Le MEDEF Guyane apporte son entier soutien aux élus de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) de Guyane qui ont engagé un courageux combat pour sauver l’établissement public dont le maintien d’activité est mis en cause par une disposition législative votée sans évaluation préalable de son impact dans les Outre-mer.
Une fois encore, les décideurs parisiens ont « oublié » les ultramarins ; après les entreprises c’est au tour d’un des établissements qui leur viennent en appui d’en pâtir.
Les artisans de Guyane sont doublement victimes ;
D’une part, leur Chambre de Métiers et de l’Artisanat, en charge de la
représentation de leurs intérêts, voit s’évaporer, brutalement et sans aucun préavis, 30% de ses ressources et va se trouver prochainement en cessation des paiements ;
D’autre part, les fonds alloués à leur formation continue, sont en baisse de 80%, passant de 170.000€ en 2017 à 33.500 € en 2018 ; à ce jour, la dotation 2019 n’est pas encore connue mais, de toute évidence, elle sera largement inférieure aux besoins du territoire.
Le MEDEF Guyane dénonce ces situations et demande au Préfet de la région Guyane d’intervenir au plus haut niveau de l’Etat afin que des réponses satisfaisantes et rapides soient apportées aux justes revendications des élus de la CMA Guyane.
Le MEDEF Guyane demande aux Parlementaires guyanais d’appuyer ces demandes et de veiller, lors de l’élaboration de la loi de finances pour 2020, à ce que le financement des établissements publics de l’Etat en Guyane (CMA, CCI et Chambre d’Agriculture), fasse l’objet d’un traitement spécifique qui prenne en compte les besoins de notre territoire en développement.
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