ECHANGES DE COUPS DE FEUX ENTRE GARIMPEIROS ET HABITANTS DE CAMOPI
La réaction du Président de Région
Le Président de la CTG, Rodolphe Alexandre, a pris connaissance avec consternation de la
recrudescence des violences par armes à feu dont se rendent coupables les orpailleurs clandestins brésiliens à l’encontre des habitants de Camopi.
Il condamne sans réserve les exactions commises par ces hommes sans foi ni loi qui, en toute
impunité ou presque, menacent, intimident, agressent nos concitoyens sur leur lieu de résidence, en plein territoire de la République.
S’il ne peut encourager les habitants de Camopi à se faire justice eux-mêmes, Rodolphe Alexandre dit néanmoins comprendre que le climat délétère, ainsi que l’absence de réaction des pouvoirs publics, puissent inciter certains d’entre eux à organiser eux-mêmes leur défense.
Quant au mandat d’arrêt émis par la justice brésilienne à l’encontre du Chef Téko qui, dans ce
contexte, aurait lui-même fait usage de son arme à l’encontre d’un garimpeiro, Rodolphe Alexandre considère qu’il s’agit là d’une démarche tout simplement, ubuesque, totalement déconnectée de la réalité, voire insultante, s’agissant d’une victime présumée dont la présence (illégale) sur notre territoire n’avait d’autre objet que le saccage, le pillage, et/ou les violences envers les populations locales.
Rodolphe Alexandre appelle les autorités de l’Etat à prendre leurs responsabilités dans cette
affaire, en rétablissant la sécurité dans le secteur concerné par le déploiement d’hommes supplémentaires sur zone, et ce avant que la situation ne dégénère totalement. Quant au Chef Téko incriminé, il précise qu’il s’opposera fermement à toute demande d’extradition susceptible
d’être transmise à la France par le Brésil dans le cadre de cette affaire.
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