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Infos citoyennes

05/05/20
Crise sanitaire et sociale : ici et ailleurs, qu'ils paient leur crise !

Le gouvernement a autorisé les entreprises à verser une prime défiscalisée aux salarié·e·s pour la reconnaissance de leur travail. Le versement se fera à la discrétion des entreprises et des patrons qui choisiront leurs « débiteurs » avec des critères opaques car cette prime ne sera, bien entendu, pas versée pour tou·te·s les salarié·e·s et rien n’est prévu pour ceux qui travaillent encore en risquant leur vie. Surtout, elle va provoquer division et inégalité entre les salarié·e·s. Qui aura une prime ? Qui n’en aura pas ?

La pression du MEDEF et du gouvernement est forte sur les salarié·e·s pour un retour de l’activité économique. Comme en 2008, la faillite du système capitaliste semble devoir être payée exclusivement par les salarié·e·s. En plus de trouver 300 milliards pour les entreprises sans aucune contrepartie, le gouvernement veut nous voler nos droits et notre temps libre. Les ordonnances sanitaires autorisent les patrons dans le privé et les « chefs » dans les services publics à imposer des congés, des prises de RTT et une prolongation du temps de travail. Nos gouvernants imaginent déjà leur monde d’après où nous serons obligés de renoncer à nos acquis sociaux.

POUR SOLIDAIRES GUYANE, C’EST INACCEPTABLE !

Que celles et ceux qui auront la prime la prennent et la gardent mais ce que nous voulons dans l’immédiat pour toutes et tous ce sont des hausses de salaire. Nous revendiquons le maintien complet du salaire en chômage partiel et même 400 euros de plus par mois pour chacun, le SMIC à 1700 € net, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes... Où trouver l’argent ? En interdisant les dividendes, en taxant les flux financiers et en luttant contre l’évasion fiscale.

Avec cette crise sanitaire et surtout sociale, le chômage va frapper fort, le partage du temps de travail est donc indispensable. Immédiatement, nous exigeons la semaine de 32h sans baisse de salaire, une 6ème semaine de congés payés, la limitation de l’amplitude journalière du travail. Le travail le dimanche et la nuit doivent redevenir des exceptions. Nous ne voulons plus d’un système qui sous couvert d’aide aux entreprises grignote année après année les budgets des services publics, de la santé, de l’éducation ou de la culture. Nous ne voulons plus d’une société où comme en 2019, 40 des plus grosses entreprises françaises distribuent plus de 49 milliards d’euros par an à leurs actionnaires sans en faire profiter leurs salarié·e·s.

POUR LA JUSTICE & DE NOUVELLES CONQUETES SOCIALES !

Après cette crise, nous devons inventer un autre monde. Il commencera par une véritable reconnaissance des travailleuses et des travailleurs. Nous devons remettre au centre du débat le partage entre salaires et profits. Celles et ceux qui produisent doivent être les gagnant·e·s et doivent profiter réellement des fruits de la production.

Au-delà de ce partage immédiat du travail, nous devons repenser notre société centrée sur le travail. Source de maladies professionnelles, le travail assomme notre monde. Il est nécessaire de réfléchir à d’autres modes de production qui permettent à chacun·e de disposer de temps libre, de disposer de sa vie privée sans qu’elle soit écrasée par le labeur. Il nous faut du temps pour nous retrouver, agir et inverser la machine contre le capitalisme.

CORONAVIRUS ET CAPITALISME : DEUX EPIDEMIES A COMBATTRE !


The government has authorized companies to pay a tax-free bonus to employees for the recognition of their work. The payment will be made at the discretion of the companies and the bosses who will choose their "debtors" with opaque criteria because this premium will not, of course, be paid for all employees and nothing is intended for those who still work risking their lives. Above all, it will cause division and inequality between employees. Who will get a bonus? Who will not have one?

The pressure from MEDEF and the government is strong on employees for a return to economic activity. As in 2008, the bankruptcy of the capitalist system seems to have to be paid exclusively by the wage earners. In addition to finding $ 300 billion for businesses without any consideration, the government wants to steal our rights and our free time. Health ordinances authorize employers in the private sector and “chiefs” in public services to impose holidays, taking RTT and an extension of working time. Our rulers already imagine their world from where we will be forced to give up our social gains.

FOR SOLIDAIRES GUYANE, IT IS UNACCEPTABLE!

Let those who have the bonus take it and keep it but what we want for the immediate future for all of them is wage increases. We demand the full continuation of the wages in partial unemployment and even 400 euros more per month for each, the minimum wage at 1700 € net, equal pay between women and men ... Where to find the money? By banning dividends, taxing financial flows and fighting tax evasion.

With this health and especially social crisis, unemployment will hit hard, sharing working time is therefore essential. Immediately, we demand the 32-hour week without wage cut, a 6th week of paid vacation, the limitation of the daily work schedule. Sunday and night work must again become exceptions. We no longer want a system that, under the guise of aid to businesses, eats away at the budgets of public services, health, education or culture year after year. We no longer want a company where, as in 2019, 40 of the biggest French companies distribute more than 49 billion euros per year to their shareholders without making their employees profit.

FOR JUSTICE & NEW SOCIAL CONQUERENCES!

After this crisis, we have to invent another world. It will begin with real recognition from workers. We must put the division between wages and profits at the center of the debate. Those who produce must be the winners and must really enjoy the fruits of production.

Beyond this immediate sharing of work, we must rethink our work-centered society. Source of occupational diseases, work knocks out our world. It is necessary to think about other modes of production which allow everyone to have free time, to have their private life without being overwhelmed by work. It takes time to find ourselves, act and reverse the machine against capitalism.

CORONAVIRUS AND CAPITALISM: TWO EPIDEMICS TO FIGHT!

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