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18/04/15
Divagation d'animaux à Macouria

Euthanasie d’animaux divagants non-identifiés sur la commune de Macouria
Vingt-deux animaux divagants, dont 18 sans identification officielle, ont été capturés par le
lycée agricole de  Matiti après qu'ils aient pénétré dans l'exploitation pédagogique et produit de nombreux dégâts aux cultures. Outre les risques d'accidents directs dus aux bovins en divagation (dont 4 taureaux adultes), dans le cas présent leur divagation a créé suffisamment de mécontentement de la part des riverains pour que certains se croient autorisés à tirer à la carabine sur ces animaux. Le risque d'accident par arme à feu s'est donc ajouté aux autres risques.

Rappelons que la divagation des animaux est interdite et plus particulièrement la divagation des gros animaux qui sont susceptibles de causer des dégâts et d'être la source de graves accidents corporels directs ou au travers d'accidents de la route. Par ailleurs, l'identification des bovins (comme celle des moutons, des chèvres et des porcs) est rendue obligatoire par le code rural et de la pêche maritime.

Dans ce contexte, le Maire de Macouria a pris un arrêté municipal le 9 avril dernier, confiant la garde des animaux divagants au lycée agricole. Cette garde est effectuée aux frais des  propriétaires. Les propriétaires ont ensuite eu 8 jours pour se signaler et démontrer l'appartenance des animaux. A l'issue de ces 8 jours, les animaux non-identifiés ou non-réclamés seront euthanasiés par des vétérinaires de l'administration (Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt) et les cadavres enfouis à la décharge des Maringouins.

L'identification des bovins est de la responsabilité des éleveurs depuis 1998. Leur non-identification est souvent due à la négligence des propriétaires, mais cela permet aussi d'alimenter un marché parallèle de la viande. Dans ce cas, les animaux sont  abattus hors abattoir, sans aucune  surveillance  de leurs maladies ou des médicaments qu'ils ont pu ingérer et sans prévention de la souffrance animale, puis revendus sous le manteau en concurrence de la filière bouchère officielle.

Source : Préfecture.

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