Gabriel SERVILLE, député de la 1ère circonscription de Guyane, se félicite de l’adoption de 5 de ses amendements au projet de loi de programmation de la recherche.
- L’amendement 583 explicite l’importance des forêts ultramarines, et en particulier des forêts guyanaises, pour la recherche française. En effet, la forêt équatoriale guyanaise représente à elle seule 1/3 de la surface boisée en France. Elle revêt un intérêt particulier car il s’agit du seul massif subtropical humide de l’Union européenne. Par ailleurs, les territoires d’Outre-mer abritent 80% de la biodiversité française. Un chiffre qui monte à 98% en ce qui concerne la flore supérieur et 96% pour la faune vertébrée endémique.
- L’amendement 584 précise que la recherche française doit s'attarder à trouver des solutions aux défis économiques et environnementaux adaptées aux territoires, eu égard à l'hétérogénéité du territoire national et des défis qui s'y posent.
- L’amendement 586 fait de la lutte contre les inégalités territoriales l’un des objectifs prioritaires de la recherche française.
- L’amendement 587 identifie la fracture numérique comme frein au déploiement des innovations et prévoit donc que la diffusion des avancées numériques doit se faire sur l’ensemble du territoire national.
- L’amendement 588 inclut l’émergence d’une société inclusive dans les objectifs fixés à la recherche française.
Deux amendements supplémentaires du député de Guyane seront débattus cette semaine : le premier prévoit la mise en place d’un programme spécial de recherche sur la pollution au mercure. Le second demande la mise en place d’un Centre Hospitalier Régional Universitaire en Guyane d’ici 2024.
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