Pour faire face à l’accélération de l’épidémie, les établissements de santé ont réorganisé leurs procédures de décision, pour plus de rapidité et d’efficacité. Désormais dotés de directeurs médicaux de crise, ils réunissent chaque jour une cellule de crise. L’ARS est présente pour garantir la prise en compte la plus rapide et la meilleure possible des points d’alerte.
Le Pr Félix Djossou à Cayenne, le Dr Mosa Tsafehy à Kourou et le Dr Crépin Kezza à Saint-Laurent du Maroni. Depuis deux semaines, les trois centres hospitaliers sont dotés de directeurs médicaux de crise. Chaque matin à 8 heures, sept jours sur sept, ils président une cellule de crise hospitalière avec les acteurs médicaux, soignants et administratifs, de la gestion de crise. L’objectif est de faire le point sur tous les sujets sous tension avec l’accélération de l’épidémie : hygiène et équipements de protection individuels, scénarios de montée en charge, achats et approvisionnement, évacuations sanitaires, dépistage et diagnostic, remontée des besoins vers l’ARS. Des groupes de travail ont été constitués autour de chacun de ses thèmes. En cela, ils s’appuient sur l’expérience des centres hospitaliers de l’Hexagone, touchés par la crise en mars et avril. Une pratique qui leur a été partagée par les Pr Gayat et Raux (Assistance publique – Hôpitaux de Paris), lors de leur mission ministérielle d’appui en Guyane.
Intégration des soignants venant en renfort, distribution de surblouses et de masques FFP2, fonctionnements de CDPS, dépistages internes au CH, déménagement d’unités… Les sujets à l’ordre du jour chaque matin illustrent l’éventail des questions auxquelles les équipes des hôpitaux de Guyane répondent de façon collégiale. A 9 heures suit une réunion à l’échelle du Groupement hospitalier de territoire (GHT), avec des représentants des trois établissements. Tous les sujets évoqués peuvent ainsi être consolidés et si nécessaire arbitrés en milieu de matinée, lors du point de situation quotidien de l’Agence régionale de santé.
Au CHC et au Chog, des agents de liaison de l’ARS participent à la cellule de crise : Sébastien Firroloni, directeur de l’offre de soins, à Cayenne, et Benoît Van Gastel, ingénieur sanitaire en charge notamment de la coopération, à Saint-Laurent du Maroni. « L’ARS est présente pour garantir la prise en compte la plus rapide et la meilleure possible des points d’alerte, sur tous les sujets passés en revue : situation capacitaire, gestion des renforts RH, tenues, médicaments, évacuations sanitaires, dispositifs de soutien aux professionnels à travers les gardes d’enfants, détaille Sébastien Firroloni. C’est un lieu opérationnel d’échange et de décision. »
To cope with the accelerating epidemic, healthcare establishments have reorganized their decision-making procedures, for greater speed and efficiency. Now with crisis medical directors, they assemble a crisis cell every day. ARS is present to ensure that the alert points are taken into account as quickly and as effectively as possible.
Pr Félix Djossou in Cayenne, Dr Mosa Tsafehy in Kourou and Dr Crépin Kezza in Saint-Laurent du Maroni. For the past two weeks, the three hospitals have had crisis medical directors. Every morning at 8 a.m., seven days a week, they chair a hospital crisis unit with the medical, nursing and administrative players in crisis management. The objective is to take stock of all the subjects under tension with the acceleration of the epidemic: hygiene and individual protective equipment, scaling-up scenarios, purchasing and supply, medical evacuations, screening and diagnosis, feedback of needs towards ARS. Working groups have been set up around each of its themes. In this, they draw on the experience of hospitals in France, affected by the crisis in March and April. A practice shared with them by Pr Gayat and Raux (Public Assistance - Paris Hospitals), during their ministerial support mission in French Guiana.
Integration of caregivers coming in for reinforcement, distribution of overcoats and FFP2 masks, functioning of CDPS, internal screenings in CH, moving of units… The subjects on the agenda each morning illustrate the range of questions to which hospital teams from French Guiana respond collegially. At 9 am follows a meeting at the scale of the Groupement hospitalier territory (GHT), with representatives of the three establishments. All the subjects mentioned can thus be consolidated and if necessary arbitrated in the middle of the morning, during the daily update from the Regional Health Agency.
At CHC and Chog, ARS liaison officers participate in the crisis unit: Sébastien Firroloni, director of care provision, in Cayenne, and Benoît Van Gastel, health engineer in charge of cooperation, in Saint-Laurent du Maroni. "The ARS is present to guarantee that the alert points are taken into account as quickly and as effectively as possible, on all the subjects reviewed: capacity situation, management of HR reinforcements, uniforms, medicines, medical evacuations, support for professionals through childcare, details Sébastien Firroloni. It is an operational place of exchange and decision. "
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