Un drame vient de nouveau endeuiller la communauté amérindienne, moins de 10 jours après le suicide de la jeune Auréliana Yamo, également survenu dans la commune de l’ouest. Un jeune amérindien de vingt ans, qui a mis fin à ses jours, ce samedi 3 décembre 2018, à Maripasoula.
Cette nouvelle perte vient rouvrir la plaie que représente la multiplication de ces actes désespérés au sein d’une communauté frappée par les maux que l’on connaît.
Dans un communiqué, le président de la CTG, Rodolphe Alexandre adresse ses condoléances les plus émues aux familles, aux proches et à l’ensemble de la communauté amérindienne de Maripasoula et de Guyane.
Il souhaite "qu’un jour nous réussissions ensemble, à aller vers une société au sein de laquelle les peuples amérindiens de Guyane trouveront leur équilibre entre traditions et modernité; entre cultures ancestrales et mode de vie occidental. Pour qu'un jour, nous cessions enfin d’enterrer des jeunes, trop souvent confrontés à un véritable écartèlement identitaire et social".
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