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16/07/20
Des médecins scolaires en renfort du secteur médico-social

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, l’ARS a sollicité les professionnels de santé de l’Education nationale pour soutenir les établissements médico-sociaux, fragilisés par l’épidémie. Un médecin scolaire intervient depuis fin juin à l’Ehpad Saint-Paul. Une autre à la maison d’accueil spécialisé Ebène, à Cayenne.

C’est peut-être en découvrant les dossiers médicaux de ses nouveaux « patients », que le Dr Valérie Aït-Ouada s’est rendu compte de l’ampleur de la tâche qui l’attendait. Médecin scolaire, elle a accepté de prêter main forte au secteur médico-social, fragilisé par l’épidémie de Covid-19. Depuis quelques jours, elle intervient quatre demi-journées par semaine à la maison d’accueil spécialisé Ebène, à Cayenne. Plutôt que sur des élèves et des enseignants, son activité se concentre désormais sur ses trente résidents.

« J’ai parfois passé une heure et demie sur certains dossiers. La MAS a un médecin coordinateur, mais il doit partager son temps entre plusieurs. » Or, la MAS accueille « des personnes avec un handicap mental, souvent associé à des troubles de type schizophrénique et d’autres pathologies. Ce sont souvent des patients polymédicamentés », constate le Dr Aït-Ouada.

A la MAS Ebène, elle mène donc « un travail de médecin généraliste. Je reprends les dossiers des trente résidents. Je les épluche. Je regarde leurs besoins de santé. » Certains vont entamer des suivis dentaires ; d’autres des suivis neurologiques.

Noëlle Roura, directrice adjointe de la Mas Ebène depuis le mois dernier, exprime son soulagement : « Ces derniers temps, il fallait tout reprendre. Ne serait-ce que le poids et la taille des résidents, pour connaître leur IMC. Nous n’avions qu’un seul médecin coordinateur pour plusieurs établissements. Que le Dr Aït-Ouada intervienne quatre demi-journées par semaine, c’est un grand luxe pour nous. Nous sommes plutôt bien dotés en temps infirmier, avec deux équivalent-temps plein et demi pour trente résidents. Mais avoir un bilan intégral de nos résidents va nous permettre de redynamiser la prise en charge. »

As part of the fight against Covid-19, the ARS called on health professionals from the French Ministry of Education to support the medico-social establishments, weakened by the epidemic. A school doctor has been working since the end of June at the Saint-Paul nursing home. Another at the Ebène specialist reception center in Cayenne.

It is perhaps by discovering the medical records of his new "patients" that Dr. Valérie Aït-Ouada realized the magnitude of the task that awaited him. A school doctor, she agreed to lend a helping hand to the medico-social sector, weakened by the Covid-19 epidemic. For the past few days, she has worked four half-days a week at the Ebène specialized reception center in Cayenne. Rather than pupils and teachers, its activity is now focused on its thirty residents.

"I have sometimes spent an hour and a half on certain files. The MAS has a coordinating doctor, but he has to divide his time between several. "However, the SAM welcomes" people with mental disabilities, often associated with schizophrenic disorders and other pathologies. They are often multi-drug patients ”, notes Dr Aït-Ouada.

At MAS Ebène, she therefore carries out “the work of a general practitioner. I take over the files of the thirty residents. I peel them. I look at their health needs." Some will start dental follow-ups; other neurological follow-ups.

Noëlle Roura, deputy director of Mas Ebène since last month, expresses his relief: “In recent times, we had to start over. If only the weight and height of the residents, to know their BMI. We had only one coordinating doctor for several establishments. It is a great luxury for us to have Dr Aït-Ouada intervening four half-days per week. We are fairly well endowed with nursing time, with two full-time equivalents and a half for thirty residents. But having a full assessment of our residents will allow us to revitalize care. "