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Archives - Les langues de Guyane

5 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
22/03/12
Philippe2  (Matoury)

il y a quelques mois, un fameux débatteur de ce forum émettait l'idée que le créole se mourrait lentement mais surement; il aurait été persuadé du contraire s'il s'était rendu à une soirée (jeuness kreyol nou la) à la mairie de Cayenne hier soir;
ces jeunes de l’IUT de Kourou montrent tout d'abord qu'on peut se décarcasser pour autrui.
ils n'ont plus qu'à prendre exemple sur ceux qui font la fierté de Kourou

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17/02/12
Cush  (Cay)

Dans le jodla: Plus que deux jours pour changer vos francs en euros
Pa ka rété bocou jou pou changé zot soumaké fran pou éro
Derniers jours pour échanger vos billets en francs contre des euros.-
Il manque la traduction en taki-taki et dans les langues amérindiennes, non ?
Blada : Exact. La question a été posée à l'Iedom..

Répondre

29/12/11
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Cazeaux du 28/12/11

Je ne sais pas si vous êtes conscient des inepties que vous distillez doctement, mais je vous donne le bon conseil de participer aux différentes conférences scientifiques qui se multiplient ici.
je ne veux vraiment pas polémiquer,mais votre invitation à poursuivre sur un forum des éléments qui quand même ont besoin à un moment de validation scientifique, est sans doute un penchant .
Je donnerai exemples et ne vous répondrai plus à ce sujet:
- la reprise sans nuance de la terminologie de Hurault à propos de peuples d'origine africaine non encore métissés nie tous les argu à ments au contraire de métissage entre esclaves, avant même leur arrivé&e en Amérique, durant les 18 à 36 mois que durait le transit de la capture jusqu'au voyage forcé. Et ceci dément en même temps la monumentale stupidité que vous énoncez, " sachant aussi que des caractéristiques physiques de certains de ces groupes laissent à penser qu'ils ont la même origine régionale africaine et donc qu'ils se se sont souvent rassemblés par liens ancestraux"
Et non, quasiment jamais pour ne pas dire absolument, tant la stratégie d'éclatement des groupes était une priorité pour les esclavagistes afin de prévenir les organisations et révoltes d'autant plus fortes si elles venaient de gens parlanrt la même langue.
Je ne serai pas plus long car il faut être raisonnable dans le rôle d'érudit local et se confronter , ou s'enrichir de la recherche scientifique, en gardant en réserve votre ignorance des impacts des migrations des jésuites et de leurs esclaves, vos approximations voire vos erreurs à propos de l.implantation des pays Boni et Djuka, comparée à "la dissémination des Saramacas sur les routes ...on croit rêver et que dire alors du pays Saramaca qui est l'équivalent antérizeur des pays Bonis et Djukas... et quel non sens que forcément vous ne pouvez ignorer d'un exode rural récent et lmême postérieur à 1980. La petite dernière est la fuite postérieures aux abolitions..mais là j'arrête vous m'avez épuisé.

Et bien ,quant à savoir pourquoi je ne participe plus ni même n'assiste aux conférences SCIENTIFIQUES (késako?) données sur ce sujet, votre intervention brouillone et livresque me dispense de répondre et je ne crois pas qu'elle attire d'avantage de chalands à ces concours de picolettes.En ce qui me concerne, j'ai tenté justement de rendre intelligible

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28/12/11
Cazeaux  (Kourou)

En réponse au message de Patrick Margot du 28/12/11

LES AFRICAINS DE GUYANE : LEURS LANGUES
Depuis un ou deux mois, quelques correspondants s’interrogent légitimement dans BLADA sur les langues usuelles de Guyane
et particulièrement celles du Maroni. Les réponses qui leur ont été apporté se sont révélées le plus souvent involontairement erronées , toujours incomplètes et malheureusement parfois teintées de dédain condescendant, voire prétextes à faux procès. Dans un premier temps, je pensais me contenter d’un renvoi aux ouvrages qui servent de support à mes activités parallèles. Il est apparu très vite qu’ils ne feraient qu’ajouter par leurs redondances à la confusion. Pour ceux que cela intéresse je vais donc tenter d’en faire la synthèse en vue d’une « utilisation » concrète en y associant mes observations personnelles. Quant aux autres…………Mais faisons d'abord connaissance avec les locuteurs.

LES AFRICAINS DE GUYANE : Cette expression est utilisée pour la première fois par J.Hurault dans son ouvrage éponyme . Il désigne les descendants directs d’esclaves africains, sans métissage. Le nom qu’ils se donnent est Bushi-Kondré-Suma (les personnes , le peuple , « qui vit dans la forêt »). Dans le langage courant, et même si l’on peut y voir une connotation péjorative , l’on utilise généralement le terme de Bushi-Nengué (nègre de la forêt). Entre nous, lors de discussions portant par exemple sur les différences culturelles, nous utiliserons sans problème les termes de Bakla et Blaka (Blancs et Noirs) , ces termes opposant culture occidentale et africaine ne sont pas considérés comme raciaux. Ils ne s’utilisent cependant qu’après avoir atteint un certain degré de connivence, voire d’intimité et à la condition minimale de réciprocité.

Parmi les Bushi-Nengue, nous distinguerons les descendants de Noirs-Marrons ……et les Autres !
Les Noirs-Marrons se sont échappés de l’esclavage (« ont marronné ») et ont livré la guerre , durant 30 ans parfois, aux colons, et ce ,dès les Premiers Temps. Les ont rejoints dans la forêt et sur les fleuves leurs frères libérés, fuyant le contact de l’Homme Blanc après les abolitions. A ce titre, les descendants de Noir-Marrons constituent une forme d’aristocratie subtile et tacite qu’on ne peut percevoir qu’au travers de minutieux décryptages . Ils portent généralement un patronyme à consonance Africaine. Pour rèsumer , nous retiendrons donc comme « dénomination générique » le terme de Bushi-Nengué.

LES TRIBUS : Même si ce mot n’est pas réellement approprié, dans ce sens où il s’agit d’avantage de regroupements de circonstance lié aux opportunités plus qu’à un creuset identitaire, nous retiendrons le terme de Tribu. Sachant aussi , que des caractéristiques physiques de certains de ces groupes laissent à penser qu’ils ont la même origine régionale Africaine et donc qu’ils se sont souvent rassemblés par liens ancestraux. Aujourd’hui nous devons en outre prendre en compte le « métissage » et la mobilité géographique récente. Notre définition se voudra donc schématique.

Au Surinam, nous trouverons essentiellement : Les Mataway , les Kwintis et les Saramacas. En remontant le Maroni, rives Surinamaise et Française confondues , nous serons d’abord en pays Paramaka, puis Djuka et enfin Boni (ou Aloukou). A l’intérieur des terres, depuis St Laurent et maintenant quasiment jusqu’à Cayenne , nous trouverons des Saramacas disséminés au long des routes (les sculpteurs).

LA LANGUE : Transitant par les comptoirs Portugais d’Afrique, les esclaves venus de différentes régions du continent se sont forgé une langue commune issue des différents « dialectes » et mâtinée de mots portugais, désignant les « nouveaux objets » et leur permettant de « communiquer » avec les Maîtres. Arrivés la plupart du temps au Surinam (Guyane Anglaise tout d’abord), ce Créole s’enrichit de vocabulaire et de tournures Anglo-Saxones . L’on y perçoit que très exceptionnellement une influence Néerlandaise.

Au Surinam, cette langue se nomme le SRANAN-TONGO ou littéralement, « parlé du Surinam » et par extension, Créole Surinamais. Sa grammaire est Anglo-Saxone avec parfois des résurgence de syntaxe Africaine (ça, je l’ai lu. De là à le percevoir….).Donc , en principe, si vous parlez un peu Anglais un petit lexique vous suffira pour les conversations de base. Son orthographe est phonétique et ne répond toujours pas à de réelles conventions. Ainsi, le pronom « tu » pourra s’écrire : Yu ,ju ,joe,jou,etc….Et l’on s’en fout car il s’agit avant tout d’une langue parlée (même s’il exista une écriture syllabique d’une cinquantaine de signes aujourd’hui abandonnée). Langue vernaculaire , donc ,à quelques variantes près(surtout l’accent) pour l’ensemble des tribus et véhiculaire…….sauf pour les Saramacas qui eux (antériorité du marronnage peut-être) possèdent leur propre langue ,quasiment incompréhensible aux autres. Bref, la langue officielle du Surinam est le Néerlandais et sa langue Nationale le Sranan Tongo, parlé aussi bien par les Javanais, les Indiens et les Chinois, etc….même si l’on constate que depuis une dizaine d’années le Néerlandais est de plus en plus usité à Paramaribo (scolarisation ?).

ET SUR LE MARONI, ET EN GUYANE ? En se réfugiant sur les rives du Maroni, les esclaves et leurs descendants ont apporté leur créole, le Sranan-Tongo de la Guyane Hollandaise. Celui-ci s’est à son tour enrichi de dérivés de locutions Françaises et de créole Guyanais. Sur le fleuve, cette langue dérivée se nommera le BUSHI-SUMA-TONGO ( lit. : langue du peuple de la forêt), ce qui vous en conviendrez est un peu lourd à porter. Alors , sur le Fleuve, on dira plutôt SRANAN-TONGO même s’il ne s’agit que d’une facilité analogique.
Mais il faut avant tout se souvenir que dès ses origines , cette langue s’est forgée autour du concept de réunion et de facilitation. Et c’est là qu’intervient notre ami TAKI-TAKI.
Oui , je sais. Sauf qu’il n’est en rien péjoratif de désigner par TAKI-TAKI la langue typiquement véhiculaire en ce sens qu’il s’agit de la forme volontairement simplifiée du SRANAN-TONGO (à la limite, ce que le Pidgin est à la chine) ou chacun après un réglage préliminaire de « fréquence » se met à l’écoute de l’autre, la politesse et l’usage voulant que celui qui maitrise le mieux la langue se mette au niveau de son interlocuteur. Et c’est en cela que le terme véhiculaire retrouve sur le Maroni et au-delà des frontières son sens premier : baragouines comme moi le Sranan-Tongo ,appelles-le Taki-Taki, et tu seras compris partout sur le fleuve et au Surinam quelle que soit l’origine (Amérindienne, Brésilienne, Surinamaise, Chinoise, etc… ) de ton interlocuteur .Et avec bienveillance, en plus….

Ainsi , l’échange retrouvera son premier sens tout comme la locution Taki-Taki ,qui ne signifie pas seulement « parler-parler » mais est surtout la contraction de parler POUR parler. Donc pour communiquer. Une langue , le SrananTongo. Un usage, le Taki-Taki……..
(pour illustrer cette différence, hors les natifs du Fleuve, nos politiques parlent « Taki-Taki »,seul L.Bertrand maitrisant parfaitement le Sranan-Tongo)

P.S. : Si ce sujet a pu intéresser quelques- uns d’entre vous nous pourrons par la suite aborder l’histoire d’hier, la famille, la coutume, la religion ou la magie d’aujourd’hui. Bibliographie sur demande.

Je ne sais pas si vous êtes conscient des inepties que vous distillez doctement, mais je vous donne le bon conseil de participer aux différentes conférences scientifiques qui se multiplient ici. je ne veux vraiment pas polémiquer,mais votre invitation à poursuivre sur un forum des éléments qui quand même ont besoin à un moment de validation scientifique, est sans doute

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