Placé directement auprès du préfet de la région Guyane, Didier Le MOINE prendra ses fonctions de Délégué mines – Coordinateur pour les projets miniersle le 3 septembre. Il aura à charge la promotion et le développement d’une filière minière industrielle responsable.
Didier LE MOINE, ingénieur général du corps des mines, est âgé de 48 ans et a au cours de sa carrière exercé durant quatre années la fonction de directeur de l’industrie, des mines et de l’énergie en Nouvelle-Calédonie. Outre une expérience de conseiller économique à l’étranger (États-Unis et Japon), il est membre permanent du conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET, ex-conseil général des mines) et officiait jusqu’à son arrivée en Guyane à la Direction générale des entreprises du ministère en charge de l’industrie.
L'activité minière est aujourd’hui le deuxième secteur industriel de Guyane, essentiellement portée par des artisans et quelques PME d’exploitation locales. Les pratiques de la filière ont fortement évolué au cours des 15 dernières années, en lien avec les exigences techniques et environnementales fixées par la réglementation et par des normes volontaires, notamment la charte des opérateurs miniers. Mais on constate dans le même temps que le nombre des opérateurs miniers a diminué.
La remontée récente des cours de l'or permet d’envisager une nouvelle dynamique, et le Gouvernement souhaite favoriser une activité minière légale artisanale efficace économiquement, socialement intégrée, respectueuse des conditions de travail et de l'environnement, afin que la Guyane valorise ses ressources minières trop largement pillées par l'activité illégale dans des conditions environnementales et humaines inacceptables.
La mission de Didier Le Moine sera de définir, coordonner et mettre en œuvre les actions permettant un développement raisonné de la filière minière aurifère en Guyane, qui soit compatible avec les ambitions écologiques de la France, respectueux des populations et créateur de richesses et d’emplois pour le territoire. Il devra pour ce faire mobiliser des partenaires potentiels afin d’améliorer le financement des investissements de la filière ; il devra également utiliser les outils existants et les optimiser (charte de la mine responsable, accords de branche) voire en créer de nouveaux comme un pôle d’appui technique à la filière aurifère, par exemple sous la forme d’un CNRT mines d’or (Centre national de recherches
technologiques), rassemblant l’ensemble des expertises locales.
En facilitant les relations entre, d’une part, les porteurs de projets et, d’autre part, l’ensemble des parties prenantes (État, collectivité territoriale de Guyane, commune ou structure intercommunale concernée, représentants du Grand conseil coutumier), il sera le moteur de la concertation pour permettre l’émergence des projets.
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