Les derniers événements survenus dans les écoles J. Horth et Stanislas de Cayenne ont provoqué une réaction précipitée et peut-être insuffisamment réfléchie de la part du SE-UNSA. Nous comprenons l’émoi et le désarroi que peuvent ressentir les personnels travaillant dans nos écoles mais nous pensons que c’est dans la sérénité et dans la concertation avec tous les acteurs du système éducatif que nous pourrons trouver les remèdes aux maux que nous subissons actuellement.

La municipalité a un rôle important à jouer pour que des conditions de travail correctes soient mises en place à Cayenne.

Nous avons obtenu, à ce jour, des audiences, aussi bien auprès du rectorat le vendredi 13 octobre, qu’auprès du maire de Cayenne en début de semaine prochaine pour lui rappeler les textes relatifs aux missions de chacun, textes qui permettent un fonctionnement harmonieux dans nos écoles.

Le 28 septembre, nous avions fait un appel à la grève pour que les moyens nécessaires à la prise en charge efficiente du public que nous accueillons dans nos écoles soient alloués par le gouvernement. Les négociations que nous engageons, sur le plan local, ont pour but d’élaborer les modalités de fonctionnement qui participent à la bonne marche des écoles et des classes.

Les points contre lesquels le SE appelle à se mobiliser tendent plus à créer des conflits entre les différents personnels, les élèves (il nous semble particulièrement hors de propos d’appeler à la grève contre les élèves « désobéissants ») et les parents d’élèves.

De surcroît, il nous semble important que la plate-forme de revendications soit claire afin de recevoir, de nos interlocuteurs, des réponses non moins claires.

Aussi, le SNUipp-Guyane n’a pas déposé de préavis de grève et attend les résultats des concertations en cours pour envisager un éventuel mouvement.