Infos citoyennes
04/02/16
L'ORA communique...
Avis de prévision du dépassement du seuil d’information et recommandation
Les concentrations de poussières en suspension de moins de 10 micromètres de diamètre présents dans l’atmosphère atteindront le niveau dit d’information et recommandation demain 4 février. Les pluies de cette nuit nous ont épargné un épisode de pollution aujourd’hui mais au vu des prévisions de météo France, la journée de demain n’y échappera pas.
Cela s’explique par le passage de nuages de « poussières du Sahara » dans l’atmosphère de la Guyane. Les « poussières du Sahara » sont dues à la mise en suspension dans l’atmosphère par l’action du vent de «particules désertiques». Ces dernières sont ensuite transportées de l’Afrique à l’Amérique dans une couche d’air sec appelée Saharan Air Layer (SAL) et impacts une « large zone géographique ».
Les particules de moins de 10 micromètres de diamètre peuvent avoir une action irritante sur les voies respiratoires (toux, gènes respiratoires, crise d’asthme, irritation des yeux).
Recommandations pour les personnes sensibles :
Ce message s’adresse prioritairement aux personnes sensibles (nourrissons, personnes âgées, asthmatiques, allergiques, déficients respiratoires chroniques, insuffisants cardiaques, femmes enceintes) auxquelles nous recommandons :
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- d’éviter les activités physiques et sportives intenses pouvant accentuer les pathologies respiratoires par augmentation du volume d’air inhalé et notamment éviter de pratiquer ces activités à proximité des axes routiers. Les activités physiques légères et les sorties à l’extérieur ne sont pas prohibées.
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- de veillez à ne pas aggraver les effets de cette pollution par la pratique d'autres activités émettrices de substances polluantes telles que l’usage de solvants sans protection appropriée, consommation de tabac…
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- de respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours à visée respiratoire ou les adapter sur avis du médecin.
Prévision pour les prochains jours :
S’il fait beau temps vendredi et ce WE, nous risquons de conserver notre épisode de pollution, voir même de passer en état d’alerte.