Dans une lettre ouverte adressée à Madame Mme Annick Girardin, Ministre des Outre-mer, l'organisation Médecins du Monde Guyane déplore l'expulsion et la destruction du quartier des Manguiers. Pour rappel, cette opération a été menée le 9 et 10 décembre.
Elle pointe du doigt un manque de préparation, d'anticipation pour garantir les droits au logement ou à l’hébergement des familles; pour une opération prévue il y a 18 mois, le constat reste navrant alors que les familles sont pour beaucoup éligibles à un logement social.
Malgré des solutions de logement in extremis pour certains habitants du quartier, d'autres étaient encore présents sur le quartier avec l’ensemble de leurs biens, sans proposition satisfaisante quant à l’hébergement ou au logement. Certaines familles, composées d’enfants, de personnes âgées, en situation de vulnérabilités, ont dormi parmi les décombres du quartier et y sont encore aujourd’hui.
Force est de constater que cette évacuation s’est faite sans garantir le respect des droits fondamentaux des personnes qui vivaient en ces lieux, la plupart depuis des dizaines d'années.
Alors que de nouvelles opérations d’expulsions de quartiers sont prévues dès le mois de janvier, Médecins du Monde Guyane réitère son appel à reconsidérer cette politique d’expulsion ignorant le respect des droits humains les plus fondamentaux.
Voir la lettre addressée à la Ministre des Outre-mer.
In an open letter addressed to Mrs. Mrs. Annick Girardin, Minister of Overseas, the organization Médecins du Monde French Guiana deplores the expulsion and destruction of the district of Manguiers. As a reminder, this operation was conducted on December 9 and 10.
She points out a lack of preparation, anticipation to guarantee the rights to housing or housing families; for an operation planned 18 months ago, the observation remains heartbreaking while families are for the most part eligible for social housing.
Despite last-minute housing solutions for some residents of the neighborhood, others were still present in the neighborhood with all of their belongings, without a satisfactory offer for accommodation or housing. Some families, made up of children and elderly people in vulnerable situations, slept among the rubble of the neighborhood and are still there today.
It is clear that this evacuation was done without guaranteeing respect for the fundamental rights of the people who lived in these places, most of them for decades.
While new evictions from neighborhoods are planned as early as January, Doctors of the World French Guiana reiterates its call to reconsider this policy of expulsion ignoring respect for the most fundamental human rights.
See the letter addressed to the Minister of Overseas.
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