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24/10/14
Situation du chikungunya en Guyane

Le point épidémiologique diffusé ce jour montre que l’épidémie se poursuit sur le secteur de l’île de Cayenne où elle semble toutefois se stabiliser depuis ces deux dernières semaines ; dans le secteur de l’Ouest Guyanais, la circulation virale s’intensifie.

Au cours des 4 dernières semaines, des cas biologiquement confirmés ont été enregistrés dans les communes du secteur de Kourou et dans les communes de St Georges, Maripasoula, Papaïchton et Apatou, montrant que la circulation du virus se poursuit.

Le nombre total de cas de chikungunya recensés depuis décembre 2013 s’élève donc à 5910 cas (données épidémiologiques du 23 octobre 2014), soit 1050 cas supplémentaires depuis le 5 octobre 2014.
Plus que jamais, la Préfecture, l’ARS et le Conseil Général soulignent à tous l’importance de
renforcer les mesures de protection individuelles et collectives.

En complément des autres moyens d’actions de lutte contre les moustiques, les préparatifs pour l’utilisation du malathion se poursuivent activement avec l’ensemble des intervenants concernés, et devraient permettre une mise en œuvre opérationnelle courant novembre. Ces modalités seront annoncées le mardi 4 novembre prochain.

La maladie se transmettant exclusivement par piqûre de moustique, il est impératif :

de détruire les gîtes larvaires présents à son domicile et dans son environnement ;
d’éliminer les encombrants qui doivent être déposés la veille de la collecte ou apportés dans une déchetterie.
de se protéger des piqûres de moustiques en :
- Portant des vêtements longs, amples et clairs,
- Utilisant des produits répulsifs anti-moustiques,
- Utilisant une moustiquaire imprégnée.

Source : ARS / Préfecture / Conseil général

La lutte contre le chikungunya est de la responsabilité de chacun.
Se protéger des piqûres de moustique, c’est protéger son entourage : en général, l’aedes aegypti ne vole pas à plus de 100 mètres et transmet la maladie après avoir piqué une personne déjà malade.