Suite à la décision de créer une compagnie minière française dont une filiale guyanaise serait contrôlée à 51% par l’état français. Devant le flou des dispositions concernant les retombées pour les collectivités guyanaises.
Le MDES
Vu la situation chaotique du secteur minier en Guyane gérer par l’état français ; L’échec total de la procédure accélérée (remplacement des garimpeiros par des opérateurs miniers guyanais) ; le report unilatéral des états généraux de l’activité minière en Guyane par le ministre français Arnaud Montebourg ; L’opacité sur les objectifs réels de cette société française et l’absence de référence et d’expertise dans le domaine de la production aurifère.
Considère que le dispositif préconisé ne répond pas aux exigences de développement autonome de la Guyane et qu'il tend à masquer les vraies responsabilités juridiques et financières de l'état français dans le non-accompagnement du développement du pays.
Préconise qu'avant la création d'une société d'état ou d'une société d'économie mixte guyanaise d'exploitation aurifère, il faut régler certaines grandes questions :
* le droit de maitrise des collectivités guyanaises sur le sol et le sous-sol de Guyane,
* la nécessité du développement des infrastructures de désenclavement et de liaison afin de permettre de circulation des hommes et des ressources exploitées,
* la création d'un société mixte-comptoir d'or, dirigée à 51% les collectivités locales, qui achète et raffine tout l'or produit localement,
* l'installation systématique d'entrepreneurs guyanais sur tous les sites reconquis sur les garimpeiros,
Croit que ce n'est qu'une fois mise à niveau la situation actuelle que l'on pourrait envisager la mise en place d'une société minière mixte d'exploitation, si le besoin s'en faisait sentir.
Le Secrétaire Général,
Jean Victor CASTOR
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