Les Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), dont les activités sont indispensables au bon fonctionnement et à la survie de la nation, font l’objet d’une attention particulière. L’apparition de plusieurs cas chez le fournisseur d’électricité et à la prison de Rémire-Montjoly ont conduit à l’ARS, en lien avec les médecins du travail, à organiser deux opérations de dépistages d’ampleur.
Autour de 200 salariés d’EDF hier et aujourd’hui ; plus de 250 agents du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly à partir de lundi. Deux opérations de dépistages d’ampleur sont programmées ces jours-ci. Elles font suite à la survenue de plusieurs cas au sein de ces opérateurs d’importance vitale (OIV), dont les activités sont indispensables.
Hier matin, Malika Adelson, infirmière libérale qui coordonne les interventions de ses collègues dans l’Île-de-Cayenne, Awatef Argoubi, infirmière libérale à Cayenne, et Ariane Merrien, infirmière au chômage à Kourou embauchée par l’ARS, se sont installées dans un des bâtiments d’EDF à Cayenne pour effectuer des prélèvements sur une soixantaine de premiers salariés. L’opération se poursuivra aujourd’hui avec leurs collègues.
Cette campagne fait suite à l’apparition de plusieurs cas chez le producteur et distributeur d’électricité. Après la survenue d’un premier cas, vingt-cinq de ses collègues ont été identifiés comme contacts. Ils ont été testés les 15 et 17 juin sur le site de prélèvement de la Maison médicale de garde. Deux se sont révélés positifs. Un prélèvement a été proposé à une soixantaine de nouveaux agents, dont quatre ont été déclarés positifs.
La semaine dernière, EDF a réactivé son plan de continuité d’activité (PCA). Un test est donc proposé aux agents essentiels au PCA – personnels des centrales, des astreintes réseau, des communes de l’intérieur, du barrage de Petit-Saut et de la conduite centralisée des réseaux. Le but est de sécuriser la production et la distribution d’électricité.
Après une opération dans un établissement médico-social vendredi, les infirmières libérales débuteront une seconde opération d’ampleur lundi. Prévue sur trois jours, elle doit permettre de tester environ 300 agents du centre pénitentiaire.
Cette campagne fait suite à la survenue d’un cas de Covid-19 parmi les surveillants. Ses symptômes sont apparus le 12 juin. Il avait travaillé la nuit précédente. Cet agent a été placé en arrêt de travail. Le contact tracing a toutefois révélé qu’il avait été en rapport avec dix-sept de ses collègues avant son test. Ils ont tous été testés par l’équipe de l’unité sanitaire en milieu pénitentiaire (USMP). Deux se sont révélés positifs tout en étant asymptomatiques.
Pour garantir la poursuite de l’activité au centre pénitentiaire, il a été décidé de tester l’ensemble des surveillants du centre pénitentiaire. En outre, l’expérience de Mayotte, début juin, a démontré que la propagation du virus au sein d’un centre pénitentiaire peut être très rapide. Par ailleurs, il a été demandé aux agents de renforcer toutes les mesures de précaution sur leur lieu de travail mais aussi chez eux. Tout agent présentant des symptômes, même discrets, ne peut se rendre au centre pénitentiaire. Il doit bénéficier d’un test et seul un résultat négatif permettra d’envisager son retour sur autorisation de la direction.
Dans le même temps, les détenus font l’objet d’une attention renforcée. Tous les symptomatiques sont testés et isolés jusqu’à l’annonce du résultat. Les entrants, les détenus de retour de permission et ceux arrivant suite à un transfèrement sont placés en quatorzaine. Ils bénéficient d’un test après sept jours. S’il est négatif, les mesures sont assouplies. Ces mesures sont renforcées par un dépistage des détenus fragiles du fait de leurs comorbidités ou de leur âge, qui ont été en contact à risque avec les agents positifs.
Operators of Vital Importance (OIV), whose activities are essential for the proper functioning and survival of the nation, are the subject of particular attention. The appearance of several cases at the electricity supplier and at Rémire-Montjoly prison led the ARS, in conjunction with occupational physicians, to organize two large-scale screening operations.
Around 200 EDF employees yesterday and today; more than 250 officers from the Rémire-Montjoly prison center from Monday. Two large-scale screening operations are scheduled these days. They follow the occurrence of several cases within these operators of vital importance (OIV), whose activities are essential.
Yesterday morning, Malika Adelson, liberal nurse who coordinates the interventions of her colleagues in Île-de-Cayenne, Awatef Argoubi, liberal nurse in Cayenne, and Ariane Merrien, unemployed nurse in Kourou hired by the ARS, settled in one of EDF's buildings in Cayenne to take samples from around sixty first employees. The operation will continue today with their colleagues.
This campaign follows the appearance of several cases at the producer and distributor of electricity. After the first case occurred, twenty-five of his colleagues were identified as contacts. They were tested on June 15 and 17 at the sampling site of the Medical Center on call. Two were positive. A sample was offered to sixty new agents, four of whom were declared positive.
Last week, EDF reactivated its business continuity plan (BCP). A test is therefore offered to agents essential to the PCA - staff from power stations, network on-call duty, interior municipalities, the Petit-Saut dam and centralized network management. The goal is to secure the production and distribution of electricity.
After an operation in a health center on Friday, liberal nurses will begin a second major operation on Monday. Scheduled over three days, it should allow the testing of around 300 prison staff.
This campaign follows the occurrence of a Covid-19 case among supervisors. His symptoms appeared on June 12. He had worked the night before. This officer was placed on sick leave. Contact tracing revealed, however, that he had been in contact with seventeen of his colleagues before his test. They have all been tested by the prison health unit (USMP) team. Two were positive while being asymptomatic.
To guarantee the continuation of the activity in the penitentiary center, it was decided to test all the supervisors of the penitentiary center. In addition, Mayotte’s experience in early June has shown that the spread of the virus within a penitentiary can be very rapid. In addition, officers were asked to reinforce all precautionary measures at their workplace but also at home. Any officer presenting with symptoms, however discreet, cannot go to the penitentiary center. He must have a test and only a negative result will allow him to consider his return with management authorization.
At the same time, detainees are receiving increased attention. All symptoms are tested and isolated until the result is announced. Entrants, detainees returning from leave and those arriving following a transfer are placed in the fortnight. They get tested after seven days. If it is negative, the measures are relaxed. These measures are reinforced by screening prisoners who are fragile because of their co-morbidities or their age, who have been in risky contact with positive agents.
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