Nous avions convenu d'un entretien à 16h ce jour avec le Préfet.
Etait présente à ce rendez-vous, la même délégation précédemment reçue à la Préfecture et donc composée de représentants de chaque secteur.
En effet, étaient représentés : le collectif Lawa, le collectif des socio-professionnels, le pôle santé, le pôle social, le pôle éducation, le pôle sécurité et justice, le pôle énergie, le pôle aménagement et le pôle autochtonie, ainsi que d'autres représentants des collectifs ayant initié le mouvement.
Le Collectif a été invité à patienter 15 minutes, puis 1 heure.
Au bout de cette heure d'attente, nous avons sollicité M. Lenoble, le Directeur de Cabinet du Préfet, qui nous a alors annoncé que le Préfet ne souhaitait pas nous recevoir car "nous n'étions pas au complet".
Selon le communiqué, le Collectif aurait à ce moment-là jeté des projectiles, ce qui justifierait la décision des forces de l'ordre de charger la délégation et la population à ses côtés.
"Or, nous démentons catégoriquement une quelconque provocation préalable à l'envoi de lacrymogène par les forces de l'ordre.
En réalité, la population étant choquée et agitée par l'annonce de M. Lenoble, le Collectif a pris l'initiative de se placer de manière à protéger les forces de l'ordre en créant une barrière humaine, faisant dos aux agents de Police, pour éviter tous débordements. Mais c'est alors qu'un porte-parole du Collectif a été agressé par l'un des agents qui a refusé expressément la protection du Collectif.
S'en est suivi une rixe où la population a délibérément été enfumée sans sommation et sans distinction ni considération pour les hommes, femmes, et enfants présents.
Le Collectif a su très vite apaiser les manifestants malgré l'incompréhension et la colère qui régnaient. Depuis le début de soirée, le calme est revenu au pied de la Préfecture où se tient maintenant un sit-in nocturne.
Nous déplorons les blessures du Commandant Terry, avec qui nous avions eu des échanges cordiaux, et lui souhaitons un prompt rétablissement.
Ce n'est qu'en milieu de soirée que le Préfet a proposé de recevoir 7 personnes, nombre qui ne saurait représenter la diversité entière du Collectif; or, selon le communiqué de la Préfecture, ce serait la raison pour laquelle nous n'avons pas été reçus en premier lieu.
Le Collectif regrette ce communiqué non - conforme à la réalité émise par la Préfecture et le refus du Préfet de faire perdurer le dialogue que nous avons jusqu'ici privilégié.
Toutefois, soucieux d'une rapide et positive résolution du conflit qui agite actuellement notre Guyane, nous restons ouverts à tout échange dans un respect mutuel".
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