receives the health insurance call listings by secure messaging. The next day, the Guyasis GCS directs each patient and contact subject to the most appropriate device, which the teams will take care of the Social Security call two days later.
The patients of Saint-Laurent du Maroni and the west coast were among the first to benefit from it, thanks to the Screening, Announcement, Follow-up (DAS) system of the Red Cross. From Apatou to Iracoubo, via Mana, Awala-Yalimapo and the sub-prefecture, anyone who tests positive is contacted by the DAS team.
In the municipalities of the interior, this monitoring is carried out by the relocated prevention and care centers (CDPS).
In the Cayenne agglomeration and in Kourou,
“This call for J2 allows for premedical management,” explains Dr. Carroll. I check whether or not symptomatic people are already being followed by a doctor. If this is not the case, I suggest that they provide it via the Véyé mo santé application. This allows me to follow up, see if they have any comorbidities, review the isolation with them and, if necessary, offer them the services of YanaCov.
After almost a month of operation, Dr Carroll is able to draw up an initial assessment of this device. During the week of October 12 to 18, he followed 64 patients declared positive for Covid-19 and 18 of their contacts (those belonging to the same household). None refused to follow up. In the vast majority of cases, the people called answer. A few records still arrive without a phone number or with the wrong number, but this is rare, he says. “The reception on the phone is also better than expected. Patients are often happy to be concerned and reminded of the organization of isolation. "
"Isolation appears to be a source of many difficulties and misunderstandings, on the other hand. I often have people on the phone who feel they are respecting the barrier measures but who, in practice, only partially do so. explain sleeping apart, but when I ask them about the bathroom, I realize that everyone shares the same ".
In these cases, he suggests either isolation outside the home, or recommends that the patient leave his room masked and proceed with a careful disinfection of the room. The final difficulty with isolation concerns members of the household, who often find that they will have to stay in isolation for a week longer than their sick loved one.
Among the strengths, Dr. Carroll finds that the vast majority of symptomatic patients have an attending physician or physician they have been in contact with since the onset of symptoms. Of the patients they call each day, on average two are at risk of developing a severe form. “The good thing is that everyone is already receiving follow-up. "
"The main limitation of this device is the date on which we intervene," notes the practitioner. The person is tested on D3-D4 (from the start of his contagiousness). Social Security calls him the next day and we, therefore, on D6-D7. We are therefore at the end of the septaine. However, this is also the time when the signs of worsening appear. "
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