Face à la situation, l’internat ainsi que certaines classes ont été partiellement fermé et deux pompiers ont été envoyés en sa renfort, mais la communication envers les élèves, les parents et les personnels est restée minimale (premier exemple : le 21 septembre nous écrivions à l’administration pour la questionner à ce sujet, aucune réponse ; second exemple : les enseignants ont appris la fermeture temporaire de certaines classes de la bouche de leurs élèves plutôt que de la direction). Cette situation a également été dénoncée par le SE-UNSA le 25 septembre.

L’absence de communication est extrêmement anxyogène. Elle oblige les parents à faire un choix à l’aveugle entre risquer une contamination pour eux et leurs enfants ou les déscolariser. Elle met les enseignants dans l’incapacité de répondre à l’angoisse des élèves ou d’organiser efficacement le maintien du lien avec eux. Elle augmente les risques pour tous, dans une situation ou les gestes barrières sont insuffisants ou insuffisamment respectés (notamment en raison du manque de personnels de vie scolaire, déjà dénoncé à plusieurs reprises : ainsi, vendredi 25 les AED étant à l’internat pour isoler les élèves, aucun n’était présent au collège).

Sud Education Guyane demande donc au rectorat et à la direction de l’établissement plus de transparence sur la situation et rappelons que face à une situation hors de contrôle le silence est sans doute la pire des réponses.

Since the start of the school year, the number of students at Maripasoula college infected with covid 19 has sharply increased, a sign that the virus is actively circulating within the college.

Faced with the situation, the boarding school as well as some classes were partially closed and two firefighters were sent to reinforce it, but communication with students, parents and staff remained minimal (first example: on September 21 we wrote to the administration to question it on this subject, no response; second example: teachers learned of the temporary closure of certain classes from their students rather than from the administration). This situation was also denounced by the SE-UNSA on September 25.

The lack of communication is extremely anxious. It forces parents to make a blind choice between risking infection for themselves and their children or dropping them out of school. It makes it impossible for teachers to respond to students' anxiety or to organize effectively to maintain the bond with them. It increases the risks for everyone, in a situation where the barrier gestures are insufficient or insufficiently respected (in particular because of the lack of school life staff, already denounced on several occasions: thus, Friday 25 the AED being at the boarding school to isolate the students, none were present at the college).

Sud Education Guyane therefore asks the rectorate and the management of the establishment for more transparency on the situation and remember that when faced with a situation out of control, silence is undoubtedly the worst response.