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Réparation

395 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
12/06/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Blada du 12/06/13

« J’ai lu dans cette rubrique des propos inacceptables sur les Guyanais et cela fait plusieurs années qu’on mentionne ce site pour ce type de commentaires. Il fallait bien que quelqu’un réagisse et écrive ce que beaucoup répètent! »
Bien vite dit ! Vous ne vous en tirerez pas aussi facilement cette fois.
Etes-vous bien sûr(e) de ne pas colporter à votre tour des rumeurs infondées destinées à discréditer un site qui bouscule l'ordre établi sans s'occuper des origines ni de la couleur de peau ? D'ailleurs, qui est Guyanais ? Le savez-vous vous-même ? Parce que vous seriez bien la seule.
Et doit-on réserver ses seules critiques à ceux qui ne sont pas estampillés "Guyanais" par ceux qui s'estiment les seuls à l'être ? Si oui, ne voyez-vous pas ce qu'il y a d'odieux dans cette "ségrégation" ?

Les charges de Christiane Taubira contre blada depuis plusieurs années ont fait de gros dégâts. Elles ont été violentes et grossières, et volontiers mensongères, allant même jusqu'à prétendre que nous n'acceptions pas de réponse à nos éditos (faciles à vérifier, ces horreurs sont toujours en ligne). Tout cela parce que nous avions émis de gros doutes sur sa façon de gérer le problème de l'orpaillage en Guyane. Mais en réponse aux critiques que nous faisions sur sa gestion de l'orpaillage, sans jamais aborder le fond, elle a déversé à chaque fois un flot de propos haineux contre le site et contre ma personne. Vous êtes-vous demandé pourquoi ? Cela vous a laissé indifférent(e) ?

A chaque fois qu'un problème est mis à jour, on pourrait donc s'en tirer par une pirouette qui consisterait à dire en substance : tais-toi, tu n'es pas légitime, je suis plus Guyanais que toi !
Désolée, mais ici sur blada, le monde est ouvert sur les autres, il faut avoir des oeillères pour ne pas le voir.

Alors, n'êtes-vous pas comme d'autres en train de relayer sans même les vérifier des discours qui circulent dans une certaine bourgeoisie crispée sur ses privilèges et sa xénophobie ?

Il est temps de se poser la question, car le petit monde étriqué d'une pseudo intelligentsia cayennaise est en train de s'écrouler. On en voit ici les derniers soubresauts.

Odile Farjat

 

une certaine bourgeoisie crispée sur ses privilèges et sa xénophobie ?
--??? Quand M. Pindard dit "qu'il y a trop de blancs en Guyane", c'est de la xénophobie. Si un "petit blanc" (pour reprendre l'expression de la dame) hexapolitain dit qu'il y a trop de noirs (ou d'arabes, d'asiatiques...) en France d'Europe, c'est du racisme. Cherchez l'erreur ;-)
Il faudra bien un jour s'accorder sur les termes et appeler un con "un con" et

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12/06/13
Fabien  (Cayenne)

En réponse au message de Yengau du 11/06/13

« Humainement très médiocre » la tribune de L. Ho fong Choy Choucoutou ? J’ai lu dans cette rubrique des propos inacceptables sur les Guyanais et cela fait plusieurs années qu’on mentionne ce site pour ce type de commentaires. Il fallait bien que quelqu’un réagisse et écrive ce que beaucoup répètent!
Concernant la question de la réparation, il n’est pas inutile de mentionner plusieurs fois l’article de cette historienne qui a le mérite d’apporter des informations fiables et vérifiables. L’esclavage et la traite transatlantique qui lui est associée reconnues par l’état français comme un crime contre l’humanité méritent toute notre considération. Pour Aimé Césaire, c’était un crime irréparable. Toutefois, cette question de la réparation a été envisagée sous différents angles et traitée différemment dans les pays où a été mis en place le système de la plantation. En effet, après l’abolition, comment permettre à des individus qui sont au bas de l’échelle sociale d’accéder à de meilleures conditions de vie ? Schoelcher avait envisagé l’intérêt de mettre en place des mesures pour remédier à cette situation. Aux Etats-Unis, la règle des 40 acres et une mule qui devaient être attribuées à chaque esclave libéré n’a pas été très appliquée mais elle avait le mérite d’exister. Le principe de cette réparation foncière a été repris tout dernièrement au Brésil avec la disposition permettant à tout descendant d’Africains issus de quilombos de prétendre à l’attribution d’un terrain. Comme quoi la réparation en terme d’attribution foncière peut être mise en application même actuellement. L. Ho Fong Choy Choucoutou envisage celle-ci en Guyane en termes d’apaisement social. Ils sont nombreux tous ceux qui pourraient prétendre à accéder à du foncier dans ces conditions. La Guyane réunit sur son territoire des bladas qui toutes origines confondues ont un lien avec ceux qui sont recensés dans l’article 1 de la loi Taubira à savoir les Amérindiens, les Africains et les Indiens. Beaucoup sont tout au bas de l’échelle sociale, surtout parmi les jeunes. Reste à valoriser au sein de cette société consumériste l’importance d’avoir un morceau de terre à soi !

Merci d'avoir évoqué les amérindiens qui ne sont pas représenté dans cette société guyanaise faite de connivences et d'arrangements entre amis hauts placés ! Si c'est cela être "guyanais", je préfère ne pas être de la curie !

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12/06/13
Didou973  (Saint sylvain)

En réponse au message de Blada du 12/06/13

« J’ai lu dans cette rubrique des propos inacceptables sur les Guyanais et cela fait plusieurs années qu’on mentionne ce site pour ce type de commentaires. Il fallait bien que quelqu’un réagisse et écrive ce que beaucoup répètent! »
Bien vite dit ! Vous ne vous en tirerez pas aussi facilement cette fois.
Etes-vous bien sûr(e) de ne pas colporter à votre tour des rumeurs infondées destinées à discréditer un site qui bouscule l'ordre établi sans s'occuper des origines ni de la couleur de peau ? D'ailleurs, qui est Guyanais ? Le savez-vous vous-même ? Parce que vous seriez bien la seule.
Et doit-on réserver ses seules critiques à ceux qui ne sont pas estampillés "Guyanais" par ceux qui s'estiment les seuls à l'être ? Si oui, ne voyez-vous pas ce qu'il y a d'odieux dans cette "ségrégation" ?

Les charges de Christiane Taubira contre blada depuis plusieurs années ont fait de gros dégâts. Elles ont été violentes et grossières, et volontiers mensongères, allant même jusqu'à prétendre que nous n'acceptions pas de réponse à nos éditos (faciles à vérifier, ces horreurs sont toujours en ligne). Tout cela parce que nous avions émis de gros doutes sur sa façon de gérer le problème de l'orpaillage en Guyane. Mais en réponse aux critiques que nous faisions sur sa gestion de l'orpaillage, sans jamais aborder le fond, elle a déversé à chaque fois un flot de propos haineux contre le site et contre ma personne. Vous êtes-vous demandé pourquoi ? Cela vous a laissé indifférent(e) ?

A chaque fois qu'un problème est mis à jour, on pourrait donc s'en tirer par une pirouette qui consisterait à dire en substance : tais-toi, tu n'es pas légitime, je suis plus Guyanais que toi !
Désolée, mais ici sur blada, le monde est ouvert sur les autres, il faut avoir des oeillères pour ne pas le voir.

Alors, n'êtes-vous pas comme d'autres en train de relayer sans même les vérifier des discours qui circulent dans une certaine bourgeoisie crispée sur ses privilèges et sa xénophobie ?

Il est temps de se poser la question, car le petit monde étriqué d'une pseudo intelligentsia cayennaise est en train de s'écrouler. On en voit ici les derniers soubresauts.

Odile Farjat

 

Bien écrit....

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12/06/13
Robespierre  (Kourou)

En réponse au message de Blada du 12/06/13

« J’ai lu dans cette rubrique des propos inacceptables sur les Guyanais et cela fait plusieurs années qu’on mentionne ce site pour ce type de commentaires. Il fallait bien que quelqu’un réagisse et écrive ce que beaucoup répètent! »
Bien vite dit ! Vous ne vous en tirerez pas aussi facilement cette fois.
Etes-vous bien sûr(e) de ne pas colporter à votre tour des rumeurs infondées destinées à discréditer un site qui bouscule l'ordre établi sans s'occuper des origines ni de la couleur de peau ? D'ailleurs, qui est Guyanais ? Le savez-vous vous-même ? Parce que vous seriez bien la seule.
Et doit-on réserver ses seules critiques à ceux qui ne sont pas estampillés "Guyanais" par ceux qui s'estiment les seuls à l'être ? Si oui, ne voyez-vous pas ce qu'il y a d'odieux dans cette "ségrégation" ?

Les charges de Christiane Taubira contre blada depuis plusieurs années ont fait de gros dégâts. Elles ont été violentes et grossières, et volontiers mensongères, allant même jusqu'à prétendre que nous n'acceptions pas de réponse à nos éditos (faciles à vérifier, ces horreurs sont toujours en ligne). Tout cela parce que nous avions émis de gros doutes sur sa façon de gérer le problème de l'orpaillage en Guyane. Mais en réponse aux critiques que nous faisions sur sa gestion de l'orpaillage, sans jamais aborder le fond, elle a déversé à chaque fois un flot de propos haineux contre le site et contre ma personne. Vous êtes-vous demandé pourquoi ? Cela vous a laissé indifférent(e) ?

A chaque fois qu'un problème est mis à jour, on pourrait donc s'en tirer par une pirouette qui consisterait à dire en substance : tais-toi, tu n'es pas légitime, je suis plus Guyanais que toi !
Désolée, mais ici sur blada, le monde est ouvert sur les autres, il faut avoir des oeillères pour ne pas le voir.

Alors, n'êtes-vous pas comme d'autres en train de relayer sans même les vérifier des discours qui circulent dans une certaine bourgeoisie crispée sur ses privilèges et sa xénophobie ?

Il est temps de se poser la question, car le petit monde étriqué d'une pseudo intelligentsia cayennaise est en train de s'écrouler. On en voit ici les derniers soubresauts.

Odile Farjat

 

Bien dit ou plutot bien écrit, il fallait le rappeler;

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12/06/13
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Yengau du 11/06/13

« Humainement très médiocre » la tribune de L. Ho fong Choy Choucoutou ? J’ai lu dans cette rubrique des propos inacceptables sur les Guyanais et cela fait plusieurs années qu’on mentionne ce site pour ce type de commentaires. Il fallait bien que quelqu’un réagisse et écrive ce que beaucoup répètent!
Concernant la question de la réparation, il n’est pas inutile de mentionner plusieurs fois l’article de cette historienne qui a le mérite d’apporter des informations fiables et vérifiables. L’esclavage et la traite transatlantique qui lui est associée reconnues par l’état français comme un crime contre l’humanité méritent toute notre considération. Pour Aimé Césaire, c’était un crime irréparable. Toutefois, cette question de la réparation a été envisagée sous différents angles et traitée différemment dans les pays où a été mis en place le système de la plantation. En effet, après l’abolition, comment permettre à des individus qui sont au bas de l’échelle sociale d’accéder à de meilleures conditions de vie ? Schoelcher avait envisagé l’intérêt de mettre en place des mesures pour remédier à cette situation. Aux Etats-Unis, la règle des 40 acres et une mule qui devaient être attribuées à chaque esclave libéré n’a pas été très appliquée mais elle avait le mérite d’exister. Le principe de cette réparation foncière a été repris tout dernièrement au Brésil avec la disposition permettant à tout descendant d’Africains issus de quilombos de prétendre à l’attribution d’un terrain. Comme quoi la réparation en terme d’attribution foncière peut être mise en application même actuellement. L. Ho Fong Choy Choucoutou envisage celle-ci en Guyane en termes d’apaisement social. Ils sont nombreux tous ceux qui pourraient prétendre à accéder à du foncier dans ces conditions. La Guyane réunit sur son territoire des bladas qui toutes origines confondues ont un lien avec ceux qui sont recensés dans l’article 1 de la loi Taubira à savoir les Amérindiens, les Africains et les Indiens. Beaucoup sont tout au bas de l’échelle sociale, surtout parmi les jeunes. Reste à valoriser au sein de cette société consumériste l’importance d’avoir un morceau de terre à soi !

La citation qui vaut son pesant de réparation en cacahuètes : "l’ex-députée a toujours défendu le principe d’une Guyane accueillante".
Je pense que les haïtiens victimes du collectifs des "mille lettres citoyennes" seront d'un autre avis...

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12/06/13
Blada  (Kourou)

En réponse au message de Yengau du 11/06/13

« Humainement très médiocre » la tribune de L. Ho fong Choy Choucoutou ? J’ai lu dans cette rubrique des propos inacceptables sur les Guyanais et cela fait plusieurs années qu’on mentionne ce site pour ce type de commentaires. Il fallait bien que quelqu’un réagisse et écrive ce que beaucoup répètent!
Concernant la question de la réparation, il n’est pas inutile de mentionner plusieurs fois l’article de cette historienne qui a le mérite d’apporter des informations fiables et vérifiables. L’esclavage et la traite transatlantique qui lui est associée reconnues par l’état français comme un crime contre l’humanité méritent toute notre considération. Pour Aimé Césaire, c’était un crime irréparable. Toutefois, cette question de la réparation a été envisagée sous différents angles et traitée différemment dans les pays où a été mis en place le système de la plantation. En effet, après l’abolition, comment permettre à des individus qui sont au bas de l’échelle sociale d’accéder à de meilleures conditions de vie ? Schoelcher avait envisagé l’intérêt de mettre en place des mesures pour remédier à cette situation. Aux Etats-Unis, la règle des 40 acres et une mule qui devaient être attribuées à chaque esclave libéré n’a pas été très appliquée mais elle avait le mérite d’exister. Le principe de cette réparation foncière a été repris tout dernièrement au Brésil avec la disposition permettant à tout descendant d’Africains issus de quilombos de prétendre à l’attribution d’un terrain. Comme quoi la réparation en terme d’attribution foncière peut être mise en application même actuellement. L. Ho Fong Choy Choucoutou envisage celle-ci en Guyane en termes d’apaisement social. Ils sont nombreux tous ceux qui pourraient prétendre à accéder à du foncier dans ces conditions. La Guyane réunit sur son territoire des bladas qui toutes origines confondues ont un lien avec ceux qui sont recensés dans l’article 1 de la loi Taubira à savoir les Amérindiens, les Africains et les Indiens. Beaucoup sont tout au bas de l’échelle sociale, surtout parmi les jeunes. Reste à valoriser au sein de cette société consumériste l’importance d’avoir un morceau de terre à soi !

« J’ai lu dans cette rubrique des propos inacceptables sur les Guyanais et cela fait plusieurs années qu’on mentionne ce site pour ce type de commentaires. Il fallait bien que quelqu’un réagisse et écrive ce que beaucoup répètent! »
Bien vite dit ! Vous ne vous en tirerez pas aussi facilement cette fois.
Etes-vous bien sûr(e) de ne pas colporter à votre tour des rumeurs infondées destinées à discréditer un site qui bouscule l'ordre établi sans s'occuper des origines ni de

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11/06/13
Jo  (Kourou)

pauvre mo péyi:il ne faux pas commonoré l'abolition de l'esclavage en guyane comme vengence et haine contre les blancs cette date du 10 juin doit être marqué symboliquement en souvenir de nos encêtre .Regarder dans les pays D'afrique et en HaÏti comment les noirs sont traiter par leurs propre fréres j'ai suivi le débat sur guyane premiere on mélange esclavage et bagne les bagnars étaient condamé pour des crimes.En1730,aprés deux expéditions

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11/06/13
Yengau  (Cayenne)

En réponse au message de Blada du 10/06/13

« Plus intéressant et certainement mieux documenté sur le plan historique » dites-vous,
mais humainement très médiocre, et sa tirade de fin sur blada est carrément grotesque.
Si vous remontez le thème "Réparation" de quelques jours, vous verrez que cet article a déjà été signalé, et commenté. OF

« Humainement très médiocre » la tribune de L. Ho fong Choy Choucoutou ? J’ai lu dans cette rubrique des propos inacceptables sur les Guyanais et cela fait plusieurs années qu’on mentionne ce site pour ce type de commentaires. Il fallait bien que quelqu’un réagisse et écrive ce que beaucoup répètent! Concernant la question de la réparation,

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10/06/13
Pam-pam  (Rémire)

En réponse au message de Weenana du 10/06/13

Médite " C’est faire semblant d’ignorer que l’esclavage a été un système étatique, mobilisant les appareils juridique et économique et dessinant l’architecture sociale sur le mode de l’exclusion." tu penses sincèrement qu'un seul ici, nie cela ? Comment ça s'appelle déjà ? de mauvaise foi, une insulte à l'intelligence des lecteurs ?
Bon ! venant de ceux qui voulaient livrer aux guyanais, un article 74 "tiens signe on t'expliquera après" ça ne m'étonne guère.
Ce qui les arrange serait qu'il n'existât aucun contradicteur ou personne pour mettre le nez dans leurs affaires, personne pour se pencher sur le sort des esclaves contemporains.
Parce qu'en fouillant, tu trouverais des esclavagistes modernes dans le rang de ceux qui mettent tant de d'énergie à agiter le chiffon rouge historique.
Je répète, c'est prendre les gens pour des cons.

Au 19° siècle, les "Bladas" enfin la majorité d'entre eux aurait été du coté de Victor Schoelcher, à chaque époque ses combats :
« Nous demandons, Messieurs, l’abolition immédiate et complète de l’esclavage dans les colonies françaises ;
Parce que la propriété de l’homme sur l’homme est un crime ;
Parce que l’épreuve des lois des 18 et 19 juillet 1845 a rendu plus manifestes que jamais l’insuffisance et le danger des moyens prétendus préparatoires ;
Parce qu’aujourd’hui même ces lois ne sont pas encore appliquées dans leur entier ;
Parce qu’on ne peut détruire les vices de la servitude qu’en abolissant la servitude elle-même ;
Parce que toutes les notions de justice et d’humanité se perdent dans une société à esclaves ;
Parce que l’homme est encore vendu à l’encan, comme du bétail, dans nos colonies ; (...)
Parce que la prolongation de l’esclavage porte atteinte aux véritables intérêts des colonies et à la sécurité de leurs habitants ;
Parce que l’abolition, en réhabilitant le travail agricole, y rattachera toute la population libre ; (...)
Parce que l’affranchissement des nèges français entraînera l’émancipation de toute la race noire ;
Parce qu’en vertu de la solidarité qui lie tous les membres de la nation entre eux, chacun de nous a une part de responsabilité dans les crimes qu’engendre la servitude ».

"L'esclavage est la condition d'un individu privé de sa liberté, qui devient la propriété, exploitable et négociable comme un bien matériel, d'une autre personne".

Et je suppose que si tu prends la peine de recopier tout ça, c'est parce que tu es persuadée que tu va l'apprendre à Choucoutou? Lamentable!

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10/06/13
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Cush du 10/06/13

Encore une fois, l'aspect historique développé n'est pas mis en cause, le crime a été commis, c’est sa tirade de fin qui est orientée, toujours dans le même sens, contre les blancs, petits ou grands. Lorsqu'on lit cela, on peut douter de l'objectivité de son enseignement. Dans le Fg d'hier, elle était face à Nestor Radjou dont la position me parait plus posée, moins revancharde.
http://www.franceguyane.fr/entre-devoir-de-memoire-et-espoir-de-reparation-163490.php

Les réflexions de N. Radjou sont souvent frappées du bon sens et dénuées de passion revancharde. Cependant, il y a quelque chose d'immensément indécent dans ce débat sur les réparations : l'amnésie des intervenants concernant les peuples autochtones de Guyane. Cette forme d’égoïsme méprisant n'est pas belle à voir.

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10/06/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Yengau du 09/06/13

Plus intéressant et certainement mieux documenté sur le plan historique, voici l'article de Lydie Ho Fong Choy* sur la question de la réparation et sa réaction à l'éditorial de Blada : A lire sur le site de politiques publiques :
http://www.politiques-publiques.com/Rendez-moi-mes-Bladas.html#.UbT9judSjlk

Médite " C’est faire semblant d’ignorer que l’esclavage a été un système étatique, mobilisant les appareils juridique et économique et dessinant l’architecture sociale sur le mode de l’exclusion." tu penses sincèrement qu'un seul ici, nie cela ? Comment ça s'appelle déjà ? de mauvaise foi, une insulte à l'intelligence des lecteurs ?
Bon ! venant de ceux qui voulaient livrer aux guyanais, un article 74 "tiens signe on

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10/06/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Blada du 10/06/13

« Plus intéressant et certainement mieux documenté sur le plan historique » dites-vous,
mais humainement très médiocre, et sa tirade de fin sur blada est carrément grotesque.
Si vous remontez le thème "Réparation" de quelques jours, vous verrez que cet article a déjà été signalé, et commenté. OF

Encore une fois, l'aspect historique développé n'est pas mis en cause, le crime a été commis, c’est sa tirade de fin qui est orientée, toujours dans le même sens, contre les blancs, petits ou grands. Lorsqu'on lit cela, on peut douter de l'objectivité de

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10/06/13
Blada  (Kourou)

En réponse au message de Yengau du 09/06/13

Plus intéressant et certainement mieux documenté sur le plan historique, voici l'article de Lydie Ho Fong Choy* sur la question de la réparation et sa réaction à l'éditorial de Blada : A lire sur le site de politiques publiques :
http://www.politiques-publiques.com/Rendez-moi-mes-Bladas.html#.UbT9judSjlk

« Plus intéressant et certainement mieux documenté sur le plan historique » dites-vous,
mais humainement très médiocre, et sa tirade de fin sur blada est carrément grotesque.
Si vous remontez le thème "Réparation" de quelques jours, vous verrez que cet article a déjà été signalé, et commenté. OF

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09/06/13
Yengau  (Cayenne)

En réponse au message de Blada du 06/06/13

A verser au dossier "Réparation", ce très intéressant article de Marlène Hospice, docteur en ethnologie et en sociologie comparée, paru sur le site de France-Antilles Martinique :
Le feuilleton de la demande de réparations de l'esclavage

Plus intéressant et certainement mieux documenté sur le plan historique, voici l'article de Lydie Ho Fong Choy* sur la question de la réparation et sa réaction à l'éditorial de Blada : A lire sur le site de politiques publiques :
http://www.politiques-publiques.com/Rendez-moi-mes-Bladas.html#.UbT9judSjlk

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06/06/13
Morpho  (Matoury)

En réponse au message de Blada du 06/06/13

A verser au dossier "Réparation", ce très intéressant article de Marlène Hospice, docteur en ethnologie et en sociologie comparée, paru sur le site de France-Antilles Martinique :
Le feuilleton de la demande de réparations de l'esclavage

A lire et a relire sans modération!
Imaginons un seul instant notre FG publier un tel article ICI?
J'invite nos deux artistes "réparateurs" à le faire aussi.

Répondre

06/06/13
Blada  (Kourou)

A verser au dossier "Réparation", ce très intéressant article de Marlène Hospice, docteur en ethnologie et en sociologie comparée, paru sur le site de France-Antilles Martinique :
Le feuilleton de la demande de réparations de l'esclavage

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29/05/13
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Bonpom du 28/05/13

Vous semblez prendre la mouche mais, quand Blada demande vos sources, ce n'est pas pour mettre en doute la véracité de vos propos mais pour éviter les longs "copier-coller".
Si vous n'êtes pas l'auteur de ces lignes, il est plus courtois de citer les auteurs qui ont travaillé à leur rédaction.
De plus, leur origine permet de mieux les "contextualiser" : même le fait historique le plus "objectif" n'est pas présenté de la même façon dans un ouvrage, sur un site d'extrême gauche, royaliste, nationaliste, etc.

Blada : Merci Bonpom, vous êtes un très bon avocat !

En quoi citer les livres d'histoire et Wikipedia ainsi que les historiens y figurants sont "prendre la mouche" ? Blada m'a demandé de citer mes sources, je le fais bien volontiers et lorsque je me plante je suis le premier à présenter mes excuses…

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28/05/13
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Ricky du 28/05/13

Pardon : sources : n'importe quel livre d'histoire un peu complet, Wikipédia et tous les liens d'historiens y figurant…

Vous semblez prendre la mouche mais, quand Blada demande vos sources, ce n'est pas pour mettre en doute la véracité de vos propos mais pour éviter les longs "copier-coller".
Si vous n'êtes pas l'auteur de ces lignes, il est plus courtois de citer les auteurs qui

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28/05/13
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Ricky du 27/05/13

Il est vrai qu'avant Napoléon il n'existait pas de ministères, d'administration (police, impôts, etc.), en fait il n'y avait rien…
Bon soyons sérieux, l'Etat existait bel et bien, pas sous sa forme actuelle mais pas si éloignée que ça quand même.
Les postes de ministres étaient dévolus aux membres de la famille royale ou du clergé, bref comme aujourd'hui (copains, famille etc) Ils n'étaient pas obligatoirement les plus compétents, comme aujourd'ui, vous voyez on en est proche :D

Par exemple :

L'appellation « Conseil d'en haut », en vigueur à partir de 1643, vient simplement de ce que ce Conseil se réunissait à Versailles dans le cabinet du Conseil, situé au premier étage du palais à côté de la chambre du roi.

Succédant au Conseil des Affaires du XVIe siècle, c'était aussi, sous Louis XIV, le plus important de tous les conseils, regroupant autour du souverain ses conseillers les plus proches, et examinant les affaires les plus importantes. Il était l'ancêtre de l'actuel Conseil des ministres.

Jusqu'au règne de Louis XIV, il s'agissait d'une formation très réduite qui rassemblait de droit autour du roi le principal ministre de l'État (lorsqu'il en existait un), le chancelier, le surintendant des finances, un secrétaire d'État et des conseillers nommés par le roi, les ministres d'État. Sa compétence était très large, quasi illimitée. Au début du règne de Louis XIV, le nombre de ses membres connut une inflation considérable : outre les ministres d'État on y trouvait des membres de la famille royale, les princes du sang, les ducs et pairs.

Dès 1661, Louis XIV y mit bon ordre : il ne comptait plus de membres de droit mais seulement un nombre très réduit de ministres d'État, dont la participation au Conseil était sujette à réexamen à chaque séance. Au départ, Louis XIV n'admit que trois personnes (Le Tellier, Lionne, Colbert), puis il porta ce nombre jusqu'à 5. Louis XV alla jusqu'à 7 et Louis XVI à 8.

Personne n'entrait de droit au Conseil d'en-haut, pas même le Dauphin. En pratique, le roi le recrutait pour l'essentiel parmi les secrétaires d'État.

Sous le règne de Louis XV, le conseil, communément dénommé Conseil d'État, fut plus particulièrement chargé de la conduite de la politique étrangère, des affaires navales et militaires et, en temps de guerre, des opérations militaires. C'est alors le Conseil des Dépêches qui prit le pas pour toutes les affaires intérieures.

Le Conseil d'État se tenait le dimanche et le mercredi, mais des séances extraordinaires étaient fréquentes, notamment en temps de guerre. Au total, le nombre de séances avoisine 120 à 130 par an voire davantage certaines années.


Blada : merci de ne pas oublier de donner vos sources !

Pardon : sources : n'importe quel livre d'histoire un peu complet, Wikipédia et tous les liens d'historiens y figurant…

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28/05/13
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Patrice C du 27/05/13

Bonjour,

je vous remercie pour cette précision qui a l'intérêt de nous éclairer
tous sur un sujet que d'aucuns ont tendance à oublier.

Toujours est-il que dans mon "discours", je parlais bien de la traite négrière, sujet principal, il me semble, de la discussion d'un sujet nommé "Réparations"...donc, à priori, lorsque je parle de "nations esclavagistes", je désigne bien des nations qui ont pratiqué la traite négrière.

Puisque vous avez évoqué le sujet du servage, également une des multiples formes de l'esclavage pratiqué par les peuples, nations et autres civilisations européennes, celle-ci a malheureusement duré des milliers d'années pour le petit peuple, pour les petites gens...

En commençant avec les Grecs et les Romains, plus évidement toutes ces "civilisations" innombrables qui les ont précédées, et en terminant à un moment où l'esclavage des Africains prend le relais (pardonnez moi cette expression malheureuse, mais elle donne une si réaliste image de ce qui c'est passé) , les petites gens de l'ensemble des peuples européens a, en effet, subit l'esclavage du servage durant des milliers d'années.
Certains, je me rappelles même, les faisaient combattre en spectacle dans de grandes arènes.
Il en reste des vestiges aujourd'hui encore....c'est dire si l'idée est tenace...

D'ailleurs, lors qu’est venu la fin du temps de l'esclavage des Africains, on les a tout "naturellement" remplacés par une nouvelle race d'esclaves : il y a eu, dans une période intermédiaire, les "galériens", puis il y a eu les bagnards...

les galériens étaient ceux qui étaient condamnés aux galères, càd condamnés à ramer sur des bateaux...à leur époque, le Roi avait droit de justice, et la prison n'existait pas. Il n'y avait qu'une sorte de "salle d'attente" pour les justiciables, gardée par son concierge (ce qui donnera la Conciergerie, à paris, ou encore la Bastille, prise par le peuple de France mais qui ne contenait que quelques justiciables en attente de jugement)...Le jugement ne pouvait qu'être de deux sortes : la mort, ou les galères...pas la prison, mais l'esclavage enchaîné à un bateau.

Les bagnards qui les ont remplacés, nous les connaissons, ils nous ont construit nos routes, ont ouvert les tracés des grandes pistes, ont fait des ponts, ont cassé des cailloux, ont arrosé des fleurs, ont servi la bouffe, bref, ont subi une forme d'esclavage qui ne dit pas son nom, à une époque où certains se sont retrouvés bagnards pour des délits mineurs, qui leur auraient normalement valu quelques jours de prison...

bref.
On pourrait continuer comme cela pendant des heures et des heures, les sujet ne serait pas épuisé. Car si l'on va vers l'Orient, vers l'Asie, on trouvera de l'esclavage également, sous d'autres formes, comme par exemple en Inde, où est pratiqué de nos jours le système des castes, qui maintient dans une condition sociale des groupes d'individus, les Intouchables et autres "castes inférieures" comme ils sont désignés...

parlons "réparations"...

Plutôt que de parler réparations pour attribuer quelques ressources supplémentaires à des déjà nantis, je proposerais qu'on consacre quelques fonds pour combattre ces nouvelles formes d'esclavage moderne partout dans le monde (mais certainement pas en France)

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28/05/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Chokapix du 27/05/13

Malgré son ignominie, je ne crois pas que le code noir ait été un simple prétexte. Il s'agissait vraisemblablement de réguler un commerce juteux.

Des commerces juteux, il y en a toujours eu. Il y en a encore ;-) pour des tas de raisons...
http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Quand-les-services-francais-trafiquaient-l-opium

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27/05/13
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Mo Pays du 27/05/13

Mais mon bon ami vous resterez dans l'opposition car vous écrivez des âneries énorme en affirmant que l'esclavage est le fait exclusif de la France, de l'Angleterre, du Portugal, de l'Espagne, et des Pays-bas. L'esclavage existe depuis que l'homme est descendu de l'arbre et qu'il a adopté la station debout. Il a touché toutes les ethnies et toutes les nations au cours des âges. Il touche encore pas mal de tribus, et autres peuplades surtout en Afrique subsaharienne et au moyen orient.

Bonjour,
le sujet de la discussion est "les réparations", mon message concerne donc la traite négrière "active" pratiquée par qques pays seulement. C'est vrai que je n'ai pas précisé.

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27/05/13
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Daaam du 27/05/13

Hum... Vos connaissances historiques sont en effet assez réduites.
Le servage a été en vigueur en Ukraine et en Russie jusqu'en 1861 et le statut de cerf était très proche de celui d'esclave (par exemple, article 246 : Les serfs militaires et domestiques privés sont assimilés aux meubles), voir même parfois pire. Quand à l'esclavage "traditionnel", il n'y a été aboli en Russie qu'en 1723.
Bref, l'esclavage a été pratiqué par tous les peuples en tout temps. Le plus grand crime des européens étant sans celui d'être devenu aujourd'hui "bankable", ce qui aiguise certains appétits...

Bonjour,
je vous remercie pour cette précision qui a l'intérêt de nous éclairer
tous sur un sujet que d'aucuns ont tendance à oublier. Toujours est-il que dans mon "discours", je parlais bien de la traite négrière, sujet principal, il me semble, de la discussion d'un sujet nommé "Réparations"...donc, à priori, lorsque je parle de "nations esclavagistes", je désigne bien des nations

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27/05/13
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Daaam du 27/05/13

Depuis quand suffit-il d'affirmer quelque chose pour que ce soit vrai ? Si Louis XIV pouvait résumer l'état à lui-même, c'est bien que celui-ci était plus qu'embryonnaire. Il faudra attendre la révolution puis Napoléon pour la mise en place d'un véritable état et d'une administration centrale.

Il est vrai qu'avant Napoléon il n'existait pas de ministères, d'administration (police, impôts, etc.), en fait il n'y avait rien…  Bon soyons sérieux, l'Etat existait bel et bien, pas sous sa forme actuelle mais pas si éloignée que ça quand même. Les postes de ministres étaient dévolus aux membres de la famille royale ou du clergé, bref comme aujourd'hui (copains, famille

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27/05/13
Lematourien  (Matoury)

En réponse au message de Pierre33 du 27/05/13

Vous avez raison, mais comme la loi Taubira qualifie de crime contre l'humanité uniquement l'esclavage pratiqué les Européens, cela finit forcément par laisser des traces... Il suffit de lire les réactions de certaines personnes, même sur Blada, quand on ose parler de l'esclavage pratiqué par les arabo-musulmans ou pire, de l'esclavage pratiqué par les Africains eux-mêmes... Évidemment, cette loi ment par omission, mais il s'agit d'un mensonge bien prémédité et qui n'a rien d'innocent.... Et comme dit le proverbe, mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose...

C'est l'an passé ou il ya deux ans, il y a avait eu une conférence sur l'esclavage à Cayenne, autour du 10 juin. On avait invité un intellectuel sénégalais, quasi inconnue chez lui d'ailleurs, pour parler de la traite négrière. Et au cours de la partie questions/réponses de la conférence, une blanche avait eu le malheur de demander pourquoi on ne parlait

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27/05/13
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Ricky du 27/05/13

Vous oubliez cette phrase célèbre de Louis le quatorzième "L'Etat, c'est moi" vous voyez que l'Etat existait avant Napoléon 1er ;)

Depuis quand suffit-il d'affirmer quelque chose pour que ce soit vrai ? Si Louis XIV pouvait résumer l'état à lui-même, c'est bien que celui-ci était plus qu'embryonnaire. Il faudra attendre la révolution puis Napoléon pour la mise en place d'un véritable état et d'une administration centrale.

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27/05/13
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Mo Pays du 27/05/13

Mais mon bon ami vous resterez dans l'opposition car vous écrivez des âneries énorme en affirmant que l'esclavage est le fait exclusif de la France, de l'Angleterre, du Portugal, de l'Espagne, et des Pays-bas. L'esclavage existe depuis que l'homme est descendu de l'arbre et qu'il a adopté la station debout. Il a touché toutes les ethnies et toutes les nations au cours des âges. Il touche encore pas mal de tribus, et autres peuplades surtout en Afrique subsaharienne et au moyen orient.

Vous avez raison, mais comme la loi Taubira qualifie de crime contre l'humanité uniquement l'esclavage pratiqué les Européens, cela finit forcément par laisser des traces... Il suffit de lire les réactions de certaines personnes, même sur Blada, quand on ose parler de l'esclavage pratiqué par les arabo-musulmans ou pire, de l'esclavage pratiqué

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27/05/13
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Daaam du 26/05/13

Parler d'Etat avant la révolution me semble bien ambitieux... L'Etat (et ses codes) tel que nous le connaissons est né avec Napoléon. Heureusement que vous n'avez jamais été professeur...

Vous oubliez cette phrase célèbre de Louis le quatorzième "L'Etat, c'est moi" vous voyez que l'Etat existait avant Napoléon 1er ;)

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27/05/13
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Lolobéf du 27/05/13

oui cette partie c'est le prétexte du code noir. ensuite, il y a les jarrets coupé, le marquage au fer rouge, l'interdiction de faire du commerce, déclaration du nègre comme bien-meuble, etc. ect.

Malgré son ignominie, je ne crois pas que le code noir ait été un simple prétexte. Il s'agissait vraisemblablement de réguler un commerce juteux.

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27/05/13
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Patrice C du 27/05/13

bonjour,

Je réfute le terme "esclavage européen" car il ne veut rien dire

-rien contre vous Ricky, je n'utilise que l'expression pour illustrer mon propos-

En effet, l'esclavage a été le fait d'individus, d'organisations, de nations même, mais il n'a jamais été le fait de _tous_ les hommes, de _toutes_ les nations...

Car si l'on parle d'esclavage européen, il faudra me démontrer d'où partaient les expéditions suisses, autrichiennes, suédoises, ou encore danoises....on pourra même vouloir me parler de la Serbie-Croatie, que je ne vous croirais pas plus...Ni de l'Ukraine, ou de la grande Russie, qui s'étend il me semble sur les 3/4 du "continent européen".

L'esclavage "européen" a été le fait de la France, de l'Angleterre, du Portugal, de l'Espagne, et des Pays-bas. Je ne suis pas un spécialiste de l'histoire, j'ai peut-être oublié tel ou tel pays dans ma liste des pays ayant pratiqué l'esclavage ou en ai inclus certains par erreur ?), mais voilà, elle ne va pas plus loin que cela (au vu de leurs actes c'est bien assez comme cela).
Il n'en reste pas moins que les traces laissées dans les consciences sont des blessures profondes dont les cicatrices ne peuvent se refermer. Ce qu'il faut changer, c'est la vision qu'à l'Homme de l'Homme, et ne plus s'arrêter ni sur le passé, ni sur les stigmates : ce qu'il faut faire, c'est guérir.

Cela veut dire ouvrir les yeux, et se parler. Encore faut-il vouloir le faire, et savoir quoi dire, mais en tous cas, il est une chose qui est certaine : ce n'est pas en pointant un seul doigt que l'on peut désigner une foule...et faire des amalgames de cette façon c'est perdre de vue bien des points de vue....

Mais les êtres humains sont des animaux grégaires qui vivent en solitaire.

Commençons par cesser de ne regarder que "notre" nombril personnel, et commençons à regarder les choses autrement.
Cessons de penser que "nous" avons raison, regardons ce que font les autres, et acceptons qu'ils puissent eux-aussi avoir "leurs" raisons, leurs façons de faire, ou de voir les choses, et même qu'éventuellement ils puissent être "d'accord" avec nous, de façon tout à fait naturelle...

Enfant, j'ai été terrifié d'apprendre que l'on ai pu brûler la bibliothèque d'Alexandrie, et il n'y a pas si longtemps que cela j'ai été horrifié de voir les talibans faire exploser les Bouddha de Bamyan. Toutes ces destructions allaient à l'encontre de peuples, à l'encontre de leurs croyances, de leurs façons d'être, et surtout, elles allaient à l'encontre de l'Histoire de l'Humanité.

Et elles vont également à l'encontre de ma conscience, de ma vision de la vie.
L'esclavage aussi.
Et je déclare que l'esclavage doit être banni, et que ceux qui l'ont pratiqué doivent être punis.

Je ne suis ni né en France, ni en Angleterre, ni en Espagne, ni au Portugal, ni aux Pays-bas.
Je suis "blanc" de peau, Européen de naissance.

Ma question est maintenant : qui suis-je ?

Et les suivantes sont : acceptera t'on mon opinion ? ou resterais-je systématiquement dans l'opposition ?

Hum... Vos connaissances historiques sont en effet assez réduites.
Le servage a été en vigueur en Ukraine et en Russie jusqu'en 1861 et le statut de cerf était très proche de celui d'esclave (par exemple, article 246 : Les serfs militaires et domestiques privés sont assimilés aux meubles), voir même parfois pire. Quand à l'esclavage

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27/05/13
Mo Pays  (Kourou)

En réponse au message de Patrice C du 27/05/13

bonjour,

Je réfute le terme "esclavage européen" car il ne veut rien dire

-rien contre vous Ricky, je n'utilise que l'expression pour illustrer mon propos-

En effet, l'esclavage a été le fait d'individus, d'organisations, de nations même, mais il n'a jamais été le fait de _tous_ les hommes, de _toutes_ les nations...

Car si l'on parle d'esclavage européen, il faudra me démontrer d'où partaient les expéditions suisses, autrichiennes, suédoises, ou encore danoises....on pourra même vouloir me parler de la Serbie-Croatie, que je ne vous croirais pas plus...Ni de l'Ukraine, ou de la grande Russie, qui s'étend il me semble sur les 3/4 du "continent européen".

L'esclavage "européen" a été le fait de la France, de l'Angleterre, du Portugal, de l'Espagne, et des Pays-bas. Je ne suis pas un spécialiste de l'histoire, j'ai peut-être oublié tel ou tel pays dans ma liste des pays ayant pratiqué l'esclavage ou en ai inclus certains par erreur ?), mais voilà, elle ne va pas plus loin que cela (au vu de leurs actes c'est bien assez comme cela).
Il n'en reste pas moins que les traces laissées dans les consciences sont des blessures profondes dont les cicatrices ne peuvent se refermer. Ce qu'il faut changer, c'est la vision qu'à l'Homme de l'Homme, et ne plus s'arrêter ni sur le passé, ni sur les stigmates : ce qu'il faut faire, c'est guérir.

Cela veut dire ouvrir les yeux, et se parler. Encore faut-il vouloir le faire, et savoir quoi dire, mais en tous cas, il est une chose qui est certaine : ce n'est pas en pointant un seul doigt que l'on peut désigner une foule...et faire des amalgames de cette façon c'est perdre de vue bien des points de vue....

Mais les êtres humains sont des animaux grégaires qui vivent en solitaire.

Commençons par cesser de ne regarder que "notre" nombril personnel, et commençons à regarder les choses autrement.
Cessons de penser que "nous" avons raison, regardons ce que font les autres, et acceptons qu'ils puissent eux-aussi avoir "leurs" raisons, leurs façons de faire, ou de voir les choses, et même qu'éventuellement ils puissent être "d'accord" avec nous, de façon tout à fait naturelle...

Enfant, j'ai été terrifié d'apprendre que l'on ai pu brûler la bibliothèque d'Alexandrie, et il n'y a pas si longtemps que cela j'ai été horrifié de voir les talibans faire exploser les Bouddha de Bamyan. Toutes ces destructions allaient à l'encontre de peuples, à l'encontre de leurs croyances, de leurs façons d'être, et surtout, elles allaient à l'encontre de l'Histoire de l'Humanité.

Et elles vont également à l'encontre de ma conscience, de ma vision de la vie.
L'esclavage aussi.
Et je déclare que l'esclavage doit être banni, et que ceux qui l'ont pratiqué doivent être punis.

Je ne suis ni né en France, ni en Angleterre, ni en Espagne, ni au Portugal, ni aux Pays-bas.
Je suis "blanc" de peau, Européen de naissance.

Ma question est maintenant : qui suis-je ?

Et les suivantes sont : acceptera t'on mon opinion ? ou resterais-je systématiquement dans l'opposition ?

Mais mon bon ami vous resterez dans l'opposition car vous écrivez des âneries énorme en affirmant que l'esclavage est le fait exclusif de la France, de l'Angleterre, du Portugal, de l'Espagne, et des Pays-bas. L'esclavage existe depuis que l'homme est descendu

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27/05/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Achille du 27/05/13

La citation de M. Badinter a de l'allure, mais elle n'est pas très appropriée en ce qui concerne l'objet de la loi Taubira.

D'abord le Parlement n'a pas 'dit' l'histoire, il me semble, il a défini un crime, ce qui entre parfaitement dans ses attributions.

Aussi parce que les historiens - si tant est qu'eux seuls ont le privilège de dire l'histoire, ont déjà dit l'histoire, justement. Une histoire du monde faite d'agressions, de domination, d'accaparement et d'oppressions de toutes sortes, en toutes époques et en tous lieux. Les faits étant établis, il est opportun de traiter du crime.

L'argument selon quoi "il n'y a pas de français ni comme victime, ni comme bourreau" ne me semble pas très honorable. Les droits de l'homme sont les droits de l'homme.

La France a pratiqué la traite, mais cette reconnaissance seule est une restriction à la vérité. Le manque de perspective qui en résulte crée un problème flagrant d'appréciation et de jugement. D'aucuns n'ont pas manqué de profiter de la faille.

Je ne vois rien à redire dans la position du parlement sur la question de la traite, si ce n'est cette limitation qu'il lui a portée, qui fait que la loi ressemble seulement à l'action "d'un coupable qui avoue ses fautes" comme vous écrivez vous-même. Il est bien entendu que le pénitent au confessionnal ne dévoile que ses fautes et ses secrets à lui. Ne parle-t-on pas précisément à ce sujet de repentance ? Il était possible de mieux faire.

Bien plus que la seule définition d'un crime, qui est plutôt ce que contient le code pénal et notamment le chapitre ayant trait au crime contre l'humanité.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte
...par cette loi, le parlement à bien jugé et désigné des victimes et des coupables...C'est cela qui selon Badinter va au-delà de ses attributions en disant l'histoire. Et d'ailleurs la

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27/05/13
Fabien  (Cayenne)

En réponse au message de Lolobéf du 27/05/13

pourquoi Guyanais est entre guillemets ? vous en mettrez pour Haïtiens, Guadeloupéens, Corses, etc. ? Comprends pas...

Donnez nous la définition pour vous de "guyanais" et vous verrez qu'il y a lieu de mettre des guillemets ! Si par "guyanais" on pourrait entendre "ordinairement" : "résidant de la Guyane", il n'y aurait pas lieu d'entre mettre "normalement" !

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27/05/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Lolobéf du 27/05/13

oui cette partie c'est le prétexte du code noir. ensuite, il y a les jarrets coupé, le marquage au fer rouge, l'interdiction de faire du commerce, déclaration du nègre comme bien-meuble, etc. ect.

Concernant les atrocités commises, personne ne peut les nier. L'homme a toujours le goût pour les spectacles sanglants. Il suffit de voire les attroupements autour des accidents ou des combats à la sortie des collèges. On ne peut pas juger une époque passée avec les yeux d'aujourd'hui. Ce qui nous semble horrible était alors normal.
http://vivre-au-moyen-age.over-blog.com/article-15583172.html

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27/05/13
Achille  (Saint-laurent)

En réponse au message de 3wap du 26/05/13

Rien n'a été montré du tout. D'autres contributeurs à ce vaste débat, tel que Badinter (qui n'est pas particulièrement fan des lois mémorielles) a aussi expliqué qu'une nation ne saurait s'ériger en "juge de l'histoire universelle et en conscience morale du monde".

http://www.huffingtonpost.fr/robert-badinter/genocide-armenien-loi-memorielle-turquie

http://www.lph-asso.fr/index.badinter-l-le-parlement-nest-pas-un-tribunal-

"Le Parlement français peut-il se constituer en tribunal de l’histoire mondiale et proclamer la commission d’un crime de génocide par les autorités de l’Empire ottoman il y a un siècle de cela, sans qu’aucun Français n’y ait été partie soit comme victime, soit comme bourreau ? Le Parlement français n’a pas reçu de la Constitution compétence pour dire l’histoire. C’est aux historiens et à eux seuls qu’il appartient de le faire."

Ce qui laisse à penser qu'il est peut-être effectivement plus sage, et peut-être aussi qui sait plus noble et responsable, qu'une nation se contente de légiférer pour reconnaître éventuellement ses propres crimes ou au plus ceux de sa propre sphère culturelle, plutôt que de diluer sa prise de conscience dans une généralité trop globale. En outre, les lois mémorielles nationales qui serviraient à se souvenir des crimes des autres ou des crimes de l'humanité en générale, ont ceci de gênant qu'elles ne manqueraient pas de paraître assez vagues sur la manière d'assumer. Du genre, oui j'ai fauté mais comme tout le monde vous savez...Quand un coupable et capable d'admettre ses propres fautes sans se dédouaner plus ou moins partiellement sur la collégialité, cela me semble toujours un peu plus digne...

Ce qui par contre n'empêche absolument que les historiens accomplissent leur travaillent pour nous enseigner quelles ont effectivement été toutes les fautes commises en tous temps, de par le vaste monde. Leur voix n'en sera d'autant plus écoutée que leur monde aura su assumer sans équivoques ses propres erreurs...

La citation de M. Badinter a de l'allure, mais elle n'est pas très appropriée en ce qui concerne l'objet de la loi Taubira. D'abord le Parlement n'a pas 'dit' l'histoire, il me semble, il a défini un crime, ce qui entre parfaitement dans ses attributions.
Aussi parce que les historiens - si tant est qu'eux seuls ont le privilège de dire l'histoire

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27/05/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Chokapix du 26/05/13

Badinter était sur Blada !!!! Ça c'est de la bombe bébé !
Rien n'a été montré dis-tu...

Première proposition de loi par Christine en 1999
Article 1er
La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique et l'esclavage, perpétrés à partir du xve siècle par les puissances européennes contre les populations africaines déportées en Europe, aux Amériques et dans l'océan Indien, constituent un crime contre l'humanité.

Texte adopté en 2001
Article 1er
La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVè siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité.

Lors de la première discussion en commission, Christine a d'emblée porté à connaissance l'objet limité du projet de loi
"Abordant le dispositif de la proposition de loi, le rapporteur a ensuite souligné que l’article 1er avait un objet limité, puisqu’il visait les faits précis et localisés que sont la traite négrière transatlantique et l’esclavage perpétrés à partir du XVe siècle contre les populations africaines. "

C'est le 18 février 1999 que l'article est modifié, non sur proposition de Christine
"Un débat s’est engagé sur l’amendement n° 8 de M. Claude Hoarau tendant à préciser que la République française reconnaît comme constituant un crime contre l’humanité la traite et l’esclavage perpétrés dans l’océan Indien et en Europe contre les populations amérindiennes, africaines, malgaches et indiennes. M. Henry Jean-Baptiste s’est déclaré favorable à cet amendement, tout en convenant que la traite atlantique restait la plus importante, tandis que M. Louis Mermaz faisait part de son intention de déposer en séance un amendement prenant en compte la traite dans l’océan Indien. Après que la Présidente eut souligné que l’objet de l’article premier était précisément d’ouvrir la voie aux recherches historiques les plus larges dont le débat sur l’amendement de M. Claude Hoarau montrait la nécessité, le rapporteur s’en est remis à la sagesse de la Commission. La Commission a repoussé l’amendement n° 8 ainsi que les amendements n° 11 de M. Bernard Birsinger et n° 1 rectifié de M. Alfred Marie-Jeanne."

Pardon, mais je ne focalisais pas sur Taubira qui a par ailleurs affirmé qu'elle était favorable à l'amendement (confère notre dernier échange un peu houleux sur le sujet avec Weenana) mais bien sur le côté un petit peu présomptueux qu'il y aurait à juger entre bladas, d'un "défaut définitif" qui aurait soit-disant été montré sur ce forum, alors que l'immense

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27/05/13
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Ricky du 26/05/13

Ben non, relisez l'histoire du monde… vous verrez bien que depuis que l'homme existe, toutes ces horreurs l'on suivi, quelle que soit son ethnie, son pays, sa religion etc…
L'esclavage européen (contre les africains) n'a pas duré aussi longtemps que l'homme lui-même…

bonjour,
Je réfute le terme "esclavage européen" car il ne veut rien dire

-rien contre vous Ricky, je n'utilise que l'expression pour illustrer mon propos-
En effet, l'esclavage a été le fait d'individus, d'organisations, de nations même, mais il n'a jamais été le fait de _tous_ les hommes, de _toutes_ les nations... Car si l'on parle d'esclavage

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27/05/13
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Weenana du 26/05/13

C'est maintenant qu'on parle (pendant qu'on y est) des esclaves dans les livres saints parce que là, qu'il s'appelle Dieu (exode 21-qui vise les Hébreux) ou Allah (les prises de guerre) ou chez ceux ou l'on ne Le nomme pas - Talmud (ou en l'on trouve une "explication" biblique la malédiction de Cham) pour les trois majeures donc ils en ont fait une institution;
Avec un Code.
Tu m'étonnes qu'à une époque, ils sont devenus complétement hystériques et en on fait de l'esclavage du commerce à grand échelle, une forme de mondialisation avant l'heure, avec toutes les saloperies que ça implique.
L'autre disait "L'argent est roi" et visiblement , ça a commencé à le nuit des temps.
Pourquoi les trois majors de la morale humaine (et tous leurs clones) n'ont-ils pas fait tomber des grenouilles par milliards, lancer le feu, et fait couler des rivières de sang afin d'ordonner aux Hommes d'enlever les fers posés sur d'autres Hommes. Y'a pas une grosse responsabilité là aussi ? Ben, non, c'est licite.
Et ça met d'autant plus les miquettes quand tu vois ces pseudos "églises" qui pompent le fric de leurs fidèles. Ils en poussent comme des champignons en Guyane.Du grain mais aussi de l'ivraie. Rappelez vous ces valises de billet qui partaient pour les Antilles afin d'aider "bibliquement" le grand prédicateur escroc devant l'éternel, qui a entre temps, disparu du coté de l'Afrique, de l'argent du sang et de la sueur de braves gens, un autre forme de l'esclavage.
On en parle de ce notable de cette église-secte dans les affaires duquel un homme a été accidenté, l'homme sans papier, sans contrat et payé "piti lajan", l'histoire dit que s'il n'y avait pas eu d'accident, les autorités n'auraient pas remarqué.....les autres. Non mes excusez-moi, mais mon c.l, c'est un parc à huitres ?" . Vous avez lu quelques choses dans les colonnes du balai à chiottes local ? Esclavage, ouais, vaut mieux s'occuper de celui du passé, on risquerait bien trop de devoir s'occuper du contemporain.

On va peut-être arriver au fond du problème (même si on risque de perdre la plupart en route - et pourtant, il y a eu de très belles discussions sur le thème Notre histoire) :
1. Qu'est-ce qu'un héritage historique ?
2. En quoi une distinction ardue mais indispensable doit être faite entre le traitement culturel de l'héritage historique et le traitement politique ?

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27/05/13
Lolobéf  (Kourou)

En réponse au message de Fabien du 25/05/13

"ordinaire" et "normal" sont presque des synonymes il me semble non ? Pas très solidaires entre eux les "guyanais" quand il s'agit de juger des "sommités", mais pour réclamer des terres (constructibles pour pouvoir spéculer de préférence, surtout pas un lopin de terre pour planter des salades, c'est trop dur il y a les hmongs pour cela !) pour un crime qu'ils n'ont pas connu, très habiles, même si cela ne concerne en rien leur géniale logique (ou généalogie au choix) !..
Voyons si le tribunal jugera "normales" ou "ordinaires" les insultes à caractères raciste de la madame Deva. C'est comme au tac_o_tac, une chance au tirage et une chance au grattage de tirer le gros lot même si certain y vont au tac au tac ! Là,... sous votre nez ,...vous avez un exemple d'esclavage moderne, l' occasion de réagir et de participer à l'éradication de ce fléau et aucun politique ne réagit ..Un peu la honte quand même non ? Allo mais allo quoi !

pourquoi Guyanais est entre guillemets ? vous en mettrez pour Haïtiens, Guadeloupéens, Corses, etc. ? Comprends pas...

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27/05/13
Lolobéf  (Kourou)

En réponse au message de Chokapix du 26/05/13

Le code noir...
"Prévu à l'origine pour réprimer les abus et le mauvais traitement des Noirs employés dans les plantations, et mettre fin à un trafic qui s'est développé en toute illégalité, l'ordonnance de 1685 eut pour effet de rapprocher la condition des esclaves de celles des autres catégories de personnes, mais aussi de rendre licites les pratiques de l'esclavage et du commerce des esclaves, en particulier à partir de 1724."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_noir

oui cette partie c'est le prétexte du code noir. ensuite, il y a les jarrets coupé, le marquage au fer rouge, l'interdiction de faire du commerce, déclaration du nègre comme bien-meuble, etc. ect.

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26/05/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Chokapix du 25/05/13

Zut, moi qui croyais plutôt que ce n'étaient-là que quelques incarnations vaudou burlesques revenus parmi nous, pour hanter tous ceux dont les ancêtres se sont un jour pâmé devant la Vénus hottentote.

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26/05/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Ecoeuré Quand Même.. du 26/05/13

Une loi qui ne va pas forcément juger de la même manière, un honorable grand bourgeois sans morale qui pourra se payer un avocat très cher et un pauvre citoyen sans le sou
La différence aujourd'hui est que la justice est beaucoup plus clémente envers celui qui a le moins mauvais avocat. Disons que notre démocratie institutionnellement est devenu un brin plus hypocrite. La domination n'est pas aujourd'hui une question de couleur, mais de réseaux d'affairistes et de castes

Quoique je ne partage pas vraiment votre vision bien critique sur la justice, qui faif tout de même globalement en fonction des moyens humains, matériels, mais aussi juridiques, que le politique veut bien lui octroyer... en allant par là, il est clair que si par un soudain souci de transposition pertinente, l'on s'aventurait en ce qui nous concerne à vouloir dédommager

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26/05/13
Pam-pam  (Rémire)

En réponse au message de Daaam du 26/05/13

Ben moi, je n'avais jamais vu quelqu'un d'assez bête pour répondre ça...
L'impérialisme et les colonies japonaises, ça n'a jamais existé ?

Relis ma phrase, tu as compris de travers!

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26/05/13
Pam-pam  (Rémire)

En réponse au message de Daaam du 26/05/13

Parler d'Etat avant la révolution me semble bien ambitieux... L'Etat (et ses codes) tel que nous le connaissons est né avec Napoléon. Heureusement que vous n'avez jamais été professeur...

Si tu dis que je n'ai jamais été professeure, t'as sûrement rézon. Comme disait Louis XIV, l'État c'est moi!

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26/05/13
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de 3wap du 26/05/13

Rien n'a été montré du tout. D'autres contributeurs à ce vaste débat, tel que Badinter (qui n'est pas particulièrement fan des lois mémorielles) a aussi expliqué qu'une nation ne saurait s'ériger en "juge de l'histoire universelle et en conscience morale du monde".

http://www.huffingtonpost.fr/robert-badinter/genocide-armenien-loi-memorielle-turquie

http://www.lph-asso.fr/index.badinter-l-le-parlement-nest-pas-un-tribunal-

"Le Parlement français peut-il se constituer en tribunal de l’histoire mondiale et proclamer la commission d’un crime de génocide par les autorités de l’Empire ottoman il y a un siècle de cela, sans qu’aucun Français n’y ait été partie soit comme victime, soit comme bourreau ? Le Parlement français n’a pas reçu de la Constitution compétence pour dire l’histoire. C’est aux historiens et à eux seuls qu’il appartient de le faire."

Ce qui laisse à penser qu'il est peut-être effectivement plus sage, et peut-être aussi qui sait plus noble et responsable, qu'une nation se contente de légiférer pour reconnaître éventuellement ses propres crimes ou au plus ceux de sa propre sphère culturelle, plutôt que de diluer sa prise de conscience dans une généralité trop globale. En outre, les lois mémorielles nationales qui serviraient à se souvenir des crimes des autres ou des crimes de l'humanité en générale, ont ceci de gênant qu'elles ne manqueraient pas de paraître assez vagues sur la manière d'assumer. Du genre, oui j'ai fauté mais comme tout le monde vous savez...Quand un coupable et capable d'admettre ses propres fautes sans se dédouaner plus ou moins partiellement sur la collégialité, cela me semble toujours un peu plus digne...

Ce qui par contre n'empêche absolument que les historiens accomplissent leur travaillent pour nous enseigner quelles ont effectivement été toutes les fautes commises en tous temps, de par le vaste monde. Leur voix n'en sera d'autant plus écoutée que leur monde aura su assumer sans équivoques ses propres erreurs...

Badinter était sur Blada !!!! Ça c'est de la bombe bébé !
Rien n'a été montré dis-tu...
Première proposition de loi par Christine en 1999
Article 1er : La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique

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26/05/13
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Pam-pam du 26/05/13

"N'importe qui souhaitant avoir une vision un tant soit peu objective verra vite que ni le racisme ni la colonisation ou encore moins l'impérialisme ne sont des constructions spécifiquement européennes."  Je n'ai jamais vu quelqu'un d'assez bête pour dire ça et y croire. C 'est vraiment parler pour ne rien dire.

Ben moi, je n'avais jamais vu quelqu'un d'assez bête pour répondre ça...
L'impérialisme et les colonies japonaises, ça n'a jamais existé ?

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26/05/13
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Pam-pam du 26/05/13

Tu as bien compris. C'est ce que l'expression "code noir" veut dire. Plus tard il y aura un code civil, un code du travail, un code pénal, un code électoral etc. qui sont des documents légaux qui définissent le bon fonctionnement de la société. Le code noir signifie que l'esclavage faisait partie intégrante de l'organisation de l'Etat. Il ny avait donc aucun recours légal contre lui, pas plus que contre l'obligation de payer l'impôt etc. Aujourd'hui, ce qu'on appelle l'esclavage moderne est un délit punissable ... c'est dans le code civil et le code pénal. Même si la sécu préfère fermer les yeux, et avec un avocat qui est à la hauteur tu es sûr de gagner. Ça fait une sacrée différence. Et ça veut dire que la société n'est pas la même. A mon avis, c'est là le point faible des demandes de réparation. En supprimant l'esclavage des structures de l'Etat, puis en introduisant (c'est le préambule de la constitution de la République) l'égalité de tout devant la loi, on indique qu'on change de société. Et ceci est ressenti comme un progrès moral. Or je ne crois pas qu'une société puisse être tenue comme moralement, encore moins comme financièrement, responsable des crimes de la société précédente. Une comparaison intéressante peut être faire avec le suffrage universel et le vote des femmes: on introduit un type nouveau de société. On n'imagine pas aujourd'hui une femme demandant réparation parce que son arrière-grand-mère n'avait pas le droit de vote. Même chose évidemment avec le mariage pour tous, même si, dans ce cas, il est trop tôt pour avoir une juste vision de la réforme. Des trucs comme la controverse de Vallalolid n'ont aucun intérêt du point de vue de l'organisation de l'État, mais peuvent avoir des conséquences sur l'évolution de la morale.
Car, contrairement à ce que certains prétendent, la notion de progrès moral n'est pas une chimère.

Parler d'Etat avant la révolution me semble bien ambitieux... L'Etat (et ses codes) tel que nous le connaissons est né avec Napoléon. Heureusement que vous n'avez jamais été professeur...

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26/05/13
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Weenana du 26/05/13

C'est maintenant qu'on parle (pendant qu'on y est) des esclaves dans les livres saints parce que là, qu'il s'appelle Dieu (exode 21-qui vise les Hébreux) ou Allah (les prises de guerre) ou chez ceux ou l'on ne Le nomme pas - Talmud (ou en l'on trouve une "explication" biblique la malédiction de Cham) pour les trois majeures donc ils en ont fait une institution;
Avec un Code.
Tu m'étonnes qu'à une époque, ils sont devenus complétement hystériques et en on fait de l'esclavage du commerce à grand échelle, une forme de mondialisation avant l'heure, avec toutes les saloperies que ça implique.
L'autre disait "L'argent est roi" et visiblement , ça a commencé à le nuit des temps.
Pourquoi les trois majors de la morale humaine (et tous leurs clones) n'ont-ils pas fait tomber des grenouilles par milliards, lancer le feu, et fait couler des rivières de sang afin d'ordonner aux Hommes d'enlever les fers posés sur d'autres Hommes. Y'a pas une grosse responsabilité là aussi ? Ben, non, c'est licite.
Et ça met d'autant plus les miquettes quand tu vois ces pseudos "églises" qui pompent le fric de leurs fidèles. Ils en poussent comme des champignons en Guyane.Du grain mais aussi de l'ivraie. Rappelez vous ces valises de billet qui partaient pour les Antilles afin d'aider "bibliquement" le grand prédicateur escroc devant l'éternel, qui a entre temps, disparu du coté de l'Afrique, de l'argent du sang et de la sueur de braves gens, un autre forme de l'esclavage.
On en parle de ce notable de cette église-secte dans les affaires duquel un homme a été accidenté, l'homme sans papier, sans contrat et payé "piti lajan", l'histoire dit que s'il n'y avait pas eu d'accident, les autorités n'auraient pas remarqué.....les autres. Non mes excusez-moi, mais mon c.l, c'est un parc à huitres ?" . Vous avez lu quelques choses dans les colonnes du balai à chiottes local ? Esclavage, ouais, vaut mieux s'occuper de celui du passé, on risquerait bien trop de devoir s'occuper du contemporain.

Vu toutes les misères qu'Il nous fait subir, il est grand temps de demander des réparations à Dieu. Vite, envoyons Christiane discuter avec lui politique foncière du Paradis...

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26/05/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Achille du 26/05/13

Vous n'avez jamais vu quelqu'un d'assez bête pour dire ça et y croire ? Il me semble au contraire qu'il existe une volonté très affirmée et très répandue de culpabiliser l'Occident, exclusivement l'Occident. Cette volonté a été édifiée en idéologie, et cette idéologie a de nombreux adeptes. Il est juste de culpabiliser un coupable, mais fermer les yeux et ignorer 'les' coupables est une faute de justice.

En l'espèce, la loi Taubira, au demeurant un chef d’œuvre, présente ce défaut définitif qui a été montré à plusieurs reprises sur ce forum.

Rien n'a été montré du tout. D'autres contributeurs à ce vaste débat, tel que Badinter (qui n'est pas particulièrement fan des lois mémorielles) a aussi expliqué qu'une nation ne saurait s'ériger en "juge de l'histoire universelle et en conscience morale du monde".
http://www.huffingtonpost.fr/robert-badinter/genocide-armenien-loi-memorielle-turquie

Lire la suite

26/05/13
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Pam-pam du 26/05/13

Tu as bien compris. C'est ce que l'expression "code noir" veut dire. Plus tard il y aura un code civil, un code du travail, un code pénal, un code électoral etc. qui sont des documents légaux qui définissent le bon fonctionnement de la société. Le code noir signifie que l'esclavage faisait partie intégrante de l'organisation de l'Etat. Il ny avait donc aucun recours légal contre lui, pas plus que contre l'obligation de payer l'impôt etc. Aujourd'hui, ce qu'on appelle l'esclavage moderne est un délit punissable ... c'est dans le code civil et le code pénal. Même si la sécu préfère fermer les yeux, et avec un avocat qui est à la hauteur tu es sûr de gagner. Ça fait une sacrée différence. Et ça veut dire que la société n'est pas la même. A mon avis, c'est là le point faible des demandes de réparation. En supprimant l'esclavage des structures de l'Etat, puis en introduisant (c'est le préambule de la constitution de la République) l'égalité de tout devant la loi, on indique qu'on change de société. Et ceci est ressenti comme un progrès moral. Or je ne crois pas qu'une société puisse être tenue comme moralement, encore moins comme financièrement, responsable des crimes de la société précédente. Une comparaison intéressante peut être faire avec le suffrage universel et le vote des femmes: on introduit un type nouveau de société. On n'imagine pas aujourd'hui une femme demandant réparation parce que son arrière-grand-mère n'avait pas le droit de vote. Même chose évidemment avec le mariage pour tous, même si, dans ce cas, il est trop tôt pour avoir une juste vision de la réforme. Des trucs comme la controverse de Vallalolid n'ont aucun intérêt du point de vue de l'organisation de l'État, mais peuvent avoir des conséquences sur l'évolution de la morale.
Car, contrairement à ce que certains prétendent, la notion de progrès moral n'est pas une chimère.

Le code noir...
"Prévu à l'origine pour réprimer les abus et le mauvais traitement des Noirs employés dans les plantations, et mettre fin à un trafic qui s'est développé en toute illégalité, l'ordonnance de 1685 eut pour effet de rapprocher la condition des esclaves de celles des autres catégories de personnes, mais aussi de rendre licites les pratiques de l'esclavage et du commerce des esclaves, en particulier à partir de 1724."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_noir

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