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Infos citoyennes

17/06/20
Les employeurs face à un cas de covid-19

Avec l’accélération de l’épidémie de Covid-19 en Guyane, les interrogations des employeurs et des salariés se multiplient à mesure que des cas surgissent dans des entreprises, des administrations ou des associations. Pour les guider, l’ARS Guyane a rédigé une note à destination des employeurs. Elle détaille, en sept étapes, la procédure des cas contact Covid-19 en milieu professionnel.

Il faut d’abord se rappeler que le salarié est informé par son médecin prescripteur du fait qu’il a été testé positif au Covid-19. Le patient est en arrêt de travail depuis l’apparition des symptômes, ou dès le résultat positif s’il est asymptomatique.

Le laboratoire transmet à l’ARS ce résultat positif. La cellule ARS/Santé publique France appelle alors le patient pour faire le point sur les contacts qu’il a pu avoir depuis qu’il est présumé contagieux. Si l’employé est d’accord pour que son diagnostic soit partagé avec son employeur, ce dernier reçoit un appel de l’ARS pour l’aider à identifier les personnes exposées. Il arrive que l’employé informe directement son employeur de sa positivité au Covid-19.

Dès lors, l’employeur est invité à saisir le médecin du travail ou à désigner un salarié ou agent référent pour la suite de la procédure. Le médecin du travail ou ce référent analyse le niveau de risque de chaque collègue : qui a travaillé en même temps que la personne positive ? qui a été en contact proche et prolongé avec elle  ? On rappelle que les critères à prendre en compte sont les suivants : contact de moins d’un mètre, pendant 15 minutes, sans masque. Sont généralement retenus comme collègues à risque : collègue partageant le même bureau, collègue ayant déjeuné avec la personne testée positive, le tout à partir de la date des premiers signes et jusqu’à 48h avant ceux-ci.

Cette étape est vraiment importante car elle permet de déterminer qui doit être mis immédiatement en quatorzaine (télétravail, arrêt de travail ou autorisation spéciale d’absence) et qui peut continuer à venir travailler. La mise en quatorzaine des collègues considérés comme à risque doit être immédiate, sans attendre ni l’appel de l’ARS, ni la mise en route de tests. Les collègues qui ne sont pas considérés comme à risque continuent à venir travailler mais doivent redoubler de vigilance (distance physique, port de masque) et surveiller leur état de santé.

Une fois cette étape d’analyse réalisée par l’entreprise, celle-ci adresse la liste des collègues à risque et l’envoie à l’ARS. Cette liste comporte, pour chaque collègue à risque, les noms, prénoms, numéros de téléphone et date de dernière exposition avec le cas confirmé.

La cellule d’appels de l’ARS prend alors le relais. Les personnes figurant dans cette liste sont appelées, et reçoivent de nouveaux les recommandations adaptées (isolement à domicile, télétravail ou arrêt de travail, port du masque chirurgical mis à leur disposition en pharmacie d’officine…).

Concernant le dépistage des collègues, il y a bien souvent une pression très forte pour lancer un dépistage massif immédiat et généralisé dans l’entreprise ou l’organisation. « Or, le dépistage immédiat et systématique de tout un collectif de travail ne peut être envisagé d’emblée explique Clara de BORT, directrice générale de l’ARS. Nous comprenons que les équipes et les responsables voudraient savoir quelle est la situation précise dans l’entreprise, mais nous devons préserver des capacités de test pour les personnes prioritaires à savoir les personnes qui ont des symptômes » De plus, de telles opérations présentent des inconvénients non négligeables : « Déclenchées trop tôt ou trop largement, des opérations de dépistage massif peuvent apporter un faux sentiment de sécurité aux nombreuses personnes qui recevront un résultat négatif ». Pour toutes ces raisons ce sont seulement les collègues estimés comme étant à risque qui doivent être testés, s’ils le souhaitent, et ce quelques jours après le dernier contact contaminant pour minimiser le risque de faux négatif.

Enfin, compte tenu du risque résiduel de faux négatif, on rappelle que ces collègues considérés comme «contact à risque » doivent impérativement rester en quatorzaine même si le résultat de leur test est négatif. A tous ces égards, c’est donc bien l’analyse initiale du risque, réalisée dans l’entreprise, qui détermine qui doit être isolé et qui peut continuer à se rendre au travail.


With the acceleration of the Covid-19 epidemic in French Guiana, questions from employers and employees are increasing as cases arise in companies, administrations and associations. To guide them, ARS French Guiana has written a note for employers. It details, in seven steps, the procedure for Covid-19 contact cases in a professional environment.

It must first be remembered that the employee is informed by his prescribing doctor that he has tested positive for Covid-19. The patient is on sick leave from the onset of symptoms, or from the positive result if he is asymptomatic.

The laboratory transmits this positive result to ARS. The ARS / Public Health France cell then calls the patient to take stock of the contacts he may have had since he was presumed to be contagious. If the employee agrees that his diagnosis be shared with his employer, the latter receives a call from the ARS to help him identify the exposed persons. Sometimes the employee directly informs his employer of his positivity to Covid-19.

Consequently, the employer is invited to contact the occupational doctor or to appoint an employee or referent agent for the rest of the procedure. The occupational doctor or this referent analyzes the level of risk of each colleague: who worked at the same time as the positive person? who has been in close and prolonged contact with it? We remind you that the criteria to take into account are the following: contact of less than one meter, for 15 minutes, without mask. The following are generally retained as colleagues at risk: colleagues sharing the same office, colleagues having lunch with the person tested positive, all from the date of the first signs and up to 48 hours before these.

This step is really important because it determines who should be immediately placed in the fortnight (telework, work stoppage or special leave of absence) and who can continue to come to work. The fortnight of colleagues considered to be at risk must be immediate, without waiting for either the call of the ARS or the start of tests. Colleagues who are not considered to be at risk continue to come to work but must be extra vigilant (physical distance, wearing a mask) and monitor their state of health.

Once this analysis step has been carried out by the company, it sends the list of colleagues at risk and sends it to the ARS. This list includes, for each colleague at risk, the names, first names, telephone numbers and date of last exposure with the confirmed case.

The ARS call cell then takes over. The persons appearing in this list are called, and receive new appropriate recommendations (isolation at home, telework or sick leave, wearing of the surgical mask made available to them in pharmacies ...).

Regarding the screening of colleagues, there is often very strong pressure to launch an immediate and widespread massive screening in the company or organization. "However, immediate and systematic screening of an entire work group cannot be immediately envisaged," explains Clara de BORT, director general of ARS. We understand that the teams and the managers would like to know what is the precise situation in the company, but we must preserve test capacities for the priority people namely the people who have symptoms ”In addition, such operations have disadvantages significant: "Triggered too early or too widely, massive screening operations can bring a false sense of security to the many people who will receive a negative result". For all these reasons, it is only colleagues estimated to be at risk who should be tested, if they wish, and this a few days after the last contaminating contact to minimize the risk of false negative.

Finally, given the residual risk of a false negative, it is recalled that these colleagues considered to be “risky contact” must imperatively stay in the fortnight even if the result of their test is negative. In all these respects, it is therefore the initial risk analysis, carried out in the company, which determines who should be isolated and who can continue to go to work.
 

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