Une épidémie de dengue touchant l’ensemble de la région se profile donc pour les semaines à venir : cette épidémie serait la première depuis 2013.
L’ARS rappelle que la stratégie sanitaire consiste à ralentir les contaminations pour :
– Réduire le risque d’avoir des patients développant des formes graves,
– Faire en sorte que le nombre de personnes malades en même temps soit le moins élevé possible (aplanir la courbe épidémique) pour permettre au système de santé d’y faire face, notamment dans un contexte de co-circulation dengue et covid-19.
L’augmentation du nombre de cas de dengue est à prendre très au sérieux
La maladie de la dengue peut-être grave, mails elle peut aussi se confondre avec le COVID19 et surcharger le système de santé (toux, fièvres, maux de tête...). C’est la raison pour laquelle l’ARS prépare une stratégie de dépistage combinée Dengue/Covid19, en lien avec le comité d’expert placé auprès de la Directrice Générale.
Il faut impérativement prévenir un médecin par téléphone ou téléconsultation à la moindre poussée de température.
Depuis janvier 2019, on dénombre en Guyane: 999 cas confirmés dengue, dont 407 cas à Kourou et 121 cas à Maripasoula. 17 cas confirmés hospitalisés et 1 forme sévère.
La collectivité territoriale de Guyane, acteur essentiel dans la lutte contre la dengue et les autres maladies transmises par les moustiques, poursuit ses actions de lutte anti-vectorielle sur l’ensemble territoire.
Cette évolution épidémiologique, et l’accélération de la transmission de la dengue, ont conduit la préfecture de Guyane à prendre un arrêté qui impose, aux habitants et aux acteurs publics et privés, l’exécution immédiate des mesures de salubrité publiques dans le cadre de la lutte contre la dengue.
Les services de l’État, en lien avec l’ARS et la CTG, piloteront un comité de gestion des maladies à caractère épidémique, permettant de coordonner les actions de l’État et des collectivités dans cet effort commun.
Face à cette évolution qui n’est pas inéluctable, l’initiative individuelle est essentielle. Afin de se protéger des piqûres du moustique transmettant la dengue, qui est actif surtout en journée, il est conseillé de se servir de répulsifs. Cette protection par répulsifs cutanés est altruiste et essentielle quand nous sommes malades, et donc contagieux. Pour protéger sa maison et son voisinage, tous les guyanais sont invités à éliminer fréquemment toutes les eaux stagnantes pouvant représenter des nids (gîtes) à moustiques, dans leur jardin, sur leurs terrasses, et dans tous les espaces ouverts situés à proximité de leur maison.
D’autres mesures de gestion de cette épidémie sont en cours de préparation par les services de l’État et la Collectivité Territoriale en relation très étroite avec l’ARS de Guyane.
Ces mesures sanitaires ne peuvent être que complémentaires aux mesures sanitaires individuelles, qu’il faut maintenir et renforcer.
A dengue epidemic affecting the entire region is therefore looming for the coming weeks : this epidemic would be the first since 2013.
ARS recalls that the health strategy consists in slowing down contamination for:
- Reduce the risk of having patients developing severe forms,
- Keep the number of sick people at the same time as low as possible (smooth the epidemic curve) to allow the health system to cope, especially in the context of dengue and covid-19 co-circulation.
The increase in the number of dengue cases is to be taken very seriously
The dengue disease can be serious, but it can also be confused with COVID19 and overload the health system (cough, fevers, headache ...). This is the reason why the ARS is preparing a combined Dengue / Covid19 screening strategy, in conjunction with the expert committee placed with the Director General.
It is imperative to notify a doctor by telephone or teleconsultation at the slightest rise in temperature.
Since January 2019, there are in French Guiana: 999 confirmed cases of dengue, including 407 cases in Kourou and 121 cases in Maripasoula. 17 confirmed hospitalized cases and 1 severe form.
The local authority of French Guiana, a key player in the fight against dengue fever and other mosquito-borne diseases, continues its vector control actions throughout the territory.
This epidemiological development, and the acceleration of the transmission of dengue fever, have led the prefecture of French Guiana to issue a decree which requires residents and public and private actors to immediately carry out public health measures as part of of the fight against dengue.
The State services, in connection with the ARS and the CTG, will lead a committee for the management of epidemic diseases, making it possible to coordinate the actions of the State and the communities in this joint effort.
Faced with this development which is not inevitable, individual initiative is essential. In order to protect against the bites of the mosquito transmitting dengue, which is active especially during the day, it is advisable to use repellents. This protection by skin repellents is altruistic and essential when we are sick, and therefore contagious. To protect their house and their neighborhood, all Guyanese are invited to frequently eliminate all stagnant water that can represent mosquito nests (lodges), in their garden, on their terraces, and in all open spaces located near their house. .
Other measures to manage this epidemic are being prepared by the State services and the Territorial Collectivity in very close relationship with the ARS of French Guiana.
These health measures can only be complementary to individual health measures, which must be maintained and reinforced.
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