Samedi matin, shopping, je vais dans le magasin de vêtement de la galerie du Géant Casino, nommé (...). Ma fille essaie un certain nombre de fringues pendant que la caissière du magasin raconte sa vie à une dame, « je préfère ça plutôt que de boire une despé… »etc …no stress..jusque là pa ni problem.
Finalement nous décidons d’acheter une jupe, nous allons à la caisse et on nous dit que c’est pas possible d’acheter cette jupe car elle n’est pas encore étiquetée et qu’il y a trop de travail, on nous demande de repasser dans une heure, n’ayant rien d’autre à faire dans les parages, un rendez vous à l’extérieur et besoin de cette jupe pour une occasion particulière, je tente d’argumenter mais rien n’y fait. Je pars absolument consternée par le comportement de cette commerçante, (d’autant qu’elle papote depuis un moment et ne me semble particulièrement à la bourre) et je suppose que ça s’est vu mais je n’ai rien dit de blessant. Je suis partie, un point c’est tout, en me raisonnant et en me disant que cette employée a probablement des consignes strictes et des tarifs à respecter.
Lundi, je décide de faire un saut pour récupérer la jupe. J’arrive, je prends la jupe sur son cintre. Madame parle au téléphone appuyée sur le comptoir devant la caisse, j’ai bien senti un manque d’enthousiasme à me laisser poser la jupe sur le comptoir en m’obstruant le passage, de là à imaginer la suite, je n’en reviens toujours pas :
« Alors !!!, dit elle d’un ton péremptoire, finalement vous êtes venues la chercher cette jupe !! »
« euh..ben oui, pourquoi ? »
« Parce que j’avais l’impression que vous n’étiez pas contente la dernière fois »
« Étonnée, surtout »
« Étonnée de quoi ? J’ai 9 m3 à ranger et ça vous étonne ?»
« Écoutez Madame, que vous ayez 9m3 à ranger …
Elle m’interrompt et finit la phrase à ma place : « n’est pas mon problème, c’est le votre »
Et elle complète « je sais, mais ce n’est pas très difficile à comprendre »
Je garde mon sang froid consciente que la vendeuse cherche à me faire sortir de mes gonds mais je commence à poser un peu les choses qui me paraissent être légèrement inversées « excusez moi, Madame, mais j’ai juste un peu de mal à comprendre que vous n’ayez pas 10 mn pour me fixer un prix sur une jupe, ceci dit, je n’ai rien dit et je suis partie, et me revoilà »
« Oui, que vous ne compreniez pas c’est quelque chose que je ne tolère pas »
La moutarde commence à me monter au nez
« Mais, c’est le monde à l’envers, je n’ai rien dit et c’est vous qui ne tolérez pas, je pourrais aussi ne pas tolérer qu’on ne me traite pas en tant que cliente »
« C’est bien ça, vous ne tolérez pas, alors donc, je suis ici dans ma boutique (ainsi donc il ne lui aurait pas été difficile de me fixer un prix rapidement) et je ne vous vendrais pas cette jupe, au revoir, Madame »
Là, j’ai cru un moment que c’était la caméra cachée, mais visiblement la tête de la geôlière
N’était pas à rire, mon sang froid et mon sens de l’humour mis à mal je décide avant de tourner les talons de la provoquer un tantinet
J’attrape la jupe et je lui dis « eh bien si vous ne me la vendez pas, je la prends, au revoir madame » mais bien sur je reste plantée devant elle n’ayant nullement l’intention de lui voler et de me mettre en tort.
Elle m’arrache mon sac des mains et se met à crier : « et moi je garde votre sac, rendez moi ma jupe ou j’appelle la sécurité »
tout ça est tellement disproportionné je lui dis juste « de mon temps dans un commerce le client était roi »
Et elle me répond cette phrase superbe « eh bien, ça n’est plus comme ça maintenant »
Je lui ai rendu sa jupe, elle, mon sac et m’en suis allée.
Travaillant moi-même dans la prestation de service, je suis médusée d’apprendre cette nouvelle, ça va être plus cool maintenant :
« ah ! Tu veux un prix ? ah mon gars….tu as pas vu comme il fait chaud..Attends un peu, tu vois pas que j’ai ma copine au téléphone, repasse dans une heure, les gars sont fous ! Ils ne respectent même plus les gens qui téléphonent, tu as vu ça copine ? »
Contrariété personnelle ? Stupidité, urgence psychiatrique, portefeuille trop garni, long passé d’employée des postes, du fisc ou de l’administration pénitentiaire, absence de professionnalisme, pleine lune ? Mais d’avance sachez avant de rentrer dans ce magasin que vous n’êtes qu’un client c'est-à-dire pas grand-chose.
Article L.122-1 du Code de la Consommation, issu de la loi du 11 décembre 2001 : ‘Il est interdit de refuser à un consommateur la vente d’un produit ou la prestation d’un service, sauf motif légitime (…)’.
Les tribunaux ont défini la notion de "motif légitime"
N'ont pas été considérés comme légitimes les cas de refus suivants :entre autres :
le refus d'un commerçant de communiquer ses tarifs et conditions de vente à une personne qui le demande.
 

Médusé, atterré, je suis passé par un certain nombre de phases en lisant votre post. Vous citez le Code de la Consommation, c'est bien mais envisagez vous de le faire appliquer, d'intenter une action? La personne qui a vous a reçue est-elle la responsable du magasin? Il doit bien y avoir un moyen de faire valoir le préjudice que vous avez subi. Allez-vous en rester la. Tenez-nous au courant

Samedi matin, shopping, je vais dans le magasin de vêtement de la galerie du Géant Casino, nommé (...). Ma fille essaie un certain nombre de fringues pendant que la caissière du magasin raconte sa vie à une dame, « je préfère ça plutôt que de boire une despé… »etc …no stress..jusque là pa ni problem.
Finalement nous décidons d’acheter une jupe, nous allons à la caisse et on nous dit que c’est pas possible d’acheter cette jupe car elle n’est pas encore étiquetée et qu’il y a trop de travail, on nous demande de repasser dans une heure, n’ayant rien d’autre à faire dans les parages, un rendez vous à l’extérieur et besoin de cette jupe pour une occasion particulière, je tente d’argumenter mais rien n’y fait. Je pars absolument consternée par le comportement de cette commerçante, (d’autant qu’elle papote depuis un moment et ne me semble particulièrement à la bourre) et je suppose que ça s’est vu mais je n’ai rien dit de blessant. Je suis partie, un point c’est tout, en me raisonnant et en me disant que cette employée a probablement des consignes strictes et des tarifs à respecter.
Lundi, je décide de faire un saut pour récupérer la jupe. J’arrive, je prends la jupe sur son cintre. Madame parle au téléphone appuyée sur le comptoir devant la caisse, j’ai bien senti un manque d’enthousiasme à me laisser poser la jupe sur le comptoir en m’obstruant le passage, de là à imaginer la suite, je n’en reviens toujours pas :
« Alors !!!, dit elle d’un ton péremptoire, finalement vous êtes venues la chercher cette jupe !! »
« euh..ben oui, pourquoi ? »
« Parce que j’avais l’impression que vous n’étiez pas contente la dernière fois »
« Étonnée, surtout »
« Étonnée de quoi ? J’ai 9 m3 à ranger et ça vous étonne ?»
« Écoutez Madame, que vous ayez 9m3 à ranger …
Elle m’interrompt et finit la phrase à ma place : « n’est pas mon problème, c’est le votre »
Et elle complète « je sais, mais ce n’est pas très difficile à comprendre »
Je garde mon sang froid consciente que la vendeuse cherche à me faire sortir de mes gonds mais je commence à poser un peu les choses qui me paraissent être légèrement inversées « excusez moi, Madame, mais j’ai juste un peu de mal à comprendre que vous n’ayez pas 10 mn pour me fixer un prix sur une jupe, ceci dit, je n’ai rien dit et je suis partie, et me revoilà »
« Oui, que vous ne compreniez pas c’est quelque chose que je ne tolère pas »
La moutarde commence à me monter au nez
« Mais, c’est le monde à l’envers, je n’ai rien dit et c’est vous qui ne tolérez pas, je pourrais aussi ne pas tolérer qu’on ne me traite pas en tant que cliente »
« C’est bien ça, vous ne tolérez pas, alors donc, je suis ici dans ma boutique (ainsi donc il ne lui aurait pas été difficile de me fixer un prix rapidement) et je ne vous vendrais pas cette jupe, au revoir, Madame »
Là, j’ai cru un moment que c’était la caméra cachée, mais visiblement la tête de la geôlière
N’était pas à rire, mon sang froid et mon sens de l’humour mis à mal je décide avant de tourner les talons de la provoquer un tantinet
J’attrape la jupe et je lui dis « eh bien si vous ne me la vendez pas, je la prends, au revoir madame » mais bien sur je reste plantée devant elle n’ayant nullement l’intention de lui voler et de me mettre en tort.
Elle m’arrache mon sac des mains et se met à crier : « et moi je garde votre sac, rendez moi ma jupe ou j’appelle la sécurité »
tout ça est tellement disproportionné je lui dis juste « de mon temps dans un commerce le client était roi »
Et elle me répond cette phrase superbe « eh bien, ça n’est plus comme ça maintenant »
Je lui ai rendu sa jupe, elle, mon sac et m’en suis allée.
Travaillant moi-même dans la prestation de service, je suis médusée d’apprendre cette nouvelle, ça va être plus cool maintenant :
« ah ! Tu veux un prix ? ah mon gars….tu as pas vu comme il fait chaud..Attends un peu, tu vois pas que j’ai ma copine au téléphone, repasse dans une heure, les gars sont fous ! Ils ne respectent même plus les gens qui téléphonent, tu as vu ça copine ? »
Contrariété personnelle ? Stupidité, urgence psychiatrique, portefeuille trop garni, long passé d’employée des postes, du fisc ou de l’administration pénitentiaire, absence de professionnalisme, pleine lune ? Mais d’avance sachez avant de rentrer dans ce magasin que vous n’êtes qu’un client c'est-à-dire pas grand-chose.
Article L.122-1 du Code de la Consommation, issu de la loi du 11 décembre 2001 : ‘Il est interdit de refuser à un consommateur la vente d’un produit ou la prestation d’un service, sauf motif légitime (…)’.
Les tribunaux ont défini la notion de "motif légitime"
N'ont pas été considérés comme légitimes les cas de refus suivants :entre autres :
le refus d'un commerçant de communiquer ses tarifs et conditions de vente à une personne qui le demande.