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Infos citoyennes

02/04/20
Mutinerie à la prison de Guyane, en plein confinement

Une "mutinerie" est survenue mercredi dans une prison de Guyane mais a été maîtrisée sans faire de blessés, a indiqué à l'AFP Sylvette Antoine, cheffe d'établissement de ce centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly.

"Aucun blessé parmi la population carcérale ni le personnel" n'est à déplorer après cette mutinerie qui a eu lieu dans "deux bâtiments de détention", a précisé la même source. Un agent a toutefois été "choqué d'avoir été enfermé dans un local après s'être fait dérober ses clés".

Un incendie "très limité" selon la directrice, a été allumé, mais circonscrit par les pompiers. Les causes de la mutinerie sont pour l'heure inconnues, selon la directrice d'établissement, qui a confié une enquête au parquet pour identifier "les initiateurs", dans ces bâtiments qui hébergent "sans sureffectif", 120 prisonniers.

Au sein de la gendarmerie, on précise qu'à 9H00 du matin (14h heure de Paris), 70 détenus ont refusé de réintégrer leur cellule et ont mis le feu à des matelas. Une centaine de gendarmes ont été dépêchés sur place, dont l'antenne locale du GIGN.

Selon une source pénitentiaire à Paris, plusieurs caméras ont été mises hors service, et plusieurs détenus sont montés sur le toit d'un des bâtiments. La mutinerie a durée environ deux heures.

Un des bâtiments a été repris très vite par le GIGN. La situation a été maîtrisée dans le premier bâtiment vers 11H locales (16H de Paris), précise la même source.

Les prisonniers "sont en confinement. L'établissement est sous cloche depuis le 17 mars, donc certaines tensions peuvent survenir avec la limitation des activités", a avancé la directrice du centre pénitentiaire. Elle assure que l'administration a "démultiplié les livraisons" de produits d'hygiène et autres pour "éviter les manques" consécutifs à la suspension des visites par les familles, depuis le début du confinement pour cause de coronavirus.

Selon un agent pénitentiaire qui a souhaité garder l'anonymat, le ralentissement du trafic de "crack, cocaïne" au sein de la prison pourrait être un facteur explicatif du "pétage de plomb" de certains, a-t-il expliqué à l'AFP.


A "mutiny" occurred Wednesday in a prison in French Guiana but was brought under control without causing injuries, said AFP Sylvette Antoine, head of the establishment of this penitentiary center in Rémire-Montjoly.

"No wounded among the prison population or the staff" is to be deplored after this mutiny which took place in "two detention buildings", said the same source. An officer was, however, "shocked to have been locked in a room after having his keys stolen".

A fire "very limited" according to the director, was started, but circumscribed by the firefighters. The causes of the mutiny are currently unknown, according to the director of the establishment, who has entrusted an investigation to the prosecution to identify "the initiators", in these buildings which house "without overstaffing", 120 prisoners.

Within the gendarmerie, it is specified that at 9:00 a.m. (2:00 p.m. Paris time), 70 detainees refused to return to their cells and set fire to mattresses. A hundred gendarmes were dispatched to the site, including the local GIGN office.

According to a prison source in Paris, several cameras have been taken out of service, and several detainees have climbed onto the roof of one of the buildings. The mutiny lasted about two hours.

One of the buildings was quickly taken over by GIGN. The situation was brought under control in the first building around 11 a.m. local time (4 p.m. in Paris), specifies the same source.

The prisoners "are in confinement. The establishment has been under bell since March 17, so certain tensions may arise with the limitation of activities," said the director of the penitentiary center. She assures that the administration has "multiplied the deliveries" of hygiene and other products to "avoid shortages" consecutive to the suspension of visits by families, since the start of confinement due to coronavirus.

According to a prison officer who wished to remain anonymous, the slowing down of the traffic of "crack, cocaine" within the prison could be a factor explaining the "lead shot" of some, he explained to the AFP.
 

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