Depuis les premiers cas enregistrés en Guyane il y a un an, le nombre total de cas de chikungunya au 18 Décembre 2014 est estimé à 9050. Le nombre de nouveaux cas reste à des niveaux élevés au cours des dernières semaines.
L’épidémie se poursuit sur les communes entre Cayenne - où l’on constate cependant une diminution du nombre de nouveaux cas depuis plusieurs semaines - et Saint-Laurent du Maroni, où le nombre de cas nouveaux reste stable mais à des niveaux élevés. Elle s’intensifie sur la ville de Kourou. Elle s’étend géographiquement dans l’Ouest.
Le préfet de la région Guyane et le directeur général de l’agence régionale de santé ont, de ce fait, acté ce jour le passage en phase épidémique (3) des communes d’Apatou, Grand Santi et Papaïchton.
En revanche, l’épidémie diminue sur la commune de Roura qui revient en phase 2 B correspondant à une transmission autochtone modérée.
La maladie se transmet exclusivement par piqûre de moustique, il est impératif :
• de détruire les gîtes larvaires présents à son domicile et dans son environnement,
• d’éliminer les déchets et les encombrants qui doivent être déposés la veille de la collecte ou apportés en déchetterie,
• de se protéger des piqûres de moustiques en :
• utilisant une moustiquaire,
• utilisant des produits répulsifs anti-moustiques,
• portant des vêtements longs, amples et clairs.
La lutte contre le chikungunya est de la responsabilité de chacun.
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