Le Département des lettres et sciences humaines organise une conférence publique intitulée "Recherches sur la diaspora africaine dans la décennie mondiale", mardi 26 novembre à 18 heures en salle F108.
Le patrimoine de la diaspora africaine est étudié par des universitaires, des gouvernements et des organisations non gouvernementales, aussi bien à l'échelle internationale que nationale. Et lorsqu'il est étudié par les membres de la communauté, il peut contribuer à l'appropriation d'une narration historique.
Ces dernières années nous avons assisté à une croissance de l'intérêt pour l'industrie culturelle, les lieux de mémoire, la numérisation des territoires traditionnels, les études généalogiques, la recherche ethnobotanique, le patrimoine bâti, la reconnaissance des aspects immatériels de l'expression culturelle, et surtout, une prolifération des initiatives politiques.
Chaque thème renforce la recherche, la sensibilisation et la diffusion et, plus important encore, apporte des nuances à l'interprétation et à l'inclusion dans la narration historique. La Décennie internationale des personnes d'ascendance africaine (2015-2024) de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a dynamisé chacun de ces thèmes en vue de leur inclusion "dans les géographies et topographies nationales... comme l'un des meilleurs moyens de combattre l'omission, le déni et la déformation des faits".
Or, comment concrétiser cet effort pour un progrès quantifié et mesurable dans les études sur la diaspora africaine au Suriname, en Amérique du Sud ? Comment pouvons-nous utiliser des données historiques tangibles pour donner de la cohésion au processus de l'écriture et de la promotion de l'expérience historique des Marrons au Suriname ?
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