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Archives - Aménagement du territoire

280 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
01/07/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de 3wap du 30/06/11

Pour info, il y a des terrains splendides à St-Elie, quasiment gratuits... Et là-bas, le taux d'imposition locale est sans doute des plus modiques. Et de toute façon les occasions de dépenser pour des futilités y sont très limitées. De plus, aucun risque, l'air y est sain, et sans aucune centrale nucléaire à la ronde. Vous pourrez donc y vivre une vie de pionnier en toute sécurité (on y est à moins d'une heure d'hélico du centre hospitalier). Alors, dépêchez-vous, installez vous, plantez, produisez....et surtout, profitez de la nature et du rythme de vie paisible de ces contrées dépeuplées.

http://www.franceguyane.fr/regions/guyane/saint-elie-veut-sa-route-27-06-2011-94660.php

Évidemment, vous pouvez tout aussi bien rester agglutinés sur l'île de Cayenne, à vous prendre le choux, en crachant votre venin sur tous ceux qui viennent vous voler vos terrains et votre pain... Question de choix, parfois.

mais pourquoi crachez vous votre venin sur ceux qui veulent que la loi soit respectée en guyane comme ailleurs? est-ce si illégitime d'acheter un terrain et de ne pas accepter d'être squatter? est-ce si légitime de s'installer n'importe où? est-ce si illégitime de vouloir travailler et se loger sans contrevenir aux règles de vie en société? vous ironisez

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30/06/11
3wap  (Montjo)

Pour info, il y a des terrains splendides à St-Elie, quasiment gratuits... Et là-bas, le taux d'imposition locale est sans doute des plus modiques. Et de toute façon les occasions de dépenser pour des futilités y sont très limitées. De plus, aucun risque, l'air y est sain, et sans aucune centrale nucléaire à la ronde. Vous pourrez donc y vivre une vie de pionnier en toute sécurité (on y est à moins d'une heure d'hélico du centre hospitalier). Alors,

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30/06/11
Koro  (Roura)

En réponse au message de Capucine 97356 du 29/06/11

De plus en plus de Maires en France hexagonale interviennent aux côtés des habitants pour règlementer l'implantation des antennes relais dont la proximité peut être nocive sur les riverains : arrêtés interdisant leur implantation à moins d'une certaine distance des crèches, action pour obliger l'opérateur de téléphonie mobile à implanter l'antenne en dehors du village, recours en justice pour exiger l'application du principe de précaution et donc une émission de ces antennes ne dépassant pas 0, 6 V/m ... mais ici que font nos élus ? RIEN !!! Sollicités par courrier par des habitants concernés par une implantation intempestive et non concertée à proximité de leur domicile, ILS NE PRENNENT MEME PAS LA PEINE DE REPONDRE !

Effectivement, il est capital d'éloigner les antennes des écoles, et préférable de leur donner un portable et un MP3, c'est meilleur pour la santé !

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29/06/11
Capucine 97356  (Montsinery)

De plus en plus de Maires en France hexagonale interviennent aux côtés des habitants pour règlementer l'implantation des antennes relais dont la proximité peut être nocive sur les riverains : arrêtés interdisant leur implantation à moins d'une certaine distance des crèches, action pour obliger l'opérateur de téléphonie mobile à implanter l'antenne en dehors du village, recours en justice pour exiger l'application du principe de précaution et donc une

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13/06/11
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de La Creole du 13/06/11

dis-moi le Belle aux longs cils l'aéroplane existait dejà t'es pas venue a la rame tout de meme??:):):)

euh...autant que je m'en souvienne, je suis venue dans les soutes d'une caravelle, du temps du commerce triangulaire de la girafe, une tentative de colonisation et de déforestation, qui a avorté . :) :)

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13/06/11
La Creole  (Remire)

En réponse au message de La Girafe du 12/06/11

j'ai quelques longues années de Guyane derrière moi et je t'assure que les changements, je les ai vu, ok, on est parti de bien bas :
- ponts sur l'Oyack-la Mana- et maintenant l'Oyapock
- route jusqu'au Brésil (avant St Georges n'était accessible qu'en avion)
- construction d'énormes lycées : Vidal, Melkior et ceux des communes .
- Arrivée des Mhongs et leur travail TITANESQUE sur la forêt de Cacao
- Construction de Grandes Surfaces : BUT CONFO MATCH SUPERU CARREFOUR WELDOM etc.....
- Déviation de la Route de Sinnamary
- Commercialisation des vols Ariane et arrivée de Soyouz
- Création de la Matourienne
- Explosion de Rémire Montjoly
- concernant la rénovation des maisons , tu as tout faux, si il y a eu un pas de géant, c'est bien dans ce domaine dans les 10 dernières années, elles tombaient toutes en ruines bouffées par les termites. Je vais pas te servir la rénovation de la mairie de Cayenne, parce qu'en général, c'est le premier truc qu'un maire fait pour que la maison soit à la hauteur de l'homme, celui là a choisi les couleurs pipi caca, je ne sais qu'en conclure..
Tout ça pour dire que tu es bien négatif . Lorsque je suis arrivée ici, il y avait un bac pour aller à Roura et Mana, une piste pourrie pour aller à Cacao , pas de route pour St Georges, pas de marché au poisson, pas de légumes au marché, un marché réduit au minimum, des épiceries sans hygiène pour acheter la bouffe a moitié moisie, infestée de charençons, et au mieux puant le baygon et la naphtaline, quant aux petits plaisirs de consommation, fallait aller se rhabiller ...nous restait ce qui fait la magie de ce pays : sa nature et c'était déjà à l'époque devenu tellement rare que ça valait de l'or.

dis-moi le Belle aux longs cils l'aéroplane existait dejà t'es pas venue a la rame tout de meme??:):):)

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13/06/11
Pam-pam  (Rémire)

En réponse au message de La Girafe du 12/06/11

j'ai quelques longues années de Guyane derrière moi et je t'assure que les changements, je les ai vu, ok, on est parti de bien bas :
- ponts sur l'Oyack-la Mana- et maintenant l'Oyapock
- route jusqu'au Brésil (avant St Georges n'était accessible qu'en avion)
- construction d'énormes lycées : Vidal, Melkior et ceux des communes .
- Arrivée des Mhongs et leur travail TITANESQUE sur la forêt de Cacao
- Construction de Grandes Surfaces : BUT CONFO MATCH SUPERU CARREFOUR WELDOM etc.....
- Déviation de la Route de Sinnamary
- Commercialisation des vols Ariane et arrivée de Soyouz
- Création de la Matourienne
- Explosion de Rémire Montjoly
- concernant la rénovation des maisons , tu as tout faux, si il y a eu un pas de géant, c'est bien dans ce domaine dans les 10 dernières années, elles tombaient toutes en ruines bouffées par les termites. Je vais pas te servir la rénovation de la mairie de Cayenne, parce qu'en général, c'est le premier truc qu'un maire fait pour que la maison soit à la hauteur de l'homme, celui là a choisi les couleurs pipi caca, je ne sais qu'en conclure..
Tout ça pour dire que tu es bien négatif . Lorsque je suis arrivée ici, il y avait un bac pour aller à Roura et Mana, une piste pourrie pour aller à Cacao , pas de route pour St Georges, pas de marché au poisson, pas de légumes au marché, un marché réduit au minimum, des épiceries sans hygiène pour acheter la bouffe a moitié moisie, infestée de charençons, et au mieux puant le baygon et la naphtaline, quant aux petits plaisirs de consommation, fallait aller se rhabiller ...nous restait ce qui fait la magie de ce pays : sa nature et c'était déjà à l'époque devenu tellement rare que ça valait de l'or.

Merci. Quand même!

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12/06/11
Pam-pam  (Rémire)

En réponse au message de Puma du 12/06/11

me présenter aux élections ? mais j'ai pas la bonne couleur !!! ma pauvre pam-pam, tu ne voit pas tout ce qui reste a rénover ? depuis 10 ans que je vis en Guyane je n'ai pas vu beaucoup d'habitations rénovées, parce que je te le répète, ce n'est pas la priorité de la municipalité de Cayenne, et si ça plombe leurs finances c'est qu'il y a de l'incompetence.......
et je vois que tu n'a rien a dire sur les drogués, clochards et S.D.F. tu vas surement me dire que ça n'existe pas en Guyane ! et ça m'étonne pas tu vois, parce que tu ne vois que ce qui t'arrange.....

Les clochards, drogués etc je suis bien contente que tu aies uns solution pour en finir avec eux.. Une solution qui respecte les droits de l'homme naturellement. Quelle est-elle?

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12/06/11
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Puma du 12/06/11

me présenter aux élections ? mais j'ai pas la bonne couleur !!! ma pauvre pam-pam, tu ne voit pas tout ce qui reste a rénover ? depuis 10 ans que je vis en Guyane je n'ai pas vu beaucoup d'habitations rénovées, parce que je te le répète, ce n'est pas la priorité de la municipalité de Cayenne, et si ça plombe leurs finances c'est qu'il y a de l'incompetence.......
et je vois que tu n'a rien a dire sur les drogués, clochards et S.D.F. tu vas surement me dire que ça n'existe pas en Guyane ! et ça m'étonne pas tu vois, parce que tu ne vois que ce qui t'arrange.....

j'ai quelques longues années de Guyane derrière moi et je t'assure que les changements, je les ai vu, ok, on est parti de bien bas :
- ponts sur l'Oyack-la Mana- et maintenant l'Oyapock
- route jusqu'au Brésil (avant St Georges n'était accessible qu'en avion)

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12/06/11
Puma  (Macouria)

En réponse au message de Pam-pam du 11/06/11

Qu'est-ce que tu attends pour te présenter aux élections? Tu as du fric? La Réno va être rénovée, et rien que ça plombe les finances de la municipalité pour des années. Eau Lisette a été résolu. Ty dis n'importe quoi!

me présenter aux élections ? mais j'ai pas la bonne couleur !!! ma pauvre pam-pam, tu ne voit pas tout ce qui reste a rénover ? depuis 10 ans que je vis en Guyane je n'ai pas vu beaucoup d'habitations rénovées, parce que je te le répète, ce n'est pas la priorité de la municipalité de Cayenne, et si ça plombe leurs finances c'est qu'il y a de

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11/06/11
Pam-pam  (Rémire)

En réponse au message de Puma du 10/06/11

Cayenne n'est pas une capitale! mais c'est vrai qu'il y a des endroits très moches a Cayenne mais qui ne sont pas prioritaires pour être rénovés, comme les H.L.M. par exemple, et c'est un mauvais calcul des élus car les immeubles insalubres favorisent les ghettos donc la délinquance, et les trafics en tout genre, mais l'état n'a que faire de la classe moyenne !
ensuite, tu te plains des drogués, les drogués comme tu dis ainsi que les clochards, les S.D.F.
sont des personnes qui souffrent, et si on ne veut pas les voir trainer, faudrait peut-être les aider deja, si ces personnes vivent comme des animaux, c'est parce qu'on les laisse a leurs misère, pas de structure d'accueil, donc pas de douche, pas d'endroit ou se soulager, ils vivent dans l'insécurité de la rue ce qui les rends agressifs par instinct de protection, mais cela ne semble pas déranger nos élus non plus!

Qu'est-ce que tu attends pour te présenter aux élections? Tu as du fric? La Réno va être rénovée, et rien que ça plombe les finances de la municipalité pour des années. Eau Lisette a été résolu. Ty dis n'importe quoi!

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11/06/11
Lematourien  (Matoury)

En réponse au message de 3wap du 10/06/11

Euh! J'ai rêvé là....ou tu viens de défendre l'honneur du chef-lieu guyanais?
Il y aurait donc une herbe corrézienne aux vertus particulières dont je n'aurais pas eu connaissance! Ou bien, est-ce juste un début de nostalgie?

Didou 973 a raison depuis que la nouvelle équipe est en place, il y a des travaux qui sont engagés dans Cayenne, mais la tache est immense et l'inertie bureaucratique des agents de la mairie aussi. Moi j'attends les travaux de réhabilitation de la place des Palmistes qui était annoncée pour le mois de mars dernier! Moi ce qui me gêne le plus dans

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10/06/11
Puma  (Macouria)

En réponse au message de Boiskaka du 09/06/11

Quand je vais dans notre soi-disant capitale de Cayenne j'ai honte d'y emmener de la famille avec ces soi disant :

- trottoir tout pourri, dangereuse pour les personnes âgées, non voyant.
- ces droguées qui se trimballent tout nue ou bien qui se shootent en pleine rue.
- avec ce canal immonde alors que n'importe quelle ville française qui possède un canal ou bien une rivière à ses berges fleuries aménagée des lampadaires et des bancs et une eau limpide.
- des vieilles maison créoles, je dirai plutôt de vieille masure car non entretenues par leurs propriétaires et voir même dangereuse par risque d'effondrement. Elle deviennent d'ailleurs souvent des squattent de la drogues.....
- qu'attendons nous pour raser les logements en face des sapeurs pompiers de BD JUBELIN et faire un vrai projet RHU pour des futurs habitants qui respectent leurs logements , pour que cela ne devienne pas des taudis comme de nombreuses citées en Guyane?

Avec une capitale ainsi ne croyez vous pas que cela donne déjà une maison image de notre pays la GUYANE qui a déjà beaucoup de problème?

c'est sur Cayenne est à éviter pour les touristes!!!!!!

Mme la maire ne pourriez vous pas prendre exemple sur Sinnamary? ou devrait-on délocaliser la capitale vers d'autre commune de guyane?

Cayenne n'est pas une capitale! mais c'est vrai qu'il y a des endroits très moches a Cayenne mais qui ne sont pas prioritaires pour être rénovés, comme les H.L.M. par exemple, et c'est un mauvais calcul des élus car les immeubles insalubres favorisent les ghettos donc la délinquance, et les trafics en tout genre, mais l'état n'a que faire de la classe moyenne

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10/06/11
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Didou973 du 10/06/11

"soi-disant capitale " ce n'est pas une soit disant capitale mais une Préfecture, aux derniéres nouvelles bien sur lol.
"faire un vrai projet RHU pour des futurs habitants qui respectent leurs logements" et comment vous allez faire pour les choisir, ces gens qui respecteront leurs logements ?.
De ce que j'en ai vu en quatre ans, Cayenne ville Préfecture du département Français de la Guyane a bien changé, des squatts abattus, des villas Créoles rénovés, des trottoirs refaits etc.
Faut laisser le temps au temps, Paris ne s'est pas fait en un jour.
Et puis qui vous dit que les touristes justement ne veulent pas voir une ville telle qu'elle est plutôt qu'une ville aseptisée qui ressemble à n'importe autre ville.
Sinnamary combien d'habitants ? Cayenne combien en comptant les clandestins ? Comparons ce qui est comparable avant de comparer.
bien cordialement

Euh! J'ai rêvé là....ou tu viens de défendre l'honneur du chef-lieu guyanais?
Il y aurait donc une herbe corrézienne aux vertus particulières dont je n'aurais pas eu connaissance! Ou bien, est-ce juste un début de nostalgie?

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10/06/11
Mia  (France)

En réponse au message de Boiskaka du 09/06/11

Quand je vais dans notre soi-disant capitale de Cayenne j'ai honte d'y emmener de la famille avec ces soi disant :

- trottoir tout pourri, dangereuse pour les personnes âgées, non voyant.
- ces droguées qui se trimballent tout nue ou bien qui se shootent en pleine rue.
- avec ce canal immonde alors que n'importe quelle ville française qui possède un canal ou bien une rivière à ses berges fleuries aménagée des lampadaires et des bancs et une eau limpide.
- des vieilles maison créoles, je dirai plutôt de vieille masure car non entretenues par leurs propriétaires et voir même dangereuse par risque d'effondrement. Elle deviennent d'ailleurs souvent des squattent de la drogues.....
- qu'attendons nous pour raser les logements en face des sapeurs pompiers de BD JUBELIN et faire un vrai projet RHU pour des futurs habitants qui respectent leurs logements , pour que cela ne devienne pas des taudis comme de nombreuses citées en Guyane?

Avec une capitale ainsi ne croyez vous pas que cela donne déjà une maison image de notre pays la GUYANE qui a déjà beaucoup de problème?

c'est sur Cayenne est à éviter pour les touristes!!!!!!

Mme la maire ne pourriez vous pas prendre exemple sur Sinnamary? ou devrait-on délocaliser la capitale vers d'autre commune de guyane?

La manière dont tu décris la capitale est plutôt effrayante. Cela ne donne pas envie d'y aller.
Il y a beaucoup de drogues qui circulent? Que pensez-vous de la proposition de dépénalisation du canabis?

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10/06/11
Didou973  (Saint sylvain)

En réponse au message de Boiskaka du 09/06/11

Quand je vais dans notre soi-disant capitale de Cayenne j'ai honte d'y emmener de la famille avec ces soi disant :

- trottoir tout pourri, dangereuse pour les personnes âgées, non voyant.
- ces droguées qui se trimballent tout nue ou bien qui se shootent en pleine rue.
- avec ce canal immonde alors que n'importe quelle ville française qui possède un canal ou bien une rivière à ses berges fleuries aménagée des lampadaires et des bancs et une eau limpide.
- des vieilles maison créoles, je dirai plutôt de vieille masure car non entretenues par leurs propriétaires et voir même dangereuse par risque d'effondrement. Elle deviennent d'ailleurs souvent des squattent de la drogues.....
- qu'attendons nous pour raser les logements en face des sapeurs pompiers de BD JUBELIN et faire un vrai projet RHU pour des futurs habitants qui respectent leurs logements , pour que cela ne devienne pas des taudis comme de nombreuses citées en Guyane?

Avec une capitale ainsi ne croyez vous pas que cela donne déjà une maison image de notre pays la GUYANE qui a déjà beaucoup de problème?

c'est sur Cayenne est à éviter pour les touristes!!!!!!

Mme la maire ne pourriez vous pas prendre exemple sur Sinnamary? ou devrait-on délocaliser la capitale vers d'autre commune de guyane?

"soi-disant capitale " ce n'est pas une soit disant capitale mais une Préfecture, aux derniéres nouvelles bien sur lol. "faire un vrai projet RHU pour des futurs habitants qui respectent leurs logements" et comment vous allez faire pour les choisir, ces gens qui respecteront leurs logements ?. De ce que j'en ai vu en quatre ans, Cayenne ville

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09/06/11
Boiskaka  (Cayenne)

Quand je vais dans notre soi-disant capitale de Cayenne j'ai honte d'y emmener de la famille avec ces soi disant :
- trottoir tout pourri, dangereuse pour les personnes âgées, non voyant.
- ces droguées qui se trimballent tout nue ou bien qui se shootent en pleine rue.
- avec ce canal immonde alors que n'importe quelle ville française qui possède un canal

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26/05/11
Jo  (Kourou)

En réponse au message de Boiskaka du 24/05/11

Le fameux marché de KOUROU inauguré en MARS 2011 par notre maire sénateur ANTOINETTE : n'est toujours pas en fonctionnement ....Encore un problème de soussou ???

éh oui comme la ville ne peux plus gérer sont service technique a regarder l'état de notre ville.notre sénateur Maire recherche un gérant pour le marché du bourg de kourou (trois fois inauguré, fête de kourou novembre, fin d'annèe + mois de mars.

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24/05/11
Boiskaka  (Kourou)

Le fameux marché de KOUROU inauguré en MARS 2011 par notre maire sénateur ANTOINETTE : n'est toujours pas en fonctionnement ....Encore un problème de soussou ???

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04/03/11
Morpho  (Matoury)

En réponse au message de Man du 04/03/11

Dans certaines circonstances, pendant l'apprentissage de la conduite, on appelle le conducteur à faire preuve de bon sens. En d'autres termes, respecter le code de la route à la lettre n'est pas forcement la bonne solution. Il y a la loi et l'esprit de la loi. Mettre un panneau danger à 150m du danger respecte certes la loi ; le mettre à l'endroit d'un danger totalement différent est juste complétement stupide et en aucun cas justifiable ... (mais quand même vachement drôle !!)

Je pense qu'ils vont mettre des "S" qui est la solution à ce probleme! Mais ils n'avaient peut-etre pas les bons panneaux car on n'est pas dans les Alpes de Haute-Provence ici! Mais c'est vrai que ça fait toujours rigoler!

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04/03/11
Man

En réponse au message de Morpho du 03/03/11

Je n'ai pas répondu plus tôt pour voir comment cette mayonnaise (que je n'ai pas instigué) allait monter! En fait, les panneaux (sont) étaient au bon endroit car les virages dangereux sont bien à environ 150m après les-dits panneaux et bel et bien dans le sens indiqué par le-dit panneau! Un bel exemple de ce que les tordus de l'épreuve de code du "permis" de conduire peuvent pondre après la sieste!
Les panneaux sont maintenant emmitouflés dans un sac poubelle! Mais ils respectent totalement le code de la route!
Qu'est-ce que je me suis marré à lire vos posts! Beaucoup ont donc eu leur PDC (permis de conduire) dans une pochette-surprise.

Dans certaines circonstances, pendant l'apprentissage de la conduite, on appelle le conducteur à faire preuve de bon sens. En d'autres termes, respecter le code de la route à la lettre n'est pas forcement la bonne solution. Il y a la loi et l'esprit de la loi. Mettre un panneau danger à 150m du danger respecte certes la loi ; le mettre à l'endroit d'un danger totalement différent est juste complétement stupide et en aucun cas justifiable ... (mais quand même vachement drôle !!)

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03/03/11
Morpho  (Matoury)

En réponse au message de Sur la messagerie de blada... du 23/02/11

De passage en Guyane dernièrement, j'ai pu emprunter la route de Cacao en cours de réfection (ce sera une belle route, si elle veut bien tenir dans le temps!!!). Juste un petit problème de signalisation : ne pas suivre les panneaux routiers les yeux fermés sous peine d'accident. Ci-joint, 2 photos pour illustrer mon propos.

Je n'ai pas répondu plus tôt pour voir comment cette mayonnaise (que je n'ai pas instigué) allait monter! En fait, les panneaux (sont) étaient au bon endroit car les virages dangereux sont bien à environ 150m après les-dits panneaux et bel et bien dans le sens indiqué par le-dit panneau! Un bel exemple de ce que les tordus de l'épreuve de

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25/02/11
Sur la messagerie de blada...  (Mail de Para973)

En réponse au message de Man du 23/02/11

C'est génial ! Il y en a une autre à prendre également, plus près de Cayenne, c'est celle du poteau EDF au milieu de la chaussée au niveau du rond point des boites à lettre de Cogneau Lamirande. Mais j'avoue que celles de cacao, valent un 20/20.

Pour illustrer les propos de Man, 2 photos prises à Cogneau à 1 an d'intervalle...
Faut croire que ce qui paraissait provisoire est bien définitif !
(images dans la suite)

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25/02/11
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Cush du 24/02/11

Si, ils sont juste dans le virage, devraient être bien avant. Les panneaux ont été déplacés exprès ? une blague, 1er Avril ?

Je m'incline devant ta lucidité. Qu'ils les auraient planté à l'envers, soit ! Après l'épisode de la voie de dégagement vers l'avenue des roches planté d'un sens interdit, je peux concevoir une récidive. Mais directement dans les virages qu'ils indiquent ça fait pas un peu énorme

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25/02/11
Bibi  (Matoury)

En réponse au message de Weenana du 24/02/11

Y'a pas un truc qui vous dérange dans les photos ? A part le sens de virage ?

Bonjour,
Est ce que quelqu'un se souvient des panneaux installés à la mise en service de la deviation carrefour Leblond,
à l'entrée des 4 voies au carrefour Conforama en allant vers Cayenne ? Non ! Le stationnement etait semi alterné comme dans Cayenne. Pas mal ,

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24/02/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Weenana du 24/02/11

Y'a pas un truc qui vous dérange dans les photos ? A part le sens de virage ?

Si, ils sont juste dans le virage, devraient être bien avant. Les panneaux ont été déplacés exprès ? une blague, 1er Avril ?

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24/02/11
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Cush du 23/02/11

Ils sont posés par qui les panneaux, la DDE ? c'était un lendemain de carnaval ?

Y'a pas un truc qui vous dérange dans les photos ? A part le sens de virage ?

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23/02/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Man du 23/02/11

C'est génial ! Il y en a une autre à prendre également, plus près de Cayenne, c'est celle du poteau EDF au milieu de la chaussée au niveau du rond point des boites à lettre de Cogneau Lamirande. Mais j'avoue que celles de cacao, valent un 20/20.

Ils sont posés par qui les panneaux, la DDE ? c'était un lendemain de carnaval ?

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23/02/11
Emicaouette  (Tonnégrande)

En réponse au message de G.moulinard du 23/02/11

Excellent, et bien vu !
Mais il y a également un panneau à rajouter à la liste
: au niveau du premier pont en direction de cacao après le carrefour avec la RN2, un panneau indique que l'on franchi la Crique Boulanger alors que ce n'est pas du tout elle mais un de ses petits affluents...

Ils ont enlevé un top score sur les ponts entre Montsinéry et Tonnégrande: prioritaire dans les deux sens pour passer le pont, mais d'un côté on avait droit à un non-prioritaire quelques 10m avant, et un panneau interdiction de doubler à moitié enterré lors du terrassement du bas-côté. J'ai jamais eu l'appareil en main pour immortaliser, c'est dommage.
ceux de Cacao, ça doit être une simple inversion, faudrait les tourner, non? :D

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23/02/11
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Sur la messagerie de blada... du 23/02/11

De passage en Guyane dernièrement, j'ai pu emprunter la route de Cacao en cours de réfection (ce sera une belle route, si elle veut bien tenir dans le temps!!!). Juste un petit problème de signalisation : ne pas suivre les panneaux routiers les yeux fermés sous peine d'accident. Ci-joint, 2 photos pour illustrer mon propos.

Excellent, et bien vu !
Mais il y a également un panneau à rajouter à la liste
: au niveau du premier pont en direction de cacao après le carrefour avec la RN2, un panneau indique que l'on franchi la Crique Boulanger alors que ce n'est pas du tout elle mais un de ses petits affluents...

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23/02/11
Man

En réponse au message de Sur la messagerie de blada... du 23/02/11

De passage en Guyane dernièrement, j'ai pu emprunter la route de Cacao en cours de réfection (ce sera une belle route, si elle veut bien tenir dans le temps!!!). Juste un petit problème de signalisation : ne pas suivre les panneaux routiers les yeux fermés sous peine d'accident. Ci-joint, 2 photos pour illustrer mon propos.

C'est génial ! Il y en a une autre à prendre également, plus près de Cayenne, c'est celle du poteau EDF au milieu de la chaussée au niveau du rond point des boites à lettre de Cogneau Lamirande. Mais j'avoue que celles de cacao, valent un 20/20.

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23/02/11
Sur la messagerie de blada...  (Mail de Philippe S.)

De passage en Guyane dernièrement, j'ai pu emprunter la route de Cacao en cours de réfection (ce sera une belle route, si elle veut bien tenir dans le temps!!!). Juste un petit problème de signalisation : ne pas suivre les panneaux routiers les yeux fermés sous peine d'accident. Ci-joint, 2 photos pour illustrer mon propos. (photos dans la suite...)

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15/02/11
C Burban  (Kourou)

En réponse au message de Gyurenka Zoltan du 06/02/11

Pour vous répondre, Géronimo:

La première réponse n'a pas tardé.
L'EPAG a envoyé, vendredi matin (c'est-à-dire au lendemain de l'apparition de mon texte!) une équipe pour réparer le tronçon abîmé de notre route dont j'ai parlé (devant la parcelle 47)... J'ai éternisé l'instant avec mon appareil photo...

Personne n'a acheté son terrain et c'est justement le problème.
En 2005, le Conseil Général et les Services Fiscaux ont déterminé un prix avantageux (en moyen 20 % de la valeur estimée à l'époque par les Domaines, nous l'avait-on indiqué), prix motivé par le désir d'aider le démarrage des installations. Il ne faut pas oublier qu'il s'agissait de la forêt primaire pour la quasi totalité de la zone.

Ce prix, l'EPAG nous l'a communiqué à son tour.

Précisons aussi que l'EPAG a payé encore moins cher ces terres dont il se prévaut aujourd'hui d'être le propriétaire: il les a eu gratuitement, à ma connaissance.

Les montants des investissements sont très variés: certains dépassent le million d'Euros, les sommes de centaines de milliers sont courants. Et peut-on chiffrer le temps passé?
Les situations sont très variées, comme la vie... Certains ont eu droit à des subventions européennes, d'autres non (eh oui). Pour certains il s'agit d'un projet de vie, d'une activité exclusive en langage administratif, tandis que pour d'autres, d'activité secondaire. Evidemment, les plus engagés sont les plus lésés... comme toujours.
Cordialement
 

Pour ceux qui veulent voir en image le probleme de Wayabo avec des entreprises agricoles qui essaient de se mettre en place sans permis de construire, sans electricite, sans eau et sans reseau, c'est ce soir 15 fevrier sur Guyane 1ere au journal.

Répondre

06/02/11
Gyurenka Zoltan  (Kourou)

En réponse au message de Geronimo du 02/02/11

Amusant
qu'est-ce que l'Epag et les services (inefficaces semble-t-il de l'Etat dans cette affaire) voire la chambre d'agriculture vont bien pouvoir répondre à cela ?

je voudrais bien savoir, pour ma part, combien ces gens de wayabo ont acheté leur terrain et quels investissement ils ont vraiment fait sans subvention

Pour vous répondre, Géronimo:
La première réponse n'a pas tardé.
L'EPAG a envoyé, vendredi matin (c'est-à-dire au lendemain de l'apparition de mon texte!) une équipe pour réparer le tronçon abîmé de notre route dont j'ai parlé (devant la parcelle 47)... J'ai éternisé l'instant avec mon appareil photo...

Lire la suite

06/02/11
Gyurenka Zoltan  (Kourou)

En réponse au message de Daniel Bourgeois du 02/02/11

Salut Zoltan,
Je suis 100% avec toi, car je sais que ton combat est juste,
mais malheureusement, en ce monde, pour obtenir justice, il faut se battre et se battre encore, mais je te connais depuis St Laurent et ensuite à Kourou, je sais que tu ne manque pas de courage ! Alors si tu pouvais aller jusqu'à la révolution et par là même faire tomber l'EPAG qui ne sert à rien, sauf peut-être à mettre des bâtons dans les roues... Alors encore une fois bon courage à toi et à ton équipe -

Salut Daniel, merci pour ton message. Rien de nouveau sous le soleil, comme tu vois: L'incompétence règne et l'incurie est son assistant.
Tout se passe bien pour Toi là-bas? Moyen d'écrire en privé?
A bientôt

Répondre

05/02/11
Mum973  (Kourou/revel)

En réponse au message de Gyurenka Zoltan du 02/02/11

Précisions sur Wayabo, réponse à l’EPAG (voir jodla du 01/01/11)

Membre de l’Association Wayabo et particulièrement concerné par cet aménagement qui sort de l’oubli grâce à Blada, je ne peux laisser sans réaction la réponse de l’EPAG à la publication de notre protestation. J’ai lu avec intérêt le courrier de l’EPAG, avec un intérêt d’autant plus grand que c’est la toute première réponse de cet organisme qui a ignoré tous nos courriers depuis 2005, fussent-ils des courriers individuels ou collectifs, simples lettres ou avec avis de réception…
Sans vouloir répéter le contenu du courrier de l’Association, je me borne à donner du relief à quelques propos de l’EPAG. Bonne lecture à Tous.

« L’EPAG… a installé 71 agriculteurs à Wayabo en 2005. »
Avec des Convention d’Occupations Précaires, contrat qui – à part d’être rebutant -, interdit formellement toute construction. Ce contrat-surprise nous a été présenté comme une passerelle provisoire jusqu’à l’achèvement de l’aménagement, car l’EPAG ne peut vendre des terrains non viabilisés.
Comme la fin des travaux a été prévue pour novembre 2006, il nous a été promis-juré que les parcelles seront vendues en décembre 2006, après le constat de mise en valeur. (Une fois les parcelles vendues, nous pourrons obtenir les permis de construire, bien entendu.)
Ceci est intéressant, car pour constater une mise en valeur, il convient de définir préalablement ce qu’on entend par la mise en valeur… élémentaire, en droit ! Or, aucun cahier des charges n’a été constitué, ce qui est logique, puisque nous avons été sélectionnés sur des projets économiques très détaillés, ces plans d’investissements servant, naturellement ,comme référence de « mise en valeur »
Mais, comme il est impossible de réaliser une entreprise agricole en un an, l’EPAG (par la voix de Mlle C. P.) a prévu que le constat de mise en valeur sera, en novembre 2006, la constatation de la déforestation, même partielle. Logique, puisqu’on ne peut guère faire plus en une année, mais ce travail peut être parfaitement considéré comme un engagement sérieux. D’autant plus que le coût de la seule déforestation est cinq fois supérieur (!!) à la valeur de ces terres, selon les propres Services Fiscaux…
Tout ceci a été expliqué /promis à chacun d’entre nous, lors de la signature des Conventions d’Occupation Précaire.
Comme il s’agit d’un organisme public, à qui on n’attribue pas, à priori, de mauvaises intentions, et comme les mêmes propos ont été tenus aussi par la Direction de l’Agriculture, tous les attributaires ont signé, à ma connaissance, cette Convention léonine.
Ceci a été le premier et principal mensonge de l’EPAG.

« Le programme consistait à créer 25 Km de voies d’accès »
Quelle omission ! Voyons ! Le programme consistait à créer 25 km de voies d’accès mais surtout électrifier toute la zone ! Plus la ligne téléphonique !
(Ils ont même promis, pour certains d’entre nous, le réseau d’eau potable. Ce qui est tout à fait stupide pour un lotissement agricole.)
Le fait d’avoir été prudent de ne pas préciser, dans la fameuse Convention, ni la nature de l’aménagement ni ses délais, ne met pas l’EPAG à l’abri. Il y a trop de témoins… Par contre, on peut y voir les prémices d’une tromperie…
En effet, si l’électrification n’a jamais été prévue - comme ose affirmer aujourd’hui le directeur actuel de l’EPAG -, comment expliquer alors l’acceptation des projets d’investissements exigeant par nature le réseau électrique ? L’installation et l’incitation au travail de ces investisseurs ?
Je rappelle qu’il y avait, dans la Commission Locale du Foncier qui nous a sélectionnés, deux agents de la DAF et trois représentants de la Chambre d’Agriculture, dont son président ! Tous experts en agriculture ! Aucun d’entre eux n’aurait remarqué que l’on ne peut faire du fromage sans électricité ? Que l’on n’installe pas un élevage moderne de poules pondeuses sur un groupe électrogène ? Qu’il est impossible d’automatiser l’arrosage des serres sans la puissance du réseau ?
Aucun d’entre eux n’aurait éclairé la représentante de l’EPAG, Mlle C. P., qui servait de secrétaire, que des projets de cette nature n’ont aucun avenir sans électrifier la zone ?
(Cela dit, ils existent bel et bien de documents officiels, même en ma possession, où d’autres administrations précisent que l’aménagement de Wayabo comporte les routes et l’électrification…)
L’acceptation de ce genre de projets d’envergure confirme aussi le calendrier prévu de l’achèvement de l’aménagement (fin 2006 !), puisque tous ces travaux ont plus que supposé la réalisation rapide de sérieuses constructions de la part des attributaires.
L’EPAG est donc responsable de l’impossibilité de réaliser les investissements les plus sérieux du Lotissement Wayabo, responsable ainsi de nos pertes financières.

« et aujourd’hui, chaque parcelle est accessible »
Certes… Mais n’oublions pas qu’une portion de route est toujours en travaux, que l’accès même du Lotissement, la route des Singes Rouges demeurait impraticable par temps humide jusqu’à septembre 2010 ( !), que la route interne du Lotissement se décompose partout. Voyez à la limite des parcelles 45 et 47 : il sera infranchissable d’ici quelques jours, des nids d’autruche partout…
Il faudrait inviter souvent M. le Préfet ou M. le Président de la Région : je dis cela parce que la dernière réparation à laquelle l’EPAG s’est livrée sur notre route date de la veille de leur visite de la zone, en avril 2010. Après deux ans d’abandon, l’EPAG a bouché 53 trous en un après-midi ! J’ai compté avec délectation…
Véritable Potemkine-aménagement, mais au moins on sait pour qui ils font des travaux…
Pitoyable !

J’ajoute aussi que la technique de construction des voies de Wayabo a été une technique « expérimentale ». Pourtant, il n’y avait rien à expérimenter, trois voix (dont la mienne, par écrit) se sont élevées en 2006 pour les prévenir que cette technique n’existe pas … pas pour les tropiques, en tout cas. Et qu’en aucun cas, une route de ce genre ne pourra supporter des véhicules de plus de trois tonnes…
Voyez le résultat, pour trois millions d’Euros d’argent public.
Vous voulez rire ? Sur une portion de voie absolument inutile (500 m quand même) où personne ne passe, l’herbe pousse sur l’asphalte ! Il fallait l’avoir réussi !

« après 3 phases de travaux, correspondant à 3 phases de financements disponibles »
Sans vouloir semer la zizanie, certains agents de la DAF accuseraient l’EPAG de n’avoir pas été capable de mobiliser des fonds disponibles…

« … la sélection des agriculteurs, les attributions provisoires, les constats de mise en valeur, les attributions définitives,… à chaque étape, l’EPAG travaille toujours avec l’avis de ses partenaires : Chambre d’Agriculture, Direction de l’Agriculture et de la Forêt, la Mairie de Kourou. »
Travail parfaitement louable mais effectué depuis 2005. Tout a été planifié, acté, écrit. Voir plus haut.

« Recueillir les avis de la profession maximise les chances de réussite… »
Intéressant ! La Chambre d’Agriculture, la Direction de l’Agriculture et de la Forêt et même la Mairie de Kourou, ça, c’est la « profession ». Mais pas les agriculteurs eux-mêmes, même pas par hasard ! Et non seulement l’EPAG ne demande jamais leurs avis, mais ignore même leurs besoins, leurs préoccupations, leurs travaux. Il les méprise au point de ne pas répondre à un seul de leurs courriers depuis 2005 !
A ce stade, nous, les principaux intéressés, ne sommes pas des « clients » de l’EPAG, ni même des citoyens aux sens républicain, mais des sujets. Les sujets de quelques roitelets des bureaux.

Quant aux organismes cités, leurs avis ont été déjà recueillis en 2005. Mais à force de les recueillir sans arrêt, vous risquez d’y perdre la tête : citons, par exemple, le changement à la tête de la Chambre d’Agriculture. De M. Labranche à M. Epailly, les avis changent forcément… Est-ce une raison de renier la continuité des engagements, la continuité de l’administration, la continuité de l’Etat donc ?
On vous a jamais appris que la continuité est l’une des bases de la légitimité ? Même d’un Etat...

« ..d’augmenter rapidement la production agricole guyanaise »
En nous interdisant toute forme de constructions depuis plus de cinq ans ? En affichant un retard de cinq ans sur l’aménagement ? En annulant l’électrification et le téléphone? En nous traitant gratuitement de » spéculateurs » ?

« Toute concertation consomme du temps, ce qui en donne également à l’attributaire réalisant son programme personnel d’installation sur une parcelle qu’il a souhaitée petite ou grande selon son ambition et son type d’exploitation. »
Un peu trop de temps... Et c’est précisément vos reniements et d’incompétences qui nous empêchent de « réaliser nos programmes personnels ».

« Les efforts de mise en valeur des 51 premiers agriculteurs ont été conséquents, et les premiers chiffres provisoires (une dernière commission est prévue dans 15 jours) présentent un résultat positif de 70%. Les parcelles non valorisées, donc reprises et bientôt redistribuées représentent 30%. Sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
Traduction : L’EPAG s’est autorisé, en 2009, à effectuer une « inspection de mise en valeur », en reniant tout ses engagements et inspectant donc le résultat de ses propres manquements. Il s’autorise à déclarer à une trentaine attributaires qu’ils doivent travailler mieux, mais refuse de dire ce qu’il attend d’eux, nous ayant jamais présenté un extrait de procès-verbal quelconque de ses « inspections » . L’EPAG ne tient même pas compte des projets initiaux des attributaires et garde le silence devant nos questions portant sur l’arbitraire de ses décisions.
L’autre moitié des attributaires n’a reçu, à ce jour, aucun courrier, aucune suite donc à ‘l’inspection de 2009. Ca bosse dur dans les bureaux….

« sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
C’est à dire tous. Il s’agit tout de même de la confiscation de leurs efforts. Fin novembre, il y avait déjà 6 ou 7 plaintes contre l’EPAG devant le Tribunal Administratif.

« A la fin du mois de février 2011, l’autorisation de déposer un permis de construire et une attribution définitive sera accordée à une quinzaine d’agriculteurs »
La délivrance des permis de construire est devenue légalement possible en mars 2009 déjà, date à laquelle l’EPAG a obtenu le permis de lotir. Il est tout à fait révélateur qu’il nous a soigneusement caché cette avancée majeure et continue à refuser son accord pour l’obtention des permis de construire.

Il est temps de préciser pour ceux qui se sentent irrités par les constructions des agriculteurs qu’il est nécessaire d’avoir un permis de construire pour les maisons, même en milieu rural (avons-nous le droit d’habiter sur place ou l’agriculture se fait par correspondance ?), mais aussi pour les hangars, entrepôts et même pour les bâtiments d’élevage. Et même pour les serres, selon les circonstances ( ?), c’est pour cela que moi-même je ne pouvais avoir une subvention pourtant accordée pour des serres agricoles en 2007.

Quant à l’attribution définitive, il faut savoir que l’EPAG a renié aussi son engagement écrit de vente. Il propose, au mieux, des baux emphytéotiques, contrats de location, ce qui n’a rien à voir avec la propriété sur la base de laquelle nous nous sommes engagés en 2005.

« si leur progression concorde avec leurs engagements. »
Cela est une insulte de la part de l’EPAG. On aimerait bien que nos progressions concordent avec nos prévisions - et pas avec nos engagements ! Nous ne nous sommes pas engagés pour les beaux yeux de l’EPAG, mais pour nous-mêmes, pour nos familles, pour notre épanouissement individuel et professionnel !

«… L’EPAG encourage cette jeune association, âgée de 4 mois, que nous avons déjà reçue le 1er septembre… »
Notre Association a été créée en octobre dernier…

« ce qui lui semble incohérent »,
Mais tout ceci est parfaitement cohérent, cher EPAG ! Dès la Convention Précaire léonine, en passant par votre silence quinquennal plus que méprisant. Il s’agit d’un monstrueux ratage, encore un aménagement agricole abandonné dès son lancement, exactement comme pour Matiti, le Plateau des Mines, Nancibo… Vous avez échoué ou vous avez saboté.
Comme vous nous avez invités à y investir, il s’agit d’une tromperie.

On a déjà vu, en Guyane, des victimes abandonner leurs efforts, perdre leurs biens, découragées par l’abandon. Mais c’est la première fois qu’une administration jette dehors les gens de leurs investissements en les accusant d’être responsables du résultat lamentable de ses propres turpitudes.

Cela signifie, en quelque sorte, le RETABLISSEMENT DE l’ESCLAVAGE.

Ne pas avoir fait l’aménagement, c’est du sabotage. Contre la Guyane, contre la France et contre nos investissements.
Vouloir nous « juger », c’est de l’outrecuidance.

Envisager à nous jeter dehors ou simplement ne pas vendre les parcelles aux prix fixés par vous-même en 2005, c’est de l’escroquerie en bande organisée.

« Dans notre souci bien réel de communiquer… »
Il y a un temps pour tout. Vous auriez dû communiquer jusqu’à mars 2009. Expliquer les retards, demander notre patience, expliquer vos choix techniques, nous rassurer… Bref, nous traiter comme des humains, pas comme des sujets gênants qu’on insulte à répétition !
Communiquer. Comme je l’avais suggéré à votre ancien directeur, M. Cardona, en 2007. Mais je rêve.

Après mars 2009, vous auriez dû respecter ce qui restait de notre contrat et vendre les parcelles. Vite et en silence.

A présent, vous avez donc un souci bien réel de nous communiquer le reniement de tous les volets (technique, juridique…) du feu aménagement de Wayabo. C’est juste pour rigoler, n’est-ce pas ?

Il serait grand temps d’écouter, enfin, la recommandation sensée de Mme Christiane Taubira et supprimer purement et simplement cet organisme incapable et budgétivore qu’est l’EPAG.

M. Gyurenka, Zoltan
Ingénieur agronome
Membre du Conseil d’Administration de l'association Wayabo
 

Merci Zoltan, excellent ! ANNE SEGUIER

Répondre

02/02/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Gyurenka Zoltan du 02/02/11

Précisions sur Wayabo, réponse à l’EPAG (voir jodla du 01/01/11)

Membre de l’Association Wayabo et particulièrement concerné par cet aménagement qui sort de l’oubli grâce à Blada, je ne peux laisser sans réaction la réponse de l’EPAG à la publication de notre protestation. J’ai lu avec intérêt le courrier de l’EPAG, avec un intérêt d’autant plus grand que c’est la toute première réponse de cet organisme qui a ignoré tous nos courriers depuis 2005, fussent-ils des courriers individuels ou collectifs, simples lettres ou avec avis de réception…
Sans vouloir répéter le contenu du courrier de l’Association, je me borne à donner du relief à quelques propos de l’EPAG. Bonne lecture à Tous.

« L’EPAG… a installé 71 agriculteurs à Wayabo en 2005. »
Avec des Convention d’Occupations Précaires, contrat qui – à part d’être rebutant -, interdit formellement toute construction. Ce contrat-surprise nous a été présenté comme une passerelle provisoire jusqu’à l’achèvement de l’aménagement, car l’EPAG ne peut vendre des terrains non viabilisés.
Comme la fin des travaux a été prévue pour novembre 2006, il nous a été promis-juré que les parcelles seront vendues en décembre 2006, après le constat de mise en valeur. (Une fois les parcelles vendues, nous pourrons obtenir les permis de construire, bien entendu.)
Ceci est intéressant, car pour constater une mise en valeur, il convient de définir préalablement ce qu’on entend par la mise en valeur… élémentaire, en droit ! Or, aucun cahier des charges n’a été constitué, ce qui est logique, puisque nous avons été sélectionnés sur des projets économiques très détaillés, ces plans d’investissements servant, naturellement ,comme référence de « mise en valeur »
Mais, comme il est impossible de réaliser une entreprise agricole en un an, l’EPAG (par la voix de Mlle C. P.) a prévu que le constat de mise en valeur sera, en novembre 2006, la constatation de la déforestation, même partielle. Logique, puisqu’on ne peut guère faire plus en une année, mais ce travail peut être parfaitement considéré comme un engagement sérieux. D’autant plus que le coût de la seule déforestation est cinq fois supérieur (!!) à la valeur de ces terres, selon les propres Services Fiscaux…
Tout ceci a été expliqué /promis à chacun d’entre nous, lors de la signature des Conventions d’Occupation Précaire.
Comme il s’agit d’un organisme public, à qui on n’attribue pas, à priori, de mauvaises intentions, et comme les mêmes propos ont été tenus aussi par la Direction de l’Agriculture, tous les attributaires ont signé, à ma connaissance, cette Convention léonine.
Ceci a été le premier et principal mensonge de l’EPAG.

« Le programme consistait à créer 25 Km de voies d’accès »
Quelle omission ! Voyons ! Le programme consistait à créer 25 km de voies d’accès mais surtout électrifier toute la zone ! Plus la ligne téléphonique !
(Ils ont même promis, pour certains d’entre nous, le réseau d’eau potable. Ce qui est tout à fait stupide pour un lotissement agricole.)
Le fait d’avoir été prudent de ne pas préciser, dans la fameuse Convention, ni la nature de l’aménagement ni ses délais, ne met pas l’EPAG à l’abri. Il y a trop de témoins… Par contre, on peut y voir les prémices d’une tromperie…
En effet, si l’électrification n’a jamais été prévue - comme ose affirmer aujourd’hui le directeur actuel de l’EPAG -, comment expliquer alors l’acceptation des projets d’investissements exigeant par nature le réseau électrique ? L’installation et l’incitation au travail de ces investisseurs ?
Je rappelle qu’il y avait, dans la Commission Locale du Foncier qui nous a sélectionnés, deux agents de la DAF et trois représentants de la Chambre d’Agriculture, dont son président ! Tous experts en agriculture ! Aucun d’entre eux n’aurait remarqué que l’on ne peut faire du fromage sans électricité ? Que l’on n’installe pas un élevage moderne de poules pondeuses sur un groupe électrogène ? Qu’il est impossible d’automatiser l’arrosage des serres sans la puissance du réseau ?
Aucun d’entre eux n’aurait éclairé la représentante de l’EPAG, Mlle C. P., qui servait de secrétaire, que des projets de cette nature n’ont aucun avenir sans électrifier la zone ?
(Cela dit, ils existent bel et bien de documents officiels, même en ma possession, où d’autres administrations précisent que l’aménagement de Wayabo comporte les routes et l’électrification…)
L’acceptation de ce genre de projets d’envergure confirme aussi le calendrier prévu de l’achèvement de l’aménagement (fin 2006 !), puisque tous ces travaux ont plus que supposé la réalisation rapide de sérieuses constructions de la part des attributaires.
L’EPAG est donc responsable de l’impossibilité de réaliser les investissements les plus sérieux du Lotissement Wayabo, responsable ainsi de nos pertes financières.

« et aujourd’hui, chaque parcelle est accessible »
Certes… Mais n’oublions pas qu’une portion de route est toujours en travaux, que l’accès même du Lotissement, la route des Singes Rouges demeurait impraticable par temps humide jusqu’à septembre 2010 ( !), que la route interne du Lotissement se décompose partout. Voyez à la limite des parcelles 45 et 47 : il sera infranchissable d’ici quelques jours, des nids d’autruche partout…
Il faudrait inviter souvent M. le Préfet ou M. le Président de la Région : je dis cela parce que la dernière réparation à laquelle l’EPAG s’est livrée sur notre route date de la veille de leur visite de la zone, en avril 2010. Après deux ans d’abandon, l’EPAG a bouché 53 trous en un après-midi ! J’ai compté avec délectation…
Véritable Potemkine-aménagement, mais au moins on sait pour qui ils font des travaux…
Pitoyable !

J’ajoute aussi que la technique de construction des voies de Wayabo a été une technique « expérimentale ». Pourtant, il n’y avait rien à expérimenter, trois voix (dont la mienne, par écrit) se sont élevées en 2006 pour les prévenir que cette technique n’existe pas … pas pour les tropiques, en tout cas. Et qu’en aucun cas, une route de ce genre ne pourra supporter des véhicules de plus de trois tonnes…
Voyez le résultat, pour trois millions d’Euros d’argent public.
Vous voulez rire ? Sur une portion de voie absolument inutile (500 m quand même) où personne ne passe, l’herbe pousse sur l’asphalte ! Il fallait l’avoir réussi !

« après 3 phases de travaux, correspondant à 3 phases de financements disponibles »
Sans vouloir semer la zizanie, certains agents de la DAF accuseraient l’EPAG de n’avoir pas été capable de mobiliser des fonds disponibles…

« … la sélection des agriculteurs, les attributions provisoires, les constats de mise en valeur, les attributions définitives,… à chaque étape, l’EPAG travaille toujours avec l’avis de ses partenaires : Chambre d’Agriculture, Direction de l’Agriculture et de la Forêt, la Mairie de Kourou. »
Travail parfaitement louable mais effectué depuis 2005. Tout a été planifié, acté, écrit. Voir plus haut.

« Recueillir les avis de la profession maximise les chances de réussite… »
Intéressant ! La Chambre d’Agriculture, la Direction de l’Agriculture et de la Forêt et même la Mairie de Kourou, ça, c’est la « profession ». Mais pas les agriculteurs eux-mêmes, même pas par hasard ! Et non seulement l’EPAG ne demande jamais leurs avis, mais ignore même leurs besoins, leurs préoccupations, leurs travaux. Il les méprise au point de ne pas répondre à un seul de leurs courriers depuis 2005 !
A ce stade, nous, les principaux intéressés, ne sommes pas des « clients » de l’EPAG, ni même des citoyens aux sens républicain, mais des sujets. Les sujets de quelques roitelets des bureaux.

Quant aux organismes cités, leurs avis ont été déjà recueillis en 2005. Mais à force de les recueillir sans arrêt, vous risquez d’y perdre la tête : citons, par exemple, le changement à la tête de la Chambre d’Agriculture. De M. Labranche à M. Epailly, les avis changent forcément… Est-ce une raison de renier la continuité des engagements, la continuité de l’administration, la continuité de l’Etat donc ?
On vous a jamais appris que la continuité est l’une des bases de la légitimité ? Même d’un Etat...

« ..d’augmenter rapidement la production agricole guyanaise »
En nous interdisant toute forme de constructions depuis plus de cinq ans ? En affichant un retard de cinq ans sur l’aménagement ? En annulant l’électrification et le téléphone? En nous traitant gratuitement de » spéculateurs » ?

« Toute concertation consomme du temps, ce qui en donne également à l’attributaire réalisant son programme personnel d’installation sur une parcelle qu’il a souhaitée petite ou grande selon son ambition et son type d’exploitation. »
Un peu trop de temps... Et c’est précisément vos reniements et d’incompétences qui nous empêchent de « réaliser nos programmes personnels ».

« Les efforts de mise en valeur des 51 premiers agriculteurs ont été conséquents, et les premiers chiffres provisoires (une dernière commission est prévue dans 15 jours) présentent un résultat positif de 70%. Les parcelles non valorisées, donc reprises et bientôt redistribuées représentent 30%. Sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
Traduction : L’EPAG s’est autorisé, en 2009, à effectuer une « inspection de mise en valeur », en reniant tout ses engagements et inspectant donc le résultat de ses propres manquements. Il s’autorise à déclarer à une trentaine attributaires qu’ils doivent travailler mieux, mais refuse de dire ce qu’il attend d’eux, nous ayant jamais présenté un extrait de procès-verbal quelconque de ses « inspections » . L’EPAG ne tient même pas compte des projets initiaux des attributaires et garde le silence devant nos questions portant sur l’arbitraire de ses décisions.
L’autre moitié des attributaires n’a reçu, à ce jour, aucun courrier, aucune suite donc à ‘l’inspection de 2009. Ca bosse dur dans les bureaux….

« sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
C’est à dire tous. Il s’agit tout de même de la confiscation de leurs efforts. Fin novembre, il y avait déjà 6 ou 7 plaintes contre l’EPAG devant le Tribunal Administratif.

« A la fin du mois de février 2011, l’autorisation de déposer un permis de construire et une attribution définitive sera accordée à une quinzaine d’agriculteurs »
La délivrance des permis de construire est devenue légalement possible en mars 2009 déjà, date à laquelle l’EPAG a obtenu le permis de lotir. Il est tout à fait révélateur qu’il nous a soigneusement caché cette avancée majeure et continue à refuser son accord pour l’obtention des permis de construire.

Il est temps de préciser pour ceux qui se sentent irrités par les constructions des agriculteurs qu’il est nécessaire d’avoir un permis de construire pour les maisons, même en milieu rural (avons-nous le droit d’habiter sur place ou l’agriculture se fait par correspondance ?), mais aussi pour les hangars, entrepôts et même pour les bâtiments d’élevage. Et même pour les serres, selon les circonstances ( ?), c’est pour cela que moi-même je ne pouvais avoir une subvention pourtant accordée pour des serres agricoles en 2007.

Quant à l’attribution définitive, il faut savoir que l’EPAG a renié aussi son engagement écrit de vente. Il propose, au mieux, des baux emphytéotiques, contrats de location, ce qui n’a rien à voir avec la propriété sur la base de laquelle nous nous sommes engagés en 2005.

« si leur progression concorde avec leurs engagements. »
Cela est une insulte de la part de l’EPAG. On aimerait bien que nos progressions concordent avec nos prévisions - et pas avec nos engagements ! Nous ne nous sommes pas engagés pour les beaux yeux de l’EPAG, mais pour nous-mêmes, pour nos familles, pour notre épanouissement individuel et professionnel !

«… L’EPAG encourage cette jeune association, âgée de 4 mois, que nous avons déjà reçue le 1er septembre… »
Notre Association a été créée en octobre dernier…

« ce qui lui semble incohérent »,
Mais tout ceci est parfaitement cohérent, cher EPAG ! Dès la Convention Précaire léonine, en passant par votre silence quinquennal plus que méprisant. Il s’agit d’un monstrueux ratage, encore un aménagement agricole abandonné dès son lancement, exactement comme pour Matiti, le Plateau des Mines, Nancibo… Vous avez échoué ou vous avez saboté.
Comme vous nous avez invités à y investir, il s’agit d’une tromperie.

On a déjà vu, en Guyane, des victimes abandonner leurs efforts, perdre leurs biens, découragées par l’abandon. Mais c’est la première fois qu’une administration jette dehors les gens de leurs investissements en les accusant d’être responsables du résultat lamentable de ses propres turpitudes.

Cela signifie, en quelque sorte, le RETABLISSEMENT DE l’ESCLAVAGE.

Ne pas avoir fait l’aménagement, c’est du sabotage. Contre la Guyane, contre la France et contre nos investissements.
Vouloir nous « juger », c’est de l’outrecuidance.

Envisager à nous jeter dehors ou simplement ne pas vendre les parcelles aux prix fixés par vous-même en 2005, c’est de l’escroquerie en bande organisée.

« Dans notre souci bien réel de communiquer… »
Il y a un temps pour tout. Vous auriez dû communiquer jusqu’à mars 2009. Expliquer les retards, demander notre patience, expliquer vos choix techniques, nous rassurer… Bref, nous traiter comme des humains, pas comme des sujets gênants qu’on insulte à répétition !
Communiquer. Comme je l’avais suggéré à votre ancien directeur, M. Cardona, en 2007. Mais je rêve.

Après mars 2009, vous auriez dû respecter ce qui restait de notre contrat et vendre les parcelles. Vite et en silence.

A présent, vous avez donc un souci bien réel de nous communiquer le reniement de tous les volets (technique, juridique…) du feu aménagement de Wayabo. C’est juste pour rigoler, n’est-ce pas ?

Il serait grand temps d’écouter, enfin, la recommandation sensée de Mme Christiane Taubira et supprimer purement et simplement cet organisme incapable et budgétivore qu’est l’EPAG.

M. Gyurenka, Zoltan
Ingénieur agronome
Membre du Conseil d’Administration de l'association Wayabo
 

Voila du concret et, pour répondre au magicien Oudini, les bien pensants de Blada ont au moins eu le mérite de faire parler du problème. S'il y avait un peu moins d'associations bidons avec des projets bidons (sauf pour les présidents de ces associations), les vrais projets pourraient certainement voire le jour et l'agriculture (pas celle qui cultive des terrains de golf) se développer. Visiblement, là, il y a problème et l'EPAG ne fait pas, ou mal, son travail. Que fait notre député agricultrice pour vous ?

Répondre

02/02/11
Geronimo  (Rémire)

En réponse au message de Gyurenka Zoltan du 02/02/11

Précisions sur Wayabo, réponse à l’EPAG (voir jodla du 01/01/11)

Membre de l’Association Wayabo et particulièrement concerné par cet aménagement qui sort de l’oubli grâce à Blada, je ne peux laisser sans réaction la réponse de l’EPAG à la publication de notre protestation. J’ai lu avec intérêt le courrier de l’EPAG, avec un intérêt d’autant plus grand que c’est la toute première réponse de cet organisme qui a ignoré tous nos courriers depuis 2005, fussent-ils des courriers individuels ou collectifs, simples lettres ou avec avis de réception…
Sans vouloir répéter le contenu du courrier de l’Association, je me borne à donner du relief à quelques propos de l’EPAG. Bonne lecture à Tous.

« L’EPAG… a installé 71 agriculteurs à Wayabo en 2005. »
Avec des Convention d’Occupations Précaires, contrat qui – à part d’être rebutant -, interdit formellement toute construction. Ce contrat-surprise nous a été présenté comme une passerelle provisoire jusqu’à l’achèvement de l’aménagement, car l’EPAG ne peut vendre des terrains non viabilisés.
Comme la fin des travaux a été prévue pour novembre 2006, il nous a été promis-juré que les parcelles seront vendues en décembre 2006, après le constat de mise en valeur. (Une fois les parcelles vendues, nous pourrons obtenir les permis de construire, bien entendu.)
Ceci est intéressant, car pour constater une mise en valeur, il convient de définir préalablement ce qu’on entend par la mise en valeur… élémentaire, en droit ! Or, aucun cahier des charges n’a été constitué, ce qui est logique, puisque nous avons été sélectionnés sur des projets économiques très détaillés, ces plans d’investissements servant, naturellement ,comme référence de « mise en valeur »
Mais, comme il est impossible de réaliser une entreprise agricole en un an, l’EPAG (par la voix de Mlle C. P.) a prévu que le constat de mise en valeur sera, en novembre 2006, la constatation de la déforestation, même partielle. Logique, puisqu’on ne peut guère faire plus en une année, mais ce travail peut être parfaitement considéré comme un engagement sérieux. D’autant plus que le coût de la seule déforestation est cinq fois supérieur (!!) à la valeur de ces terres, selon les propres Services Fiscaux…
Tout ceci a été expliqué /promis à chacun d’entre nous, lors de la signature des Conventions d’Occupation Précaire.
Comme il s’agit d’un organisme public, à qui on n’attribue pas, à priori, de mauvaises intentions, et comme les mêmes propos ont été tenus aussi par la Direction de l’Agriculture, tous les attributaires ont signé, à ma connaissance, cette Convention léonine.
Ceci a été le premier et principal mensonge de l’EPAG.

« Le programme consistait à créer 25 Km de voies d’accès »
Quelle omission ! Voyons ! Le programme consistait à créer 25 km de voies d’accès mais surtout électrifier toute la zone ! Plus la ligne téléphonique !
(Ils ont même promis, pour certains d’entre nous, le réseau d’eau potable. Ce qui est tout à fait stupide pour un lotissement agricole.)
Le fait d’avoir été prudent de ne pas préciser, dans la fameuse Convention, ni la nature de l’aménagement ni ses délais, ne met pas l’EPAG à l’abri. Il y a trop de témoins… Par contre, on peut y voir les prémices d’une tromperie…
En effet, si l’électrification n’a jamais été prévue - comme ose affirmer aujourd’hui le directeur actuel de l’EPAG -, comment expliquer alors l’acceptation des projets d’investissements exigeant par nature le réseau électrique ? L’installation et l’incitation au travail de ces investisseurs ?
Je rappelle qu’il y avait, dans la Commission Locale du Foncier qui nous a sélectionnés, deux agents de la DAF et trois représentants de la Chambre d’Agriculture, dont son président ! Tous experts en agriculture ! Aucun d’entre eux n’aurait remarqué que l’on ne peut faire du fromage sans électricité ? Que l’on n’installe pas un élevage moderne de poules pondeuses sur un groupe électrogène ? Qu’il est impossible d’automatiser l’arrosage des serres sans la puissance du réseau ?
Aucun d’entre eux n’aurait éclairé la représentante de l’EPAG, Mlle C. P., qui servait de secrétaire, que des projets de cette nature n’ont aucun avenir sans électrifier la zone ?
(Cela dit, ils existent bel et bien de documents officiels, même en ma possession, où d’autres administrations précisent que l’aménagement de Wayabo comporte les routes et l’électrification…)
L’acceptation de ce genre de projets d’envergure confirme aussi le calendrier prévu de l’achèvement de l’aménagement (fin 2006 !), puisque tous ces travaux ont plus que supposé la réalisation rapide de sérieuses constructions de la part des attributaires.
L’EPAG est donc responsable de l’impossibilité de réaliser les investissements les plus sérieux du Lotissement Wayabo, responsable ainsi de nos pertes financières.

« et aujourd’hui, chaque parcelle est accessible »
Certes… Mais n’oublions pas qu’une portion de route est toujours en travaux, que l’accès même du Lotissement, la route des Singes Rouges demeurait impraticable par temps humide jusqu’à septembre 2010 ( !), que la route interne du Lotissement se décompose partout. Voyez à la limite des parcelles 45 et 47 : il sera infranchissable d’ici quelques jours, des nids d’autruche partout…
Il faudrait inviter souvent M. le Préfet ou M. le Président de la Région : je dis cela parce que la dernière réparation à laquelle l’EPAG s’est livrée sur notre route date de la veille de leur visite de la zone, en avril 2010. Après deux ans d’abandon, l’EPAG a bouché 53 trous en un après-midi ! J’ai compté avec délectation…
Véritable Potemkine-aménagement, mais au moins on sait pour qui ils font des travaux…
Pitoyable !

J’ajoute aussi que la technique de construction des voies de Wayabo a été une technique « expérimentale ». Pourtant, il n’y avait rien à expérimenter, trois voix (dont la mienne, par écrit) se sont élevées en 2006 pour les prévenir que cette technique n’existe pas … pas pour les tropiques, en tout cas. Et qu’en aucun cas, une route de ce genre ne pourra supporter des véhicules de plus de trois tonnes…
Voyez le résultat, pour trois millions d’Euros d’argent public.
Vous voulez rire ? Sur une portion de voie absolument inutile (500 m quand même) où personne ne passe, l’herbe pousse sur l’asphalte ! Il fallait l’avoir réussi !

« après 3 phases de travaux, correspondant à 3 phases de financements disponibles »
Sans vouloir semer la zizanie, certains agents de la DAF accuseraient l’EPAG de n’avoir pas été capable de mobiliser des fonds disponibles…

« … la sélection des agriculteurs, les attributions provisoires, les constats de mise en valeur, les attributions définitives,… à chaque étape, l’EPAG travaille toujours avec l’avis de ses partenaires : Chambre d’Agriculture, Direction de l’Agriculture et de la Forêt, la Mairie de Kourou. »
Travail parfaitement louable mais effectué depuis 2005. Tout a été planifié, acté, écrit. Voir plus haut.

« Recueillir les avis de la profession maximise les chances de réussite… »
Intéressant ! La Chambre d’Agriculture, la Direction de l’Agriculture et de la Forêt et même la Mairie de Kourou, ça, c’est la « profession ». Mais pas les agriculteurs eux-mêmes, même pas par hasard ! Et non seulement l’EPAG ne demande jamais leurs avis, mais ignore même leurs besoins, leurs préoccupations, leurs travaux. Il les méprise au point de ne pas répondre à un seul de leurs courriers depuis 2005 !
A ce stade, nous, les principaux intéressés, ne sommes pas des « clients » de l’EPAG, ni même des citoyens aux sens républicain, mais des sujets. Les sujets de quelques roitelets des bureaux.

Quant aux organismes cités, leurs avis ont été déjà recueillis en 2005. Mais à force de les recueillir sans arrêt, vous risquez d’y perdre la tête : citons, par exemple, le changement à la tête de la Chambre d’Agriculture. De M. Labranche à M. Epailly, les avis changent forcément… Est-ce une raison de renier la continuité des engagements, la continuité de l’administration, la continuité de l’Etat donc ?
On vous a jamais appris que la continuité est l’une des bases de la légitimité ? Même d’un Etat...

« ..d’augmenter rapidement la production agricole guyanaise »
En nous interdisant toute forme de constructions depuis plus de cinq ans ? En affichant un retard de cinq ans sur l’aménagement ? En annulant l’électrification et le téléphone? En nous traitant gratuitement de » spéculateurs » ?

« Toute concertation consomme du temps, ce qui en donne également à l’attributaire réalisant son programme personnel d’installation sur une parcelle qu’il a souhaitée petite ou grande selon son ambition et son type d’exploitation. »
Un peu trop de temps... Et c’est précisément vos reniements et d’incompétences qui nous empêchent de « réaliser nos programmes personnels ».

« Les efforts de mise en valeur des 51 premiers agriculteurs ont été conséquents, et les premiers chiffres provisoires (une dernière commission est prévue dans 15 jours) présentent un résultat positif de 70%. Les parcelles non valorisées, donc reprises et bientôt redistribuées représentent 30%. Sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
Traduction : L’EPAG s’est autorisé, en 2009, à effectuer une « inspection de mise en valeur », en reniant tout ses engagements et inspectant donc le résultat de ses propres manquements. Il s’autorise à déclarer à une trentaine attributaires qu’ils doivent travailler mieux, mais refuse de dire ce qu’il attend d’eux, nous ayant jamais présenté un extrait de procès-verbal quelconque de ses « inspections » . L’EPAG ne tient même pas compte des projets initiaux des attributaires et garde le silence devant nos questions portant sur l’arbitraire de ses décisions.
L’autre moitié des attributaires n’a reçu, à ce jour, aucun courrier, aucune suite donc à ‘l’inspection de 2009. Ca bosse dur dans les bureaux….

« sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
C’est à dire tous. Il s’agit tout de même de la confiscation de leurs efforts. Fin novembre, il y avait déjà 6 ou 7 plaintes contre l’EPAG devant le Tribunal Administratif.

« A la fin du mois de février 2011, l’autorisation de déposer un permis de construire et une attribution définitive sera accordée à une quinzaine d’agriculteurs »
La délivrance des permis de construire est devenue légalement possible en mars 2009 déjà, date à laquelle l’EPAG a obtenu le permis de lotir. Il est tout à fait révélateur qu’il nous a soigneusement caché cette avancée majeure et continue à refuser son accord pour l’obtention des permis de construire.

Il est temps de préciser pour ceux qui se sentent irrités par les constructions des agriculteurs qu’il est nécessaire d’avoir un permis de construire pour les maisons, même en milieu rural (avons-nous le droit d’habiter sur place ou l’agriculture se fait par correspondance ?), mais aussi pour les hangars, entrepôts et même pour les bâtiments d’élevage. Et même pour les serres, selon les circonstances ( ?), c’est pour cela que moi-même je ne pouvais avoir une subvention pourtant accordée pour des serres agricoles en 2007.

Quant à l’attribution définitive, il faut savoir que l’EPAG a renié aussi son engagement écrit de vente. Il propose, au mieux, des baux emphytéotiques, contrats de location, ce qui n’a rien à voir avec la propriété sur la base de laquelle nous nous sommes engagés en 2005.

« si leur progression concorde avec leurs engagements. »
Cela est une insulte de la part de l’EPAG. On aimerait bien que nos progressions concordent avec nos prévisions - et pas avec nos engagements ! Nous ne nous sommes pas engagés pour les beaux yeux de l’EPAG, mais pour nous-mêmes, pour nos familles, pour notre épanouissement individuel et professionnel !

«… L’EPAG encourage cette jeune association, âgée de 4 mois, que nous avons déjà reçue le 1er septembre… »
Notre Association a été créée en octobre dernier…

« ce qui lui semble incohérent »,
Mais tout ceci est parfaitement cohérent, cher EPAG ! Dès la Convention Précaire léonine, en passant par votre silence quinquennal plus que méprisant. Il s’agit d’un monstrueux ratage, encore un aménagement agricole abandonné dès son lancement, exactement comme pour Matiti, le Plateau des Mines, Nancibo… Vous avez échoué ou vous avez saboté.
Comme vous nous avez invités à y investir, il s’agit d’une tromperie.

On a déjà vu, en Guyane, des victimes abandonner leurs efforts, perdre leurs biens, découragées par l’abandon. Mais c’est la première fois qu’une administration jette dehors les gens de leurs investissements en les accusant d’être responsables du résultat lamentable de ses propres turpitudes.

Cela signifie, en quelque sorte, le RETABLISSEMENT DE l’ESCLAVAGE.

Ne pas avoir fait l’aménagement, c’est du sabotage. Contre la Guyane, contre la France et contre nos investissements.
Vouloir nous « juger », c’est de l’outrecuidance.

Envisager à nous jeter dehors ou simplement ne pas vendre les parcelles aux prix fixés par vous-même en 2005, c’est de l’escroquerie en bande organisée.

« Dans notre souci bien réel de communiquer… »
Il y a un temps pour tout. Vous auriez dû communiquer jusqu’à mars 2009. Expliquer les retards, demander notre patience, expliquer vos choix techniques, nous rassurer… Bref, nous traiter comme des humains, pas comme des sujets gênants qu’on insulte à répétition !
Communiquer. Comme je l’avais suggéré à votre ancien directeur, M. Cardona, en 2007. Mais je rêve.

Après mars 2009, vous auriez dû respecter ce qui restait de notre contrat et vendre les parcelles. Vite et en silence.

A présent, vous avez donc un souci bien réel de nous communiquer le reniement de tous les volets (technique, juridique…) du feu aménagement de Wayabo. C’est juste pour rigoler, n’est-ce pas ?

Il serait grand temps d’écouter, enfin, la recommandation sensée de Mme Christiane Taubira et supprimer purement et simplement cet organisme incapable et budgétivore qu’est l’EPAG.

M. Gyurenka, Zoltan
Ingénieur agronome
Membre du Conseil d’Administration de l'association Wayabo
 

Amusant
qu'est-ce que l'Epag et les services (inefficaces semble-t-il de l'Etat dans cette affaire) voire la chambre d'agriculture vont bien pouvoir répondre à cela ?

je voudrais bien savoir, pour ma part, combien ces gens de wayabo ont acheté leur terrain et quels investissement ils ont vraiment fait sans subvention

Répondre

02/02/11
Daniel Bourgeois  (Aracaju (sergipe))

En réponse au message de Gyurenka Zoltan du 02/02/11

Précisions sur Wayabo, réponse à l’EPAG (voir jodla du 01/01/11)

Membre de l’Association Wayabo et particulièrement concerné par cet aménagement qui sort de l’oubli grâce à Blada, je ne peux laisser sans réaction la réponse de l’EPAG à la publication de notre protestation. J’ai lu avec intérêt le courrier de l’EPAG, avec un intérêt d’autant plus grand que c’est la toute première réponse de cet organisme qui a ignoré tous nos courriers depuis 2005, fussent-ils des courriers individuels ou collectifs, simples lettres ou avec avis de réception…
Sans vouloir répéter le contenu du courrier de l’Association, je me borne à donner du relief à quelques propos de l’EPAG. Bonne lecture à Tous.

« L’EPAG… a installé 71 agriculteurs à Wayabo en 2005. »
Avec des Convention d’Occupations Précaires, contrat qui – à part d’être rebutant -, interdit formellement toute construction. Ce contrat-surprise nous a été présenté comme une passerelle provisoire jusqu’à l’achèvement de l’aménagement, car l’EPAG ne peut vendre des terrains non viabilisés.
Comme la fin des travaux a été prévue pour novembre 2006, il nous a été promis-juré que les parcelles seront vendues en décembre 2006, après le constat de mise en valeur. (Une fois les parcelles vendues, nous pourrons obtenir les permis de construire, bien entendu.)
Ceci est intéressant, car pour constater une mise en valeur, il convient de définir préalablement ce qu’on entend par la mise en valeur… élémentaire, en droit ! Or, aucun cahier des charges n’a été constitué, ce qui est logique, puisque nous avons été sélectionnés sur des projets économiques très détaillés, ces plans d’investissements servant, naturellement ,comme référence de « mise en valeur »
Mais, comme il est impossible de réaliser une entreprise agricole en un an, l’EPAG (par la voix de Mlle C. P.) a prévu que le constat de mise en valeur sera, en novembre 2006, la constatation de la déforestation, même partielle. Logique, puisqu’on ne peut guère faire plus en une année, mais ce travail peut être parfaitement considéré comme un engagement sérieux. D’autant plus que le coût de la seule déforestation est cinq fois supérieur (!!) à la valeur de ces terres, selon les propres Services Fiscaux…
Tout ceci a été expliqué /promis à chacun d’entre nous, lors de la signature des Conventions d’Occupation Précaire.
Comme il s’agit d’un organisme public, à qui on n’attribue pas, à priori, de mauvaises intentions, et comme les mêmes propos ont été tenus aussi par la Direction de l’Agriculture, tous les attributaires ont signé, à ma connaissance, cette Convention léonine.
Ceci a été le premier et principal mensonge de l’EPAG.

« Le programme consistait à créer 25 Km de voies d’accès »
Quelle omission ! Voyons ! Le programme consistait à créer 25 km de voies d’accès mais surtout électrifier toute la zone ! Plus la ligne téléphonique !
(Ils ont même promis, pour certains d’entre nous, le réseau d’eau potable. Ce qui est tout à fait stupide pour un lotissement agricole.)
Le fait d’avoir été prudent de ne pas préciser, dans la fameuse Convention, ni la nature de l’aménagement ni ses délais, ne met pas l’EPAG à l’abri. Il y a trop de témoins… Par contre, on peut y voir les prémices d’une tromperie…
En effet, si l’électrification n’a jamais été prévue - comme ose affirmer aujourd’hui le directeur actuel de l’EPAG -, comment expliquer alors l’acceptation des projets d’investissements exigeant par nature le réseau électrique ? L’installation et l’incitation au travail de ces investisseurs ?
Je rappelle qu’il y avait, dans la Commission Locale du Foncier qui nous a sélectionnés, deux agents de la DAF et trois représentants de la Chambre d’Agriculture, dont son président ! Tous experts en agriculture ! Aucun d’entre eux n’aurait remarqué que l’on ne peut faire du fromage sans électricité ? Que l’on n’installe pas un élevage moderne de poules pondeuses sur un groupe électrogène ? Qu’il est impossible d’automatiser l’arrosage des serres sans la puissance du réseau ?
Aucun d’entre eux n’aurait éclairé la représentante de l’EPAG, Mlle C. P., qui servait de secrétaire, que des projets de cette nature n’ont aucun avenir sans électrifier la zone ?
(Cela dit, ils existent bel et bien de documents officiels, même en ma possession, où d’autres administrations précisent que l’aménagement de Wayabo comporte les routes et l’électrification…)
L’acceptation de ce genre de projets d’envergure confirme aussi le calendrier prévu de l’achèvement de l’aménagement (fin 2006 !), puisque tous ces travaux ont plus que supposé la réalisation rapide de sérieuses constructions de la part des attributaires.
L’EPAG est donc responsable de l’impossibilité de réaliser les investissements les plus sérieux du Lotissement Wayabo, responsable ainsi de nos pertes financières.

« et aujourd’hui, chaque parcelle est accessible »
Certes… Mais n’oublions pas qu’une portion de route est toujours en travaux, que l’accès même du Lotissement, la route des Singes Rouges demeurait impraticable par temps humide jusqu’à septembre 2010 ( !), que la route interne du Lotissement se décompose partout. Voyez à la limite des parcelles 45 et 47 : il sera infranchissable d’ici quelques jours, des nids d’autruche partout…
Il faudrait inviter souvent M. le Préfet ou M. le Président de la Région : je dis cela parce que la dernière réparation à laquelle l’EPAG s’est livrée sur notre route date de la veille de leur visite de la zone, en avril 2010. Après deux ans d’abandon, l’EPAG a bouché 53 trous en un après-midi ! J’ai compté avec délectation…
Véritable Potemkine-aménagement, mais au moins on sait pour qui ils font des travaux…
Pitoyable !

J’ajoute aussi que la technique de construction des voies de Wayabo a été une technique « expérimentale ». Pourtant, il n’y avait rien à expérimenter, trois voix (dont la mienne, par écrit) se sont élevées en 2006 pour les prévenir que cette technique n’existe pas … pas pour les tropiques, en tout cas. Et qu’en aucun cas, une route de ce genre ne pourra supporter des véhicules de plus de trois tonnes…
Voyez le résultat, pour trois millions d’Euros d’argent public.
Vous voulez rire ? Sur une portion de voie absolument inutile (500 m quand même) où personne ne passe, l’herbe pousse sur l’asphalte ! Il fallait l’avoir réussi !

« après 3 phases de travaux, correspondant à 3 phases de financements disponibles »
Sans vouloir semer la zizanie, certains agents de la DAF accuseraient l’EPAG de n’avoir pas été capable de mobiliser des fonds disponibles…

« … la sélection des agriculteurs, les attributions provisoires, les constats de mise en valeur, les attributions définitives,… à chaque étape, l’EPAG travaille toujours avec l’avis de ses partenaires : Chambre d’Agriculture, Direction de l’Agriculture et de la Forêt, la Mairie de Kourou. »
Travail parfaitement louable mais effectué depuis 2005. Tout a été planifié, acté, écrit. Voir plus haut.

« Recueillir les avis de la profession maximise les chances de réussite… »
Intéressant ! La Chambre d’Agriculture, la Direction de l’Agriculture et de la Forêt et même la Mairie de Kourou, ça, c’est la « profession ». Mais pas les agriculteurs eux-mêmes, même pas par hasard ! Et non seulement l’EPAG ne demande jamais leurs avis, mais ignore même leurs besoins, leurs préoccupations, leurs travaux. Il les méprise au point de ne pas répondre à un seul de leurs courriers depuis 2005 !
A ce stade, nous, les principaux intéressés, ne sommes pas des « clients » de l’EPAG, ni même des citoyens aux sens républicain, mais des sujets. Les sujets de quelques roitelets des bureaux.

Quant aux organismes cités, leurs avis ont été déjà recueillis en 2005. Mais à force de les recueillir sans arrêt, vous risquez d’y perdre la tête : citons, par exemple, le changement à la tête de la Chambre d’Agriculture. De M. Labranche à M. Epailly, les avis changent forcément… Est-ce une raison de renier la continuité des engagements, la continuité de l’administration, la continuité de l’Etat donc ?
On vous a jamais appris que la continuité est l’une des bases de la légitimité ? Même d’un Etat...

« ..d’augmenter rapidement la production agricole guyanaise »
En nous interdisant toute forme de constructions depuis plus de cinq ans ? En affichant un retard de cinq ans sur l’aménagement ? En annulant l’électrification et le téléphone? En nous traitant gratuitement de » spéculateurs » ?

« Toute concertation consomme du temps, ce qui en donne également à l’attributaire réalisant son programme personnel d’installation sur une parcelle qu’il a souhaitée petite ou grande selon son ambition et son type d’exploitation. »
Un peu trop de temps... Et c’est précisément vos reniements et d’incompétences qui nous empêchent de « réaliser nos programmes personnels ».

« Les efforts de mise en valeur des 51 premiers agriculteurs ont été conséquents, et les premiers chiffres provisoires (une dernière commission est prévue dans 15 jours) présentent un résultat positif de 70%. Les parcelles non valorisées, donc reprises et bientôt redistribuées représentent 30%. Sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
Traduction : L’EPAG s’est autorisé, en 2009, à effectuer une « inspection de mise en valeur », en reniant tout ses engagements et inspectant donc le résultat de ses propres manquements. Il s’autorise à déclarer à une trentaine attributaires qu’ils doivent travailler mieux, mais refuse de dire ce qu’il attend d’eux, nous ayant jamais présenté un extrait de procès-verbal quelconque de ses « inspections » . L’EPAG ne tient même pas compte des projets initiaux des attributaires et garde le silence devant nos questions portant sur l’arbitraire de ses décisions.
L’autre moitié des attributaires n’a reçu, à ce jour, aucun courrier, aucune suite donc à ‘l’inspection de 2009. Ca bosse dur dans les bureaux….

« sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
C’est à dire tous. Il s’agit tout de même de la confiscation de leurs efforts. Fin novembre, il y avait déjà 6 ou 7 plaintes contre l’EPAG devant le Tribunal Administratif.

« A la fin du mois de février 2011, l’autorisation de déposer un permis de construire et une attribution définitive sera accordée à une quinzaine d’agriculteurs »
La délivrance des permis de construire est devenue légalement possible en mars 2009 déjà, date à laquelle l’EPAG a obtenu le permis de lotir. Il est tout à fait révélateur qu’il nous a soigneusement caché cette avancée majeure et continue à refuser son accord pour l’obtention des permis de construire.

Il est temps de préciser pour ceux qui se sentent irrités par les constructions des agriculteurs qu’il est nécessaire d’avoir un permis de construire pour les maisons, même en milieu rural (avons-nous le droit d’habiter sur place ou l’agriculture se fait par correspondance ?), mais aussi pour les hangars, entrepôts et même pour les bâtiments d’élevage. Et même pour les serres, selon les circonstances ( ?), c’est pour cela que moi-même je ne pouvais avoir une subvention pourtant accordée pour des serres agricoles en 2007.

Quant à l’attribution définitive, il faut savoir que l’EPAG a renié aussi son engagement écrit de vente. Il propose, au mieux, des baux emphytéotiques, contrats de location, ce qui n’a rien à voir avec la propriété sur la base de laquelle nous nous sommes engagés en 2005.

« si leur progression concorde avec leurs engagements. »
Cela est une insulte de la part de l’EPAG. On aimerait bien que nos progressions concordent avec nos prévisions - et pas avec nos engagements ! Nous ne nous sommes pas engagés pour les beaux yeux de l’EPAG, mais pour nous-mêmes, pour nos familles, pour notre épanouissement individuel et professionnel !

«… L’EPAG encourage cette jeune association, âgée de 4 mois, que nous avons déjà reçue le 1er septembre… »
Notre Association a été créée en octobre dernier…

« ce qui lui semble incohérent »,
Mais tout ceci est parfaitement cohérent, cher EPAG ! Dès la Convention Précaire léonine, en passant par votre silence quinquennal plus que méprisant. Il s’agit d’un monstrueux ratage, encore un aménagement agricole abandonné dès son lancement, exactement comme pour Matiti, le Plateau des Mines, Nancibo… Vous avez échoué ou vous avez saboté.
Comme vous nous avez invités à y investir, il s’agit d’une tromperie.

On a déjà vu, en Guyane, des victimes abandonner leurs efforts, perdre leurs biens, découragées par l’abandon. Mais c’est la première fois qu’une administration jette dehors les gens de leurs investissements en les accusant d’être responsables du résultat lamentable de ses propres turpitudes.

Cela signifie, en quelque sorte, le RETABLISSEMENT DE l’ESCLAVAGE.

Ne pas avoir fait l’aménagement, c’est du sabotage. Contre la Guyane, contre la France et contre nos investissements.
Vouloir nous « juger », c’est de l’outrecuidance.

Envisager à nous jeter dehors ou simplement ne pas vendre les parcelles aux prix fixés par vous-même en 2005, c’est de l’escroquerie en bande organisée.

« Dans notre souci bien réel de communiquer… »
Il y a un temps pour tout. Vous auriez dû communiquer jusqu’à mars 2009. Expliquer les retards, demander notre patience, expliquer vos choix techniques, nous rassurer… Bref, nous traiter comme des humains, pas comme des sujets gênants qu’on insulte à répétition !
Communiquer. Comme je l’avais suggéré à votre ancien directeur, M. Cardona, en 2007. Mais je rêve.

Après mars 2009, vous auriez dû respecter ce qui restait de notre contrat et vendre les parcelles. Vite et en silence.

A présent, vous avez donc un souci bien réel de nous communiquer le reniement de tous les volets (technique, juridique…) du feu aménagement de Wayabo. C’est juste pour rigoler, n’est-ce pas ?

Il serait grand temps d’écouter, enfin, la recommandation sensée de Mme Christiane Taubira et supprimer purement et simplement cet organisme incapable et budgétivore qu’est l’EPAG.

M. Gyurenka, Zoltan
Ingénieur agronome
Membre du Conseil d’Administration de l'association Wayabo
 

Salut Zoltan,
Je suis 100% avec toi, car je sais que ton combat est juste,
mais malheureusement, en ce monde, pour obtenir justice, il faut se battre et se battre encore, mais je te connais depuis St Laurent et ensuite à Kourou, je sais que tu ne manque pas de courage ! Alors si tu pouvais aller jusqu'à la révolution et par là même faire tomber l'EPAG qui ne sert à rien, sauf peut-être à mettre des bâtons dans les roues... Alors encore une fois bon courage à toi et à ton équipe -

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02/02/11
Gyurenka Zoltan  (Kourou)

Précisions sur Wayabo, réponse à l’EPAG (voir jodla du 01/01/11)
Membre de l’Association Wayabo et particulièrement concerné par cet aménagement qui sort de l’oubli grâce à Blada, je ne peux laisser sans réaction la réponse de l’EPAG à la publication de notre protestation. J’ai lu avec intérêt le courrier de l’EPAG, avec un intérêt d’autant plus grand que c’est la toute première réponse de cet organisme qui a ignoré tous nos courriers depuis 2005, fussent-ils des courriers individuels ou collectifs, simples lettres ou avec avis de réception…

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02/02/11
Puma  (Macouria)

En réponse au message de Courette du 01/02/11

Quand le citron importé coute 1 euro 50 le kilo , on va pas chercher le citron de l'arbre de l'abattis d'à côté qui coute 3 euros 50.....il est où le développement ? et le riz de Mana, j'ai entendu dire que c'est fini.....les tomates à la Réunion ont augmenté, elles coûtent 1 euro le kilo alors qu'elles coutaient 0,80 euros en Decembre......Je sais, faut pas comparer, ben si, justement, des fois, on peut comparer, c'est malheureusement rarement au bénéfice de notre beau département.

effectivement, moi je suis pour comparer et acheter le moins cher, mais je préfèrerais acheter local, j'ai du respect pour les agriculteurs mais certains abusent en connaissance de cause, (je vais m'attirer les foudres de certains!!!) c'est pour cela que je plante un maximum de fruits et légumes........

Répondre

02/02/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Puma du 01/02/11

je te souhaite bien du courage, et tu en as semble t-il........... faudrait que les dirigeant de la Guyane comprennent que grâce aux agriculteurs, on peut diminuer l'importation de produits déjà cultivés en Guyane, cultiver les céréales qui alimentent les animaux par exemple ( importés aussi) .... bref rendre la Guyane plus autonome, cela créerait des emplois et baisserait le cout des produit frais....... mais ils ont d'autres priorités!!!!!!

depuis que j'y réfléchi, je pense comme vous que les élus locaux ont effectivement d'autres priorités, l'octroi de mer n'étant payé que par les produits importés, et que leurs caisses sont toujours vides... mais je dois avoir mauvais esprit!

Répondre

01/02/11
Courette  (Remire)

En réponse au message de Puma du 01/02/11

je te souhaite bien du courage, et tu en as semble t-il........... faudrait que les dirigeant de la Guyane comprennent que grâce aux agriculteurs, on peut diminuer l'importation de produits déjà cultivés en Guyane, cultiver les céréales qui alimentent les animaux par exemple ( importés aussi) .... bref rendre la Guyane plus autonome, cela créerait des emplois et baisserait le cout des produit frais....... mais ils ont d'autres priorités!!!!!!

Quand le citron importé coute 1 euro 50 le kilo , on va pas chercher le citron de l'arbre de l'abattis d'à côté qui coute 3 euros 50.....il est où le développement ? et le riz de Mana, j'ai entendu dire que c'est fini.....les tomates à la Réunion ont augmenté, elles coûtent 1 euro le kilo alors qu'elles coutaient 0,80 euros en Decembre......Je sais, faut pas comparer, ben si, justement, des fois, on peut comparer, c'est malheureusement rarement au bénéfice de notre beau département.

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01/02/11
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Oudini du 01/02/11

Bonjour
pour ne répondre à personne en particulier car tout le monde semble avoir un petit quelque chose à dire sur le sujet de Wayabo,
je pense qu'il est urgent que les membres de l'association prennent la parole et explique clairement qui ils sont et pourquoi ils ont crée cette association. Car les bien penseurs de Blada qui ont toujours une opinion sur tout même quand ils ne maitrisent ABSOLUMENT pas le sujet, sont en route pour démonter une action digne et légitime par méconnaissance du contexte.
L'association Wayabo n'a pas été crée pour obtenir du foncier comme toutes ces associations que l'on voit et qui sont souvent à la limite de la légalité !!! L'association de wayabo a été crée dans le but que l'on évite de leur reprendre ces mêmes terrains.
La création de de la zone agricole de Wayabo incluait la voirie l'électrification et l'induction d'eau. Aujourd'hui la voirie est dans un état franchement cata à certains endroits, l'eau et l'électricité inexistants.
Pour ceux qui ne connaissent pas le système agricole, les parcelles de wayabo ont été attribuées sur des projets agricoles concrets, viables et économiquement réalistes. Hors quand on attribue des terrains, que l'on demande des garanties et des engagements aux attributaires on respecte ses propres engagements ... sinon les projets des différents attributaires ne sont plus viables ...
Pour exemple j'avais rencontré une jeune dame dont le projet était d'avoir un élevage caprin dans le but de transformer le lait en fromage .... quel Bladanaute super intelligent peut me dire comment on fait du fromage sans électricité donc sans chambre froide ??? et je ne parle pas de l'eau.

Quant au bati sur l'exploitation ??? il est peut être vrai qu'un hangar agricole n'est pas soumis à permis de construire (je ne le sais pas, c'est à vérifier).
Mais sachez messieurs dames que lorsque que vous venez de passer 3 ans à travailler comme un fou pour mettre à propre le terrain, faire pousser des pâturages, mettre en place des clôtures, et tout cela pendant vos week end parce qu'il faut bien bosser pour avoir la capacité financière de construire un tel projet, et bien le jour où vous arrivez à mettre 12 vache dans votre prairie (parce que vous avez plus de sous pour en acheter d'autres!!) ben votre plus grande sécurité c'est d'habiter sur place !!!! car là bas comme partout n'importe, les voleurs de vaches ça existe et quand vous retrouvez que la tête ben vous avez un peu les boules !!!

Donc il est plus que légitime que la régularisation foncière de cette zone soit faite pour le confort de nos agriculteurs ...

Quant à l'amalgame fait avec la spéculation financière de certaines zones agricoles qui ressemble plus aujourd'hui à Beverlly Hills qu'à une grande prairie, je l'admet elle existe, c'est sur, c'est évident et c'est rageant car les parcelles de ces zones là ne sont attribuées que par copinage. Mais que ce genre de zone comme celle de PK à Kourou par exemple n'entache pas le travail des vrais agriculteurs : allez faire un tour à wayabo et on reparlera de spéculation financière après.

Enfin hier soir j'étais présent à une réunion agricole à Matiti et la phrase suivante à été dite : si demain il y a une guerre et que nous n'avons plus de containers qui arrivent chez nous, on mange quoi ?
Les plus vergogneux me répondront que l'on a des voisins .... oui mais c'est quand même dommage non et puis c'est un peu limite la honte .....

En définitive ce qui me met le plus en rage c'est que ici comme en métropoles les non agricoles passent leur temps à râler sur les prix de l'alimentation mais que aucun d'entre ne soutienne les agriculteurs, les vrais...

Cordialement

Tu me diras, l'avantage dans tout ça, c'est qu'on en parle. Tu auras remarqué comme moi, que l'EPAG y est allé de son communiqué et visiblement y'a comme des divergences. Qui est le larron ? Je te rapporte deux courtes : l'une d'un jeune agriculteur qui pour afficher son ras-le-bol du coté "obscur" vendait ses ananas au cul de son utilitaire, justement à cause 

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01/02/11
Puma  (Macouria)

En réponse au message de Oudini du 01/02/11

Bonjour
pour ne répondre à personne en particulier car tout le monde semble avoir un petit quelque chose à dire sur le sujet de Wayabo,
je pense qu'il est urgent que les membres de l'association prennent la parole et explique clairement qui ils sont et pourquoi ils ont crée cette association. Car les bien penseurs de Blada qui ont toujours une opinion sur tout même quand ils ne maitrisent ABSOLUMENT pas le sujet, sont en route pour démonter une action digne et légitime par méconnaissance du contexte.
L'association Wayabo n'a pas été crée pour obtenir du foncier comme toutes ces associations que l'on voit et qui sont souvent à la limite de la légalité !!! L'association de wayabo a été crée dans le but que l'on évite de leur reprendre ces mêmes terrains.
La création de de la zone agricole de Wayabo incluait la voirie l'électrification et l'induction d'eau. Aujourd'hui la voirie est dans un état franchement cata à certains endroits, l'eau et l'électricité inexistants.
Pour ceux qui ne connaissent pas le système agricole, les parcelles de wayabo ont été attribuées sur des projets agricoles concrets, viables et économiquement réalistes. Hors quand on attribue des terrains, que l'on demande des garanties et des engagements aux attributaires on respecte ses propres engagements ... sinon les projets des différents attributaires ne sont plus viables ...
Pour exemple j'avais rencontré une jeune dame dont le projet était d'avoir un élevage caprin dans le but de transformer le lait en fromage .... quel Bladanaute super intelligent peut me dire comment on fait du fromage sans électricité donc sans chambre froide ??? et je ne parle pas de l'eau.

Quant au bati sur l'exploitation ??? il est peut être vrai qu'un hangar agricole n'est pas soumis à permis de construire (je ne le sais pas, c'est à vérifier).
Mais sachez messieurs dames que lorsque que vous venez de passer 3 ans à travailler comme un fou pour mettre à propre le terrain, faire pousser des pâturages, mettre en place des clôtures, et tout cela pendant vos week end parce qu'il faut bien bosser pour avoir la capacité financière de construire un tel projet, et bien le jour où vous arrivez à mettre 12 vache dans votre prairie (parce que vous avez plus de sous pour en acheter d'autres!!) ben votre plus grande sécurité c'est d'habiter sur place !!!! car là bas comme partout n'importe, les voleurs de vaches ça existe et quand vous retrouvez que la tête ben vous avez un peu les boules !!!

Donc il est plus que légitime que la régularisation foncière de cette zone soit faite pour le confort de nos agriculteurs ...

Quant à l'amalgame fait avec la spéculation financière de certaines zones agricoles qui ressemble plus aujourd'hui à Beverlly Hills qu'à une grande prairie, je l'admet elle existe, c'est sur, c'est évident et c'est rageant car les parcelles de ces zones là ne sont attribuées que par copinage. Mais que ce genre de zone comme celle de PK à Kourou par exemple n'entache pas le travail des vrais agriculteurs : allez faire un tour à wayabo et on reparlera de spéculation financière après.

Enfin hier soir j'étais présent à une réunion agricole à Matiti et la phrase suivante à été dite : si demain il y a une guerre et que nous n'avons plus de containers qui arrivent chez nous, on mange quoi ?
Les plus vergogneux me répondront que l'on a des voisins .... oui mais c'est quand même dommage non et puis c'est un peu limite la honte .....

En définitive ce qui me met le plus en rage c'est que ici comme en métropoles les non agricoles passent leur temps à râler sur les prix de l'alimentation mais que aucun d'entre ne soutienne les agriculteurs, les vrais...

Cordialement

je te souhaite bien du courage, et tu en as semble t-il........... faudrait que les dirigeant de la Guyane comprennent que grâce aux agriculteurs, on peut diminuer l'importation de produits déjà cultivés en Guyane, cultiver les céréales qui alimentent les animaux par exemple ( importés aussi) .... bref rendre la Guyane plus autonome, cela créerait des emplois et baisserait le cout des produit frais....... mais ils ont d'autres priorités!!!!!!

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01/02/11
Oudini  (Mo caz)

Bonjour
pour ne répondre à personne en particulier car tout le monde semble avoir un petit quelque chose à dire sur le sujet de Wayabo,
je pense qu'il est urgent que les membres de l'association prennent la parole et explique clairement qui ils sont et pourquoi ils ont crée cette association. Car les bien penseurs de Blada qui ont toujours une opinion sur tout même quand ils ne maitrisent ABSOLUMENT pas le sujet, sont en route pour démonter une action digne et légitime par méconnaissance du contexte. L'association Wayabo n'a pas été crée

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01/02/11
Mum973  (Kourou/revel)

Merci Blada pour la parution du ras-le-bol de Wayabo. Enfin un média qui nous sort de l'oubli !

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31/01/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Cush du 30/01/11

Sur ce sujet, nous n'entendons pas beaucoup notre député agricultrice. Elle les a obtenus comment ses terrains ? elle pourrait leur expliquer comment elle a fait et ainsi leur servir de modèle.

Voila une député réellement à l'écoute ou une coïncidence ? Demande faite le 30/01, permanence déplacée sur Kourou le 31/01. Merci qui ?

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31/01/11
Koro  (Roura)

En réponse au message de Larrybird du 31/01/11

@blada, à propos de l'association Wayabo
" Mais, malgré de multiples démarches, la régularisation de leur situation n'est toujours pas à l'ordre du jour, et tous sont encore, six ans après, dans la même situation précaire, sans électricité, sans titre foncier, donc sans permis de construire "

Je crois que vous avez la réponse à votre question dans votre texte. Le problème des associations foncières est que nombre de leurs adhérents sont là pour se construire un logement sans payer de terrain.
Pour rappel, la construction d'un bâtiment à usage agricole n'est pas soumis à permis de construire. Je n'ai rien contre ces personnes mais bon, c'est un sujet assez complexe pour l'administration qui ne souhaite pas envoyer un message de laxisme foncier à l'ensemble des Guyanais.
Le problème n'est pas de les laisser s'installer, c'est que si l'administration valide ces situations, elle se met dans l'obligation de fournir les services inhérents aux zones d'habitation. Ce qui coûte très cher, particulièrement dans des endroits éloignés des zones habitables prévues dans les plans des collectivités.

Mais pas du tout ! Si l'administration régularise et fait payer les taxes d'habitation, elle n'a aucune obligation de fournir quoi que ce soit. C'est aux membres de l'association de viabiliser leur lotissement agricole bidon !

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31/01/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Larrybird du 31/01/11

@blada, à propos de l'association Wayabo
" Mais, malgré de multiples démarches, la régularisation de leur situation n'est toujours pas à l'ordre du jour, et tous sont encore, six ans après, dans la même situation précaire, sans électricité, sans titre foncier, donc sans permis de construire "

Je crois que vous avez la réponse à votre question dans votre texte. Le problème des associations foncières est que nombre de leurs adhérents sont là pour se construire un logement sans payer de terrain.
Pour rappel, la construction d'un bâtiment à usage agricole n'est pas soumis à permis de construire. Je n'ai rien contre ces personnes mais bon, c'est un sujet assez complexe pour l'administration qui ne souhaite pas envoyer un message de laxisme foncier à l'ensemble des Guyanais.
Le problème n'est pas de les laisser s'installer, c'est que si l'administration valide ces situations, elle se met dans l'obligation de fournir les services inhérents aux zones d'habitation. Ce qui coûte très cher, particulièrement dans des endroits éloignés des zones habitables prévues dans les plans des collectivités.

c'est un sujet assez complexe pour l'administration qui ne souhaite pas envoyer un message de laxisme foncier à l'ensemble des Guyanais. Trop tard ! Et tu peux ajouter: des pas-guyanais, et des même-pas-français. Comme ça le tableau est complet

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