188 messages - Inverser l'ordre
En réponse au message de Papillon Guyanais du 06/01/12
Alors des français besogneux se serrent tous les jours de plus en plus "la ceinture" et qu'ils sont "bombardés" de taxes diverses et variées dont certaines en préparation,
le train de vie du gouvernement - des ministères - de l'assemblée nationale - du Sénat - des collectivités territoriales - et autres instances créées qui ne servent pas à grande chose
lire les articles avec les gaspillages publics en tout genre (précision les fonctionnaires d'Etat (hors ministères Paris) ont leur rémunération bloquée depuis TROIS ANS).
dans http://www.capital.fr/.../gaspillages-publics-80-milliards-d-economies-c-est-possible(Source : Capital.fr - dossier détaillé)
Sommet de l'Etat : 254 000 millions d'euros très intéressant où sont chiffrées les économies substantielles possibles (extrait suit)
Les voyages présidentiels plombent le train de vie de l’Elysée = 6 millions
Les dépenses de l’Elysée ont encore augmenté de 5,5% entre 2008 et 2010, pour atteindre 114 millions d’euros, selon les calculs de René Dosière, le député spécialiste de la chasse aux gaspis. Les seuls voyages de Nicolas Sarkozy reviennent à 55 000 euros par jour (20 millions par an).
En novembre 2009, une matinée à Colombey-les-deux-Eglises, pour se recueillir sur la tombe du -général de Gaulle, a coûté 284 614 euros.
Le président a déplacé trois avions jusqu’à la base aérienne de Saint-Dizier, où trois hélicoptères l’attendaient pour l’emmener à Colombey.
Sur place, un chapiteau avait été dressé pour accueillir les corps constitués du département de la Haute-Marne. Figer les dépenses du «château» au niveau confortable de 2008 ferait économiser 6 millions d’euros par an.
Autres dépenses de l'Elysée détails donnés par la Cour des Comptes :
385 000 euros de frais d'achat de journaux sans aucun abonnement,
251 000 euros de fleurs.
ALORS que des millions de citoyens n'arrivent pas à VIVRE correctement sans pouvoir s'acheter des FLEURS.........!!!
En période d'austérité - (source : Le Point) Madame MONTI épouse du Président italien a fait elle-même ses achats pour le repas familial de fin d'année - fait la cuisine et servi sa famille
comme le faisait Madame de Gaulle !
Il serait intéressant de connaître ce qui a été fait par les "locataires" de l'Elysée ?
Où est la "crise" pour eux ?
Où est la crise pour nous qui avons hissé au pouvoir ces pédants qui nous pompent l’air et les finances ? Quel sera le score d’une ex-juge aux présidentielles ?
Des fois, comme ça j’imagine c’te bonne metteuse de pieds dans plat aux affaires : plus de défilé du 14 juillet, des audits sur les dépenses, des cols blancs voyous en tôle … Ah !!! quel pied ! Je vois le monde en vert !
Alors des français besogneux se serrent tous les jours de plus en plus "la ceinture" et qu'ils sont "bombardés" de taxes diverses et variées dont certaines en préparation,
le train de vie du gouvernement - des ministères - de l'assemblée nationale - du Sénat - des collectivités territoriales - et autres instances créées qui ne servent pas à grande chose
lire les articles avec les gaspillages publics en tout genre (précision les fonctionnaires
En réponse au message de Chokapix du 23/12/11
Oui ben, à goguenard, goguenard et demi...
http://www.lemonde.fr/...une-rafale-de-hausses-d-impot-qui-touche-les-menages-les-plus-modestes
Les plus modestes, c'est bien ce que je dis...Mais puisqu'on leur promet la régulation des hauts revenus, de quoi pourraient-ils se plaindre?
En réponse au message de 3wap du 22/12/11
Le point positif, c'est que le mythe de la surimposition à la française a sérieusement pris du plomb dans l'aile depuis quelques temps, du moins en ce qui concerne les hauts et moyens revenus. Mais à lire les solutions proposées par les auteurs de l'article, on aurait presque envie de leur demander, un brin goguenard, si c'est le même genre de régulation promis pour la finance, qu'ils envisagent...
Oui ben, à goguenard, goguenard et demi...
http://www.lemonde.fr/...une-rafale-de-hausses-d-impot-qui-touche-les-menages-les-plus-modestes
En réponse au message de Chokapix du 22/12/11
Dégraisser les mammouths...
"Au cours des vingt dernières années, les 10 % de rémunérations les plus élevées ont capté trois quarts de l'augmentation de la valeur ajoutée en France. "
http://www.lemonde.fr/.../pour-une-regulation-des-hautes-remunerations
Le point positif, c'est que le mythe de la surimposition à la française a sérieusement pris du plomb dans l'aile depuis quelques temps, du moins en ce qui concerne les hauts et moyens revenus. Mais à lire les solutions proposées par les auteurs de l'article, on aurait presque envie de leur demander, un brin goguenard, si c'est le même genre de régulation promis pour la finance, qu'ils envisagent...
Dégraisser les mammouths...
"Au cours des vingt dernières années, les 10 % de rémunérations les plus élevées ont capté trois quarts de l'augmentation de la valeur ajoutée en France. "
http://www.lemonde.fr/.../pour-une-regulation-des-hautes-remunerations
Âmes sensibles s'abstenir... Emmanuel Todd tient la forme.
(non sans déconner, amis bladanautes de droite, je vous le déconseille...)
http://www.dailymotion.com/video/xmoa4a_emmanuel-todd-le-jour-ou-l-euro-tombera_news
En réponse au message de Al973 du 20/11/11
Pas de langue de bois :
Dette : "Aujourd’hui, nous payons trente-cinq ans de mensonges…"
http://www.francesoir.fr/???dette-aujourd-hui-nous-payons-trente-cinq-ans-mensonges
Il m'a toujours paru évident que l'auteur de "Toujours plus" avait raison
Mais que peut-on faire contre l'aveuglement collectif, soigneusement entretenu par des professionnels de la rhétorique?
Pas de langue de bois :
Dette : "Aujourd’hui, nous payons trente-cinq ans de mensonges…"
http://www.francesoir.fr/???dette-aujourd-hui-nous-payons-trente-cinq-ans-mensonges
Alors que nous nous avançons vers un plan de rigueur pour 2012, je vous invite à prendre connaissance de cet article paru le 11/11/2011 dans le Figaro concernant la fraude sociale liées aux fraudes de pièces d'identités falsifiées.
Elle se chiffre en MILLIARDS !!! De plus, cet état de fait génère aussi des usurpations d'identité dont les conséquences peuvent être extrêmement graves (au civil, au pénal, bancaire)
En réponse au message de Auze du 09/11/11
il n'y a plus de preference nationale depuis longtemps pour nos dirigeants depuis longtemps et nos caisses se vident. Mondialisation. De plus en plus de licenciements, pas de travailleurs pas de cotisations pour les caisses de retraites. Et une masse de plus en plus importante de pauvres dependants de l'aide sociale. le pillage de la Guyane organise depuis des lustres est le sacrifice supplementaire que doit accepter les guyanais en contrepartie des accords "mondiaux" entre la France et le Bresil. Tout le reste n'est que mascarade. Regardez Sinnamary, le developpement de cette petite ville est il a la hauteur de l'activite spatiale nouvellement etendue par Soyouz? Quant a Kourou, no comment.
vous faites remarquer que rien n'a été entrepris pour associer les gens de la commune de Sinnamary à Soyouz, hormis les débats ... on se serait attendu à un jumelage de communes, échange scolaires, et même à un prof de russe au collège; encore des occasions manquées.
En réponse au message de Philippe2 du 09/11/11
préférence nationale:
la seule usine de panneaux solaires en france va fermer; à force de délocaliser et d'acheter à l'étranger pour quelques centimes moins cher, voilà ce qui arrive. lorsque tout sera fabriqué en chine, qui fera tourner la boutique? qui nous payera? les chinois?
ce qui vaut pour des panneaux solaires vaut pour tout, non? si chacun d'entre nous faisait l'effort de soutenir nos industries, cela n'irait il pas mieux? si certains d'entre nous trouvent l'expression "préférence nationale (ou locale) " un gros mot, qu'ils parlent d'égoïsme national ou autre.
il n'y a plus de preference nationale depuis longtemps pour nos dirigeants depuis longtemps et nos caisses se vident. Mondialisation. De plus en plus de licenciements, pas de travailleurs pas de cotisations pour les caisses de retraites. Et une masse de plus en plus importante de pauvres dependants de l'aide sociale. le pillage de la Guyane organise
préférence nationale:
la seule usine de panneaux solaires en france va fermer; à force de délocaliser et d'acheter à l'étranger pour quelques centimes moins cher, voilà ce qui arrive. lorsque tout sera fabriqué en chine, qui fera tourner la boutique? qui nous payera? les chinois?
ce qui vaut pour des panneaux solaires vaut pour tout, non? si chacun d'entre nous faisait l'effort de soutenir nos industries, cela n'irait il pas mieux? si certains d'entre nous trouvent l'expression "préférence nationale (ou locale) " un gros mot, qu'ils parlent d'égoïsme national ou autre.
Pour toutes celles et ceux qui s'interressent à la politique économique de la France, lisez et faites lire l'oeuvre de Jacques GENEREUX aux éditions de Seuil : " Nous on peut ! " Je souhaite vivement que ce grand Monsieur soit, sous l'ère François Hollande, ministre de l'économie et des finances, car Jacques GENEREUX fera, de gré ou de force plier tous ces voyoux (traders et autres spéculateurs de tous poils) et ce, même si nous sommes le seul pays à le faire ! Il faut coûte que coûte, dit-il, que le politique reprenne la main sur le capital ! A méditer !
Debriefing très clair et relativement complet du sommet de Bruxelles sur la crise de la zone euro.
http://www.lexpress.fr/actualite/economie/la-crise-grecque-est-resolue-pas-celle-de-l-euro
On prend les mêmes et on recommence.Comment se fait-il qu'aucun gouvernement pourtant sur la brèche n'a pris des mesures radicales pour éviter que les traders fous continus leur jeu de massacre. D'un bout à l'autre de la planète, ceux sont eux qui aspirent tous les plans d'aide vers les tréfonds : http://www.boursier.com/.../banques-un-trader-fait-perdre-2-mds-a-ubs
et voila encore,les ministres se réveillent et ils découvrent que c'est la faillite,que fait le ministre de l'économie depuis des années,il dormait?on dépense à tout va et maintenant il faut faire payer les Français.il y a d'autres façons pour se procurer de l'argent aussi:
_stopper de donner de l'argent à chaque président qui vient voir le notre
_demander le remboursement des dettes de pays tiers envers la France et ne
AAA le triple A des USA se dégrade et l'on se doit de frémir et de pleurer misère....mais pas de crainte car nous avons beaucoup mieux sous les cieux hexagonaux le......quintuple AAAAA; Pas de quoi faire trembler la bourse mais plutôt nous raffermir la couenne; et si par malheur ce quintuple A devait se dégrader, il y a aurait de quoi pleurer et ce serait la fin de L'Association Amicale des Amateurs d'Andouillette Authentique (AAAAA) ;(nom
En réponse au message de Jb du 14/08/11
Arrêtez vos délires. Vous feriez mieux d'avoir honte, comme moi, que les Restos du Cœur ne soient pas encore nationalisés
Mais nos politiques n'ont pas dû aller à la même école que moi: on ne leur a pas appris La Cigale et la Fourmi...
On pourrait dire aux socialos: que faisiez-vous aux temps chauds? quand dans les années 80 il y avait de la croissance et de l'argent dans les caisses de l'Etat, on dépensait la "cagnotte" au lieu de rembourser les dettes
Moi je leur dis: eh bien, dansez maintenant!
Il faut rappeler que c'était la "cagnotte" de Giscard et Barre, et que Mitterand dans un débat avec Giscard disait en parlant des chômeurs (1 700 000) jamais deux millions, et il est parti avec Quatre millions !
En réponse au message de 3wap du 13/08/11
Les états-unis font déjà marcher la planche à billet depuis un petit moment déjà...via une politique d'achat de bonds du trésors:
http://www.lemonde.fr/economie/article/.../la-fed-relance-la-planche-a-billets
"Le quantitative easing, ou "QE", est une manœuvre bien connue des banques centrales : s'appuyant sur une recherche de Joseph Gagnon (PDF en anglais), un ancien économiste de la Fed, elle consiste simplement à faire tourner la planche à billets et à racheter (entre autres) des bons du Trésor dans l'espoir de faire baisser les taux d'intérêt et accélérer l'inflation."
Ils n'ont pas beaucoup d'autres choix...et à force nous n'en n'aurons pas d'autres non plus.
Le dollar: nouvelle arme de destruction massive! Et on s'étonne de la dégradation de la note EtatsUnienne. Moi, je suis très clairement pour un fédéralisme européen au plan économique, mais à condition que les règles soient fixées par l'Allemagne
Même si culturellement je me sens plus proches d'elles, je n'ai plus très confiance dans les cigales latines sur le plan de la gouvernance.
En réponse au message de Pam-pam du 13/08/11
... soit une réduction des dépenses, soit une augmentation des impôts, soit les deux en même temps. Evidemment... A moins qu'on adopte la méthode que prônent les "Tea-Party" américain: si la France vend ses hôpitaux et ses écoles au privé, ça ferait de belles économies au bout du compte. Elle peut aussi (comme les Grecs) vendre ses ports, et les parties touristiques de ses côtes (les Grecs vont faire ça aussi!) Par exemple on peut vendre presque toute la Corse aux banques pour développer le tourisme, etc. Il faut vendre la SNCF, évidemment: il y eut jadis un ministre (je ne retrouve pas son nom, c'était sous Giscard) qui faisait remarquer que les surfaces que possédait la SNCF dans Paris, les gares, les zones de triage, les ateliers etc... en faisaient et de, loin le premier propriétaire parisien, et qu'on pouvait rêver à toute cette fortune utilisée pour faire des logements (de luxe, bien sûr!) ou des centres commerciaux,, il suffirait de déplacer les grandes gares à 50 km de Paris, et de faire ensuite des lignes de métro pour gagner Paris. Et puis il y a le métro, qu'il faut vendre aussi. Le prix du ticket de métro, "bradé" en ce moment, pourrait devenir "raisonnable" (autour de 10 €, c'est à peu près le prix à Londres).
Il faut aussi, c'est évident, vendre les aéroports, y compris Rochambeau, ça évitera de se demander comment on va l'appeler.
Bref, je ne vois pas l'Etat français en faillitte avant longtemps, le tout est de devenir COMPLÈTEMENT libéral. Ce que les Anglais sont en train de faire... Evidemment, comme en Grande-Bretagne, justement, aucun jeune né dans une famille où on gagne moins de 50.000€ par mois ne pourra plus envisager de faire des études universitaires. Mais ça n'a pas d'importance, il ne pourra pas trouver du travail, même s'il faisait des études... Alors...
Arrêtez vos délires. Vous feriez mieux d'avoir honte, comme moi, que les Restos du Cœur ne soient pas encore nationalisés
Mais nos politiques n'ont pas dû aller à la même école que moi: on ne leur a pas appris La Cigale et la Fourmi... On pourrait dire aux socialos: que faisiez-vous aux
Bonjour le niveau... Lu sur Blada la lettre de M. Budoc adressée au ministre des finances "M. Barouin".....Au delà de la forme pompeuse et du fonds médiocre, il conviendrait que ce fraîchement nommé au CES, malgré (ou à cause) son appartenance "cireur de pompes" au parti présidentiel, apprenne à orthographier correctement le patronyme du ministre (et sans doute d'autres). Comment les intérêts de la Guyane peuvent être pris au sérieux avec ce type de correspondance dont l'en tête n'encourage pas à aller plus loin !!!!
En réponse au message de Jb du 12/08/11
Vous savez très bien que si les USA font marcher la planche à billets, ça augmentera encore la valeur de l'Euro à cause de laquelle notre industrie a des problèmes de compétitivité. Nous serions obligés de la faire marcher aussi en Europe, mais il faudrait une décision commune des 27 pays, à commencer par l'Allemagne qui sera le plus gros perdant par dévaluation de ses actifs
De plus, la Chine qui a toujours refusé une réévaluation de sa monnaie demandée par les USA ne se laissera pas faire
On ne pourra pas toujours tourner autour du pot: il faudra bien en passer soit par une réduction des dépenses, soit par une augmentation des recettes, soit les 2 en même temps, et ceci dans tous les pays qui ne peuvent même plus payer les intérêts de leur dette, c'est à dire tous sauf l'Allemagne. Il faut se rappeler que cette dernière a déjà vécu une telle situation, et qu'elle en a gardé un traumatisme qui l'a rendue vertueuse. j'ai bien peur que ce soit ce qui nous attend.
... soit une réduction des dépenses, soit une augmentation des impôts, soit les deux en même temps. Evidemment... A moins qu'on adopte la méthode que prônent les "Tea-Party" américain: si la France vend ses hôpitaux et ses écoles au privé, ça ferait de belles économies au bout du compte. Elle peut aussi (comme les Grecs) vendre ses ports,
En réponse au message de Koro du 12/08/11
Frédéric Lordon, cet expert patenté par Daniel Mermet dans "là bas si j'y suis" Monsieur je sais rien mais je dirai tout, devrait intervenir dans "C dans l'air" afin de relever le niveau des spécialistes d'Yves Calvi ! Mais, s'il n'est pas invité, il y a sans doute une bonne raison.
Si vous avez une autre vision de la crise, ou d'autres arguments référencés à faire valoir, ils seront toujours les bien venus...
En réponse au message de Jb du 12/08/11
Vous savez très bien que si les USA font marcher la planche à billets, ça augmentera encore la valeur de l'Euro à cause de laquelle notre industrie a des problèmes de compétitivité. Nous serions obligés de la faire marcher aussi en Europe, mais il faudrait une décision commune des 27 pays, à commencer par l'Allemagne qui sera le plus gros perdant par dévaluation de ses actifs
De plus, la Chine qui a toujours refusé une réévaluation de sa monnaie demandée par les USA ne se laissera pas faire
On ne pourra pas toujours tourner autour du pot: il faudra bien en passer soit par une réduction des dépenses, soit par une augmentation des recettes, soit les 2 en même temps, et ceci dans tous les pays qui ne peuvent même plus payer les intérêts de leur dette, c'est à dire tous sauf l'Allemagne. Il faut se rappeler que cette dernière a déjà vécu une telle situation, et qu'elle en a gardé un traumatisme qui l'a rendue vertueuse. j'ai bien peur que ce soit ce qui nous attend.
Les états-unis font déjà marcher la planche à billet depuis un petit moment déjà...via une politique d'achat de bonds du trésors:
http://www.lemonde.fr/economie/article/.../la-fed-relance-la-planche-a-billets
"Le quantitative easing, ou "QE", est une manœuvre bien connue des banques
En réponse au message de 3wap du 11/08/11
Encore un excellent article de Lordon, décrivant le mécanisme de la crise actuelle, son inéluctabilité, mais aussi son issue logique: La création massive de monnaie, lorsque la tension sociale l'imposera, pour ré-oxygéner tout le système et éviter son ébranlement total. En résumé, toute cette dette mythique méritant tous les sacrifices, qui n'en finit pas de s'accroitre sous l'effet même de la logique néolibérale (in fine, un principe de vampirisation agrégationniste de la richesse monétaire qui contraint les états à un endettement irréversible) sera tout simplement dégonflée par le biais d'une création, ex-nihilo, de monnaie. Le bon vieux système, magique, de la planche à billet, ce péché mortel proscrit par le traité de Maastricht qui constitue la pire terreur du néolibéralisme, puisqu'il dévalorise le capital.
Tout ça pour ça...
"...il en restera sans doute encore pour hurler au désastre de la création monétaire. On leur demande simplement d’essayer de se figurer la situation dans laquelle toutes les banques sont écroulées et les finances publiques définitivement incapables d’y remédier – puis de déclarer ce qu’ils auraient d’autre à proposer."
"Par une ironie dont l’histoire a le secret, le néolibéralisme pourrait donc bien mourir par sa dénégation préférée : la dette – dont il n’a cessé de crier les dangers… quand tous ses mécanismes conduisaient à son emballement généralisé. La création monétaire massive n’est pas une perspective réjouissante en soi. Mais lorsqu’il ne reste plus qu’elle pour extraire un corps social du dernier degré de la ruine – et il ne faut pas douter que l’effondrement bancaire total nous ramènerait en quelques jours à l’âge de pierre –, lorsque, donc, il ne reste qu’elle, il ne faut ni en diminuer les possibilités ni en exagérer les périls."
http://blog.mondediplo.net/2011-08-11-Le-commencement-de-la-fin
Vous savez très bien que si les USA font marcher la planche à billets, ça augmentera encore la valeur de l'Euro à cause de laquelle notre industrie a des problèmes de compétitivité. Nous serions obligés de la faire marcher aussi en Europe, mais il faudrait une décision commune des 27 pays, à commencer par l'Allemagne qui sera le
En réponse au message de 3wap du 11/08/11
Encore un excellent article de Lordon, décrivant le mécanisme de la crise actuelle, son inéluctabilité, mais aussi son issue logique: La création massive de monnaie, lorsque la tension sociale l'imposera, pour ré-oxygéner tout le système et éviter son ébranlement total. En résumé, toute cette dette mythique méritant tous les sacrifices, qui n'en finit pas de s'accroitre sous l'effet même de la logique néolibérale (in fine, un principe de vampirisation agrégationniste de la richesse monétaire qui contraint les états à un endettement irréversible) sera tout simplement dégonflée par le biais d'une création, ex-nihilo, de monnaie. Le bon vieux système, magique, de la planche à billet, ce péché mortel proscrit par le traité de Maastricht qui constitue la pire terreur du néolibéralisme, puisqu'il dévalorise le capital.
Tout ça pour ça...
"...il en restera sans doute encore pour hurler au désastre de la création monétaire. On leur demande simplement d’essayer de se figurer la situation dans laquelle toutes les banques sont écroulées et les finances publiques définitivement incapables d’y remédier – puis de déclarer ce qu’ils auraient d’autre à proposer."
"Par une ironie dont l’histoire a le secret, le néolibéralisme pourrait donc bien mourir par sa dénégation préférée : la dette – dont il n’a cessé de crier les dangers… quand tous ses mécanismes conduisaient à son emballement généralisé. La création monétaire massive n’est pas une perspective réjouissante en soi. Mais lorsqu’il ne reste plus qu’elle pour extraire un corps social du dernier degré de la ruine – et il ne faut pas douter que l’effondrement bancaire total nous ramènerait en quelques jours à l’âge de pierre –, lorsque, donc, il ne reste qu’elle, il ne faut ni en diminuer les possibilités ni en exagérer les périls."
http://blog.mondediplo.net/2011-08-11-Le-commencement-de-la-fin
Frédéric Lordon, cet expert patenté par Daniel Mermet dans "là bas si j'y suis" Monsieur je sais rien mais je dirai tout, devrait intervenir dans "C dans l'air" afin de relever le niveau des spécialistes d'Yves Calvi ! Mais, s'il n'est pas invité, il y a sans doute une bonne raison.
Encore un excellent article de Lordon, décrivant le mécanisme de la crise actuelle, son inéluctabilité, mais aussi son issue logique: La création massive de monnaie, lorsque la tension sociale l'imposera, pour ré-oxygéner tout le système et éviter son ébranlement total. En résumé, toute cette dette mythique méritant tous les sacrifices, qui n'en finit pas de s'accroitre sous l'effet même de la logique néolibérale (in fine, un principe de vampirisation
En réponse au message de 3wap du 10/08/11
PS: On peut aussi envisager que la première chose qui nourrit la spéculation sur les monnaies, c'est avant tout la soumissions quasi totale des états à la seule logique des marchés financiers. Ce qui tient plus d'un biais idéologique (néo-libéral évidemment) que d'une nécessité économique vertueuse avérée, vu qu'en plus ça foire totalement.
http://kroes.blog.lemonde.fr/2011/06/29/sortir-la-dette-publique-de-la-speculation-financiere/
PS : on peut envisager que la question métaphysique "tu honoreras tes dettes" se résolve dans la volonté de maintenir la "confiance". Quoi de plus détestable que les gens qui ne tiennent pas leurs promesses ?
Sinon, comme dirait Gaston, voilà un sondage qui donne à penser.
http://www.lemonde.fr/economie/...crise-les-francais-font-plus-confiance-a-merkel
En réponse au message de 3wap du 10/08/11
Ce n'est pas la dette, en tant que simple réalité comptable, qui constitue un mythe. Mais bien le fait qu'il soit apparemment si inconcevable d'en remettre en doute le remboursement. Comme si la "foi financière" (cf.lien ci-dessous), celle qui stipule que les dettes doivent toujours être honorées, pouvait échapper à toutes les autres contingences de ce monde...Ce qui est apparemment faux, puisque la première puissance économique mondiale, semble en effet ne pas en faire si grand cas. Alors, comment vouloir et pouvoir faire croire, dans un tel contexte, que l'orthodoxie budgétaire aurait quasiment valeur de loi essentielle?
http://kroes.blog.lemonde.fr/2010/10/06/mythologie-de-la-dette-et-de-la-valeur/
http://parolesdesjours.free.fr/dette.pdf
http://parolesdesjours.free.fr/foi.pdf
"En économie, le modèle en vigueur peut être qualifié de capitalocentrisme, du fait qu'il place le capital financier au centre du circuit économique, comme source de l'investissement, alors qu'il n'en est qu'un compte satellite. Comme pour le géocentrisme, c'est sous l'empire d'une urgence fantasmatique qu'il s'est imposé, celle d'une valeur immuable promise à l'éternité. Ainsi s'explique qu'aient été fétichisées la créance écrite et la monnaie or, preuves matérielles de l'ordre et de l'harmonie du monde tels que l'homme les imagine pour exorciser son angoisse. Et ainsi s'explique également que la conception calviniste du capital soit associée à la prédestination. Telle qu'elle fut souscrite, la créance du capital doit pouvoir se présenter à échéance dans toute sa virginité, sans préjudice de ce qui a pu se produire au cours du temps écoulé. Or, le libre-arbitre et le salut par les œuvres, qui confèrent aux hommes la maîtrise de l'utilisation du temps et donc du déroulement des événements, ne garantissent pas l'intégrité des créances. "
Romain Kroës
Je me demande si ce n'est pas un autre épistémologue qui a dit: "qui paie ses dettes s'enrichit"... En attendant, il ne semblait pas vouloir vouloir dévaluer les "promesses"...
Pour les USA, je ne sais pas si cela relève de la "foi du charbonnier" de dire qu'on ne prête qu'aux riches. Sur ce, je vais relire "Mort à crédit" . Plus sérieusement, n'étant
En réponse au message de Chokapix du 10/08/11
C'est une question un peu plus compliquée que ça ?
C'est quoi, être riche ? Si on revient un peu en arrière dans le temps, on appelait ça des "bourgeois". Propriétaires d'une belle maison, d'une ou plusieurs résidences secondaires très bien meublées dans des endroits plus ou moins réputés, disposant de "d'employés de maison" (une à plusieurs personnes) roulant en voitures neuves, ... Dans pas mal de cas, ils étaient les héritiers d'une fortune familiale...
Cette époque a bien changé.
Un couple d'ingénieurs va vite gagner plus de 6000 euros par mois. Auront-ils les moyens d'acheter une résidence secondaire si vite que ça avec leurs crédits voitures plus leur crédit pour la résidence principale? Cela dépend, "notamment de leur héritage social", mais l'immobilier a tellement flambé ces dernières décennies. Ils recourent généralement aux chèques emplois-services pour tous les actes domestiques qu'ils n'ont pas le temps de prendre en charge. Bref. Ils ont tout de la classe moyenne, certes aisée, voire très aisée pour certains (ce qui se traduit maintenant de plus en plus par les "destinations" des vacances).
Un couple alliant deux professions libérales (avocat, toubib, architecte) semble mieux correspondre à la description. mais c'est loin d'être toujours le cas. Pas mal d'archis, d'avocats et de plus en plus de toubibs ont un mode de vie, même en étant en couple avec un autre "libéral", qui peut être en dessous des standards d'un couple d'ingénieurs.
Ils sont rarement à plaindre, mais je ne dirais pas qu'ils sont riches, sauf une fois de plus s'ils disposent d'un héritage.
Une grande chance pour eux est d'avoir accès aux réseaux qui permettent à leur progéniture de choisir les bonnes filières et d'avoir des entrées dans le "bon monde" économique. Pour les autres de la classe moyenne moins bien lotie, vient s'ajouter le fardeau du renfort aux enfants ayant du mal à trouver des places suffisamment solides pour être autonomes à un niveau de vie auquel ils ont été habitués enfants.
Ils sont rarement à plaindre, mais je ne dirais pas qu'ils sont riches, sauf une fois de plus s'ils disposent d'un héritage.--Ce que tu dis est vrai, il n’empêche que JE me considèrerais comme riche. Sans héritage, petit riche, nouveau riche, mais RICHE. En ce qui nous concerne, ici, si pour se considérer comme riche, il faut avoir une belle voiture
En réponse au message de 3wap du 10/08/11
Ce n'est pas la dette, en tant que simple réalité comptable, qui constitue un mythe. Mais bien le fait qu'il soit apparemment si inconcevable d'en remettre en doute le remboursement. Comme si la "foi financière" (cf.lien ci-dessous), celle qui stipule que les dettes doivent toujours être honorées, pouvait échapper à toutes les autres contingences de ce monde...Ce qui est apparemment faux, puisque la première puissance économique mondiale, semble en effet ne pas en faire si grand cas. Alors, comment vouloir et pouvoir faire croire, dans un tel contexte, que l'orthodoxie budgétaire aurait quasiment valeur de loi essentielle?
http://kroes.blog.lemonde.fr/2010/10/06/mythologie-de-la-dette-et-de-la-valeur/
http://parolesdesjours.free.fr/dette.pdf
http://parolesdesjours.free.fr/foi.pdf
"En économie, le modèle en vigueur peut être qualifié de capitalocentrisme, du fait qu'il place le capital financier au centre du circuit économique, comme source de l'investissement, alors qu'il n'en est qu'un compte satellite. Comme pour le géocentrisme, c'est sous l'empire d'une urgence fantasmatique qu'il s'est imposé, celle d'une valeur immuable promise à l'éternité. Ainsi s'explique qu'aient été fétichisées la créance écrite et la monnaie or, preuves matérielles de l'ordre et de l'harmonie du monde tels que l'homme les imagine pour exorciser son angoisse. Et ainsi s'explique également que la conception calviniste du capital soit associée à la prédestination. Telle qu'elle fut souscrite, la créance du capital doit pouvoir se présenter à échéance dans toute sa virginité, sans préjudice de ce qui a pu se produire au cours du temps écoulé. Or, le libre-arbitre et le salut par les œuvres, qui confèrent aux hommes la maîtrise de l'utilisation du temps et donc du déroulement des événements, ne garantissent pas l'intégrité des créances. "
Romain Kroës
Le C dans l'air d'hier soir (n'en déplaise à ses détracteurs) expliquait très bien ce que sont les agences de notation, et la signification de la dégradation de la note des Etats-Unis
Elles ne font que classer tous les emprunts émis sur le marché, qu'ils soient publics comme les Bons du Trésor des Etats ou privés comme les Obligations des Sociétés
En réponse au message de Cush du 09/08/11
J'ai dit, par personne. Pour un couple, 6000 net, ça ne te parait pas beaucoup ? Parles en aux pauvres, ils te diront ce qu'ils en pensent. Si je gagnais ça, en net, je serais très content.
Pas toi ?
C'est une question un peu plus compliquée que ça ?
C'est quoi, être riche ? Si on revient un peu en arrière dans le temps, on appelait ça des "bourgeois". Propriétaires d'une belle maison, d'une ou plusieurs résidences secondaires très bien meublées dans des endroits plus ou moins réputés, disposant de "d'employés de maison" (une à plusieurs personnes) roulant en voitures neuves, ... Dans pas
En réponse au message de Chokapix du 09/08/11
Faudrait peut-être pas exagérer...
Ne serait-ce que parce que pour pas mal d'économies , le taux d'imposition est très élevé (en France pour ne rien te cacher) - ou le coût social de la non imposition ne l'est pas moins (aux États-Unis, tu l'avais deviné)...
A quoi on peut ajouter la charge bien réelle de l'emprunt, qui atteint des records dans pas mal de cas. La situation de quasi cessation de paiement des USA est-elle un mythe ? 14 300 milliards de dollars de dette... Une paille !
Quant à la spéculation sur les monnaies..., ne se nourrit-elle pas, comme les banques (!!!), de ce système d'endettements massifs ?
PS: On peut aussi envisager que la première chose qui nourrit la spéculation sur les monnaies, c'est avant tout la soumissions quasi totale des états à la seule logique des marchés financiers. Ce qui tient plus d'un biais idéologique (néo-libéral évidemment) que d'une nécessité économique vertueuse avérée, vu qu'en plus ça foire totalement.
http://kroes.blog.lemonde.fr/2011/06/29/sortir-la-dette-publique-de-la-speculation-financiere/
En réponse au message de Chokapix du 09/08/11
Faudrait peut-être pas exagérer...
Ne serait-ce que parce que pour pas mal d'économies , le taux d'imposition est très élevé (en France pour ne rien te cacher) - ou le coût social de la non imposition ne l'est pas moins (aux États-Unis, tu l'avais deviné)...
A quoi on peut ajouter la charge bien réelle de l'emprunt, qui atteint des records dans pas mal de cas. La situation de quasi cessation de paiement des USA est-elle un mythe ? 14 300 milliards de dollars de dette... Une paille !
Quant à la spéculation sur les monnaies..., ne se nourrit-elle pas, comme les banques (!!!), de ce système d'endettements massifs ?
Ce n'est pas la dette, en tant que simple réalité comptable, qui constitue un mythe. Mais bien le fait qu'il soit apparemment si inconcevable d'en remettre en doute le remboursement. Comme si la "foi financière" (cf.lien ci-dessous), celle qui stipule que les dettes doivent toujours être honorées, pouvait échapper à toutes les autres contingences de
En réponse au message de Cush du 09/08/11
Je n'ai pas tout compris mais cet article date de 2005 et ce qui se passe aujourd'hui tendrait à démontrer le contraire. L'endettement d'un état est important pour le marché des spéculateurs, gros ou petits. En tant que particulier, si tu empruntes et que tu ne peux pas rembourser, tu es saisi. Si c'est un état, apparemment c'est pareil, c'est la classe moyenne qui trinque et qui rejoint les plus pauvres. Mais les riches restent riches, un peu moins.
Reste à déterminer à quel niveau de ressources tu es riche. Je dirais 3000 €/mois pour une personne.
3000 euros/mois, c'est être riche ???? Ben dis donc...
Sinon, le respectable Gilles Carrez qui voulait impose "les riches" a très récemment posé la question à Sarkozy... qui lui a répondu que c'était à partir d'un million d'euros annuels qu'on l'était (83 333 euros mensuels, soit près de 28 fois plus que ta définition)... Gigalol !
En réponse au message de Cush du 09/08/11
Je n'ai pas tout compris mais cet article date de 2005 et ce qui se passe aujourd'hui tendrait à démontrer le contraire. L'endettement d'un état est important pour le marché des spéculateurs, gros ou petits. En tant que particulier, si tu empruntes et que tu ne peux pas rembourser, tu es saisi. Si c'est un état, apparemment c'est pareil, c'est la classe moyenne qui trinque et qui rejoint les plus pauvres. Mais les riches restent riches, un peu moins.
Reste à déterminer à quel niveau de ressources tu es riche. Je dirais 3000 €/mois pour une personne.
La comparaison avec le particulier est erronée:
http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/...-valerie-pecresse-se-moque-du-monde
(il est bien ce site, merci le chocolaté)
En réponse au message de 3wap du 08/08/11
Pourquoi pas commencer par démystifier!
http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.ph...-le-mythe-du-deficit-public
Faudrait peut-être pas exagérer...
Ne serait-ce que parce que pour pas mal d'économies , le taux d'imposition est très élevé (en France pour ne rien te cacher) - ou le coût social de la non imposition ne l'est pas moins (aux États-Unis, tu l'avais deviné)... A quoi on peut ajouter la charge
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