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19/03/14
Annaïg Le Guen est la nouvelle directrice du CNRS Guyane

Annaïg Le Guen, ingénieure de recherche au CNRS, est la nouvelle représentante du CNRS en Guyane. Elle a pris ses fonctions à Cayenne le 1er mars 2014, succèdant à Anne Corval, parvenue au terme de son mandat.

Annaïg Le Guen est titulaire d’une thèse de doctorat en physique sur la dynamique des fluides et des transferts, et d’un diplôme d’ingénieur (ENSIMEV). Après avoir occupé des postes dans le secteur privé, elle entre au CNRS en 2006, et débute sa carrière à Paris dans la gestion des programmes interdisciplinaires de recherche, dont le programme Amazonie, qui s’est déroulé en Guyane de 2004 à 2011.

À partir de fin 2009, Annaïg Le Guen se tourne vers le pilotage des Très grandes infrastructures de recherche, d’abord en tant que directrice d’une unité propre de service au CNRS, puis en détachement au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. En juillet 2012, elle est nommée au sein du GENCI, Grand équipement national de calcul intensif, auquel le CNRS contribue à hauteur de 20%. Elle y assure notamment la représentation des intérêts nationaux au niveau européen.

Nommée à la tête du CNRS Guyane, Annaïg Le Guen devient conjointement directrice exécutive du Laboratoire d’excellence CEBA, Centre d’étude de la biodiversité amazonienne. Ce réseau, financé au titre des Investissements d’avenir, réunit 11 équipes de recherche, rattachées à 9 établissements nationaux de recherche et d’enseignement supérieur, travaillant en Guyane sur le thème de la biodiversité terrestre.

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Principal organisme de recherche à caractère pluridisciplinaire en France, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est présent de manière permanente en Guyane depuis 2002. Les recherches qu’il conduit sur ce territoire, en collaboration avec les autres organismes présents, se structurent autour du thème directeur « biodiversité amazonienne », de l’interdisciplinarité Hommes et Milieux avec l’Observatoire Oyapock et, plus récemment, sur la thématique des écosystèmes littoraux. Ces travaux relèvent des domaines des sciences de l’environnement : biologie, écologie, géologie, santé, sciences humaines.