En Guyane au cours de la 1ère semaine d’août, une nouvelle diminution du nombre estimé de cas cliniquement évocateurs de Zika était enregistrée. Cependant, le réseau de médecins sentinelles étant incomplet cette semaine-là, cette tendance reste à confirmer dans les semaines à venir et, le cas échéant, la fin de l’épidémie sur les secteurs du Littoral pourrait être annoncée.
L’impact de l’épidémie sur l’activité hospitalière reste faible.
La situation épidémiologique sur le Maroni, l’Oyapock et le secteur de l’Intérieur-Est correspond à une transmission autochtone du virus Zika.
Pour rappel, le Comité de gestion a acté le passage au niveau 3 du Psage (Programme de surveillance, d’alerte et de gestion des émergences) sur le secteur du littoral le 22 janvier 2016, le passage au niveau 2 du Psage* sur le secteur du Maroni le 4 mars et de l’Intérieur-Est le 1er avril. Par ailleurs, il a acté le 8 juillet dernier le retour au niveau 2 sur le secteur de l’Oyapock qui était au niveau 3 depuis le 1er avril.
Depuis le début de la surveillance (S2016-01), un total de 9 400 cas cliniquement évocateurs de Zika a été estimé sur le territoire.
Depuis le début de l’émergence du Zika en Guyane, 849 femmes enceintes ont eu un résultat biologique positif pour le virus Zika.
Par ailleurs, 4 cas de syndrome de Guillain-Barré positifs pour le Zika ont été répertoriés sur cette même période, ainsi qu’une autre forme neurologique sévère.
Enfin, à ce jour, aucun certificat de décès portant la mention « Zika » n’a été enregistré en Guyane.
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