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Archives - Rochambeau - Félix Eboué

463 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
01/10/11
Stéphane1  (Cayenne)

En réponse au message de Sienne11 du 30/09/11

Je ne suis pas sûr. "Cayenne Amazonie" sera le choix du consensus. Il y a une vraie dynamique citoyenne. A ce stade, la balle est dans le camps des élus. Ils le savent un nom occulté pour lequelle fallait le vouloir pour le voter a émergé... Après dans un second temps, si cela est nécessaire l'on peut encore agir pour promouvoir ce nom. S'il faut une formalisation l'on va la faire notifier par huissier de justice pour être entendus?!!!. Au passage, hier il bat son record de votes et mystérieusement le vote s'arrête aujourd'hui à midi... enfin... le tempo semble au moins opportun peut-être était-il prévu ainsi. Quoi qu'il en soit, il y avait une dynamique réelle surtout qu'il n'était pas conun et n'avait pas de voix pendant 3 semaines. Sur les derniers 15 jours il est clair qu'il est crédible et que les gens ont réffléchi à l'intérêt de la Guyane et des guyanais. Le malaise est un peu partout avec les propostions sur la table. L'on sait que Cayenne Amazonie n'est ni ridicule ni ridiculisable. C'est très important; Que l'on n'aille pas encore se ridiculiser il faut améliorer notre propre estime, notre cohésion d'aujourd'hui et de demain d'une société multiculturelle, et une bonne image planétaire... Nous jeunes guyanais, l'on n'a pas envie de passer pour des gens bons. L'on aime la Guyane arc-en-ciel à la Mandela , l'on a envie d'être fier quand l'on reçoit quelqu'un de l'extérieur et l'on a envie que ce nom apporte quelque chose de positif à l'image de la Guyane. L'Amazonie ça fait rêver à l'extérieur! Je reste persuader que le sérieux va reprendre le dessus. Je souhaite que des élus portent se nom peut importe leur banière mais dans l'intérêt de la Guyane et des guyanais. Voire rêvons un peu un accord entre eux!!! L'intérêt de la Guyane le vaut!!! Merci beaucoup à toutes et tous les votants parlaient entre vous pour éviter que l'on aille dans le mur!!!! Merci, grand merci d'avance !!!

un grand merci pour votre poste qui me fait plaisir,moi j'ai voté pour CAYENNE AMAZONIE,car c'est plus "parlant" pour le maximum de personne,au moins on sait ou l'on est.
Alors je demande que l'on vote un max pour ce nom. merci Sienne11

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01/10/11
Sienne11  (Cayenne)

La dynamique pour Cayenne Amazonie occultée mais qui s'en étonnerait. L'article de France-Guyane le note avec délicatesse. J'ai édité et pointé la liste Cayenne Amazonie et les choix avec Amazonie ou amozonien font 14,03 % des voix, plus intéressant sur les derniers 15 jours il serait en tête. Pour un nom d'une émanation citoyenne et non portée par une organisation ça mérité le respect. Tout le monde sait que la bataille des idées est entrain d'être

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01/10/11
Xtophe

En réponse au message de Pierre33 du 30/09/11

Une fois que ce grave problème du nom de l'aéroport sera réglé, que va-ton trouver pour amuser les Guyanais et éviter ainsi de parler des vrais problèmes ?
Il n'y aurait pas, par hasard, des collèges ou des lycées à débaptiser? Ou au moins, faute de mieux, quelques noms de rues? Mettons-nous en chasse !
Il n'y aurait pas, par exemple, en Guyane une école "Jules Ferry" (ça ne manque pas en Métropole), vous savez, celui qui disait à l'Assemblée nationale: "...il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures"... C'est juste une idée, comme ça, en passant !

le pétrole devrait nous occuper quelques temps, à tout le moins celui nécessaire pour reparler de la collectivité unique

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01/10/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Pierre33 du 30/09/11

Une fois que ce grave problème du nom de l'aéroport sera réglé, que va-ton trouver pour amuser les Guyanais et éviter ainsi de parler des vrais problèmes ?
Il n'y aurait pas, par hasard, des collèges ou des lycées à débaptiser? Ou au moins, faute de mieux, quelques noms de rues? Mettons-nous en chasse !
Il n'y aurait pas, par exemple, en Guyane une école "Jules Ferry" (ça ne manque pas en Métropole), vous savez, celui qui disait à l'Assemblée nationale: "...il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures"... C'est juste une idée, comme ça, en passant !

Contrairement à ce que tu penses le nom de la porte d'entrée de la Guyane n'est pas de la pignolante... Peut-être ne mesure l'impact pour 50 ans un fois le coup parti peut avoir. Le débat est idées avec un nom géographique est entrain de gagner il faut un peu de temps mais il va fédérer tous les gens sensés. Ce nom est le seul challenger à pouvoir sortir de

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01/10/11
Viveleche

En réponse au message de Sienne11 du 30/09/11

Je ne suis pas sûr. "Cayenne Amazonie" sera le choix du consensus. Il y a une vraie dynamique citoyenne. A ce stade, la balle est dans le camps des élus. Ils le savent un nom occulté pour lequelle fallait le vouloir pour le voter a émergé... Après dans un second temps, si cela est nécessaire l'on peut encore agir pour promouvoir ce nom. S'il faut une formalisation l'on va la faire notifier par huissier de justice pour être entendus?!!!. Au passage, hier il bat son record de votes et mystérieusement le vote s'arrête aujourd'hui à midi... enfin... le tempo semble au moins opportun peut-être était-il prévu ainsi. Quoi qu'il en soit, il y avait une dynamique réelle surtout qu'il n'était pas conun et n'avait pas de voix pendant 3 semaines. Sur les derniers 15 jours il est clair qu'il est crédible et que les gens ont réffléchi à l'intérêt de la Guyane et des guyanais. Le malaise est un peu partout avec les propostions sur la table. L'on sait que Cayenne Amazonie n'est ni ridicule ni ridiculisable. C'est très important; Que l'on n'aille pas encore se ridiculiser il faut améliorer notre propre estime, notre cohésion d'aujourd'hui et de demain d'une société multiculturelle, et une bonne image planétaire... Nous jeunes guyanais, l'on n'a pas envie de passer pour des gens bons. L'on aime la Guyane arc-en-ciel à la Mandela , l'on a envie d'être fier quand l'on reçoit quelqu'un de l'extérieur et l'on a envie que ce nom apporte quelque chose de positif à l'image de la Guyane. L'Amazonie ça fait rêver à l'extérieur! Je reste persuader que le sérieux va reprendre le dessus. Je souhaite que des élus portent se nom peut importe leur banière mais dans l'intérêt de la Guyane et des guyanais. Voire rêvons un peu un accord entre eux!!! L'intérêt de la Guyane le vaut!!! Merci beaucoup à toutes et tous les votants parlaient entre vous pour éviter que l'on aille dans le mur!!!! Merci, grand merci d'avance !!!

Il va falloir trouver un autre sujet pour enculer les moches au vol car pour l'aéroport les carottes sont cuites !!!!!!!! En plus le résultat me convient bien....

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02/10/11
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Pierre33 du 30/09/11

Une fois que ce grave problème du nom de l'aéroport sera réglé, que va-ton trouver pour amuser les Guyanais et éviter ainsi de parler des vrais problèmes ?
Il n'y aurait pas, par hasard, des collèges ou des lycées à débaptiser? Ou au moins, faute de mieux, quelques noms de rues? Mettons-nous en chasse !
Il n'y aurait pas, par exemple, en Guyane une école "Jules Ferry" (ça ne manque pas en Métropole), vous savez, celui qui disait à l'Assemblée nationale: "...il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures"... C'est juste une idée, comme ça, en passant !

En tout cas, il y'en a d'autres qui s'amusent: Il y a peu, la république a achevé d'éradiquer toute trace odonymique faisant honneur au vainqueur de Verdun...
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/...-derniere-rue-petain-debaptisee.php
Désormais, officiellement dans la rue nous n'avons jamais été collabos... Un bien

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02/10/11
Loeil Du 973  (Remire-montjoly)

Même si le choix s'est porté sur Félix EBOUE, je réitère des exemples qui expliquent mon choix pour "CAYENNE-AMAZONIE" ou "CAYENNE-AMAZONIE FRANCAISE" qui serait un choix définitif dans le même esprit de dénomination d'aéroports : Montpellier-Méditerranée ; Nantes-Atlantique ; Nice-Côte-d'Azur ; Pau-Pyrénées ; voir même Pointe- à-Pitre

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02/10/11
Loeil Du 973  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Sienne11 du 01/10/11

Contrairement à ce que tu penses le nom de la porte d'entrée de la Guyane n'est pas de la pignolante... Peut-être ne mesure l'impact pour 50 ans un fois le coup parti peut avoir. Le débat est idées avec un nom géographique est entrain de gagner il faut un peu de temps mais il va fédérer tous les gens sensés. Ce nom est le seul challenger à pouvoir sortir de l'impasse de M. EBOUE.
La vraie question fondamentale et la seulle vaille est qu'est-ce que ça va apporter à la Guyane et aux guyanais!!!! C'est le coeur et ce choix ne peut être court-termiste ni auto-centré ni communautariste et semeur de zizanie... pourquoi Nantes Saint Nazaire s'est reabapisé Nantes Altlantiques, Pau-Pyrénées, Montpellier-Méditterranée ou Nice-Côte-d'Azur, ou pôle caribéen en Guadeloupe... Là-bas les types ont pensé à la valorisation de leur territoire sur le long terme, la Guyane accuse un fort déficit d'image... soit l'on pleure et l'on porte toutes les peines du monde soit l'on agit... Cayenne Amazonie s'est porteur il va gagner la bataille des idées pacequ'il est transcendant... mais il faut préparer les esprits et le débat confisqué.
Il suffit d'un seul responsable politique se positionne sur ce nom pour le vendre. A première, il peut craindre perdre des voix dans un second il va se grandir... Le choix est sérieux et efficace et sexy pour les 50 ans à venir... les jeunes, pourraient être sensibilisés par des actions légales... ce sont eux qui vont se coltiner le nom pour 50 ans... quand l'on voit son pays se tirer une balle dans le pied l'on doit agir. (pour le sondage le mot Amazonie ou Amozonien fait 14,03 % j'ai pointé la liste et se positionne près de Sépélu mais à l'avantage d'être plus attractif les Sépélu comprendront qu'avec Amaznoie les amérindiens sont valorisés avantageusement... et bien dautre ce nom n'a pas d'ennemi c'est sa force...). Après faire du bavarge ok... mais c'est très sérieux, crois-moi!

Je te jure que je viens d'adresser le message ci-après, avant d'avoir pris connaissance de ton message qui va dans le même sens. J'espère que l'intelligence primera sur des choix partisans.

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02/10/11
Jb  (Kourou)

En réponse au message de Loeil Du 973 du 02/10/11

Même si le choix s'est porté sur Félix EBOUE, je réitère des exemples qui expliquent mon choix pour "CAYENNE-AMAZONIE" ou "CAYENNE-AMAZONIE FRANCAISE" qui serait un choix définitif dans le même esprit de dénomination d'aéroports : Montpellier-Méditerranée ; Nantes-Atlantique ; Nice-Côte-d'Azur ; Pau-Pyrénées ; voir même Pointe- à-Pitre Pôle Caraïbes.
Il serait peut-être mieux de citer l'aéroport dans son environnement, que de vouloir le faire à travers un homme, une ethnie, dans ce pays si diversifié en peuplement !
LES HOMMES PASSENT MAIS L'AMAZONIE DEMEURERA POUR TOUJOURS. Et cela permettra de cesser d'assimiler Cayenne à une ville des Antilles ou d'ailleurs...

Je vote moi aussi pour Cayenne-Amazonie Française
Car ce sera la reconnaissance de la découverte historique de cette région par les Français (Poncet de Brétigny en 1643). Et de son appartenance actuelle à la République Française, même si personne ne peut en garantir la pérennité

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03/10/11
Sallys  (Matoury)

En réponse au message de Jb du 02/10/11

Je vote moi aussi pour Cayenne-Amazonie Française
Car ce sera la reconnaissance de la découverte historique de cette région par les Français (Poncet de Brétigny en 1643). Et de son appartenance actuelle à la République Française, même si personne ne peut en garantir la pérennité

Je me permets de vous poser une question pourquoi Cayenne, l'aéroport est à Matoury.

Répondre

03/10/11
Jb  (Kourou)

En réponse au message de Sallys du 03/10/11

Je me permets de vous poser une question pourquoi Cayenne, l'aéroport est à Matoury.

Parce que c'est l'aéroport de Cayenne, bien que sur la commune de Matoury, comme l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle est sur la commune de Roissy -en-France
Quand Matoury sera devenue la ville principale de la Guyane (Française), on appellera l'aéroport Matoury-Amazonie (Française)

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04/10/11
Sallys  (Matoury)

En réponse au message de Jb du 03/10/11

Parce que c'est l'aéroport de Cayenne, bien que sur la commune de Matoury, comme l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle est sur la commune de Roissy -en-France
Quand Matoury sera devenue la ville principale de la Guyane (Française), on appellera l'aéroport Matoury-Amazonie (Française)

L’aéroport d'Orly, celui du Lamentin en Martinique ..... Personnellement peu m'importe du nom de l'aéroport de Cayenne dans 20 ans les gens diront toujours ROCHAMBEAU. Le lycée de VIDAL a changé récemment de nom il me semble.

Répondre

04/10/11
Tagada  (Paris)

En réponse au message de Jb du 03/10/11

Parce que c'est l'aéroport de Cayenne, bien que sur la commune de Matoury, comme l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle est sur la commune de Roissy -en-France
Quand Matoury sera devenue la ville principale de la Guyane (Française), on appellera l'aéroport Matoury-Amazonie (Française)

Vous avez raison : ADP déborde même à Beauvais (en Picardie) ...

Répondre

04/10/11
Xtophe

En réponse au message de Sallys du 03/10/11

Je me permets de vous poser une question pourquoi Cayenne, l'aéroport est à Matoury.

Les palmistes sur la place gênaient les atterrissages

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04/10/11
Jb  (Kourou)

En réponse au message de Sallys du 04/10/11

L’aéroport d'Orly, celui du Lamentin en Martinique ..... Personnellement peu m'importe du nom de l'aéroport de Cayenne dans 20 ans les gens diront toujours ROCHAMBEAU. Le lycée de VIDAL a changé récemment de nom il me semble.

Celui du Lamentin en Martinique s'appelle Fort-de-France-Aimé Césaire (FDF)

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04/10/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Sallys du 04/10/11

L’aéroport d'Orly, celui du Lamentin en Martinique ..... Personnellement peu m'importe du nom de l'aéroport de Cayenne dans 20 ans les gens diront toujours ROCHAMBEAU. Le lycée de VIDAL a changé récemment de nom il me semble.

Que le nom te paraisse anodin je le comprends vue de son pas porte certes c'et difficilement appréhendable!
1/ Tous les aéroports incorporent le nom de la ville centre , sauf dans le cas des villes multimillionnaires ayant plusieurs aéroport, à New-York, JFK, La Guardia, Londres

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04/10/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Viveleche du 01/10/11

Il va falloir trouver un autre sujet pour enculer les moches au vol car pour l'aéroport les carottes sont cuites !!!!!!!! En plus le résultat me convient bien....

Je reconnais ce style emprunt d'élégance. Si je me place dans ton registre sémantique que le sujet est de la "pignolante". Je ne le crois pas. La bataille qui va conduire à la prise en considération de Cayenne Amazonie ne fait que commencer. Tu auras au moins eu la chance d'en avoir été l'un des premiers témoins. Même si tu sembles incapable d'apporter

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04/10/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Jb du 02/10/11

Je vote moi aussi pour Cayenne-Amazonie Française
Car ce sera la reconnaissance de la découverte historique de cette région par les Français (Poncet de Brétigny en 1643). Et de son appartenance actuelle à la République Française, même si personne ne peut en garantir la pérennité

Merci pour ce soutien lucide pour Cayenne Amazonie. Ce nom a vocation à être fédérateur, plaît à tout le monde et est valorisant pour tous. Il est à ce stade outsider bien qu'étant la proposiion qui sert le mieux la Guyane et qui est en route pour emporter l'adhésion. Ajouter française serait surchargée le nom, la personne extérieure "Cayenne Amazonie" ça cause

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05/10/11
Viveleche  (???)

En réponse au message de Sienne11 du 04/10/11

Je reconnais ce style emprunt d'élégance. Si je me place dans ton registre sémantique que le sujet est de la "pignolante". Je ne le crois pas. La bataille qui va conduire à la prise en considération de Cayenne Amazonie ne fait que commencer. Tu auras au moins eu la chance d'en avoir été l'un des premiers témoins. Même si tu sembles incapable d'apporter des arguments pour le démolir ou/et en positif pour étayer un choix crédible alternatif. L'invective comme argument ne trahirait-elle pas une impuissance face à la puissance transcendante de Cayenne Amazonie? Il s'agit d'une affaire d'avant garde et non d'arrière garde.

A ce stade, je ne vois rien qui m'indique que les "carottes sont cuites" sauf pour ceux qui voudraient impressionner à l'esbrouffe. Aujourd'hui, rien n'est décidé parce qu'aucun débat sérieux n'a eu lieu. Ce débat pourrait être porté rapidement en place public par des voies légale. Et là, l'esbrouffe n'aura pas sa place... la crédibilité va apparaître rapidement. Je t'invites d'ailleurs à réchéchir au nom qui servicra le plus la Guyane et les guynais pour 50 ans et d'appuyer Cayenne Amazonie, si tu aimes la Guyane!!! Moi, je l'aime.

Il me semble que le vote est terminé non ????
tu voudrais faire comme tous ces petit dictateurs qui veulent imposer leurs idées contre toute forme de démocratie. Alors maintenant tu pollue le forum à ressortir toujours tes mêmes

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05/10/11
Gilles  (Cayenne)

En réponse au message de Viveleche du 05/10/11

Il me semble que le vote est terminé non ????
tu voudrais faire comme tous ces petit dictateurs qui veulent imposer leurs idées contre toute forme de démocratie.
Alors maintenant tu pollue le forum à ressortir toujours tes mêmes connerie qui ne sont que des copier-coller, sans arguments.

Il y a des choses bien plus importante pour faire avancer la Guyane. Va jouer dans ta cour et arrête de nous "gaver".
Je crois savoir que je ne suis pas le seul à penser cela...........

Eh ben mon avis est que rien n'est joué et que cette personne a bien raison de continuer à en parler. Je l'a soutien complètement. Ce qui me gaverai moi, ( je vous cite ) c'est d'avoir un aéroport avec un nom foireux inconnu de 99.99 % de la planète alors qu'on pourrait en avoir un attractif connu de tous ( au sens large, ....pampampampam... ! Ca peux vous

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05/10/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Viveleche du 05/10/11

Il me semble que le vote est terminé non ????
tu voudrais faire comme tous ces petit dictateurs qui veulent imposer leurs idées contre toute forme de démocratie.
Alors maintenant tu pollue le forum à ressortir toujours tes mêmes connerie qui ne sont que des copier-coller, sans arguments.

Il y a des choses bien plus importante pour faire avancer la Guyane. Va jouer dans ta cour et arrête de nous "gaver".
Je crois savoir que je ne suis pas le seul à penser cela...........

vous osez écrire : "Alors maintenant tu pollues le forum à ressortir toujours tes mêmes conneries" j'aurais aimé que vous fissiez ce genre de remarques pour vous même. A défaut je les reprends à votre encontre! "Il y a des choses bien plus importante pour faire

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05/10/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Viveleche du 05/10/11

Il me semble que le vote est terminé non ????
tu voudrais faire comme tous ces petit dictateurs qui veulent imposer leurs idées contre toute forme de démocratie.
Alors maintenant tu pollue le forum à ressortir toujours tes mêmes connerie qui ne sont que des copier-coller, sans arguments.

Il y a des choses bien plus importante pour faire avancer la Guyane. Va jouer dans ta cour et arrête de nous "gaver".
Je crois savoir que je ne suis pas le seul à penser cela...........

Je fais preuve d'aucune lâcheté et ni je ne suis sensible à l'intimidaté. Je défends le nom de "Cayenne Amazonie". Et, je crois sincèrement qu'aucun débat de fond n'a eu lieu. Je te rassure je ne vois pas à première vue, peut-être à tort, dans la capacité de tenir un discours cohérent. Tu caches ton choix et en gros "va jouer dans ta cour", qui je gaverais des

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06/10/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Gilles du 05/10/11

Eh ben mon avis est que rien n'est joué et que cette personne a bien raison de continuer à en parler. Je l'a soutien complètement
Ce qui me gaverai moi, ( je vous cite ) c'est d'avoir un aéroport avec un nom foireux inconnu de 99.99 % de la planète alors qu'on pourrait en avoir un attractif connu de tous ( au sens large, ....pampampampam... !
Ca peux vous paraitre futile mais je pense sincèrement que le nom de Cayenne-Amazonie aurait un effet très positif pour notre département.
Et pour finir, ne rien changer aurait été le mieux...., mais bon il en a été décidé autrement

Cordialement

moi aussi j'aime bien les gens qui continuent à défendre leurs idées, (lorsque l'argument est défendable bien entendu); il ne faut donc pas s'exciter sur Rochambeau puisque on sait tous que ce "sondage" était pipé, ils avaient annoncé que l'équipe dirigeante aurait le dernier mot! mais le pas est franchis, ils demandent l'avis du peuple, comme pour les primaires écolos puis

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06/10/11
Viveleche

En réponse au message de Philippe2 du 05/10/11

vous osez écrire : "Alors maintenant tu pollues le forum à ressortir toujours tes mêmes conneries"
j'aurais aimé que vous fissiez ce genre de remarques pour vous même. A défaut je les reprends à votre encontre!
"Il y a des choses bien plus importante pour faire avancer la Guyane. Va jouer dans ta cour et arrête de nous "gaver". encore une auto critique que je vous retourne avec grand déplaisir!
"Je crois savoir que je ne suis pas le seul à penser cela." je fais mienne cette phrase en ce qui vous concerne!

Je suis ,d'accord avec vous. Vous, vous avez toujours était un un réac très cohérent avec lui même.
Par contre vous rebondissez sur un post qui était ciblé et ne vous était pas adressé, pour tenter de démolir quelqu'un que vous n'aimez pas, ça ce n'est pas très cool !!!

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06/10/11
Sienne11  (Cayenne)

Pourquoi Cayenne Amazonie sort vainqueur du sondage des internautes publié la semaine dernière?! A première, vous vous dites que le garçon est gentil et que vous n'êtes pas des "hommes de cavernes". Je vous vois déjà sourire... lisez la suite...
Ce matin j'ai cru lire qu'il s'agissait d'une démocratie participative rien de moins?!
Et l'on semblait victime d'un choix de CCIG... l'on a des victimes sur notre territoire

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07/10/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Viveleche du 06/10/11

Je suis ,d'accord avec vous. Vous, vous avez toujours était un un réac très cohérent avec lui même.
Par contre vous rebondissez sur un post qui était ciblé et ne vous était pas adressé, pour tenter de démolir quelqu'un que vous n'aimez pas, ça ce n'est pas très cool !!!

réac: regardez la définition du mot dans le dictionnaire et vous verrez qu'à propos de Cuba, c'est vous qui êtes un pur réac.

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11/10/11
Sienne11  (Cayenne)

Les blagues du courrier des lecteurs de France-Guyane... une sorte de concours du bêtisier... sur l'aéroport. La question fondamentale de l'apport : est que le seul nom sur la table qui apporterait quelque chose "Cayenne Amazonie" est toujours occulté...
Les discutions vont bon train les chiffres du sondage sont mélangés... l'argumentaire de sienne11 du 6/10 dans Blada démontant la crédibilité du sondage est occulté... peut-être des

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13/10/11
J-to973  (Cayenne)

Lettre ouverte.
Bonjour,
Je viens à vous afin de vous faire part de mon point de vue concernant notre aéroport dit international.
Depuis quelque temps bon nombre d'entre nous réfléchissons sur le futur nom de l'aéroport, je serai honnête avec vous, avant que cela ne nous soit servis sur la table je ne connaissais nullement le Comte De ROCHAMBEAU et comme tout le monde, quand j'ai appris

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14/10/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de J-to973 du 13/10/11

Lettre ouverte.

Bonjour,
Je viens à vous afin de vous faire part de mon point de vue concernant notre aéroport dit international.
Depuis quelque temps bon nombre d'entre nous réfléchissons sur le futur nom de l'aéroport, je serai honnête avec vous, avant que cela ne nous soit servis sur la table je ne connaissais nullement le Comte De ROCHAMBEAU et comme tout le monde, quand j'ai appris ces antécédents j'ai été choqué que notre aéroport porte le nom d'un tel personnage. Fort heureusement les historiens sont passés par là et en consultant le site wikipédia et celui de la CCIRG, le mystère a été élucidé de mon côté, érigé pour servir de point d'escale aux bombardiers états-uniens qui devaient se rendre en Afrique, sauf erreur de ma part, afin de participer à la Guerre Du Désert (extension de la seconde guerre mondiale) qu'elle a remportée aux cotés des alliés. Il a également servit d'hommage à un homme qui a contribué à l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, Jean-Baptiste Donatien de Vimeur De Rochambeau, si après cela vous souhaitez changer le nom cela reviendrai à juger un homme sur les actes commis par ses descendants. Après réflexion, aucun monument au monde ne devrait porter le nom d'un être humain après tout, c'est vrai qui nous dit que la descendance de Gustave EIFFEL est exemptée de criminel ou encore PAMPIDOU, PASTEUR ?
A l'heure où l'on nous dit qu'il n'y a plus d'argent dans la passoire qui nous sert de coffre et que l'Etat ne fait pas son travail, chiche, je veux bien le croire mais dans ce cas où sortira la somme pour ce changement de nom à l'international, car si j'ai bien compris ça ne coûtera guère qu’un 1 €.
Mesdames et messieurs les politiciens, il y a des choses que je trouve plus importantes à faire dans notre aéroport, car j'ignore si vous le savez mais comme moi, le reste de la Guyane ne possédons pas de carte d'accès à l'aéroport, de ce fait quand nous nous y rendons après avoir déposé notre véhicule nous devons emprunter le passage prévue à cet effet pour accéder au bâtiment, passage dépourvu de toiture donc qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il grêle. Nous devons quand même le faire je vous laisse nous imaginer à moitié trempés à bord de l'avion alors que vous, vos voitures officielles vous déposent directement devant les portes pour ne pas fondre comme un morceau de sucre alors s'il vous plait, je ne vous demande qu'une seule chose, si vous voulez absolument changer le nom de l'aéroport faite-le mais avec les améliorations d'infrastructures nécessaires à leur bon fonctionnements et utilisations.
Mes chers amis pour ma part je conseille que le nom actuel soit conservé, car notre aéroport est en possession d'une double histoire, celle de l'hommage et celle de point stratégique des Etats-Unis. Sachez-le rares sont les aéroports qui peuvent se targuer d'en avoir une et deux encore moins. Je verrai bien une statue du Comte De ROCHAMBEAU (père) monter sur son cheval brandissant son sabre en tenue d'apparat couvert de feuille d'or de Guyane avec une plaque commémoratif décrivant l'histoire de notre aéroport.

Je finirai par ces mots :
Nul n'est parfait dans ce monde et encore moins à l'heure actuelle, ne soyez pas les suiveurs d'un monde révolu et d'un système obsolète mais les précurseurs d'un monde novateur et d'un système avant-gardiste. Travaillez pour nous et non pour vous car un mandat électoral est comme le vent il n'est que temporaire, n'oubliez pas qu’en jugeant cet homme de hier, que les hommes de demain jugeront l'homme d'aujourd'hui que vous êtes. Grace à nos pères, la Guyane d'aujourd'hui n'est pas celle d'hier, mais pour x raison celle de demain sera à l'identique de celle d'aujourd'hui, alors prions pour que celle du surlendemain soit différente pour nos enfants.
Un jeune guyanais soucieux sur l’avenir de son pays.

J'ai lu avec attention ce courrier. Il semble que tu aies omis une solution un nom porteur pour le prochain demi-siècle "Cayenne Amazonie". Nous serions alors dans une logique d'investissement et outre cela serait valorisant pour tous. Ce choix de valorisation

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14/10/11
Sienne11  (Cayenne)

Lettre ouverte
Histoire d'un nauffrage annoncé que l'on peut encore enrayer par une sortie de l'impasse avec Cayenne Amazonie.
  Contrairement à ce que l'on pourrait croire le changement de nom des aéroports notamment en Région est une tendance lourde des 20 dernières années. Cela a obéï a des stratégies offensives de valorisation de l'attractivité des territoires. La Guyane

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23/10/11
Sienne11  (Cayenne)

La semaine passée c'était Soyouz, des russes, peut-être des lanceurs américains dans le futur et le décollage du pétrole que de visiteurs allogènes... qui voudraient atterrir à "Cayenne-Amazonie"... En fin de semaine la séance plénière de la région devrait se prononcer pour avis à son tour sur le nom! Donc, il y a une actualité! Je dirais à ce stade, au milieu des petites misères de la vie de chacun, il convient d'ouvrir l'oeil... et d'en parler de vous

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27/10/11
Sienne11  (Cayenne)

Ouvrez l'oeil la plénière de la Région devrait faire un vote sur le nom de l'aéroport! Cayenne-Amaonie est la très grosse cote qui a la cote auprès de la population qui connaît ce nom!!! Parlez-en autour de vous merci!!! Je dirais par rapport à certains de vos sous débats, ce sujet est concret, immédiat et l'on peut faire quelque chose ici... j'attends la délibération de la Région pour la suite à défaut de débat crédible et sensé... Faites vivre le nom en attendant!!!

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27/10/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Sienne11 du 27/10/11

Ouvrez l'oeil la plénière de la Région devrait faire un vote sur le nom de l'aéroport! Cayenne-Amaonie est la très grosse cote qui a la cote auprès de la population qui connaît ce nom!!! Parlez-en autour de vous merci!!! Je dirais par rapport à certains de vos sous débats, ce sujet est concret, immédiat et l'on peut faire quelque chose ici... j'attends la délibération de la Région pour la suite à défaut de débat crédible et sensé... Faites vivre le nom en attendant!!!

ma pauvre Sienne, les responsables ont déjà proclamé bien haut que la décision finale était de leur seul ressort; ce n'est qu'un semblant de démocratie directe. Ils voulaient peut être faire entériner leur choix par la population, c'est raté, il faudra qu'ils assument leur culot qui leur reviendra un jour à la figure comme un boomerang. et toi faire le deuil de tes illusions (Balzac disait qu'on ne devient adulte qu'en les perdant, n'est-ce pas)

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28/10/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Philippe2 du 27/10/11

ma pauvre Sienne, les responsables ont déjà proclamé bien haut que la décision finale était de leur seul ressort; ce n'est qu'un semblant de démocratie directe. Ils voulaient peut être faire entériner leur choix par la population, c'est raté, il faudra qu'ils assument leur culot qui leur reviendra un jour à la figure comme un boomerang. et toi faire le deuil de tes illusions (Balzac disait qu'on ne devient adulte qu'en les perdant, n'est-ce pas)

Merci de me prévenir, le don quichottisme fait parti des hypothèses... l'on attend l'étape régionale de ce jour sans espoir, ou si peu... après j'aurais la liberté de ne pas dépendre de voix pour vivre... Il est possible qu'il y ait une suite à la défense de Cayenne-Amazonie

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30/10/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Sienne11 du 28/10/11

Merci de me prévenir, le don quichottisme fait parti des hypothèses... l'on attend l'étape régionale de ce jour sans espoir, ou si peu... après j'aurais la liberté de ne pas dépendre de voix pour vivre... Il est possible qu'il y ait une suite à la défense de Cayenne-Amazonie ou, pour le moins, pour susciter le débat... Ma détermination est ferme. Je resterais dans la légalité et la courtoisie. Je suis dans les starting blocks de l'opination régionale après... tu pourrais voir rapidement...

ah, don Quichotte! le farfellu que tout le monde aime bien, et moi j'aime bien les gens comme toi (ou comme Ella malgré nos divergences de vues) qui vont jusqu'au bout de leurs convictions.

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31/10/11
Sienne11  (Cayenne)

Plaidoyer pour Cayenne-Amazonie qui va faire l’objet d’un envoi par courrier à nos responsables et à la presse écrite, audio et audio-visuelle.
Cette lettre ouverte, par sa longueur inhabituelle, n’est pas compatible avec la presse écrite de Guyane. Elle ferait 5 pages de France-Guyane… Pourquoi cette longueur ? Je dirais, à mon sens, il y a, et il y a eu une absence de débats de fond sur ce sujet, la Guyane

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31/10/11
Fabien  (Antécum pata)

En réponse au message de Sienne11 du 31/10/11

Plaidoyer pour Cayenne-Amazonie qui va faire l’objet d’un envoi par courrier à nos responsables et à la presse écrite, audio et audio-visuelle.
Cette lettre ouverte, par sa longueur inhabituelle, n’est pas compatible avec la presse écrite de Guyane. Elle ferait 5 pages de France-Guyane… Pourquoi cette longueur ? Je dirais, à mon sens, il y a, et il y a eu une absence de débats de fond sur ce sujet, la Guyane se laissant emporter dans une fausse alternative depuis deux ans. Le choix a été d’en faire un résumé court et concis pour les décideurs, logiquement pressés et affairés. Leurs conseillers pourraient lire la version développée afin de voir ce qui peut en être retenu ou invalidé. Ce texte est aussi disponible sur Blada-com, courriers des lecteurs, rubrique Rochambeau-Félix-Eboué… Fausse alternative, vous disais-je?
Il y a urgence sur ce qui pourrait être un naufrage retentissant.

------------- version courte de l’essentiel pour les décideurs ou le grand public pressé ------------------

L'apport et la plus-value de Cayenne-Amazonie

A tort, sans doute candidement, j'ai écrit régulièrement dans France-Guyane depuis deux ans, afin de promouvoir ce nom sans guère d'échos de nos responsables. Le nom est fédérateur, durable, et joli. Ce nom géographique prestigieux donne une bonne image de la Guyane, toujours lacunaire. 100% des guyanais vivent en Amazonie.
La tendance générale est à des changements de nom, je dirais offensifs, pour valoriser l'implication et l'attractivité des territoires. C'est ainsi de Marseille-Provence, Nantes-Atlantique, Guadeloupe- Pôle Caraïbes ou de Tarbes-Lourdes-Pyrénées... Force est de constater la stérilité de St-Etienne-Bouthéon ou de Toulouse-Blagnac.
L'on engage la Guyane pour un demi-siècle. Cette occasion est unique. Les noms sur la table pour des raisons différentes suscitent le scepticisme quasi général, voire une montée de l'amertume faute d'être mobilisateurs.
En effet, la question fondamentale de l'apport et de la plus-value a été totalement paralysée par une "bataille des ego" stérile et passionnel, en masquant l'enjeu véritable.
Avec Cayenne-Amazonie, il y a forcément des choses à attendre, ne serait-ce que la fin des polémiques ou la mobilisation de toute la Guyane. Cela peut avoir un effet sur le tourisme et les secteurs induits, hôtel-bar-restaurant, BTP, transports, commerce et artisanat. Cela peut contribuer à attirer les cadres de haut faisant défauts, spécialistes des soins de santé, chercheurs et formateurs pour nos jeunes, ou aussi le label "Amazonie" peut retenir l'attention des investisseurs de toute la planète, d'autant que le spatial nous fait recevoir des gens très importants qui, parfois, ignorent même qu'ils sont venus en Amazonie.

Aujourd'hui, il y a urgence à instruire un débat constructif sur l'apport et la plus-value attendue sur le nom de l'aéroport. Cayenne-Amazonie joue cartes sur table! Ce débat de fond ne devrait plus être ignoré ou occulté.

Un Guyanais aimant sa Guyane

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Lettre ouverte aux guyanais et aux guyanaises, à notre jeunesse et à nos responsables

Plaidoyer pour nommer l’aéroport Cayenne-Amazonie

Depuis deux ans j’ai écrit régulièrement dans le courrier des lecteurs de France-Guyane pour promouvoir le nom Cayenne-Amazonie, à ce stade en vain. Ce nom très crédible a mystérieusement était occulté des assemblées consultées, puis de nouveau avec ses 14,03 % des votes lors du sondages. Je dirais d’autant plus méritoire que non porté par une organisation. Jamais personne, à ma connaissance, n’a daigné le mentionner ou en montrer les faiblesses ; alors qu’a priori, aucun frein juridique ne s’opposait à cela comme l’illustre la proposition de Cayenne-Matoury-Sépélu retenue par la mairie de Matoury. Et d’ailleurs, il n’est pas trop tard pour qu’une assemblée puisse faire une nouvelle consultation en intégrant ce nouveau venu, un nom géographique des plus prestigieux et illustre planétairement.

Au départ, j’ai eu la conviction que toute la Guyane s’était laissée emportée dans une petite passion sans vraiment en être consciente. L’on aurait pu présenter deux noms d’animaux les « pro toucan » contre les « pro jaguar » et l’on partait pareil. Pour donner une image, je suis vendeur de boissons au marché. Il ne reste plus que du Coca et de l’Orangina que je propose avec assurance aux clients 2/3 des personnes choisiront l’une d’elles spontanément, vieille technique commerciale. Ai-je été un manipulateur, les consommateurs ont-ils été manipulés ? Avouons sans doute un petit peu.

L’actualité du processus des consultations est que le conseil régional a entériné le nom de Félix Eboué ce vendredi 28 octobre 2011. Reste deux versions Cayenne-Matoury-Sépélu et Cayenne - Félix Eboué, mais non exclusives d’un troisième choix à condition de se réveiller. Il est moins cinq !

Et l’on ne va pas se mentir, l’on est dans une impasse et un malaise général. Les critiques sont diverses : le coût du changement ; pourquoi changer Rochambeau ; il y a d’autres problèmes plus importants à régler; d’autres à tonalité juridique notre Rochambeau n’est pas responsable des faits d’un autre membre de sa famille ; d’autres plus historiens s’insurgent par principe scientifique et disciplinaire contre l’intrusion des politiques sur la matière historique dont les lois mémorielles ; d’autres voient déjà du Eboué partout, Lycée, statue, rues, comment va-t-on se repérer etc.? D’autres, évidemment commencent déjà à poser ce que nos enfants pourraient porter à perpétuité et qui leur sera servi : Félix Eboué et le statut de l’indigénat etc.. L’affaire risque d’être interminable et controversée. La génération suivante pourrait n’avoir que le souci de changer le nom.
Pourquoi la Guyane est pantoise, goguenarde, un peu amer ou triste, voire fâchée? Je propose une réponse simple. Une grande partie de la population, si ce n’est une majorité, n’adhère pas fondamentalement aux choix mis sur la table. Ils n’ont aucun effet mobilisateurs sérieux et, bien peu, y voit une plus-value ou un apport pour la Guyane, les guyanais et les guyanaises pour le prochain demi-siècle. Je dirais même que les jeunes générations y croient encore moins, bien que pourtant leur pénitence de porter tel ou tel nom sera probablement à perpétuité. Un nom d’aéroport se change en gros tous les demi-siècles! Ce n’est pas anodin, loin s’en faut. Le seul apport connu, l’on le connaît bien depuis deux ans, la zizanie et la polémique. Je rajouterais assortis de débats stériles dans une bataille des ego de « pro Eboué » versus « pro Sépélu ».

Je dirais qu’il convient très rapidement de se dégriser des passions pour comprendre le pourquoi de l’impasse et de la vacuité des discours, non mobilisateurs, ni fédérateurs. La peur de perdre des voix semble être devenue le seul aiguillon. Il est encore temps de se ressaisir avec du courage.

En effet, l’on a perdu en route la réponse à la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus-value de tel ou tel nom?

A cette question cruciale qui devrait être le cœur, vous n’avez plus personne en face. Au mieux, il y a un ou deux arguments sans conviction réelle. Comme s’il fallait tout changer pour que rien ne change. Rapidement, pro-Eboué et pro-Sépélu rendent les armes pour confesser « ça ne va changer de toute façon! ». C’est bien le souci que je crains ne pas être totalement infondé. L’on comprend le malaise.

Comment en sortir ? Il conviendrait que nos élus portent ce débat de fond en place publique et non de l’occulter en donnant parfois l’impression de se débarrasser d’une patate chaude en catimini ou mezzo voce, comme l’on a pu le subodorer, à tort ou à raison.

Cette absence, apparente ou non assumée publiquement, de réflexion en amont sur l’apport et la plus-value du nom se paie par un malaise généralisé. Ceci est évidemment décuplé par le caractère controversé des choix en présence, pour des raisons différentes d’ailleurs. Je clos ce sujet ici afin de ne pas rouvrir les plaies passionnelles d’aujourd’hui et probablement de demain. L’histoire, malheureusement, pourrait être amenée à étudier ce naufrage annoncé. Je souhaite qu’il soit encore temps de l’éviter.

Je ne veux pas rentrer dans le débat politique partisan. Ce n’est pas mon objet. Simplement, je ne crois pas réellement aux choix sur la table et, encore moins aux maigres arguments d’emballage de ces noms connus du grand public.

J’en reviens à la lancinante question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus-value de tel ou tel nom ?


J’apporte une réponse à ceux qui pour des raisons diverses ne souscrivent pas au changement de Rochambeau. Le nom de Rochambeau n’apporte rien et n’a jamais rien apporter à la Guyane. Jamais rien! Vous me direz et alors ?! En Guyane, l’on est partis d’un choix défensif, fuir le nom Rochambeau à sauve qui peut ; en repartant paradoxalement sur des noms historiques qui peuvent à tout moment être dévalués en fonction de l’historiographie. En gros, l’on tend l’autre joue. Et bien, la tendance lourde des vingt dernières années dans la République (entendre Métropole et Outre-mer) a été une réflexion en amont pour rechercher de nouveaux noms en cherchant à valoriser l’attractivité de leur territoire tout en promouvant l’implication de leur environnement. Ce n’est plus un enjeu municipal. Ils ont fait des choix offensifs avec derrière une attente en terme d’image et de retour sur investissement. A ce stade, vous comprenez que le coût devient un investissement. Dire que pour chacun, il y a eu un juste retour, peut-être pas, mais il y a une ambition affichée et pensée. Un nom vitrine s’amortit et s’évalue sur 50 exercices.

Si l’on prend la liste des aéroports français les plus importants (affiliés à l’UPA pour les spécialistes). Il y a 155 aéroports, seulement 7 sur 155 ont un nom de « personnage » apparent. 1 sur 4 à Paris avec Roissy CDG, Ajaccio-Napoléon-Bonaparte, Martinique-Aimé Césaire, St-Denis-Roland-Garros, La-Roche-sur-Yon – René Couzinet (Vendée), Lyon-Saint-Exupéry et Rochambeau à Cayenne.

Trois ont été choisis parmi les aviateurs de l’époque mythique de l’aéropostale, choix thématique sectoriel en apparence, les trois seuls autres « personnages » ont eu un destin politique sur leur territoire et ont laissé une empreinte et sont connus bien au-delà de leur entité géographique. Avouons que De Gaulle, Napoléon 1er et Césaire en Martinique le lien paraît probable.

Il y a enfin une anomalie fruit d’une histoire locale c’est Rochambeau nom de lieu en vérité, plus que de personne. Il n’y a pas de plus-value vis-à-vis de l’extérieur.

J’ai vu des gens tourner en rond avec Césaire/De Gaulle, voilà les7 sur 155… Remarquons au passage que ni Paris, première ville que le monde veut visiter et première région en France en terme de tourisme n’a pas de souci d’attractivité… et le nom Martinique fait rêver à l’extérieur d’où l’habileté de le substituer à Fort-de-France!

Lyon a fait un choix offensif récent pour gommer Satolas avec Saint-Exupéry, d’ailleurs autant comme un marqueur de l’aéronautique que pour sa valeur d’écrivain connu mondialement.
Saint-Denis-de-la-Réunion a compris que Roland Garros, navigateur, était aussi le plus grand tournoi de terre battue du monde… Et la Roche-sur-Roche n’a pas d’enjeu d’attractivité aérienne. Les vendéens venant de loin débarquent à Nantes…

Notons aussi comme mentionné que l’aéroport de la Martinique ne s’appelle plus Fort-de-France mais « Martinique – Aimé Césaire ». Sur ce point la Guadeloupe a gommé aussi Pointe-à-Pitre pour « Guadeloupe – Pôle Caraïbes ». Idem en terme d’image, par contre il se valorise en choisissant un nom géographique prestigieux… Les Caraïbes se sont eux ! Et je dirais qu’entre Caraïbes et Césaire en notoriété du nom mondialement, il n’y a pas l’ombre d’un doute, que ce soit bien ou mal il convient d’être réaliste. En Guyane, l’on a encore mieux et en beaucoup plus prestigieux. C’est sous la main, c’est Amazonie. Dans le monde entier, l’on connaît l’Amazonie. J’y reviendrais.

Si vous suivez, les 148/155 aéroports sont des noms géographiques. Tous n’ont pas changé leur nom et ont conservé des noms n’ayant pas d’intérêt Saint-Etienne-Bouthéon, Rennes-Saint-Jacques, Toulouse-Blagnac etc.. Tous, non plus, n’ont pas des enjeux d’attractivité du territoire et ont laissé plusieurs noms de petites communes agrégées. Parfois aussi, cela résulte de querelles de clochers qui ont fossilisé les choses …

Mais les aéroports, je dirais de ville à enjeu, ont pris le train du changement Marseille-Marignane remplacé par Marseille-Provence, Montpellier-Méditerranée, Nantes-Atlantiques, Pau-Pyrénées, vous vous dites est-ce qu’il y a un aéroport à Tarbes… ? Et comment, je le découvre « Tarbes-Lourdes-Pyrénées » vous avez déjà un pied dans l’avion! Là, vous comprenez que ça situe et l’on voit clairement les enjeux. Bordeaux-Mérignac est devenu « Bordeaux ». Là, Mérignac parasitait l’image de la ville classé au patrimoine mondiale. Beaucoup ont enlevé le nom de la ville de l’aéroport, pour ajouter celui du département ou de la région… Rennes avec son « St-Jacques » (capitale de la Bretagne) s’est fait damé le pion par « Brest de-Bretagne»… « Angers-Loire », « Rouen – Vallée de la Seine », « Clermont-Auvergne » à la place de Clermont-Aulnat... J’arrête ici, vous voyez bien qu’il y a des stratégies territoriales nouvelles assumées et affichées. Personne n’en a sérieusement discuté le prix car les choix ont été compris des populations. C’est bien différent en Guyane.

la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ?

Je rappelle que c’est la question qui devrait être posée à tous les tenants des noms sur la table et par tous les journalistes. Ce travail de pédagogie reste lacunaire, d’où la non adhésion ou l’absence d’enthousiasme, pour le moins, des guyanais.

Je vais donc faire un plaidoyer pour le choix de Cayenne-Amazonie en présentant ses apports et ses plus-values escomptées ou possibles.

C’est très fédérateur, il transcende tous les clivages de notre région (générationnelles, Littoral/Intérieur, origines, couches sociales, droite/gauche etc.). Je dirais qu’il peut même être très mobilisateur pour peu que l’on veuille le regarder et le porter. Pour les « pro Sépélu » sincères qui veulent valoriser les amérindiens, c’est mieux tant « amérindiens d’Amazonie » fonctionne. Tel sénateur veut faire prévaloir la notion « des Outre-Mer » à raison et bien avec ce nom l’on se distingue clairement, créoles d’Amazonie, chinois d’Amazonie, libanais d’Amazonie ou corrézien etc… de tous les autres Dom-Com. L’on se singularise, c’est l’un des quelques éléments que l’on partage tous avec l’ancrage dans la République française.

Il est sérieux, mais a une touche et une sonorité sympathique, c’est joli. Il est durable, n’est pas sous le joug de l’historiographie, voire des pamphlétaires, et à coup sûr des polémiques politiciennes.

Amazonie n’est pas plus de droite ou de gauche que peut l’être Méditerranée ou Pyrénées… L’on clôt les débats.

Je réponds à une objection faite je cite « que les brésiliens vont rigoler ». Je dirais que les enfants de Guyane, y compris de brésiliens, ont vocation à servir la Guyane d’aujourd’hui et de demain. Plus sérieusement, en gros 5 % des brésiliens vivent en Amazonie alors que 100 % des guyanais y habitent. Ce mot sonne vrai, il est à notre portée et gratuitement. Pour répondre à la promotion : Guyane avec Amazonie l’on vous croira ! C’est authentique. C’est d’ailleurs ce qui est apprécié de nos visiteurs notre authenticité.

Il y a eu « la quête du guyanais illustre ». A ma connaissance, il n’y a pas de guyanais plus illustre qu’Amazonie. J’ai beau chercher, je ne vois pas quel nom me mettrait plus en valeur à New Dehli, Moscou, Pékin ou Djakarta.

Quant à l’extérieur, l’on ne va pas se cacher derrière le petit doigt la Guyane à un très fort déficit d’image. Il ne faut se tromper de casting en se faisant payer de notre tête, ou de celle de nos enfants et de nos petits-enfants. Amazonie est connue partout en Métropole, en Europe et dans le monde. Je puis vous dire qu’il faut vraiment ne pas avoir voyagé pour s’imaginer une seconde que le culte de tel ou tel se propage, y compris d’ailleurs dans notre propre jeunesse… Le service après-vente selon le choix pourrait se révéler délicat voire coûteux… L’on va vendre au salon du tourisme « Guyane Terre d’Amazonie ». Maintenant si vous tentez « Guyane Terre de Félix Eboué » ou « Guyane Terre de Sépélu » vous direz alors que l’on jette de l’argent par les fenêtres, a priori ? C’est exactement ce qui remonte de la population, pleine de bon sens.

Vis-à-vis de l’extérieur, ce qui compte n’est pas nous, mais la première image que l’on offre à nos hôtes. Laissons nos lieux de mémoire en ville. Valorisons-les, comme je souscris totalement à la rénovation de la maison de Félix Eboué. Avec Amazonie, en un clin d’œil, l’arrivant sait où il est. Il décroche son portable « je suis à Cayenne, en Guyane et en Amazonie »… Laissons le souffler et découvrir les clochards du centre-ville le harasser un peu après. Félix Eboué, forcément il va aller voir cette statue que seul d’ailleurs les primo- arrivants vont voir, avec un panneau peu explicite d’ailleurs, c’est dommage. Mais dans le tracas des bagages un nom trop long, ou ne non parlant pas immédiatement… Combien de personnes ayant habité en Guyane plusieurs années ce sont préoccupées de Rochambeau ? Avouons-le pas grand monde…

L’attractivité est évidemment le tourisme avec le parc amazonien. « Notre produit » c’est l’Amazonie, donc affichons de l’Amazonie. De nombreux secteurs économiques peuvent être impliqués et son porteur d’emplois (tourisme, hôtellerie-bar-restauration, transports, commerce et artisanat, voire pêche et agriculture). Il ne s’agit pas d’un miracle, allez si le nom venait à donner un surplus de + 1 ¨% par an sur 50 ans. Cela peut compter. Les nouvelles générations voient le monde de leur moteur de recherche, l’on associe Cayenne et la Guyane à Amazonie. Cela peut faire rêver un jeune allemand, italien ou américain qui peut venir d’ailleurs en tant que touriste, ou porteur d’une qualification recherchée en Guyane ou d’un projet de recherche ou d’investissement novateur.

Mais l’attractivité s’est aussi des investisseurs. Un émir débarque en jet privé pour 12 à 36 H pour voir son satellite décoller, pendu au téléphone, tapotant sur un écran, et pris dans le protocole, il ignore qu’il est venu en Amazonie… Amazonie peut le frapper et il peut vouloir être le premier émir à vouloir une villa sur le Maroni ou vous vouloir nous acheter de l’eau, qui sait ?! Cette personne a vu 500 aéroports… attendez, il ne va pas s’attarder sur Félix Eboué ou Matoury-Sépélu.
Des producteurs européens, américains ou antillais, de tel ou tel secteur, peuvent s’intéresser au label « Amazonie ». Au moins, on lui en donne l’idée en arrivant. Ce n’est pas concret et certain, certes, mais imaginons un projet tous les 5 ans à 10 ans dû à ce nom. L’on aura fait du développement endogène.

Enfin, l’on a 21 % de chômeurs, mais il faut aussi voir que l’on a aussi des goulots d’étranglement pour faire venir des professions et des cadres très qualifiés. Avec Amazonie, c’est un peu plus doux pour le départ que les images de « moustiques, serpents, insécurité, bagne etc. ». Aujourd’hui tout le monde souffre de l’absence de spécialistes pour les soins, des formations ne se font pas faute de formateur alors que les jeunes ne demandent qu’à apprendre, des corps de l’Etat ont du mal à attirer des cadres supérieurs. Parfois, dans les ministères parisiens l’on brandit, même humoristiquement, la mutation en Guyane comme si l’on promettrait le bagne. Avec Amazonie, l’on enraye partiellement les mauvais stéréotypes qui nous collent à la peau. Avec une interlocutrice professionnelle parisienne me parlant des serpents au téléphone… J’ai répondu sèchement : « à Cayenne, il y a autant de serpents rue De Gaulle qu’il y a de sangliers sur les Champs-Elysée ! ». La personne s’est excusée ! Alors ?!

Je prends un exemple un jeune médecin finit sa formation, parfois ça tient à rien qu’il aille là ou ailleurs une rencontre, une annonce sur un site. C’est un peu comme quand l’on arrive dans un lieu inconnu pourquoi choisit-on tel ou tel restaurant. Souvent cela tient à rien, une terrasse propre, un bonjour, une mini-jupe de serveuse ou un nom plus sympa…

J’ai donné des éléments. Avec Cayenne-Amazonie, l’on se dit qu’au pire cela ne change rien et l’on évite de se couvrir de ridicule et de se diviser inutilement. Mais il y a un quelque chose de possible à attendre. Il y a, en outre, notre fierté en accueillant un hôte. Le jeune va étudier en Métropole, il est fier d’arriver avec son copain en Amazonie… C’est un deuxième voyage dans le voyage… Lorsque l’on reçoit quelqu’un de l’extérieur, l’on met en avant que l’on est aussi grand que le Portugal, les fleuves, les animaux, la forêt, que l’on est un pays multiculturel et vous insistez pour dire que c’est l’Amazonie. Bref, notre géographie est notre force première. Regardez, l’on ne demandait rien, l’on nous trouve du pétrole pile poil dans nos eaux territoriales… Poussons le rêve, de nouvelles nationalités arrivent à terre des plate-formes, ils parlent de la Guyane à des copains, avec Amazonie c’est encore plus alléchant.

Autre miracle, l’on a la langue française, la seule d’Amazonie à échapper à « Amazonia »… et dont l’on a l’exclusivité en francophonie. Pas un québécois nous le prendra!

Après, il y a des sous débats sur le nom. J’ai vu Guyane-Amazonie. Le problème n° 1 est que Guyane a un déficit d’image à l’extérieur. C’est contre-productif. Alors que l’on voit que Martinique et Guadeloupe ont éclipsé Fort-de-France et Pointe-à-Pitre. Cela a été pensé. D’autres, s’interroge pourquoi « Cayenne », c’est déjà acté pour les compagnies. Aux deux exceptions ci-dessus, la ville centre est mentionnée partout et Cayenne, capitale est aussi la ville la plus connue. D’autres essaient de placer Matoury comme Cayenne-Matoury-Sépélu voté par le conseil municipal de Matoury. Je salue cette marque d’indépendance qui permet à tous le temps de la réflexion. Mais soyons honnête tout matourien à l’extérieur dira qu’il habite Cayenne ou la Guyane ou au nord du Brésil en Amazonie selon les interlocuteurs. Cela n’apporterait aucune plus-value à l’attractivité de la Guyane. Je crois qu’il faut aussi avoir le sens de l’intérêt général en vue, sachant que la première ville aperçue du visiteur sera Matoury. Il faut choisir entre plus de visiteurs et peut-être plus d’activité et la gloire d’un nom. Maintenant, un attelage Cayenne-Matoury-Amazonie est toujours possible alors qu’il est assez incompatible avec Félix Eboué. En effet, pour le coup le visiteur n’aurait pas le temps de finir de le lire… L’on pourrait tenter Cayenne-Amazonie-Eboué. Ce serait un entre-deux, en moins efficace.
Certains ont avancé Cayenne-Amazonie française. Rapidement le visiteur sera qu’il est en France, ce n’est pas la peine de surcharger ou de rebuter les sensibilités ayant une tonalité plus autonomiste. Fédérons!

Les atouts maître de ce nom Cayenne-Amazonie, c’est joli, simple, efficace, durable, apolitique, fédérateur, mobilisateur en interne pour peu que l’on veuille le vendre, et très valorisant dans le monde entier. Y compris à Paris, nos ministres sont fiers de venir en Amazonie ; bien peu, à vrai dire reviennent à Paris en chantant qu’ils ont été au pays de Félix Eboué ou de Sépélu. Ils seraient sans doute courtoisement moqués. Et ceux qui nous le direz tomberaient dans la flatterie condescendante. De fait, La République s’enorgueillit d’être le voisin du grand Brésil et que la Guyane soit territoire européen et français d’Amazonie.



En conclusion, l’on a vu qu’il y avait de nombreuses critiques et un déficit majeur d’adhésion aux noms sur la table. L’on a entrevu que quelque part, l’on s’est fait gentiment conditionné par un faux débat Eboué/Sépélu dans une « bataille des ego » sans que la question centrale et primordiale de l’apport ou de la plus-value n’ait été posée sérieusement.
Le détour par les noms des 155 aéroports principaux nous montre clairement, qu’en dehors de 3 aéroports ayant fait des choix politique sur 155, 148 avaient des choix géographiques. Et que peut-être 25 à 40 ont changé récemment de nom. Ils l’ont fait pour des raisons offensives, pour des noms géographiques impliquant la mobilisation de leur région ou de leur département ou la mer ou le relief. Cela a obéi à des stratégies pensées de valorisation de l’attractivité de leur territoire (Montpellier-Méditerranée ou Tarbes-Lourdes-Pyrénées). Et ceux qui n’ont pas bougé avaient peu d’enjeu d’attractivité ou n’ont su dépasser leurs querelles de clochers.
Evidemment, le dernier de la classe serait celui qui génère des querelles de clochers, qui a de gros enjeux d’attractivité, et qui ferait un changement de nom contre-productif ou neutre. Impossible n’est pas guyanais?!

Parmi les trois seules exceptions, l’on a vu que la Martinique avait substitué habilement Fort-de-France par Martinique, beaucoup plus porteur et parlant à l’extérieur. Sont-ils plus malins que nous ? L’on a vu que la Guadeloupe faisait coup double avec Guadeloupe – Pôle Caraïbes… Avec Amazonie, gentiment l’on fait beaucoup mieux. Si, en plus, l’on me dit que l’on a du pétrole, alors la Guyane va prendre le leadership de la France américaine dans les vingt à vingt-cinq ans à venir. Je suis un peu chauvin ; mais bon, j’aime la Guyane et la République !
Enfin, il a été présenté des apports attendus par la Guyane, par définition non quantifiable sur un demi-siècle, mais possibles. C’est une logique d’investissement en image, moins cher à amortir sur 50 ans que de la communication vaine, au jour le jour, et souvent sans lendemain et coûteux.
Une meilleure attractivité, c’est mieux se positionner pour le tourisme, l’apport de cadres manquants comme les spécialistes médicaux ou cadres formateur de notre jeunesse, c’est aussi attiré l’attention d’éventuels investisseurs français, et planétaires tant le nom Amazonie porte dans le monde entier. Je dirais d’autant plus probable qu’avec le spatial et le pétrole demain, l’on a la chance d’avoir des visiteurs argentés passant tous par l’aéroport… L’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre !
Enfin, l’on peut susciter l’adhésion de toute la Guyane, des personnes de toutes sensibilités, de toutes appartenances, de toutes générations, l’on met un symbole fédérateur à la portée de tous, aujourd’hui et pour le demi-siècle à venir. Avoir un nom qui fait rêver à l’extérieur, ce ne peut que nous rendre plus fier d’être guyanais ou guyanaise. J’ai envie que l’on soit fiers et rassemblés autour de notre intérêt général.

Le premier qui bougera perdra peut-être quelques voix au départ, mais en gagnera à terme en crédibilité.

L’idéal serait une mise sous boisseau des petites rivalités partisanes pour sceller une Paix d’Augsbourg de tous autour de Cayenne-Amazonie afin de valoriser l’attractivité de toute la Guyane et de tous les guyanais et les guyanaises. Amazonie n’est ni de droite, ni de gauche et son prestige et son caractère illustre devraient nous rendre humble. Le peuple veut rêver et n’en discutera alors plus le prix. Il aura le sentiment que ses vrais intérêts sont défendus loyalement avec intégrité. Cela demande du courage, voire de prendre son bâton de pèlerin pour convaincre, mais c’est possible! La mise aux abris ou se cacher derrière des paravents légitimateurs douteux devraient faire place logiquement à une approche de fond, l’apport et la plus-value du nom? Cayenne-Amazonie a le courage de jouer cartes sur table avec sincérité, respectueux, et sans mépriser personne.

Un Guyanais aimant sa Guyane


(pour un contact sienne11@orange.fr il n’y a pas de lâcheté dans la démarche)

Ne t’essouffle pas, les sondages n'étaient même pas terminés que le nom était déjà choisi, voté et enterriné ! Plus qu'un nom ce sont les taxes aéroportuaires qu'il faudrait modifier !

Répondre

01/11/11
Claude Remire  (Remire)

En réponse au message de Sienne11 du 31/10/11

Plaidoyer pour Cayenne-Amazonie qui va faire l’objet d’un envoi par courrier à nos responsables et à la presse écrite, audio et audio-visuelle.
Cette lettre ouverte, par sa longueur inhabituelle, n’est pas compatible avec la presse écrite de Guyane. Elle ferait 5 pages de France-Guyane… Pourquoi cette longueur ? Je dirais, à mon sens, il y a, et il y a eu une absence de débats de fond sur ce sujet, la Guyane se laissant emporter dans une fausse alternative depuis deux ans. Le choix a été d’en faire un résumé court et concis pour les décideurs, logiquement pressés et affairés. Leurs conseillers pourraient lire la version développée afin de voir ce qui peut en être retenu ou invalidé. Ce texte est aussi disponible sur Blada-com, courriers des lecteurs, rubrique Rochambeau-Félix-Eboué… Fausse alternative, vous disais-je?
Il y a urgence sur ce qui pourrait être un naufrage retentissant.

------------- version courte de l’essentiel pour les décideurs ou le grand public pressé ------------------

L'apport et la plus-value de Cayenne-Amazonie

A tort, sans doute candidement, j'ai écrit régulièrement dans France-Guyane depuis deux ans, afin de promouvoir ce nom sans guère d'échos de nos responsables. Le nom est fédérateur, durable, et joli. Ce nom géographique prestigieux donne une bonne image de la Guyane, toujours lacunaire. 100% des guyanais vivent en Amazonie.
La tendance générale est à des changements de nom, je dirais offensifs, pour valoriser l'implication et l'attractivité des territoires. C'est ainsi de Marseille-Provence, Nantes-Atlantique, Guadeloupe- Pôle Caraïbes ou de Tarbes-Lourdes-Pyrénées... Force est de constater la stérilité de St-Etienne-Bouthéon ou de Toulouse-Blagnac.
L'on engage la Guyane pour un demi-siècle. Cette occasion est unique. Les noms sur la table pour des raisons différentes suscitent le scepticisme quasi général, voire une montée de l'amertume faute d'être mobilisateurs.
En effet, la question fondamentale de l'apport et de la plus-value a été totalement paralysée par une "bataille des ego" stérile et passionnel, en masquant l'enjeu véritable.
Avec Cayenne-Amazonie, il y a forcément des choses à attendre, ne serait-ce que la fin des polémiques ou la mobilisation de toute la Guyane. Cela peut avoir un effet sur le tourisme et les secteurs induits, hôtel-bar-restaurant, BTP, transports, commerce et artisanat. Cela peut contribuer à attirer les cadres de haut faisant défauts, spécialistes des soins de santé, chercheurs et formateurs pour nos jeunes, ou aussi le label "Amazonie" peut retenir l'attention des investisseurs de toute la planète, d'autant que le spatial nous fait recevoir des gens très importants qui, parfois, ignorent même qu'ils sont venus en Amazonie.

Aujourd'hui, il y a urgence à instruire un débat constructif sur l'apport et la plus-value attendue sur le nom de l'aéroport. Cayenne-Amazonie joue cartes sur table! Ce débat de fond ne devrait plus être ignoré ou occulté.

Un Guyanais aimant sa Guyane

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Lettre ouverte aux guyanais et aux guyanaises, à notre jeunesse et à nos responsables

Plaidoyer pour nommer l’aéroport Cayenne-Amazonie

Depuis deux ans j’ai écrit régulièrement dans le courrier des lecteurs de France-Guyane pour promouvoir le nom Cayenne-Amazonie, à ce stade en vain. Ce nom très crédible a mystérieusement était occulté des assemblées consultées, puis de nouveau avec ses 14,03 % des votes lors du sondages. Je dirais d’autant plus méritoire que non porté par une organisation. Jamais personne, à ma connaissance, n’a daigné le mentionner ou en montrer les faiblesses ; alors qu’a priori, aucun frein juridique ne s’opposait à cela comme l’illustre la proposition de Cayenne-Matoury-Sépélu retenue par la mairie de Matoury. Et d’ailleurs, il n’est pas trop tard pour qu’une assemblée puisse faire une nouvelle consultation en intégrant ce nouveau venu, un nom géographique des plus prestigieux et illustre planétairement.

Au départ, j’ai eu la conviction que toute la Guyane s’était laissée emportée dans une petite passion sans vraiment en être consciente. L’on aurait pu présenter deux noms d’animaux les « pro toucan » contre les « pro jaguar » et l’on partait pareil. Pour donner une image, je suis vendeur de boissons au marché. Il ne reste plus que du Coca et de l’Orangina que je propose avec assurance aux clients 2/3 des personnes choisiront l’une d’elles spontanément, vieille technique commerciale. Ai-je été un manipulateur, les consommateurs ont-ils été manipulés ? Avouons sans doute un petit peu.

L’actualité du processus des consultations est que le conseil régional a entériné le nom de Félix Eboué ce vendredi 28 octobre 2011. Reste deux versions Cayenne-Matoury-Sépélu et Cayenne - Félix Eboué, mais non exclusives d’un troisième choix à condition de se réveiller. Il est moins cinq !

Et l’on ne va pas se mentir, l’on est dans une impasse et un malaise général. Les critiques sont diverses : le coût du changement ; pourquoi changer Rochambeau ; il y a d’autres problèmes plus importants à régler; d’autres à tonalité juridique notre Rochambeau n’est pas responsable des faits d’un autre membre de sa famille ; d’autres plus historiens s’insurgent par principe scientifique et disciplinaire contre l’intrusion des politiques sur la matière historique dont les lois mémorielles ; d’autres voient déjà du Eboué partout, Lycée, statue, rues, comment va-t-on se repérer etc.? D’autres, évidemment commencent déjà à poser ce que nos enfants pourraient porter à perpétuité et qui leur sera servi : Félix Eboué et le statut de l’indigénat etc.. L’affaire risque d’être interminable et controversée. La génération suivante pourrait n’avoir que le souci de changer le nom.
Pourquoi la Guyane est pantoise, goguenarde, un peu amer ou triste, voire fâchée? Je propose une réponse simple. Une grande partie de la population, si ce n’est une majorité, n’adhère pas fondamentalement aux choix mis sur la table. Ils n’ont aucun effet mobilisateurs sérieux et, bien peu, y voit une plus-value ou un apport pour la Guyane, les guyanais et les guyanaises pour le prochain demi-siècle. Je dirais même que les jeunes générations y croient encore moins, bien que pourtant leur pénitence de porter tel ou tel nom sera probablement à perpétuité. Un nom d’aéroport se change en gros tous les demi-siècles! Ce n’est pas anodin, loin s’en faut. Le seul apport connu, l’on le connaît bien depuis deux ans, la zizanie et la polémique. Je rajouterais assortis de débats stériles dans une bataille des ego de « pro Eboué » versus « pro Sépélu ».

Je dirais qu’il convient très rapidement de se dégriser des passions pour comprendre le pourquoi de l’impasse et de la vacuité des discours, non mobilisateurs, ni fédérateurs. La peur de perdre des voix semble être devenue le seul aiguillon. Il est encore temps de se ressaisir avec du courage.

En effet, l’on a perdu en route la réponse à la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus-value de tel ou tel nom?

A cette question cruciale qui devrait être le cœur, vous n’avez plus personne en face. Au mieux, il y a un ou deux arguments sans conviction réelle. Comme s’il fallait tout changer pour que rien ne change. Rapidement, pro-Eboué et pro-Sépélu rendent les armes pour confesser « ça ne va changer de toute façon! ». C’est bien le souci que je crains ne pas être totalement infondé. L’on comprend le malaise.

Comment en sortir ? Il conviendrait que nos élus portent ce débat de fond en place publique et non de l’occulter en donnant parfois l’impression de se débarrasser d’une patate chaude en catimini ou mezzo voce, comme l’on a pu le subodorer, à tort ou à raison.

Cette absence, apparente ou non assumée publiquement, de réflexion en amont sur l’apport et la plus-value du nom se paie par un malaise généralisé. Ceci est évidemment décuplé par le caractère controversé des choix en présence, pour des raisons différentes d’ailleurs. Je clos ce sujet ici afin de ne pas rouvrir les plaies passionnelles d’aujourd’hui et probablement de demain. L’histoire, malheureusement, pourrait être amenée à étudier ce naufrage annoncé. Je souhaite qu’il soit encore temps de l’éviter.

Je ne veux pas rentrer dans le débat politique partisan. Ce n’est pas mon objet. Simplement, je ne crois pas réellement aux choix sur la table et, encore moins aux maigres arguments d’emballage de ces noms connus du grand public.

J’en reviens à la lancinante question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus-value de tel ou tel nom ?


J’apporte une réponse à ceux qui pour des raisons diverses ne souscrivent pas au changement de Rochambeau. Le nom de Rochambeau n’apporte rien et n’a jamais rien apporter à la Guyane. Jamais rien! Vous me direz et alors ?! En Guyane, l’on est partis d’un choix défensif, fuir le nom Rochambeau à sauve qui peut ; en repartant paradoxalement sur des noms historiques qui peuvent à tout moment être dévalués en fonction de l’historiographie. En gros, l’on tend l’autre joue. Et bien, la tendance lourde des vingt dernières années dans la République (entendre Métropole et Outre-mer) a été une réflexion en amont pour rechercher de nouveaux noms en cherchant à valoriser l’attractivité de leur territoire tout en promouvant l’implication de leur environnement. Ce n’est plus un enjeu municipal. Ils ont fait des choix offensifs avec derrière une attente en terme d’image et de retour sur investissement. A ce stade, vous comprenez que le coût devient un investissement. Dire que pour chacun, il y a eu un juste retour, peut-être pas, mais il y a une ambition affichée et pensée. Un nom vitrine s’amortit et s’évalue sur 50 exercices.

Si l’on prend la liste des aéroports français les plus importants (affiliés à l’UPA pour les spécialistes). Il y a 155 aéroports, seulement 7 sur 155 ont un nom de « personnage » apparent. 1 sur 4 à Paris avec Roissy CDG, Ajaccio-Napoléon-Bonaparte, Martinique-Aimé Césaire, St-Denis-Roland-Garros, La-Roche-sur-Yon – René Couzinet (Vendée), Lyon-Saint-Exupéry et Rochambeau à Cayenne.

Trois ont été choisis parmi les aviateurs de l’époque mythique de l’aéropostale, choix thématique sectoriel en apparence, les trois seuls autres « personnages » ont eu un destin politique sur leur territoire et ont laissé une empreinte et sont connus bien au-delà de leur entité géographique. Avouons que De Gaulle, Napoléon 1er et Césaire en Martinique le lien paraît probable.

Il y a enfin une anomalie fruit d’une histoire locale c’est Rochambeau nom de lieu en vérité, plus que de personne. Il n’y a pas de plus-value vis-à-vis de l’extérieur.

J’ai vu des gens tourner en rond avec Césaire/De Gaulle, voilà les7 sur 155… Remarquons au passage que ni Paris, première ville que le monde veut visiter et première région en France en terme de tourisme n’a pas de souci d’attractivité… et le nom Martinique fait rêver à l’extérieur d’où l’habileté de le substituer à Fort-de-France!

Lyon a fait un choix offensif récent pour gommer Satolas avec Saint-Exupéry, d’ailleurs autant comme un marqueur de l’aéronautique que pour sa valeur d’écrivain connu mondialement.
Saint-Denis-de-la-Réunion a compris que Roland Garros, navigateur, était aussi le plus grand tournoi de terre battue du monde… Et la Roche-sur-Roche n’a pas d’enjeu d’attractivité aérienne. Les vendéens venant de loin débarquent à Nantes…

Notons aussi comme mentionné que l’aéroport de la Martinique ne s’appelle plus Fort-de-France mais « Martinique – Aimé Césaire ». Sur ce point la Guadeloupe a gommé aussi Pointe-à-Pitre pour « Guadeloupe – Pôle Caraïbes ». Idem en terme d’image, par contre il se valorise en choisissant un nom géographique prestigieux… Les Caraïbes se sont eux ! Et je dirais qu’entre Caraïbes et Césaire en notoriété du nom mondialement, il n’y a pas l’ombre d’un doute, que ce soit bien ou mal il convient d’être réaliste. En Guyane, l’on a encore mieux et en beaucoup plus prestigieux. C’est sous la main, c’est Amazonie. Dans le monde entier, l’on connaît l’Amazonie. J’y reviendrais.

Si vous suivez, les 148/155 aéroports sont des noms géographiques. Tous n’ont pas changé leur nom et ont conservé des noms n’ayant pas d’intérêt Saint-Etienne-Bouthéon, Rennes-Saint-Jacques, Toulouse-Blagnac etc.. Tous, non plus, n’ont pas des enjeux d’attractivité du territoire et ont laissé plusieurs noms de petites communes agrégées. Parfois aussi, cela résulte de querelles de clochers qui ont fossilisé les choses …

Mais les aéroports, je dirais de ville à enjeu, ont pris le train du changement Marseille-Marignane remplacé par Marseille-Provence, Montpellier-Méditerranée, Nantes-Atlantiques, Pau-Pyrénées, vous vous dites est-ce qu’il y a un aéroport à Tarbes… ? Et comment, je le découvre « Tarbes-Lourdes-Pyrénées » vous avez déjà un pied dans l’avion! Là, vous comprenez que ça situe et l’on voit clairement les enjeux. Bordeaux-Mérignac est devenu « Bordeaux ». Là, Mérignac parasitait l’image de la ville classé au patrimoine mondiale. Beaucoup ont enlevé le nom de la ville de l’aéroport, pour ajouter celui du département ou de la région… Rennes avec son « St-Jacques » (capitale de la Bretagne) s’est fait damé le pion par « Brest de-Bretagne»… « Angers-Loire », « Rouen – Vallée de la Seine », « Clermont-Auvergne » à la place de Clermont-Aulnat... J’arrête ici, vous voyez bien qu’il y a des stratégies territoriales nouvelles assumées et affichées. Personne n’en a sérieusement discuté le prix car les choix ont été compris des populations. C’est bien différent en Guyane.

la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ?

Je rappelle que c’est la question qui devrait être posée à tous les tenants des noms sur la table et par tous les journalistes. Ce travail de pédagogie reste lacunaire, d’où la non adhésion ou l’absence d’enthousiasme, pour le moins, des guyanais.

Je vais donc faire un plaidoyer pour le choix de Cayenne-Amazonie en présentant ses apports et ses plus-values escomptées ou possibles.

C’est très fédérateur, il transcende tous les clivages de notre région (générationnelles, Littoral/Intérieur, origines, couches sociales, droite/gauche etc.). Je dirais qu’il peut même être très mobilisateur pour peu que l’on veuille le regarder et le porter. Pour les « pro Sépélu » sincères qui veulent valoriser les amérindiens, c’est mieux tant « amérindiens d’Amazonie » fonctionne. Tel sénateur veut faire prévaloir la notion « des Outre-Mer » à raison et bien avec ce nom l’on se distingue clairement, créoles d’Amazonie, chinois d’Amazonie, libanais d’Amazonie ou corrézien etc… de tous les autres Dom-Com. L’on se singularise, c’est l’un des quelques éléments que l’on partage tous avec l’ancrage dans la République française.

Il est sérieux, mais a une touche et une sonorité sympathique, c’est joli. Il est durable, n’est pas sous le joug de l’historiographie, voire des pamphlétaires, et à coup sûr des polémiques politiciennes.

Amazonie n’est pas plus de droite ou de gauche que peut l’être Méditerranée ou Pyrénées… L’on clôt les débats.

Je réponds à une objection faite je cite « que les brésiliens vont rigoler ». Je dirais que les enfants de Guyane, y compris de brésiliens, ont vocation à servir la Guyane d’aujourd’hui et de demain. Plus sérieusement, en gros 5 % des brésiliens vivent en Amazonie alors que 100 % des guyanais y habitent. Ce mot sonne vrai, il est à notre portée et gratuitement. Pour répondre à la promotion : Guyane avec Amazonie l’on vous croira ! C’est authentique. C’est d’ailleurs ce qui est apprécié de nos visiteurs notre authenticité.

Il y a eu « la quête du guyanais illustre ». A ma connaissance, il n’y a pas de guyanais plus illustre qu’Amazonie. J’ai beau chercher, je ne vois pas quel nom me mettrait plus en valeur à New Dehli, Moscou, Pékin ou Djakarta.

Quant à l’extérieur, l’on ne va pas se cacher derrière le petit doigt la Guyane à un très fort déficit d’image. Il ne faut se tromper de casting en se faisant payer de notre tête, ou de celle de nos enfants et de nos petits-enfants. Amazonie est connue partout en Métropole, en Europe et dans le monde. Je puis vous dire qu’il faut vraiment ne pas avoir voyagé pour s’imaginer une seconde que le culte de tel ou tel se propage, y compris d’ailleurs dans notre propre jeunesse… Le service après-vente selon le choix pourrait se révéler délicat voire coûteux… L’on va vendre au salon du tourisme « Guyane Terre d’Amazonie ». Maintenant si vous tentez « Guyane Terre de Félix Eboué » ou « Guyane Terre de Sépélu » vous direz alors que l’on jette de l’argent par les fenêtres, a priori ? C’est exactement ce qui remonte de la population, pleine de bon sens.

Vis-à-vis de l’extérieur, ce qui compte n’est pas nous, mais la première image que l’on offre à nos hôtes. Laissons nos lieux de mémoire en ville. Valorisons-les, comme je souscris totalement à la rénovation de la maison de Félix Eboué. Avec Amazonie, en un clin d’œil, l’arrivant sait où il est. Il décroche son portable « je suis à Cayenne, en Guyane et en Amazonie »… Laissons le souffler et découvrir les clochards du centre-ville le harasser un peu après. Félix Eboué, forcément il va aller voir cette statue que seul d’ailleurs les primo- arrivants vont voir, avec un panneau peu explicite d’ailleurs, c’est dommage. Mais dans le tracas des bagages un nom trop long, ou ne non parlant pas immédiatement… Combien de personnes ayant habité en Guyane plusieurs années ce sont préoccupées de Rochambeau ? Avouons-le pas grand monde…

L’attractivité est évidemment le tourisme avec le parc amazonien. « Notre produit » c’est l’Amazonie, donc affichons de l’Amazonie. De nombreux secteurs économiques peuvent être impliqués et son porteur d’emplois (tourisme, hôtellerie-bar-restauration, transports, commerce et artisanat, voire pêche et agriculture). Il ne s’agit pas d’un miracle, allez si le nom venait à donner un surplus de + 1 ¨% par an sur 50 ans. Cela peut compter. Les nouvelles générations voient le monde de leur moteur de recherche, l’on associe Cayenne et la Guyane à Amazonie. Cela peut faire rêver un jeune allemand, italien ou américain qui peut venir d’ailleurs en tant que touriste, ou porteur d’une qualification recherchée en Guyane ou d’un projet de recherche ou d’investissement novateur.

Mais l’attractivité s’est aussi des investisseurs. Un émir débarque en jet privé pour 12 à 36 H pour voir son satellite décoller, pendu au téléphone, tapotant sur un écran, et pris dans le protocole, il ignore qu’il est venu en Amazonie… Amazonie peut le frapper et il peut vouloir être le premier émir à vouloir une villa sur le Maroni ou vous vouloir nous acheter de l’eau, qui sait ?! Cette personne a vu 500 aéroports… attendez, il ne va pas s’attarder sur Félix Eboué ou Matoury-Sépélu.
Des producteurs européens, américains ou antillais, de tel ou tel secteur, peuvent s’intéresser au label « Amazonie ». Au moins, on lui en donne l’idée en arrivant. Ce n’est pas concret et certain, certes, mais imaginons un projet tous les 5 ans à 10 ans dû à ce nom. L’on aura fait du développement endogène.

Enfin, l’on a 21 % de chômeurs, mais il faut aussi voir que l’on a aussi des goulots d’étranglement pour faire venir des professions et des cadres très qualifiés. Avec Amazonie, c’est un peu plus doux pour le départ que les images de « moustiques, serpents, insécurité, bagne etc. ». Aujourd’hui tout le monde souffre de l’absence de spécialistes pour les soins, des formations ne se font pas faute de formateur alors que les jeunes ne demandent qu’à apprendre, des corps de l’Etat ont du mal à attirer des cadres supérieurs. Parfois, dans les ministères parisiens l’on brandit, même humoristiquement, la mutation en Guyane comme si l’on promettrait le bagne. Avec Amazonie, l’on enraye partiellement les mauvais stéréotypes qui nous collent à la peau. Avec une interlocutrice professionnelle parisienne me parlant des serpents au téléphone… J’ai répondu sèchement : « à Cayenne, il y a autant de serpents rue De Gaulle qu’il y a de sangliers sur les Champs-Elysée ! ». La personne s’est excusée ! Alors ?!

Je prends un exemple un jeune médecin finit sa formation, parfois ça tient à rien qu’il aille là ou ailleurs une rencontre, une annonce sur un site. C’est un peu comme quand l’on arrive dans un lieu inconnu pourquoi choisit-on tel ou tel restaurant. Souvent cela tient à rien, une terrasse propre, un bonjour, une mini-jupe de serveuse ou un nom plus sympa…

J’ai donné des éléments. Avec Cayenne-Amazonie, l’on se dit qu’au pire cela ne change rien et l’on évite de se couvrir de ridicule et de se diviser inutilement. Mais il y a un quelque chose de possible à attendre. Il y a, en outre, notre fierté en accueillant un hôte. Le jeune va étudier en Métropole, il est fier d’arriver avec son copain en Amazonie… C’est un deuxième voyage dans le voyage… Lorsque l’on reçoit quelqu’un de l’extérieur, l’on met en avant que l’on est aussi grand que le Portugal, les fleuves, les animaux, la forêt, que l’on est un pays multiculturel et vous insistez pour dire que c’est l’Amazonie. Bref, notre géographie est notre force première. Regardez, l’on ne demandait rien, l’on nous trouve du pétrole pile poil dans nos eaux territoriales… Poussons le rêve, de nouvelles nationalités arrivent à terre des plate-formes, ils parlent de la Guyane à des copains, avec Amazonie c’est encore plus alléchant.

Autre miracle, l’on a la langue française, la seule d’Amazonie à échapper à « Amazonia »… et dont l’on a l’exclusivité en francophonie. Pas un québécois nous le prendra!

Après, il y a des sous débats sur le nom. J’ai vu Guyane-Amazonie. Le problème n° 1 est que Guyane a un déficit d’image à l’extérieur. C’est contre-productif. Alors que l’on voit que Martinique et Guadeloupe ont éclipsé Fort-de-France et Pointe-à-Pitre. Cela a été pensé. D’autres, s’interroge pourquoi « Cayenne », c’est déjà acté pour les compagnies. Aux deux exceptions ci-dessus, la ville centre est mentionnée partout et Cayenne, capitale est aussi la ville la plus connue. D’autres essaient de placer Matoury comme Cayenne-Matoury-Sépélu voté par le conseil municipal de Matoury. Je salue cette marque d’indépendance qui permet à tous le temps de la réflexion. Mais soyons honnête tout matourien à l’extérieur dira qu’il habite Cayenne ou la Guyane ou au nord du Brésil en Amazonie selon les interlocuteurs. Cela n’apporterait aucune plus-value à l’attractivité de la Guyane. Je crois qu’il faut aussi avoir le sens de l’intérêt général en vue, sachant que la première ville aperçue du visiteur sera Matoury. Il faut choisir entre plus de visiteurs et peut-être plus d’activité et la gloire d’un nom. Maintenant, un attelage Cayenne-Matoury-Amazonie est toujours possible alors qu’il est assez incompatible avec Félix Eboué. En effet, pour le coup le visiteur n’aurait pas le temps de finir de le lire… L’on pourrait tenter Cayenne-Amazonie-Eboué. Ce serait un entre-deux, en moins efficace.
Certains ont avancé Cayenne-Amazonie française. Rapidement le visiteur sera qu’il est en France, ce n’est pas la peine de surcharger ou de rebuter les sensibilités ayant une tonalité plus autonomiste. Fédérons!

Les atouts maître de ce nom Cayenne-Amazonie, c’est joli, simple, efficace, durable, apolitique, fédérateur, mobilisateur en interne pour peu que l’on veuille le vendre, et très valorisant dans le monde entier. Y compris à Paris, nos ministres sont fiers de venir en Amazonie ; bien peu, à vrai dire reviennent à Paris en chantant qu’ils ont été au pays de Félix Eboué ou de Sépélu. Ils seraient sans doute courtoisement moqués. Et ceux qui nous le direz tomberaient dans la flatterie condescendante. De fait, La République s’enorgueillit d’être le voisin du grand Brésil et que la Guyane soit territoire européen et français d’Amazonie.



En conclusion, l’on a vu qu’il y avait de nombreuses critiques et un déficit majeur d’adhésion aux noms sur la table. L’on a entrevu que quelque part, l’on s’est fait gentiment conditionné par un faux débat Eboué/Sépélu dans une « bataille des ego » sans que la question centrale et primordiale de l’apport ou de la plus-value n’ait été posée sérieusement.
Le détour par les noms des 155 aéroports principaux nous montre clairement, qu’en dehors de 3 aéroports ayant fait des choix politique sur 155, 148 avaient des choix géographiques. Et que peut-être 25 à 40 ont changé récemment de nom. Ils l’ont fait pour des raisons offensives, pour des noms géographiques impliquant la mobilisation de leur région ou de leur département ou la mer ou le relief. Cela a obéi à des stratégies pensées de valorisation de l’attractivité de leur territoire (Montpellier-Méditerranée ou Tarbes-Lourdes-Pyrénées). Et ceux qui n’ont pas bougé avaient peu d’enjeu d’attractivité ou n’ont su dépasser leurs querelles de clochers.
Evidemment, le dernier de la classe serait celui qui génère des querelles de clochers, qui a de gros enjeux d’attractivité, et qui ferait un changement de nom contre-productif ou neutre. Impossible n’est pas guyanais?!

Parmi les trois seules exceptions, l’on a vu que la Martinique avait substitué habilement Fort-de-France par Martinique, beaucoup plus porteur et parlant à l’extérieur. Sont-ils plus malins que nous ? L’on a vu que la Guadeloupe faisait coup double avec Guadeloupe – Pôle Caraïbes… Avec Amazonie, gentiment l’on fait beaucoup mieux. Si, en plus, l’on me dit que l’on a du pétrole, alors la Guyane va prendre le leadership de la France américaine dans les vingt à vingt-cinq ans à venir. Je suis un peu chauvin ; mais bon, j’aime la Guyane et la République !
Enfin, il a été présenté des apports attendus par la Guyane, par définition non quantifiable sur un demi-siècle, mais possibles. C’est une logique d’investissement en image, moins cher à amortir sur 50 ans que de la communication vaine, au jour le jour, et souvent sans lendemain et coûteux.
Une meilleure attractivité, c’est mieux se positionner pour le tourisme, l’apport de cadres manquants comme les spécialistes médicaux ou cadres formateur de notre jeunesse, c’est aussi attiré l’attention d’éventuels investisseurs français, et planétaires tant le nom Amazonie porte dans le monde entier. Je dirais d’autant plus probable qu’avec le spatial et le pétrole demain, l’on a la chance d’avoir des visiteurs argentés passant tous par l’aéroport… L’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre !
Enfin, l’on peut susciter l’adhésion de toute la Guyane, des personnes de toutes sensibilités, de toutes appartenances, de toutes générations, l’on met un symbole fédérateur à la portée de tous, aujourd’hui et pour le demi-siècle à venir. Avoir un nom qui fait rêver à l’extérieur, ce ne peut que nous rendre plus fier d’être guyanais ou guyanaise. J’ai envie que l’on soit fiers et rassemblés autour de notre intérêt général.

Le premier qui bougera perdra peut-être quelques voix au départ, mais en gagnera à terme en crédibilité.

L’idéal serait une mise sous boisseau des petites rivalités partisanes pour sceller une Paix d’Augsbourg de tous autour de Cayenne-Amazonie afin de valoriser l’attractivité de toute la Guyane et de tous les guyanais et les guyanaises. Amazonie n’est ni de droite, ni de gauche et son prestige et son caractère illustre devraient nous rendre humble. Le peuple veut rêver et n’en discutera alors plus le prix. Il aura le sentiment que ses vrais intérêts sont défendus loyalement avec intégrité. Cela demande du courage, voire de prendre son bâton de pèlerin pour convaincre, mais c’est possible! La mise aux abris ou se cacher derrière des paravents légitimateurs douteux devraient faire place logiquement à une approche de fond, l’apport et la plus-value du nom? Cayenne-Amazonie a le courage de jouer cartes sur table avec sincérité, respectueux, et sans mépriser personne.

Un Guyanais aimant sa Guyane


(pour un contact sienne11@orange.fr il n’y a pas de lâcheté dans la démarche)

juste un petit mot pour vous dire que je partage pleinement vos propos et aussi pour vous remercier d'avoir le courage de prendre le temps d'écrire ce que certainement beaucoup de personnes pensent.J'encourage tous ces paresseux à faire au moins l'effort de vous répondre juste par un petit mot pour vous dire que vous avez raison et pourquoi pas un référendum d'initiative local?????

Répondre

01/11/11
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Sienne11 du 31/10/11

Plaidoyer pour Cayenne-Amazonie qui va faire l’objet d’un envoi par courrier à nos responsables et à la presse écrite, audio et audio-visuelle.
Cette lettre ouverte, par sa longueur inhabituelle, n’est pas compatible avec la presse écrite de Guyane. Elle ferait 5 pages de France-Guyane… Pourquoi cette longueur ? Je dirais, à mon sens, il y a, et il y a eu une absence de débats de fond sur ce sujet, la Guyane se laissant emporter dans une fausse alternative depuis deux ans. Le choix a été d’en faire un résumé court et concis pour les décideurs, logiquement pressés et affairés. Leurs conseillers pourraient lire la version développée afin de voir ce qui peut en être retenu ou invalidé. Ce texte est aussi disponible sur Blada-com, courriers des lecteurs, rubrique Rochambeau-Félix-Eboué… Fausse alternative, vous disais-je?
Il y a urgence sur ce qui pourrait être un naufrage retentissant.

------------- version courte de l’essentiel pour les décideurs ou le grand public pressé ------------------

L'apport et la plus-value de Cayenne-Amazonie

A tort, sans doute candidement, j'ai écrit régulièrement dans France-Guyane depuis deux ans, afin de promouvoir ce nom sans guère d'échos de nos responsables. Le nom est fédérateur, durable, et joli. Ce nom géographique prestigieux donne une bonne image de la Guyane, toujours lacunaire. 100% des guyanais vivent en Amazonie.
La tendance générale est à des changements de nom, je dirais offensifs, pour valoriser l'implication et l'attractivité des territoires. C'est ainsi de Marseille-Provence, Nantes-Atlantique, Guadeloupe- Pôle Caraïbes ou de Tarbes-Lourdes-Pyrénées... Force est de constater la stérilité de St-Etienne-Bouthéon ou de Toulouse-Blagnac.
L'on engage la Guyane pour un demi-siècle. Cette occasion est unique. Les noms sur la table pour des raisons différentes suscitent le scepticisme quasi général, voire une montée de l'amertume faute d'être mobilisateurs.
En effet, la question fondamentale de l'apport et de la plus-value a été totalement paralysée par une "bataille des ego" stérile et passionnel, en masquant l'enjeu véritable.
Avec Cayenne-Amazonie, il y a forcément des choses à attendre, ne serait-ce que la fin des polémiques ou la mobilisation de toute la Guyane. Cela peut avoir un effet sur le tourisme et les secteurs induits, hôtel-bar-restaurant, BTP, transports, commerce et artisanat. Cela peut contribuer à attirer les cadres de haut faisant défauts, spécialistes des soins de santé, chercheurs et formateurs pour nos jeunes, ou aussi le label "Amazonie" peut retenir l'attention des investisseurs de toute la planète, d'autant que le spatial nous fait recevoir des gens très importants qui, parfois, ignorent même qu'ils sont venus en Amazonie.

Aujourd'hui, il y a urgence à instruire un débat constructif sur l'apport et la plus-value attendue sur le nom de l'aéroport. Cayenne-Amazonie joue cartes sur table! Ce débat de fond ne devrait plus être ignoré ou occulté.

Un Guyanais aimant sa Guyane

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Lettre ouverte aux guyanais et aux guyanaises, à notre jeunesse et à nos responsables

Plaidoyer pour nommer l’aéroport Cayenne-Amazonie

Depuis deux ans j’ai écrit régulièrement dans le courrier des lecteurs de France-Guyane pour promouvoir le nom Cayenne-Amazonie, à ce stade en vain. Ce nom très crédible a mystérieusement était occulté des assemblées consultées, puis de nouveau avec ses 14,03 % des votes lors du sondages. Je dirais d’autant plus méritoire que non porté par une organisation. Jamais personne, à ma connaissance, n’a daigné le mentionner ou en montrer les faiblesses ; alors qu’a priori, aucun frein juridique ne s’opposait à cela comme l’illustre la proposition de Cayenne-Matoury-Sépélu retenue par la mairie de Matoury. Et d’ailleurs, il n’est pas trop tard pour qu’une assemblée puisse faire une nouvelle consultation en intégrant ce nouveau venu, un nom géographique des plus prestigieux et illustre planétairement.

Au départ, j’ai eu la conviction que toute la Guyane s’était laissée emportée dans une petite passion sans vraiment en être consciente. L’on aurait pu présenter deux noms d’animaux les « pro toucan » contre les « pro jaguar » et l’on partait pareil. Pour donner une image, je suis vendeur de boissons au marché. Il ne reste plus que du Coca et de l’Orangina que je propose avec assurance aux clients 2/3 des personnes choisiront l’une d’elles spontanément, vieille technique commerciale. Ai-je été un manipulateur, les consommateurs ont-ils été manipulés ? Avouons sans doute un petit peu.

L’actualité du processus des consultations est que le conseil régional a entériné le nom de Félix Eboué ce vendredi 28 octobre 2011. Reste deux versions Cayenne-Matoury-Sépélu et Cayenne - Félix Eboué, mais non exclusives d’un troisième choix à condition de se réveiller. Il est moins cinq !

Et l’on ne va pas se mentir, l’on est dans une impasse et un malaise général. Les critiques sont diverses : le coût du changement ; pourquoi changer Rochambeau ; il y a d’autres problèmes plus importants à régler; d’autres à tonalité juridique notre Rochambeau n’est pas responsable des faits d’un autre membre de sa famille ; d’autres plus historiens s’insurgent par principe scientifique et disciplinaire contre l’intrusion des politiques sur la matière historique dont les lois mémorielles ; d’autres voient déjà du Eboué partout, Lycée, statue, rues, comment va-t-on se repérer etc.? D’autres, évidemment commencent déjà à poser ce que nos enfants pourraient porter à perpétuité et qui leur sera servi : Félix Eboué et le statut de l’indigénat etc.. L’affaire risque d’être interminable et controversée. La génération suivante pourrait n’avoir que le souci de changer le nom.
Pourquoi la Guyane est pantoise, goguenarde, un peu amer ou triste, voire fâchée? Je propose une réponse simple. Une grande partie de la population, si ce n’est une majorité, n’adhère pas fondamentalement aux choix mis sur la table. Ils n’ont aucun effet mobilisateurs sérieux et, bien peu, y voit une plus-value ou un apport pour la Guyane, les guyanais et les guyanaises pour le prochain demi-siècle. Je dirais même que les jeunes générations y croient encore moins, bien que pourtant leur pénitence de porter tel ou tel nom sera probablement à perpétuité. Un nom d’aéroport se change en gros tous les demi-siècles! Ce n’est pas anodin, loin s’en faut. Le seul apport connu, l’on le connaît bien depuis deux ans, la zizanie et la polémique. Je rajouterais assortis de débats stériles dans une bataille des ego de « pro Eboué » versus « pro Sépélu ».

Je dirais qu’il convient très rapidement de se dégriser des passions pour comprendre le pourquoi de l’impasse et de la vacuité des discours, non mobilisateurs, ni fédérateurs. La peur de perdre des voix semble être devenue le seul aiguillon. Il est encore temps de se ressaisir avec du courage.

En effet, l’on a perdu en route la réponse à la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus-value de tel ou tel nom?

A cette question cruciale qui devrait être le cœur, vous n’avez plus personne en face. Au mieux, il y a un ou deux arguments sans conviction réelle. Comme s’il fallait tout changer pour que rien ne change. Rapidement, pro-Eboué et pro-Sépélu rendent les armes pour confesser « ça ne va changer de toute façon! ». C’est bien le souci que je crains ne pas être totalement infondé. L’on comprend le malaise.

Comment en sortir ? Il conviendrait que nos élus portent ce débat de fond en place publique et non de l’occulter en donnant parfois l’impression de se débarrasser d’une patate chaude en catimini ou mezzo voce, comme l’on a pu le subodorer, à tort ou à raison.

Cette absence, apparente ou non assumée publiquement, de réflexion en amont sur l’apport et la plus-value du nom se paie par un malaise généralisé. Ceci est évidemment décuplé par le caractère controversé des choix en présence, pour des raisons différentes d’ailleurs. Je clos ce sujet ici afin de ne pas rouvrir les plaies passionnelles d’aujourd’hui et probablement de demain. L’histoire, malheureusement, pourrait être amenée à étudier ce naufrage annoncé. Je souhaite qu’il soit encore temps de l’éviter.

Je ne veux pas rentrer dans le débat politique partisan. Ce n’est pas mon objet. Simplement, je ne crois pas réellement aux choix sur la table et, encore moins aux maigres arguments d’emballage de ces noms connus du grand public.

J’en reviens à la lancinante question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus-value de tel ou tel nom ?


J’apporte une réponse à ceux qui pour des raisons diverses ne souscrivent pas au changement de Rochambeau. Le nom de Rochambeau n’apporte rien et n’a jamais rien apporter à la Guyane. Jamais rien! Vous me direz et alors ?! En Guyane, l’on est partis d’un choix défensif, fuir le nom Rochambeau à sauve qui peut ; en repartant paradoxalement sur des noms historiques qui peuvent à tout moment être dévalués en fonction de l’historiographie. En gros, l’on tend l’autre joue. Et bien, la tendance lourde des vingt dernières années dans la République (entendre Métropole et Outre-mer) a été une réflexion en amont pour rechercher de nouveaux noms en cherchant à valoriser l’attractivité de leur territoire tout en promouvant l’implication de leur environnement. Ce n’est plus un enjeu municipal. Ils ont fait des choix offensifs avec derrière une attente en terme d’image et de retour sur investissement. A ce stade, vous comprenez que le coût devient un investissement. Dire que pour chacun, il y a eu un juste retour, peut-être pas, mais il y a une ambition affichée et pensée. Un nom vitrine s’amortit et s’évalue sur 50 exercices.

Si l’on prend la liste des aéroports français les plus importants (affiliés à l’UPA pour les spécialistes). Il y a 155 aéroports, seulement 7 sur 155 ont un nom de « personnage » apparent. 1 sur 4 à Paris avec Roissy CDG, Ajaccio-Napoléon-Bonaparte, Martinique-Aimé Césaire, St-Denis-Roland-Garros, La-Roche-sur-Yon – René Couzinet (Vendée), Lyon-Saint-Exupéry et Rochambeau à Cayenne.

Trois ont été choisis parmi les aviateurs de l’époque mythique de l’aéropostale, choix thématique sectoriel en apparence, les trois seuls autres « personnages » ont eu un destin politique sur leur territoire et ont laissé une empreinte et sont connus bien au-delà de leur entité géographique. Avouons que De Gaulle, Napoléon 1er et Césaire en Martinique le lien paraît probable.

Il y a enfin une anomalie fruit d’une histoire locale c’est Rochambeau nom de lieu en vérité, plus que de personne. Il n’y a pas de plus-value vis-à-vis de l’extérieur.

J’ai vu des gens tourner en rond avec Césaire/De Gaulle, voilà les7 sur 155… Remarquons au passage que ni Paris, première ville que le monde veut visiter et première région en France en terme de tourisme n’a pas de souci d’attractivité… et le nom Martinique fait rêver à l’extérieur d’où l’habileté de le substituer à Fort-de-France!

Lyon a fait un choix offensif récent pour gommer Satolas avec Saint-Exupéry, d’ailleurs autant comme un marqueur de l’aéronautique que pour sa valeur d’écrivain connu mondialement.
Saint-Denis-de-la-Réunion a compris que Roland Garros, navigateur, était aussi le plus grand tournoi de terre battue du monde… Et la Roche-sur-Roche n’a pas d’enjeu d’attractivité aérienne. Les vendéens venant de loin débarquent à Nantes…

Notons aussi comme mentionné que l’aéroport de la Martinique ne s’appelle plus Fort-de-France mais « Martinique – Aimé Césaire ». Sur ce point la Guadeloupe a gommé aussi Pointe-à-Pitre pour « Guadeloupe – Pôle Caraïbes ». Idem en terme d’image, par contre il se valorise en choisissant un nom géographique prestigieux… Les Caraïbes se sont eux ! Et je dirais qu’entre Caraïbes et Césaire en notoriété du nom mondialement, il n’y a pas l’ombre d’un doute, que ce soit bien ou mal il convient d’être réaliste. En Guyane, l’on a encore mieux et en beaucoup plus prestigieux. C’est sous la main, c’est Amazonie. Dans le monde entier, l’on connaît l’Amazonie. J’y reviendrais.

Si vous suivez, les 148/155 aéroports sont des noms géographiques. Tous n’ont pas changé leur nom et ont conservé des noms n’ayant pas d’intérêt Saint-Etienne-Bouthéon, Rennes-Saint-Jacques, Toulouse-Blagnac etc.. Tous, non plus, n’ont pas des enjeux d’attractivité du territoire et ont laissé plusieurs noms de petites communes agrégées. Parfois aussi, cela résulte de querelles de clochers qui ont fossilisé les choses …

Mais les aéroports, je dirais de ville à enjeu, ont pris le train du changement Marseille-Marignane remplacé par Marseille-Provence, Montpellier-Méditerranée, Nantes-Atlantiques, Pau-Pyrénées, vous vous dites est-ce qu’il y a un aéroport à Tarbes… ? Et comment, je le découvre « Tarbes-Lourdes-Pyrénées » vous avez déjà un pied dans l’avion! Là, vous comprenez que ça situe et l’on voit clairement les enjeux. Bordeaux-Mérignac est devenu « Bordeaux ». Là, Mérignac parasitait l’image de la ville classé au patrimoine mondiale. Beaucoup ont enlevé le nom de la ville de l’aéroport, pour ajouter celui du département ou de la région… Rennes avec son « St-Jacques » (capitale de la Bretagne) s’est fait damé le pion par « Brest de-Bretagne»… « Angers-Loire », « Rouen – Vallée de la Seine », « Clermont-Auvergne » à la place de Clermont-Aulnat... J’arrête ici, vous voyez bien qu’il y a des stratégies territoriales nouvelles assumées et affichées. Personne n’en a sérieusement discuté le prix car les choix ont été compris des populations. C’est bien différent en Guyane.

la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ?

Je rappelle que c’est la question qui devrait être posée à tous les tenants des noms sur la table et par tous les journalistes. Ce travail de pédagogie reste lacunaire, d’où la non adhésion ou l’absence d’enthousiasme, pour le moins, des guyanais.

Je vais donc faire un plaidoyer pour le choix de Cayenne-Amazonie en présentant ses apports et ses plus-values escomptées ou possibles.

C’est très fédérateur, il transcende tous les clivages de notre région (générationnelles, Littoral/Intérieur, origines, couches sociales, droite/gauche etc.). Je dirais qu’il peut même être très mobilisateur pour peu que l’on veuille le regarder et le porter. Pour les « pro Sépélu » sincères qui veulent valoriser les amérindiens, c’est mieux tant « amérindiens d’Amazonie » fonctionne. Tel sénateur veut faire prévaloir la notion « des Outre-Mer » à raison et bien avec ce nom l’on se distingue clairement, créoles d’Amazonie, chinois d’Amazonie, libanais d’Amazonie ou corrézien etc… de tous les autres Dom-Com. L’on se singularise, c’est l’un des quelques éléments que l’on partage tous avec l’ancrage dans la République française.

Il est sérieux, mais a une touche et une sonorité sympathique, c’est joli. Il est durable, n’est pas sous le joug de l’historiographie, voire des pamphlétaires, et à coup sûr des polémiques politiciennes.

Amazonie n’est pas plus de droite ou de gauche que peut l’être Méditerranée ou Pyrénées… L’on clôt les débats.

Je réponds à une objection faite je cite « que les brésiliens vont rigoler ». Je dirais que les enfants de Guyane, y compris de brésiliens, ont vocation à servir la Guyane d’aujourd’hui et de demain. Plus sérieusement, en gros 5 % des brésiliens vivent en Amazonie alors que 100 % des guyanais y habitent. Ce mot sonne vrai, il est à notre portée et gratuitement. Pour répondre à la promotion : Guyane avec Amazonie l’on vous croira ! C’est authentique. C’est d’ailleurs ce qui est apprécié de nos visiteurs notre authenticité.

Il y a eu « la quête du guyanais illustre ». A ma connaissance, il n’y a pas de guyanais plus illustre qu’Amazonie. J’ai beau chercher, je ne vois pas quel nom me mettrait plus en valeur à New Dehli, Moscou, Pékin ou Djakarta.

Quant à l’extérieur, l’on ne va pas se cacher derrière le petit doigt la Guyane à un très fort déficit d’image. Il ne faut se tromper de casting en se faisant payer de notre tête, ou de celle de nos enfants et de nos petits-enfants. Amazonie est connue partout en Métropole, en Europe et dans le monde. Je puis vous dire qu’il faut vraiment ne pas avoir voyagé pour s’imaginer une seconde que le culte de tel ou tel se propage, y compris d’ailleurs dans notre propre jeunesse… Le service après-vente selon le choix pourrait se révéler délicat voire coûteux… L’on va vendre au salon du tourisme « Guyane Terre d’Amazonie ». Maintenant si vous tentez « Guyane Terre de Félix Eboué » ou « Guyane Terre de Sépélu » vous direz alors que l’on jette de l’argent par les fenêtres, a priori ? C’est exactement ce qui remonte de la population, pleine de bon sens.

Vis-à-vis de l’extérieur, ce qui compte n’est pas nous, mais la première image que l’on offre à nos hôtes. Laissons nos lieux de mémoire en ville. Valorisons-les, comme je souscris totalement à la rénovation de la maison de Félix Eboué. Avec Amazonie, en un clin d’œil, l’arrivant sait où il est. Il décroche son portable « je suis à Cayenne, en Guyane et en Amazonie »… Laissons le souffler et découvrir les clochards du centre-ville le harasser un peu après. Félix Eboué, forcément il va aller voir cette statue que seul d’ailleurs les primo- arrivants vont voir, avec un panneau peu explicite d’ailleurs, c’est dommage. Mais dans le tracas des bagages un nom trop long, ou ne non parlant pas immédiatement… Combien de personnes ayant habité en Guyane plusieurs années ce sont préoccupées de Rochambeau ? Avouons-le pas grand monde…

L’attractivité est évidemment le tourisme avec le parc amazonien. « Notre produit » c’est l’Amazonie, donc affichons de l’Amazonie. De nombreux secteurs économiques peuvent être impliqués et son porteur d’emplois (tourisme, hôtellerie-bar-restauration, transports, commerce et artisanat, voire pêche et agriculture). Il ne s’agit pas d’un miracle, allez si le nom venait à donner un surplus de + 1 ¨% par an sur 50 ans. Cela peut compter. Les nouvelles générations voient le monde de leur moteur de recherche, l’on associe Cayenne et la Guyane à Amazonie. Cela peut faire rêver un jeune allemand, italien ou américain qui peut venir d’ailleurs en tant que touriste, ou porteur d’une qualification recherchée en Guyane ou d’un projet de recherche ou d’investissement novateur.

Mais l’attractivité s’est aussi des investisseurs. Un émir débarque en jet privé pour 12 à 36 H pour voir son satellite décoller, pendu au téléphone, tapotant sur un écran, et pris dans le protocole, il ignore qu’il est venu en Amazonie… Amazonie peut le frapper et il peut vouloir être le premier émir à vouloir une villa sur le Maroni ou vous vouloir nous acheter de l’eau, qui sait ?! Cette personne a vu 500 aéroports… attendez, il ne va pas s’attarder sur Félix Eboué ou Matoury-Sépélu.
Des producteurs européens, américains ou antillais, de tel ou tel secteur, peuvent s’intéresser au label « Amazonie ». Au moins, on lui en donne l’idée en arrivant. Ce n’est pas concret et certain, certes, mais imaginons un projet tous les 5 ans à 10 ans dû à ce nom. L’on aura fait du développement endogène.

Enfin, l’on a 21 % de chômeurs, mais il faut aussi voir que l’on a aussi des goulots d’étranglement pour faire venir des professions et des cadres très qualifiés. Avec Amazonie, c’est un peu plus doux pour le départ que les images de « moustiques, serpents, insécurité, bagne etc. ». Aujourd’hui tout le monde souffre de l’absence de spécialistes pour les soins, des formations ne se font pas faute de formateur alors que les jeunes ne demandent qu’à apprendre, des corps de l’Etat ont du mal à attirer des cadres supérieurs. Parfois, dans les ministères parisiens l’on brandit, même humoristiquement, la mutation en Guyane comme si l’on promettrait le bagne. Avec Amazonie, l’on enraye partiellement les mauvais stéréotypes qui nous collent à la peau. Avec une interlocutrice professionnelle parisienne me parlant des serpents au téléphone… J’ai répondu sèchement : « à Cayenne, il y a autant de serpents rue De Gaulle qu’il y a de sangliers sur les Champs-Elysée ! ». La personne s’est excusée ! Alors ?!

Je prends un exemple un jeune médecin finit sa formation, parfois ça tient à rien qu’il aille là ou ailleurs une rencontre, une annonce sur un site. C’est un peu comme quand l’on arrive dans un lieu inconnu pourquoi choisit-on tel ou tel restaurant. Souvent cela tient à rien, une terrasse propre, un bonjour, une mini-jupe de serveuse ou un nom plus sympa…

J’ai donné des éléments. Avec Cayenne-Amazonie, l’on se dit qu’au pire cela ne change rien et l’on évite de se couvrir de ridicule et de se diviser inutilement. Mais il y a un quelque chose de possible à attendre. Il y a, en outre, notre fierté en accueillant un hôte. Le jeune va étudier en Métropole, il est fier d’arriver avec son copain en Amazonie… C’est un deuxième voyage dans le voyage… Lorsque l’on reçoit quelqu’un de l’extérieur, l’on met en avant que l’on est aussi grand que le Portugal, les fleuves, les animaux, la forêt, que l’on est un pays multiculturel et vous insistez pour dire que c’est l’Amazonie. Bref, notre géographie est notre force première. Regardez, l’on ne demandait rien, l’on nous trouve du pétrole pile poil dans nos eaux territoriales… Poussons le rêve, de nouvelles nationalités arrivent à terre des plate-formes, ils parlent de la Guyane à des copains, avec Amazonie c’est encore plus alléchant.

Autre miracle, l’on a la langue française, la seule d’Amazonie à échapper à « Amazonia »… et dont l’on a l’exclusivité en francophonie. Pas un québécois nous le prendra!

Après, il y a des sous débats sur le nom. J’ai vu Guyane-Amazonie. Le problème n° 1 est que Guyane a un déficit d’image à l’extérieur. C’est contre-productif. Alors que l’on voit que Martinique et Guadeloupe ont éclipsé Fort-de-France et Pointe-à-Pitre. Cela a été pensé. D’autres, s’interroge pourquoi « Cayenne », c’est déjà acté pour les compagnies. Aux deux exceptions ci-dessus, la ville centre est mentionnée partout et Cayenne, capitale est aussi la ville la plus connue. D’autres essaient de placer Matoury comme Cayenne-Matoury-Sépélu voté par le conseil municipal de Matoury. Je salue cette marque d’indépendance qui permet à tous le temps de la réflexion. Mais soyons honnête tout matourien à l’extérieur dira qu’il habite Cayenne ou la Guyane ou au nord du Brésil en Amazonie selon les interlocuteurs. Cela n’apporterait aucune plus-value à l’attractivité de la Guyane. Je crois qu’il faut aussi avoir le sens de l’intérêt général en vue, sachant que la première ville aperçue du visiteur sera Matoury. Il faut choisir entre plus de visiteurs et peut-être plus d’activité et la gloire d’un nom. Maintenant, un attelage Cayenne-Matoury-Amazonie est toujours possible alors qu’il est assez incompatible avec Félix Eboué. En effet, pour le coup le visiteur n’aurait pas le temps de finir de le lire… L’on pourrait tenter Cayenne-Amazonie-Eboué. Ce serait un entre-deux, en moins efficace.
Certains ont avancé Cayenne-Amazonie française. Rapidement le visiteur sera qu’il est en France, ce n’est pas la peine de surcharger ou de rebuter les sensibilités ayant une tonalité plus autonomiste. Fédérons!

Les atouts maître de ce nom Cayenne-Amazonie, c’est joli, simple, efficace, durable, apolitique, fédérateur, mobilisateur en interne pour peu que l’on veuille le vendre, et très valorisant dans le monde entier. Y compris à Paris, nos ministres sont fiers de venir en Amazonie ; bien peu, à vrai dire reviennent à Paris en chantant qu’ils ont été au pays de Félix Eboué ou de Sépélu. Ils seraient sans doute courtoisement moqués. Et ceux qui nous le direz tomberaient dans la flatterie condescendante. De fait, La République s’enorgueillit d’être le voisin du grand Brésil et que la Guyane soit territoire européen et français d’Amazonie.



En conclusion, l’on a vu qu’il y avait de nombreuses critiques et un déficit majeur d’adhésion aux noms sur la table. L’on a entrevu que quelque part, l’on s’est fait gentiment conditionné par un faux débat Eboué/Sépélu dans une « bataille des ego » sans que la question centrale et primordiale de l’apport ou de la plus-value n’ait été posée sérieusement.
Le détour par les noms des 155 aéroports principaux nous montre clairement, qu’en dehors de 3 aéroports ayant fait des choix politique sur 155, 148 avaient des choix géographiques. Et que peut-être 25 à 40 ont changé récemment de nom. Ils l’ont fait pour des raisons offensives, pour des noms géographiques impliquant la mobilisation de leur région ou de leur département ou la mer ou le relief. Cela a obéi à des stratégies pensées de valorisation de l’attractivité de leur territoire (Montpellier-Méditerranée ou Tarbes-Lourdes-Pyrénées). Et ceux qui n’ont pas bougé avaient peu d’enjeu d’attractivité ou n’ont su dépasser leurs querelles de clochers.
Evidemment, le dernier de la classe serait celui qui génère des querelles de clochers, qui a de gros enjeux d’attractivité, et qui ferait un changement de nom contre-productif ou neutre. Impossible n’est pas guyanais?!

Parmi les trois seules exceptions, l’on a vu que la Martinique avait substitué habilement Fort-de-France par Martinique, beaucoup plus porteur et parlant à l’extérieur. Sont-ils plus malins que nous ? L’on a vu que la Guadeloupe faisait coup double avec Guadeloupe – Pôle Caraïbes… Avec Amazonie, gentiment l’on fait beaucoup mieux. Si, en plus, l’on me dit que l’on a du pétrole, alors la Guyane va prendre le leadership de la France américaine dans les vingt à vingt-cinq ans à venir. Je suis un peu chauvin ; mais bon, j’aime la Guyane et la République !
Enfin, il a été présenté des apports attendus par la Guyane, par définition non quantifiable sur un demi-siècle, mais possibles. C’est une logique d’investissement en image, moins cher à amortir sur 50 ans que de la communication vaine, au jour le jour, et souvent sans lendemain et coûteux.
Une meilleure attractivité, c’est mieux se positionner pour le tourisme, l’apport de cadres manquants comme les spécialistes médicaux ou cadres formateur de notre jeunesse, c’est aussi attiré l’attention d’éventuels investisseurs français, et planétaires tant le nom Amazonie porte dans le monde entier. Je dirais d’autant plus probable qu’avec le spatial et le pétrole demain, l’on a la chance d’avoir des visiteurs argentés passant tous par l’aéroport… L’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre !
Enfin, l’on peut susciter l’adhésion de toute la Guyane, des personnes de toutes sensibilités, de toutes appartenances, de toutes générations, l’on met un symbole fédérateur à la portée de tous, aujourd’hui et pour le demi-siècle à venir. Avoir un nom qui fait rêver à l’extérieur, ce ne peut que nous rendre plus fier d’être guyanais ou guyanaise. J’ai envie que l’on soit fiers et rassemblés autour de notre intérêt général.

Le premier qui bougera perdra peut-être quelques voix au départ, mais en gagnera à terme en crédibilité.

L’idéal serait une mise sous boisseau des petites rivalités partisanes pour sceller une Paix d’Augsbourg de tous autour de Cayenne-Amazonie afin de valoriser l’attractivité de toute la Guyane et de tous les guyanais et les guyanaises. Amazonie n’est ni de droite, ni de gauche et son prestige et son caractère illustre devraient nous rendre humble. Le peuple veut rêver et n’en discutera alors plus le prix. Il aura le sentiment que ses vrais intérêts sont défendus loyalement avec intégrité. Cela demande du courage, voire de prendre son bâton de pèlerin pour convaincre, mais c’est possible! La mise aux abris ou se cacher derrière des paravents légitimateurs douteux devraient faire place logiquement à une approche de fond, l’apport et la plus-value du nom? Cayenne-Amazonie a le courage de jouer cartes sur table avec sincérité, respectueux, et sans mépriser personne.

Un Guyanais aimant sa Guyane


(pour un contact sienne11@orange.fr il n’y a pas de lâcheté dans la démarche)

Beau discours et tellement simple dans la démarche qu'il ne faut pas s'étonner si nos "élites" locales ne veulent pas y penser. Bientôt F. Eboué détiendra à lui seul la moitié de nos édifices, rues, places, etc. Alors je propose un autre changement de nom

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01/11/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Claude Remire du 01/11/11

juste un petit mot pour vous dire que je partage pleinement vos propos et aussi pour vous remercier d'avoir le courage de prendre le temps d'écrire ce que certainement beaucoup de personnes pensent.J'encourage tous ces paresseux à faire au moins l'effort de vous répondre juste par un petit mot pour vous dire que vous avez raison et pourquoi pas un référendum d'initiative local?????

Merci beaucoup de ce soutien moral. Le courage n'est pas d'écrire mais de publier. J'ai arrêté ma position vais-je reculer à ce stade je ne crois pas.Après les référendum sont coûteux, les débats et les micros seraient donnés aux personnes en position qui sont toutes tributaires de voix... Et leur lieutenants vivent de ce que leur leader leur donnent... Je ne citerais pas

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01/11/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Ricky du 01/11/11

Beau discours et tellement simple dans la démarche qu'il ne faut pas s'étonner si nos "élites" locales ne veulent pas y penser. Bientôt F. Eboué détiendra à lui seul la moitié de nos édifices, rues, places, etc.
Alors je propose un autre changement de nom : remplacer Guyane française par Guyane Ebouesque, ça a de la gueule non ?

PS. je n'ai rien contre F. Eboué, grand homme s'il en fût, mais il ne faut pas exagérer non plus !

Nos élites ont la chance d'avoir des citoyens qui peuvent les aider à aoir un regard renouvelé. Il faut garder espoir!

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02/11/11
Sienne11  (Cayenne)

Lettre PLAIDOYER POUR NOMMER L'AEROPORT CAYENNE AMAZONIE
Ce texte vient posté vous pouvez le faire vivre en en faisant des copier/coller transmis à vos amis ou à des responsalbles ou des leaders d'opinion. Il s'agit de la version inégrale transmise en copier/coller avec perte de la mise en forme. Ce débat put avoir en lieu si les

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02/11/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Fabien du 31/10/11

Ne t’essouffle pas, les sondages n'étaient même pas terminés que le nom était déjà choisi, voté et enterriné ! Plus qu'un nom ce sont les taxes aéroportuaires qu'il faudrait modifier !

Tu peux le penser mais le débat de fond n'a pas eu lieu. Je sais que la balle est en chambre l'on attend en quelque le bourreau qui va appuyer sur la gâchette. Cet naufrage retentissant, sans doute étudié, plus tard peut encore être enrayé. Lis la lettre ouverte sur Cayenne

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15/11/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Sienne11 du 02/11/11

Lettre PLAIDOYER POUR NOMMER L'AEROPORT CAYENNE AMAZONIE
Ce texte vient posté vous pouvez le faire vivre en en faisant des copier/coller transmis à vos amis ou à des responsalbles ou des leaders d'opinion. Il s'agit de la version inégrale transmise en copier/coller avec perte de la mise en forme. Ce débat put avoir en lieu si les médias jouent le jeu.
Merci pour votre aide!!!
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Fait à Cayenne, le 1er novembre 2011,

Destinataires : dans l’ordre protocolaire pour les autorités, sous réserve des quiproquos d’un citoyen.

Liste des responsables et autorités,

M. le Préfet de la Région Guyane,
M. le Président de la Région Guyane,
M. le Président du conseil général de Guyane,
M. le sénateur Jean-Baptiste ANTOINETTE,
M. le sénateur Georges PATIENT,
Mme la députée Chantal BERTHELOT,
Mme la députée Mme Christiane TAUBIRA,
M. le président de la C.C.I.R.G,
Mme la maire de Cayenne,
M. le maire de Matoury,
Messieurs, mesdames les maires des autres communes de Guyane (20 autres communes, à noter que les sénateurs seront destinataires par le truchement de leur mairie),

Les organes de presse,

M. le rédacteur en chef de Guyane-Première radio et télévision France-télévision,
M. le chef de rédaction de Métis FM,
M. le chef de rédaction Radio JAM,
M. le chef de rédaction de radio 2000,
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M. le chef de rédaction K FM,
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M. le rédacteur en chef du quotidien « France-Guyane »
M. le rédacteur en chef l’hebdomadaire « la semaine guyanaise »
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M. le rédacteur en chef du quotidien « Le Figaro »
M. le rédacteur en chef de « Libération »
(à noter les adresses ont été prises sur un annuaire de Guyane ou sur requêtes internet donc il peut y avoir des quiproquos, les envois sont faits sans accusé-réception)


OBJET : lettre ouverte : plaidoyer pour nommer l’aéroport Cayenne-Amazonie
(Cf en fin de message).

Je crains, à tort ou à raison, de ce que l’on perçoit, que l’on est en train de gâcher une belle occasion, de donner un nom fédérateur et de nature à améliorer l’attractivité de notre territoire. La démarche s’inscrit dans un débat d’idée et se veut apolitique. Amazonie n’est ni de droite, ni de gauche. Je n’ai pas toutes les clés évidemment, d’ailleurs qui en donnent de probantes ? L’on n’a jamais réellement entendu énoncer clairement l’apport ou la plus-value escomptée des noms sur la table. Le débat, depuis deux ans, semble avoir été parasité par une « bataille des ego », « pro Félix Eboué » versus « pro Sépélu », générant, semble-t-il, plus de passion que de raison. Je le déplore.

Le débat sur l’apport et la plus-value comparative devrait être mené. Je sais qu’il demanderait du courage. L’incompréhension semble monter dans la population ne voyant pas l’intérêt des choix proposés. Cayenne-Amazonie peut être mobilisateur, pour peu que l’on veuille le porter. D’ailleurs, sa dynamique en faisant le plus voté dans le sondage des internautes sur les dix derniers jours atteste de la fraicheur et de l’appétence des personnes lassées du faux choix binaire. La perche était tendue pour opérer une sortie de l’impasse et du malaise par le haut. L’on n’a trouvé le moyen de l’occulter, a priori sciemment. C’était peut-être trop crédible?
L’on fait un plaidoyer avec les moyens du bord sans doute non exhaustif, mais l’argumentaire a le mérite d’apporter des perspectives, notamment sur les stratégies d’attractivité des territoires menées, souci majeur pour la Guyane trop souvent victime de stéréotypes négatifs, souvent largement galvaudés voire calomnieux.

Cette lettre ouverte, par sa longueur inhabituelle, n’est pas compatible avec la presse écrite de Guyane. Elle ferait 5 pages de France-Guyane… Le Quinté serait concurrencé ! Pourquoi cette longueur ? Je dirais, à mon sens, il y a, et il y a eu une absence de débats de fond sur ce sujet, la Guyane se laissant emporter dans une fausse alternative depuis deux ans. Le choix a été d’en faire un résumé court et concis (ci-dessous) pour les décideurs, logiquement pressés et affairés ou le citoyen pris légitimement par des charges importantes de travail ou familiales. Leurs conseillers pourraient lire la version développée, en fin, afin de voir ce qui peut en être retenu ou invalidé. Ce texte est aussi disponible sur Blada-com, courriers des lecteurs, rubrique Rochambeau-Félix-Eboué… Fausse alternative, vous disais-je?
Il y a urgence sur ce qui pourrait se révéler comme un naufrage retentissant ou, pour le moins, une occasion unique gâchée, pour je ne sais quel dessein ou quête obscure ou chimérique. L’on peut encore faire quelque chose avec des personnes pragmatiques et de bonnes volontés sur l’autel de l’intérêt général de la Guyane. Les plus dogmatiques devraient lire ce texte. En effet, des imprécations, des passages en force ou des menaces ne seraient constituées la validité d’un débat pour l’apport et la value des noms en circulation.

----------------------- l’essentiel pour les décideurs ou le grand public légitimement très occupé

L'apport et la plus-value de Cayenne-Amazonie

A tort, sans doute candidement, j'ai écrit régulièrement dans France-Guyane depuis deux ans, afin de promouvoir ce nom sans guère d'échos de nos responsables. Le nom est fédérateur, durable, et joli. Ce nom géographique prestigieux donne une bonne image de la Guyane, toujours lacunaire. 100% des guyanais vivent en Amazonie.
La tendance générale est à des changements de nom, je dirais offensifs, pour valoriser l'implication et l'attractivité des territoires. C'est ainsi de Marseille-Provence, Nantes-Atlantique, Guadeloupe- Pôle Caraïbes ou de Tarbes-Lourdes-Pyrénées... Force est de constater la stérilité de St-Etienne-Bouthéon ou de Toulouse-Blagnac.
L'on engage la Guyane pour un demi-siècle. Cette occasion est unique. Les noms sur la table pour des raisons différentes suscitent le scepticisme quasi général, voire une montée de l'amertume faute d'être mobilisateurs.
En effet, la question fondamentale de l'apport et de la plus-value a été totalement paralysée par une "bataille des ego" stérile et passionnelle, en masquant l'enjeu véritable.
Avec Cayenne-Amazonie, il y a forcément des choses à attendre, ne serait-ce que la fin des polémiques ou la mobilisation de toute la Guyane. Cela peut avoir un effet sur le tourisme et les secteurs induits, hôtel-bar-restaurant, BTP, transports, commerce et artisanat voire pêche ou agricluture . Cela peut contribuer à attirer les cadres de haut faisant défauts, spécialistes des soins de santé, chercheurs et formateurs pour nos jeunes, ou aussi le label "Amazonie" peut retenir l'attention des investisseurs de toute la planète, d'autant que le spatial nous fait recevoir des gens très importants qui, parfois, ignorent même qu'ils sont venus en Amazonie.

Aujourd'hui, il y a urgence à instruire un débat constructif sur l'apport et la plus-value attendue sur le nom de l'aéroport. Cayenne-Amazonie joue cartes sur table! Ce débat de fond ne devrait plus être ignoré ou occulté.

Un Guyanais aimant sa Guyane

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Lettre ouverte aux guyanais et aux guyanaises, à notre jeunesse et à nos responsables

Plaidoyer pour nommer l’aéroport Cayenne-Amazonie

Depuis deux ans j’ai écrit régulièrement dans le courrier des lecteurs de France-Guyane pour promouvoir le nom Cayenne-Amazonie, à ce stade en vain. Ce nom très crédible a mystérieusement était occulté des assemblées consultées, puis de nouveau avec ses 14,03 % des votes lors du sondage alors même qu’il était le plus dynamique et prenait. Je dirais que c’est d’autant plus méritoire que non porté par une organisation. Jamais personne, à ma connaissance, n’a daigné le mentionner ou en montrer les faiblesses ; alors qu’a priori, aucun frein juridique ne s’opposait à cela comme l’illustre la proposition de Cayenne-Matoury-Sépélu retenue par la mairie de Matoury. Et d’ailleurs, il n’est pas trop tard pour qu’une assemblée puisse faire une nouvelle consultation en intégrant ce nouveau venu, un nom géographique des plus prestigieux et illustre planétairement.

Au départ, j’ai eu la conviction que toute la Guyane s’était laissée emportée dans une petite passion sans vraiment en être consciente. L’on aurait pu présenter deux noms d’animaux les « pro toucan » contre les « pro jaguar » et l’on partait pareil. Pour donner une image, je suis vendeur de boissons au marché. Il ne reste plus que du Coca et de l’Orangina que je propose avec assurance aux clients 2/3 des personnes choisiront l’une d’elles spontanément, vieille technique commerciale. Ai-je été un manipulateur, les consommateurs ont-ils été manipulés ? Avouons sans doute un petit peu.

L’actualité du processus des consultations est que le conseil régional a entériné le nom de Félix Eboué ce vendredi 28 octobre 2011 avec une discrétion surprenante eût égard à l’enjeu. Reste deux versions Cayenne-Matoury-Sépélu et Cayenne- Félix Eboué, mais non exclusives d’un troisième choix à condition de se réveiller. Il est moins cinq !

Et l’on ne va pas se mentir, l’on est dans une impasse et un malaise général. Les critiques sont diverses : le coût du changement ; pourquoi changer Rochambeau ; il y a d’autres problèmes plus importants à régler; d’autres à tonalité juridique notre Rochambeau n’est pas responsable des faits d’un autre membre de sa famille ; d’autres plus historiens s’insurgent par principe scientifique et disciplinaire contre l’intrusion des politiques sur la matière historique dont les lois mémorielles ; d’autres voient déjà du Eboué partout, Lycée, statue, rues, comment va-t-on se repérer etc.? D’autres, évidemment commencent déjà à poser ce que nos enfants pourraient porter à perpétuité et qui leur sera servi : Félix Eboué et le statut de l’indigénat etc.. L’affaire risque d’être interminable.
Pourquoi la Guyane est indifférente, pantoise, goguenarde, un peu amer ou triste, voire fâchée? Je propose une réponse simple. Une grande partie de la population, si ce n’est une majorité, n’adhère pas fondamentalement aux choix mis sur la table. Ils n’ont aucun effet mobilisateurs sérieux et, bien peu, y voit une plus-value ou un apport pour la Guyane, les guyanais et les guyanaises pour le prochain demi-siècle. Je dirais même que les jeunes générations y croient encore moins, bien que pourtant leur pénitence de porter tel ou tel nom sera probablement à vie. Un nom d’aéroport se change en gros tous les demi-siècles! Ce n’est pas anodin, loin s’en faut. Le seul apport connu, l’on le connaît bien depuis deux ans, la zizanie et la polémique. Je rajouterais assorti de débats stériles dans une bataille des ego de « pro Eboué » versus « pro Sépélu ».

Je dirais qu’il convient très rapidement de se dégriser des passions pour comprendre le pourquoi de l’impasse et de la vacuité des discours, non mobilisateurs, ni fédérateurs. La peur de perdre des voix semble être devenue le seul aiguillon de nos élus face à cela. Il est encore temps de se ressaisir avec du courage.

En effet, l’on a perdu en route la réponse à ce qui devrait être la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ?

A cette question cruciale qui devrait être le cœur, vous n’avez plus personne en face. Au mieux, il y a un ou deux arguments sans conviction réelle. Comme s’il fallait tout changer pour que rien ne change. Rapidement, pro-Eboué et pro-Sépélu rendent les armes pour confesser « ça ne va rien changer de toute façon! ». C’est bien le souci que je crains ne pas être totalement infondé. L’on comprend le malaise.

Comment en sortir ? Il conviendrait que nos élus portent ce débat de fond en place publique et non de l’occulter en donnant parfois l’impression de se débarrasser d’une patate chaude en catimini ou mezzo voce, comme parfois l’on a pu le subodorer, à tort ou à raison.

Cette absence, apparente ou non assumée publiquement, de réflexion en amont sur l’apport et la plus-value du nom se paie par un malaise généralisé. Ceci est évidemment décuplé par le caractère controversé des choix en présence, pour des raisons différentes d’ailleurs. Je clos ce sujet ici afin de ne pas rouvrir les plaies passionnelles, d’aujourd’hui et probablement de demain. L’histoire, malheureusement, pourrait être amenée à étudier ce naufrage annoncé. Je souhaite qu’il soit encore temps de l’éviter.

Je ne veux pas rentrer dans le débat politique partisan. Ce n’est pas mon objet. Simplement, je ne crois pas réellement aux choix sur la table et, encore moins aux maigres arguments d’emballage de ces noms connus du grand public.

J’en reviens à la lancinante question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ?

J’apporte une réponse à ceux qui pour des raisons diverses ne souscrivent pas au changement de Rochambeau. Le nom de Rochambeau n’apporte rien et n’a jamais rien apporté à la Guyane. Jamais rien ! Vous me direz et alors ?! En Guyane, l’on est partis d’un choix défensif, fuir le nom Rochambeau à sauve qui peut ; en repartant paradoxalement sur des noms historiques qui peuvent à tout moment être dévalués en fonction de l’historiographie. En gros, l’on tend l’autre joue. Eh bien, la tendance lourde des vingt dernières années dans la République (entendre Métropole et Outre-mer) a été une réflexion en amont pour rechercher de nouveaux noms en cherchant à valoriser l’attractivité de leur territoire tout en promouvant leur environnement. Ce n’est plus un enjeu municipal. Ils ont fait des choix offensifs avec derrière une attente en terme d’image et de retour sur investissement. A ce stade, vous comprenez que le coût devient un investissement. Dire que pour chacun, il y a eu un juste retour, peut-être pas, mais il y a une ambition affichée. Un nom vitrine s’amortit et s’évalue sur 50 exercices.

Si l’on prend la liste des aéroports français les plus importants (affiliés à l’UPA pour les spécialistes). Il y a 155 aéroports, seulement 7 sur 155 ont un nom de « personnage » apparent. 1 sur 4 à Paris avec Roissy CDG, Ajaccio-Napoléon-Bonaparte, Martinique-Aimé Césaire, St-Denis-Roland-Garros, La-Roche-sur-Yon – René Couzinet (Vendée), Lyon-Saint-Exupéry et Rochambeau à Cayenne.

Trois ont été choisis parmi les aviateurs de l’époque mythique de l’aéropostale choix thématique sectoriel en apparence, les trois seuls autres « personnages » ont eu un destin politique sur leur territoire et ont laissé une empreinte et sont connus bien au-delà de leur entité géographique. Avouons que De Gaulle, Napoléon 1er et Césaire en Martinique le lien paraît probable.

Il y a une anomalie fruit d’une histoire locale c’est Rochambeau nom de lieu en vérité, plus que de personne. Il n’y a pas de plus-value vis-à-vis de l’extérieur.

J’ai vu des gens tourner en rond avec Césaire/De Gaulle, voilà les7 sur 155… Remarquons au passage que ni Paris, première ville que le monde veut visiter et première région en France en terme de tourisme n’a pas de souci d’attractivité… et le nom Martinique fait rêver à l’extérieur!

Lyon a fait un choix offensif récent pour gommer Satolas avec Saint-Exupéry, d’ailleurs autant comme un marqueur de l’aéronautique que pour sa valeur d’écrivain connu mondialement.
Saint-Denis-de-la-Réunion a compris que Roland Garros, navigateur, était aussi le plus grand tournoi de terre battue du monde…

Notons aussi que l’aéroport de la Martinique ne s’appelle plus Fort-de-France mais « Martinique – Aimé Césaire ». Sur ce point la Guadeloupe a gommé aussi Pointe-à-Pitre pour « Guadeloupe – Pôle Caraîbes ». Idem en terme d’image, par contre il se valorise en choisissant un nom géographique prestigieux… Les Caraïbes se sont eux ! Et je dirais qu’entre Caraïbes et Césaire en notoriété du nom mondialement, il n’y a pas l’ombre d’un doute, que ce soit bien ou mal. En Guyane, l’on a encore mieux et en beaucoup plus prestigieux. C’est sous la main, c’est Amazonie. Dans le monde entier, l’on connaît l’Amazonie. J’y reviendrais.

Si vous suivez, les 148/155 aéroports sont des noms géographiques. Tous n’ont pas changé leur nom et ont conservé des noms n’ayant pas d’intérêt Saint-Etienne-Bouthéon, Rennes-Saint-Jacques, Toulouse-Blagnac etc.. Tous, non plus, n’ont pas des enjeux d’attractivité du territoire et ont laissé plusieurs noms de petites communes agrégées. Parfois aussi, cela résulte de querelle de clochers qui ont fossilisé les choses …

Mais les aéroports, je dirais de ville à enjeu ont pris le train du changement Marseille-Marignane remplacé par Marseille-Provence, Montpellier-Méditerranée, Nantes Atlantiques, Pau-Pyrénées, vous vous dites est-ce qu’il y a un aéroport à Tarbes… ? Et comment, je le découvre « Tarbes-Lourdes-Pyrénées » vous avez déjà un pied dans l’avion! Là, vous comprenez que ça situe et l’on voit clairement les enjeux. Bordeaux-Mérignac est devenu « Bordeaux ». Là, Mérignac parasitait l’image de la ville classé au patrimoine mondiale. Beaucoup ont enlevé le nom de la ville de l’aéroport, pour ajouter celui du département ou de la région… Rennes avec son « St-Jacques » (capitale de la Bretagne) s’est fait damé le pion par « Brest de Bretagne»… « Angers-Loire », « Rouen – Vallée de la Seine », « Clermont-Auvergne » à la place de Clermont-Aulnat... J’arrête ici, vous voyez bien qu’il y a des stratégies territoriales nouvelles assumées et affichées. Personne n’en a sérieusement discuté le prix car les choix ont été compris des populations. C’est bien différent en Guyane.

la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ? Application à Cayenne-Amazonie

Je rappelle que c’est la question qui devrait être posée à tous les tenants des noms sur la table et par tous les journalistes. Ce travail de pédagogie reste lacunaire, d’où la non adhésion ou l’absence d’enthousiasme, pour le moins, des guyanais.

Je vais donc faire un plaidoyer pour le choix de Cayenne-Amazonie en présentant ses apports et ses plus-values escomptées ou possibles.

C’est très fédérateur, il transcende tous les clivages de notre région (générationnels, Littoral/Intérieur, origines, couches sociales, droite/gauche etc.). Je dirais qu’il peut même être très mobilisateur pour peu que l’on veuille le regarder et le porter. Pour les « pro Sépélu » sincères qui veulent valoriser les amérindiens, c’est mieux tant « amérindiens d’Amazonie » fonctionne. Tel sénateur veut faire prévaloir la notion « des Outre-Mer » à raison, et bien avec ce nom l’on se distingue clairement, créoles d’Amazonie, chinois d’Amazonie, libanais d’Amazonie ou corrézien etc… de tous les autres Dom-Com. L’on se singularise, c’est l’un des quelques éléments que l’on partage tous avec l’ancrage dans la République française.

Il est très sérieux, mais a une touche et une sonorité sympathique, c’est joli. Il est durable, n’est pas sous le joug de l’historiographie, voire des pamphlétaires, et à coup sûr des polémiques politiciennes.

Amazonie n’est pas plus de droite ou de gauche que peut l’être Méditerranée ou Pyrénées… L’on clôt les débats.

Je réponds à une objection faite je cite « que les brésiliens vont rigoler ». Je dirais que les enfants de Guyane, y compris de brésiliens, ont vocation à servir la Guyane d’aujourd’hui et de demain. Plus sérieusement, en gros 5 % des brésiliens vivent en Amazonie alors que 100 % des guyanais y habitent. Ce mot sonne vrai, il est à notre portée et gratuitement. Pour répondre à la publicité: Guyane avec Amazonie l’on vous croira ! C’est authentique. C’est d’ailleurs ce qui est apprécié de nos visiteurs.

Il y a eu « la quête du guyanais illustre ». A ma connaissance, il n’y a pas de guyanais plus illustre qu’Amazonie. J’ai beau chercher, je ne vois pas quel nom me mettrait plus en valeur à New Dehli, Moscou, Pékin ou Djakarta.

Quant à l’extérieur, l’on ne va pas se cacher derrière le petit doigt la Guyane à un très fort déficit d’image. Il ne faut pas se tromper de casting en se faisant payer de notre tête, ou de celle de nos enfants et de nos petits-enfants. Amazonie est connue partout en Métropole, en Europe et dans le monde. Je puis vous dire qu’il faut vraiment ne pas avoir voyagé pour s’imaginer une seconde que le culte de tel ou tel se propage, y compris d’ailleurs dans notre propre jeunesse… Le service après-vente selon le choix pourrait se révéler délicat voire coûteux… L’on va vendre au salon du tourisme « Guyane Terre d’Amazonie ». Maintenant si vous tentez « Guyane Terre de Félix Eboué » ou « Guyane Terre de Sépélu » vous direz alors que l’on jette de l’argent par les fenêtres, a priori ? C’est exactement ce qui remonte de la population, pleine de bon sens.

Vis-à-vis de l’extérieur, ce qui compte n’est pas nous, mais la première image que l’on offre à nos hôtes. Laissons nos lieux de mémoire en ville. Valorisons-les, comme je souscris totalement à la rénovation de la maison de Félix Eboué. Avec Amazonie, en un clin d’œil, l’arrivant sait où il est. Il décroche son portable « je suis à Cayenne, en Guyane et en Amazonie »… Laissons le souffler et découvrir les clochards du centre-ville le harasser un peu après. Félix Eboué, forcément, il va aller voir cette statue que seul d’ailleurs les primo- arrivants vont voir, avec un panneau peu explicite d’ailleurs, c’est dommage. Mais dans le tracas des bagages un nom trop long, les contrôles, une nom ne parlant pas immédiatement ne sera pas perçu . Combien de personnes ayant habité en Guyane plusieurs années se sont préoccupées de Rochambeau ? Avouons-le pas grand monde…

L’attractivité est évidemment le tourisme avec le parc amazonien. « Notre produit » c’est l’Amazonie, donc affichons de l’Amazonie. De nombreux secteurs économiques peuvent être impliqués et son porteur d’emplois. Il ne s’agit pas d’un miracle, allez si le nom venait à donner un surplus de + 1 ¨% par an sur 50 ans. Cela peut compter. Les nouvelles générations voient le monde de leur moteur de recherche, l’on associe Cayenne et la Guyane à Amazonie. Cela peut faire rêver un jeune allemand, italien ou américain qui peut venir d’ailleurs en tant que touriste, ou porteur d’une qualification recherchée en Guyane ou d’un projet de recherche ou d’investissement novateur.

Mais l’attractivité s’est aussi des investisseurs. Un émir débarque en jet privé pour 12 à 36 H pour voir son satellite décoller, pendu au téléphone, tapotant sur un écran, et pris dans le protocole, il ignore qu’il est venu en Amazonie… Amazonie peut le frapper et il peut vouloir être le premier émir à avoir une villa sur le Maroni ou vouloir nous acheter de l’eau, qui sait ?! Cette personne a vu 500 aéroports… attendez, il ne va pas s’attarder sur Félix Eboué ou Matoury-Sépélu.
Des producteurs européens, américains ou antillais, de tel ou tel secteur, peuvent s’intéresser au label « Amazonie ». Au moins, on lui en donne l’idée en arrivant. Ce n’est pas concret et certain, certes, mais imaginons un projet tous les 5 ans à 10 ans dû à ce nom. L’on aura fait du développement endogène.

Enfin, l’on a 21 % de chômeurs, mais il faut aussi voir que l’on a aussi des goulots d’étranglement pour faire venir des professions et des cadres très qualifiés. Avec Amazonie, c’est un peu plus doux pour le départ que les images de « moustiques, serpents, insécurité, bagne etc. ». Aujourd’hui tout le monde souffre de l’absence de spécialistes pour les soins, des formations ne se font pas faute de formateur alors les jeunes ne demandent qu’à apprendre, des corps de l’Etat ont du mal à attirer des cadres supérieurs. Parfois, dans les ministères parisiens l’on brandit, même humoristiquement, la mutation en Guyane comme si l’on promettrait le bagne. Avec Amazonie, l’on enraye partiellement les mauvais stéréotypes qui nous collent à la peau. Avec une interlocutrice professionnelle parisienne me parlant des serpents au téléphone… J’ai répondu sèchement : « à Cayenne, il y a autant de serpents rue De Gaulle qu’il y a de sangliers sur les Champs-Elysée ! ». La personne s’est excusée ! Alors ?!

Je prends un exemple un jeune médecin finit sa formation, parfois ça tient à rien qu’il aille là ou ailleurs, une rencontre, une annonce sur un site. C’est un peu comme quand l’on arrive dans un lieu inconnu pourquoi choisit-on tel ou tel restaurant. Souvent cela tient à rien, une terrasse propre, un bonjour ou un nom plus sympa…

J’ai donné des éléments. Avec Cayenne-Amazonie, l’on se dit qu’au pire cela ne change rien et l’on évite de se couvrir de ridicule et de se diviser inutilement. Mais il y a un quelque chose de possible à attendre. Il y a, en outre, notre fierté en accueillant un hôte. Le jeune va étudier en Métropole, il est fier d’arriver avec son copain en Amazonie… c’est un deuxième voyage dans le voyage… Lorsque l’on reçoit quelqu’un de l’extérieur, l’on met en avant que l’on est aussi grand que le Portugal, les fleuves, les animaux, la forêt, que l’on est un pays multiculturel et vous insistez pour dire que c’est l’Amazonie. Bref, notre géographie est notre force première. Regardez, l’on ne demandait rien, l’on nous trouve du pétrole pile poil dans nos eaux territoriales… Poussons le rêve, de nouvelles nationalités arrivent à terre des plates-formes, ils parlent de la Guyane à des copains avec Amazonie c’est encore plus alléchant.

Autre miracle, l’on a la langue française, la seule d’Amazonie à échapper à « Amazonia »… et dont l’on a l’exclusivité en francophonie. Pas un intégriste québécois ne nous le prendra!

Après, il y a des sous débats sur le nom. J’ai entendu Guyane-Amazonie. Le problème n° 1 est que Guyane a un déficit d’image à l’extérieur. C’est contre-productif. Alors que l’on voit que Martinique et Guadeloupe ont éclipsé Fort-de-France et Pointe-à-Pitre. Cela a été pensé. D’autres, s’interroge pourquoi « Cayenne », c’est déjà acté pour les compagnies. Aux deux exceptions ci-dessus, la ville centre est mentionnée partout et Cayenne capitale est aussi la ville plus connue. D’autres essaient de placer Matoury comme Cayenne-Matoury-Sépélu voté par le conseil municipal de Matoury. Je salue cette marque d’indépendance salutaire qui permet à tous le temps de la réflexion. Mais soyons honnête tout matourien à l’extérieur dira qu’il habite Cayenne ou la Guyane ou au nord du Brésil en Amazonie selon les interlocuteurs. Cela n’apporterait aucune plus-value à la Guyane. Je crois qu’il faut aussi avoir le sens de l’intérêt général en vue, sachant que la première ville aperçue du visiteur sera Matoury. Il faut choisir entre plus de visiteurs et peut-être plus d’activité et la gloire du nom d’une commune. Maintenant, un attelage Cayenne-Matoury-Amazonie est toujours possible alors qu’il est assez incompatible avec Félix Eboué. En effet, pour le coup le visiteur n’aurait pas le temps de finir de le lire… L’on pourrait tenter Cayenne-Amazonie-Eboué. Ce serait un entre-deux en moins efficace, mais serait un moindre mal.
Certains ont avancé Cayenne-Amazonie française. Rapidement le visiteur sera qu’il est en France, ce n’est pas la peine de surcharger ou de rebuter les sensibilités ayant une tonalité autonomiste. Fédérons ! Que chacun l’aime à sa manière, c’est d’ailleurs sa force.

Les atouts maître de ce nom Cayenne-Amazonie, c’est joli, simple, efficace, durable, apolitique, fédérateur, mobilisateur en interne pour peu que l’on veuille le vendre, et très valorisant dans le monde entier. Y compris à Paris, nos ministres sont fiers de venir en Amazonie. La République s’enorgueillit d’être le voisin du grand Brésil et la Guyane d’être « territoire européen et français d’Amazonie ».

En conclusion, l’on a vu qu’il y avait de nombreuses critiques et un déficit majeur d’adhésion aux noms sur la table. L’on a entrevu que quelque part, l’on s’est fait gentiment conditionné par un faux défaut Eboué/Sépélu dans une « bataille des ego » sans que la question centrale et primordiale de l’apport ou de la plus-value n’ait été posée sérieusement.
Le détour par les noms des 155 aéroports principaux nous montre clairement, qu’en dehors de 3 aéroports ayant des choix politiques sur 155, 148 avaient des choix géographiques. Et que peut-être 25 à 40 ont changé récemment de nom. Ils l’ont fait pour des raisons offensives, pour des noms géographiques impliquant la mobilisation de leur région ou de leur département ou la mer ou le relief. Cela a obéi à des stratégies pensées de valorisation de l’attractivité de leur territoire (Montpellier-Méditerranée ou Tarbes-Lourdes-Pyrénées). Et ceux qui n’ont pas bougé avaient peu d’enjeu d’attractivité ou n’ont su dépasser leurs querelles de clochers.
Evidemment, le dernier de la classe serait celui qui génère des querelles de clochers, qui a de gros enjeux d’attractivité, et qui ferait un changement de nom contre-productif ou neutre. Impossible n’est pas guyanais?!

Parmi les trois seules exceptions, l’on a vu que la Martinique avait substitué habilement Fort-de-France par Martinique, beaucoup plus porteur et parlant à l’extérieur. Sont-ils plus malins que nous ? L’on a vu que la Guadeloupe faisait coup double avec Guadeloupe – Pôle Caraïbes… Avec Amazonie, gentiment l’on fait beaucoup mieux. Si en plus, l’on me dit que l’on a du pétrole, alors la Guyane va prendre le leadership de la France américaine dans les vingt à vingt-cinq ans à venir. Je suis un peu chauvin mais bon, j’aime la Guyane et la République !
Enfin, il a été présenté des apports attendus par la Guyane, par définition non quantifiables sur un demi-siècle, mais possibles. C’est une logique d’investissement en image, moins chère à amortir sur 50 ans que de la communication vaine, au jour le jour, et souvent sans lendemain et coûteuse.
Une meilleure attractivité, c’est mieux se positionner pour le tourisme, l’apport de cadres manquants comme les spécialistes médicaux ou cadres formateur de notre jeunesse, c’est aussi attiré l’attention d’éventuels investisseurs français et planétaires tant le nom Amazonie porte dans le monde entier. Je dirais d’autant plus probable qu’avec le spatial et le pétrole demain, nous amènent des visiteurs argentés passant tous par l’aéroport… L’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre !
Enfin, l’on peut susciter l’adhésion de toute la Guyane, des personnes de toutes sensibilités, de toutes appartenances, de toutes générations, l’on met un symbole fédérateur à la portée de tous, aujourd’hui et pour le demi-siècle à venir. Avoir un nom qui fait rêver à l’extérieur, ce ne peut que nous rendre plus fier d’être guyanais ou guyanaise. J’ai envie que l’on soit fiers et rassemblés autour de notre intérêt général.

Le premier qui bougera perdra peut-être quelques voix au départ, mais en gagnera à terme en crédibilité. L’on sera sûr que la Guyane est défendue !
L’idéal serait une mise sous boisseau des petites rivalités partisanes pour sceller une paix d’Augsbourg de tous autour de Cayenne-Amazonie afin de valoriser l’attractivité de toute la Guyane et de tous les guyanais et les guyanaises. Amazonie n’est ni de droite, ni de gauche et son prestige et son caractère illustre devraient nous rendre humble. Le peuple veut rêver et n’en discutera alors plus le prix. Il aura le sentiment que ses vrais intérêts sont défendus loyalement avec intégrité. Cela demande du courage, voire de prendre son bâton de pèlerin pour convaincre, mais c’est possible! La mise aux abris ou se cacher derrière des paravents légitimateurs douteux devraient faire place logiquement à une approche de fond, l’apport et la plus-value du nom? Cayenne-Amazonie a le courage de jouer cartes sur table avec sincérité, respectueux, et sans mépriser personne.

un Guyanais aimant sa Guyane
( sienne11@orange.fr il n’y a pas de lâcheté, ni malice dans la démarche)

Depuis 10 jours et l'envoi aux destinataires, il y aurait presque un silence assourdissant. La presse étudirait le texte, semble-t-il?! Des exégètes de haut vol seraient-ils nécessaires?! Nos responsables sont-ils tous en file d'attente chez l'ophtalamo... Bref, espérons encore que des vieilles lunettes soient encore à leur portée... Alors?! Notons que l'Amazonie vient

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16/11/11
Didou973  (Saint sylvain)

En réponse au message de Sienne11 du 15/11/11

Depuis 10 jours et l'envoi aux destinataires, il y aurait presque un silence assourdissant. La presse étudirait le texte, semble-t-il?! Des exégètes de haut vol seraient-ils nécessaires?! Nos responsables sont-ils tous en file d'attente chez l'ophtalamo... Bref, espérons encore que des vieilles lunettes soient encore à leur portée... Alors?! Notons que l'Amazonie vient d'être élue par un vote planétaire pour faire partie des 7 merveilles du monde contemporain à l'UNESCO... C'est du sérieux encore faut-il un bon ophtalmo... espérons... il faut y croire!!! L'on pourrait passer à côté d'un gros truc! Je le pense sincèrement!!!!!!!

Ben la lettre est tellement longue que les destinataires doivent penser qu'il s'agit d'un livre et ils ne prennent pas le temps de la lire .

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16/11/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Didou973 du 16/11/11

Ben la lettre est tellement longue que les destinataires doivent penser qu'il s'agit d'un livre et ils ne prennent pas le temps de la lire .

Les destinataires l'ont lu pour une raison simple, la forme écrite incite à la lire et il y a du fond. C'est probablement l'un des textes les construits dont le site Blada peut s'enorgueillir depuis peut-être sa création. Guyane-Première l'a commentée et en a lu des passages donc a priori elle a été lu. La presse nationale l'a aussi eu Le Monde, le Figaro et Libération... après

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21/11/11
T-a  (Iracoubo)

En réponse au message de Stéphane1 du 30/09/11

en regardant le résultat du sondage pour le nom de l'aéroport, cela est sur,ça va être Félix Eboué qui va passer
un Grand Bravo pour cette illustre homme qui était un grand serviteur du colonialisme Français

Felix Eboué , l'aéroport de rochambau , quel preuve égoisme de la part des des élus locaux ça ne m'étonne pas , l'esclavage et l'histoire des noires c'est ce qui les intéressent , l'histoire des autre on s'en fiche , visiblement.

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21/11/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de T-a du 21/11/11

Felix Eboué , l'aéroport de rochambau , quel preuve égoisme de la part des des élus locaux ça ne m'étonne pas , l'esclavage et l'histoire des noires c'est ce qui les intéressent , l'histoire des autre on s'en fiche , visiblement.

J'aimerais aller dans ton sens mais croire que Félix Eboué l'histoire des noirs serait aller vite en besogne... ce qui est sûr est que le nom au frontispice n'apportera rien à la Guyane d'ajourd'hui et de demain. Lis le plaidoyer pour aéroport Cayenne-Amazoniez envoyé à la presse et aux élus du 2/11/2011 sur blada. C'est long mais au moins il y a une argumentation étayée.

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21/11/11
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Philippe2 du 30/10/11

ah, don Quichotte! le farfellu que tout le monde aime bien, et moi j'aime bien les gens comme toi (ou comme Ella malgré nos divergences de vues) qui vont jusqu'au bout de leurs convictions.

L'on a sans doute des divergences; encore que je ne les connaisse pas. Depuis ton message j'ai rédigé et envoyé un plaidoyer pour Cayenne-Amazonie à la presse locale et nationale ainsi qu'à nos élus il est sur Blada depuis 2/11/2011. Je suis tout à fait ouvert à la critque ou à la réfutation de l'argumentaire présenté. Peut-être peux-tu m'éclairer à la lumière de ce plaidoyer. Merci d'avance.

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21/11/11
Sienne11  (Cayenne)

L'omertà, le cloroformage sont-ils endogène à notre contrée! Fichtre vous dites vous?! Je vous comprends. J'ai envoyé un plaidoyer pour Cayenne-Amazonie de 8 p. papier intégralement sur Blada en date du 2/11/2011. Ce courrier avec tous les destinataires, élus, responsables, presse locale et nationale a été posté le 2/11 et reçu le 3 ou le 4/11. Nous

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