Selon les sources officielles, un jeune patient, domicilié à Kayodé, est décédé dimanche dernier de la fièvre jaune au CHC. Le Président de la Collectivité Territoriale présente ses plus sincères condoléances à la famille.
Alors que cette maladie vectorielle est restée en sommeil pendant près de 20 ans en Guyane, nous observons depuis quelques années des cas sporadiques mortels sur notre territoire (un cas en 2017 et 2018). Cette résurgence d’une maladie considérée comme endémique en Amazonie, s’est observée sur un mode épidémique au Brésil en 2018/2019, laquelle épidémie a été particulièrement mortelle.
Dans le contexte des cas sporadiques recensés en Guyane, la fièvre jaune est transmise par un moustique du genre Haemagogus dans un environnement forestier (transmission selvatique).
Néanmoins, contrairement aux autres arboviroses, il existe un vaccin afin de se prémunir de la fièvre jaune.
Le Président de la CTG rappelle donc à la population l’obligation qui lui est faite du respect du calendrier vaccinal.
L’urgence se porte donc sur la mise en place de mesures sanitaires quant à la vérification de la couverture vaccinale sur la zone de Kayodé et, le cas échéant, sur du rattrapage vaccinal. Ces actions sont portées par le dispositif de soins (CDPS) et l’ARS.
Toutefois, afin de compléter les actions médicales de 1ère ligne, la Collectivité Territoriale de Guyane a dépêché à Kayodé, dès ce mercredi, 3 agents de démoustication pour la mise en œuvre d’une action de lutte antivectorielle. Des prélèvements de moustiques à l’état de larves et d’imagos seront également réalisés afin de confirmer la présence du moustique vecteur forestier.
Une pose de pièges à moustiques, outre les prélèvements, permettra de prolonger l’action de lutte contre le moustique dans un périmètre proche des habitations. Cette équipe se rendra de façon hebdomadaire à Kayodé sur une période initiale de 3 semaines pour assurer un meilleur suivi de l’action.
Parallèlement, le président de la CTG met en place une distribution de moustiquaires sur le village de façon à renforcer la protection des habitants qui, dans ce contexte COVID, se trouvent souvent alités en journée quand ils sont malades, les exposant davantage aux piqûres des moustiques diurnes dont Haemagogus.
Pour mémoire, la CTG est en charge de la politique vaccinale du petit enfant jusqu’à l’âge de 6 ans partout où il y a des PMI (le reste étant à la charge des Centres Délocalisés de Prévention et de Soins (CDPS) de l'hôpital), et consacre annuellement environ 200 000 euros à la vaccination anti-amarile avec une moyenne de 400 doses annuelles sur la seule zone de Maripasoula. Ces campagnes vaccinales se déploient en pays indien à partir du centre de PMI de Maripasoula et via 6 missions sanitaires annuelles fluviales.
According to official sources, a young patient, domiciled in Kayodé, died last Sunday of yellow fever at the CHC. The President of the Territorial Collectivity offers his most sincere condolences to the family.
While this vector-borne disease has remained dormant for nearly 20 years in French Guiana, for several years we have observed sporadic fatal cases in our territory (one case in 2017 and 2018). This resurgence of a disease considered endemic in the Amazon, was observed in an epidemic mode in Brazil in 2018/2019, which epidemic was particularly fatal.
In the context of the sporadic cases recorded in French Guiana, yellow fever is transmitted by a mosquito of the genus Haemagogus in a forest environment (sylvatic transmission).
However, unlike other arboviruses, there is a vaccine to prevent yellow fever.
The President of the CTG therefore reminds the population of their obligation to respect the vaccination schedule.
The urgency is therefore to put in place health measures to check vaccination coverage in the Kayodé area and, if necessary, to catch up on vaccination. These actions are carried out by the care system (CDPS) and the ARS.
However, in order to complete the first-line medical actions, the Territorial Collectivity of French Guiana sent to Kayodé, as of Wednesday, 3 mosquito control agents for the implementation of a vector control action. Samples of mosquitoes in the larval and imaginary state will also be carried out to confirm the presence of the forest vector mosquito.
The installation of mosquito traps, in addition to taking samples, will make it possible to extend the action against mosquitoes in a perimeter close to homes. This team will visit Kayodé on a weekly basis over an initial period of 3 weeks to ensure better monitoring of the action.
At the same time, the president of the CTG sets up a distribution of mosquito nets in the village in order to strengthen the protection of the inhabitants who, in this COVID context, often find themselves bedridden during the day when they are sick, exposing them more to mosquito bites. diurnal including Haemagogus.
As a reminder, the CTG is in charge of the vaccination policy for young children up to the age of 6 wherever there are PMIs (the rest being the responsibility of the Relocated Centers for Prevention and Care (CDPS) of hospital), and annually devotes approximately 200,000 euros to anti-yellow fever vaccination with an average of 400 annual doses in the Maripasoula area alone. These vaccination campaigns are deployed in Indian country from the PMI center of Maripasoula and via 6 annual river health missions.
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