395 messages - Inverser l'ordre
En réponse au message de Weenana du 24/05/13
Puisque nous en sommes au coming out, en vertu des exactions perpétrées par mes ancêtres durant prés de 3 siècles,(sont concernés particulièrement les bretons, les normands, les corses, les aquitains, les anglais, les allemands, les espagnols, les marocains, les portugais etc etc etc. résidents en Guyane-faut pas exagérer) j'offre ...... une brouette de terre de ma propriété.
Avec les conditions : faudra quand même amener la brouette et creuser le terrain pour récupérer votre bien de réparation et ceci dans un rectangle compris dans les dimensions suivantes : 11m L x 3m l X 2m P , à l'endroit que je vous indiquerai aimablement.
Suite à quoi, vu le peu de risques qu'ils existent (cf au tribunal Siméon Irving et Angelo Bellony ) à pratiquer l'esclavage moderne (pourvu qu'on agite les chaînes du passé dans le bon sens) je compte recruter pour arranger le trou réalisé dans mon terrain, quelques mains bien en oeuvre mais "piti lajan", pas déclarés non plus, pour leur faire réaliser un ouvrage d'art tout en agglos empilés qui sera complété (au gré des marées ou des pluies de mousson) par des masses d'eau.
M" dont je prendrais personnellement soin de traiter contre les moustiques afin de finaliser mon travail de repentance auprès du restant de la population.
Répare pas ! répare pas ! tu imagines ? un monde où plus jamais il ne sera possible aux supposés "descendants d'esclaves" d'argumenter sur la faute de nos supposés ancêtres parce que la faute aura été réparée...mais de quoi on va parler ? je te le demande ? comment vont ils faire sans cette arme fatale de la victimisation qu'on va leur retirer en "réparant" ?
En réponse au message de Philippe2 du 24/05/13
en quoi ai-je inversé l'Histoire? les bagnards en Guyane ne sont pas le fait des Guyanais! la compassion envers ces pauvres gens, ces sous hommes, alors oui ça c'est un sentiment qu'ont éprouvé la plupart des gens de ce pays! et des histoires sur ce sujet, toutes les familles en racontent.
Il y a bien eu aussi quelques "esclavagistes" humanistes, qui ont même acheté des esclaves pour les émanciper. Exemple: la mère Javouhey...
Est-ce une raison pour généraliser ?
En réponse au message de Ella du 24/05/13
J'ai beau chercher une corrélation entre les propos de la dame et son poids, j'en trouve pas...Sinon, je comprends bien la colère qui peut découler de ses propos.
(Scuse, perso, je m'en tape complètement du tour de taille de la madame...Je devrais peut être m'y intéresser mais je me demande juste pourquoi...)
C'est peut être une image que le rédacteur du post à voulu faire passer, moi même j'ai été plusieurs fois insulté et tous le temps par des femmes, noires, dans un gros 4x4, avec de gros bijoux apparents et et fortement en surpoids...cela doit correspondre à une certaine catégorie de personne...
En réponse au message de Ella du 24/05/13
J'ai beau chercher une corrélation entre les propos de la dame et son poids, j'en trouve pas...Sinon, je comprends bien la colère qui peut découler de ses propos.
(Scuse, perso, je m'en tape complètement du tour de taille de la madame...Je devrais peut être m'y intéresser mais je me demande juste pourquoi...)
Oubliez votre propre poids et relisez le message, l'important n'était pas là.
En réponse au message de Kalalou du 19/05/13
Madame, permettez moi de vous répondre en mon nom car j'assume mon existence sur cette terre.
Il semble que cet article ait avant tout pour objet de semer la confusion et de faire la part belle aux amalgames. Aussi faisons le déblayage car c'est plus qu'indigne.
Le Ministre garde des sceaux comme le commun des mortels peut parfois faire l'objet d'erreurs de jugements comme tout un chacun, cependant à la lecture de cet article il semblerait qu'il s'agisse d'un règlement de compte effectivement et je ne comprends nullement l'intérêt car même au nom de la démocratie le respect entre les individus s'impose aussi j'y vois là purement et simplement une insulte et une forme de violence déguisée et de la bêtise avec des propos qui alimentent une forme de racisme dont nous nous passerions bien, mais il faut là reconnaître un côté positif à votre article, un de plus, car permettant de comprendre les réelles intentions et la posture intellectuelle donc l'idéologie qui la soutient et qui semble la vôtre.
Comment oser comparer l’incomparable.
Qui a fait de la Colonisation et qui l'a définie ?
Qui a mis en place cette hégémonie dont nous subissons encore le poids ?
Qui continue de subjuguer le monde ?
Qui a mis en place la déportation dont vous parlez et quel rapport ( des criminels , de la raclure, la lie de votre société, comme il en arrive encore en Guyane, purgeant leur peine comparés à l'esclavage quel raccourci vicieux et insensé ) ?
Quelles ont été les facteurs qui ont généré le génocide des amérindiens et pourquoi ont ils décidé de mettre fin à leur jours, qui se trouvait derrière ce drame ?
Qui a inventé l’ignominie de ce type d’esclavage d'hommes "noirs" soutenu pour des prétextes soit disant "religieux" « et de volonté de " civiliser" mais surtout pour asseoir une idéologie d’’hégémonie avant tout liée au racisme basée sur la couleur de la peau, avec cette idée de croire que certains hommes en l’occurrence les européens soient supérieurs à d'autres du simple fait de leur couleur de peau et donc valaient et valent encore selon certains mieux que d’autres ?
Quel était le but de l'expédition de Kourou ? sinon encore la........" colonisation" ?
L'esclavage pratiqué par les Européens pur " Business" mis en servitude, délocalisés , avilis, mutilés, détruits des hommes qui vivaient sur leurs terres à eux, sur leur continent, eux qui n'avaient porté aucun préjudice à ceux la même qui les ont mis dans une situation qui a duré 4 siècles et dont les ravages durent encore au sein de l'esprit des descendants de ces derniers.
Pouvez vous comprendre voir imaginer cela ? 4 siècles d'avilissement, d'ignominie, d'injustice et de racisme un racisme encore à l'oeuvre aujourd’hui même ici car rien n'a réellement changé et ce ne sont pas nos showcase de circonstances qui feront croire le contraire car cela fait partie de vos stratégies pour encore mieux confondre.
La France n'a telle pas demandé à ce que Haïti paie pour avoir osé la défier et surtout pour avoir gagné son indépendance ? Et ces même personnes ( La France ) aujourd'hui ne veulent toujours pas assumer leur histoire et les conséquences irréversibles en terme de traumatismes causés, ( car ils existent ) et rien n'est fait pour les atténuer .
la France n'a t-elle pas demandé à l'Allemagne de payer au sortir de la 1ére guerre mondiale pour COMPENSER les pertes subies ?
Et pour couper court à cette idée d'esclavagisme d'africains par des africains il n' a rien en commun avec celui dont des millions d'hommes de femmes et d'enfants dépossédés de leur espace, violés abusés, ont fait l'objet pour des raisons de profit économiques avant tout et ayant enrichi l'Europe et la France en particulier ( Prométhée restant son archétype un vulgaire voleur qui voulait se prendre pour un Dieu encore un " exalté " ) , je ne peux dire qui est ou pas mais l'histoire reste l'histoire et les noms des pays associés à cette période sont tous avant tout d'origine occidentales ( Portugal,Espagne, France Angleterre.....).
Il ne s'agit nullement de se poser en victime bien que cela puisse se comprendre et demeure légitime, mais avant tout d'avoir à l'esprit que la colonisation et l'esclavage et le racisme qui le soutenait demeurent une période IGNOBLE avec et des effets encore visibles pour ceux qui l'ont subi et avec de graves conséquences , car en plus de les avilir et de leur renier toute dignité humaine ils se sont vus considérés comme du vulgaire bétail voir moins.
Le Ministre garde des sceaux réclame la Justice seriez vous donc contre celle-ci ?
Pourquoi ces personnes n'auraient pas pas droit à une " compensation" car il s’agit de cela avant tout et ce ne serait que JUSTICE car comme dit précédemment « NOUS N'AVIONS RIEN DEMANDÉ ET VOTRE PAYS EN PORTE LA LOURDE RESPONSABILITÉ D’AVOIR ÉTÉ ACTEUR D’UN DES PLUS GRAND CRIME DE L’HUMANITÉ».
Étonnant lorsque que l'on se réclame d'un pays ou a vu le jour la notion des droits de l’homme, mais pas tant que cela pour des personnes qui disent le contraire de ce qu’elles font et font le contraire de ce qu’elles disent , et comme dirait Césaire « Une chose de sûre nous savons qu'ils mentent !!!!! "....
Sans prétention en simple citoyen je vous demande que savez vous de l'esclavage ?
Seriez vous prête à changer de vie et ainsi comprendre ce que peut ressentir un descendant des victimes de cette période encore aujourd'hui et les faux semblants n'y changeront rien nous ne sommes pas dupes ?
Pour ce qui est de faire référence aux affranchis devenus soit disant esclavagistes je réponds que cela se rapporte à une petite la minorité de ces personnes qui soit dit en passant le sont devenus par mimétisme et adoration ( dont vous avez su nourrir le lit afin de semer plus de confusion) ce qui de mon point de vue ne les excuse pas mais les rend moins cruels car eux aussi victimes de ce système odieux pervers inhumain,
il s'agit d'un phénomène de pollution mentale crée de toute pièce par ceux là même qui souhaitaient rendre encore plus confuse la situation et ont donc intelligemment ont semé le trouble afin de rendre la situation encore plus complexe qu'elle ne l'était déjà . Car ce système a été pensé, codifié ne dites pas que cela vous étonne ( preuve en est du rapport dit " exposé général des résultats du patronage de l'esclavage dans les colonies françaises Juin 1844)..
Les esclaves y compris les affranchis devenus propriétaires étaient conditionnés pour ne pas se révolter, apprendre la résignation, et devenir pour les affranchis les dignes successeurs de leurs maîtres afin d'asseoir et perpétuer l'hégémonie par le biais de ce qu'aujourd'hui l'on pourrait appeler des hommes de mains cela permettant de rester dans l'ombre et d'agir sans se manifester directement Shadow Boxing et continuer à Dominer par procuration psychologique.
Le Ministre garde des sceaux réclame une COMPENSATION car jusqu'à ce jour les terres des colons sont le fruit d’un vol pur et simple et les « descendants » d’esclaves pour y avoir été transférés de force considérés comme moins que des animaux y ayant travaillé jusqu’au sang ont droit à une compensation. Je n’y vois là rien de consternant.
Pour quelles raisons ne devrions nous pas en béneficier ?
Et cessez de nous prendre pour des Macaques ou des Imbéciles cela n'a que trop duré.
Cela demeure indigne de votre part.
Linguet Mirtho
Je relis avec consternation votre délire paranoïaque et je me dis que, si tout n'est pas perdu, vous accepterez peut-être d'y réfléchir un peu.
Si on suit le fil de votre discours, c'est tout juste si je ne suis pas le colon qui vous a mis dans un bateau pour vous emmener en Guyane. Je vous cite : « NOUS N'AVIONS RIEN DEMANDÉ
En réponse au message de Jcb du 25/05/13
Il y a bien eu aussi quelques "esclavagistes" humanistes, qui ont même acheté des esclaves pour les émanciper. Exemple: la mère Javouhey...
Est-ce une raison pour généraliser ?
Ou Lafayette, qui après cela a fait faillite !
En réponse au message de Weenana du 24/05/13
Tu es un sage ! Peux-tu sur ta lancée, éclairée Ella sur le point bloquant identifié par . "Et bien évidemment, elle est moche" parce que moi, je lui dirais bien, qu'elle a raté sa mue de "vilaines petite cannes" en "jolie cygnette" et que ça lui fait des aigrettes, surtout quand elle se trouve dans la file d'attente d'un hypermarché, à talonner un pilote de jetski qui fait la bringue à une sympathique hôtesse de caisse.
Tout cela sur le fond c'est encore et toujours une bête histoire de réparation. Le blada ayant été victime d'une forme de violence indéniable de la part d'une mégère...alors même que loin de faire toute une bringue avec la caissière, il ne lui faisait peut-être qu'un peu de gringue...il n'eut cependant droit à aucune forme de réparation pour l'outrage subit, puisqu'il prit l'option
En réponse au message de Didou973 du 25/05/13
C'est peut être une image que le rédacteur du post à voulu faire passer, moi même j'ai été plusieurs fois insulté et tous le temps par des femmes, noires, dans un gros 4x4, avec de gros bijoux apparents et et fortement en surpoids...cela doit correspondre à une certaine catégorie de personne...
Tu m'en diras tant...
En réponse au message de La Girafe du 24/05/13
Répare pas ! répare pas ! tu imagines ? un monde où plus jamais il ne sera possible aux supposés "descendants d'esclaves" d'argumenter sur la faute de nos supposés ancêtres parce que la faute aura été réparée...mais de quoi on va parler ? je te le demande ? comment vont ils faire sans cette arme fatale de la victimisation qu'on va leur retirer en "réparant" ? vont réclamer plus et toujours plus ? parce que la faute d'un crime aussi horrible ne pourra jamais être totalement expiée jusqu'au jour où la conscience de cette impossibilité prendra le pas sur l'espoir motivant d'une réparation nourri depuis de tant d'années et là, le monde s'effondrera devant le constat affligeant que la vie est injuste, que l'égalité n'existe pas, que tout ça est absurde.
Bonjour, personnellement, je ne me sens en aucune façon responsable de ce qu'on fait mes ancêtres, pour autant que je connaisse, et je suis remonté avant 1700, il n'y en a aucun qui est pu participé à la traite sous quelque forme que ce soit.
par contre, et je pense que ce serait une bonne chose que tout le monde fasse pareil
En réponse au message de 3wap du 25/05/13
Tout cela sur le fond c'est encore et toujours une bête histoire de réparation. Le blada ayant été victime d'une forme de violence indéniable de la part d'une mégère...alors même que loin de faire toute une bringue avec la caissière, il ne lui faisait peut-être qu'un peu de gringue...il n'eut cependant droit à aucune forme de réparation pour l'outrage subit, puisqu'il prit l'option au demeurant plutôt très louable de ne pas surenchérir à chaud en recourant à un châtiment tout aussi violent, que ce soit avec doigté (le doigt d'honneur) ou avec lourdeur (au hasard, en traitant la dame de grosse vache).
N'ayant pas obtenu réparation donc, le blada en nous racontant sa mésaventure se fait finalement un peu justice après coup tout de même, en se payant quelque peu la tronche de la mégère. Mais ce qui aurait pu se comprendre comme une forme de stigmatisation réactive "légitimée" par l'émotion de l'agression et de l'instant (tu m'insultes, ça me met en colère et je t'attaque sur ton physique) devient beaucoup moins évident une fois sorti du contexte de l'altercation. Et en effet, en rapportant et partageant l'argument sur le physique dans le récit collectif, ce détail qui aurait peut-être eu sa pertinence sur le vif et dans une logique de conflit localisé, où pour survivre dans son ego et dans le feu de l'action, au-delà de toutes conventions établies un certain nombre de coups sont permis pour obtenir directement réparation par la destruction psychologique de l'autre en l'attaquant notamment sur ses particularitês, ce détail donc, se révèle être simplement pour ce qu'il est sur le terrain conventionné de la narration collective, c'est à dire une autre forme d'insulte.
En racontant en toute sincérité son histoire à la collectivité, tout en se réparant au passage sur la bêésotérique l'évocation de son physique disgracieux, le blada a oublié qu'il y a aussi des gros ou moches parmi nous, et même des pas gros ou moches, qui se soucient du respect des gros ou moches. Autant de personnes qui comprennent sa colère, mais qui sont également sensibles au caractère stigmatisant de ce genre de précision sur le physique, qui jusqu'à preuve du contraire n'a en principe aucun lien de cause à effet avec la connerie humaine.
"...en se réparant au passage sur la bête par l'évocation"... Aurais-je voulu dire, si ce n'était l'irruption d'un diable alphanumérique à la simple évocation de la bête.
En réponse au message de Didou973 du 25/05/13
C'est peut être une image que le rédacteur du post à voulu faire passer, moi même j'ai été plusieurs fois insulté et tous le temps par des femmes, noires, dans un gros 4x4, avec de gros bijoux apparents et et fortement en surpoids...cela doit correspondre à une certaine catégorie de personne...
Tout le temps par des femmes noires avec gros bijoux, gros 4x4, et surpoids...Surprenant en effet! Tu les attirais visiblement! Et tu n'as jamais songé à changer d'eau de Cologne???
En réponse au message de Yvor De Walapulu du 25/05/13
Bonjour, personnellement, je ne me sens en aucune façon responsable de ce qu'on fait mes ancêtres, pour autant que je connaisse, et je suis remonté avant 1700, il n'y en a aucun qui est pu participé à la traite sous quelque forme que ce soit.
par contre, et je pense que ce serait une bonne chose que tout le monde fasse pareil, je me sens responsable de ce que font et même feront mes descendants, car c'est moi qui aurait participé.
adessias galinettes
Quand on regarde en arrière en marchant, il est probable que l'on se casse la figure, alors que si on regarde en avant, non.
"Quand on regarde en arrière en marchant, il est probable que l'on se casse la figure, alors que si on regarde en avant, non."
Si on n'avance pas, on recule !
En réponse au message de Yvor De Walapulu du 25/05/13
Bonjour, personnellement, je ne me sens en aucune façon responsable de ce qu'on fait mes ancêtres, pour autant que je connaisse, et je suis remonté avant 1700, il n'y en a aucun qui est pu participé à la traite sous quelque forme que ce soit.
par contre, et je pense que ce serait une bonne chose que tout le monde fasse pareil, je me sens responsable de ce que font et même feront mes descendants, car c'est moi qui aurait participé.
adessias galinettes
Quand on regarde en arrière en marchant, il est probable que l'on se casse la figure, alors que si on regarde en avant, non.
je ne me sens pas plus fautive que vous mais ça n'empêche que l'esclavage, tout comme les génocides perpétrés par nos croisés sont des crimes odieux . Mais d 'autres temps, d'autres moeurs et je ne suis pas sure qu'une réparation soit souhaitable car non seulement rien ne peut réparer de telles fautes et c'est réduire à bien peu la souffrance de tant de générations, mais cela risquerait de clore le devoir de mémoire et je doute que cela soit le but escompté
En réponse au message de Blada du 25/05/13
Je relis avec consternation votre délire paranoïaque et je me dis que, si tout n'est pas perdu, vous accepterez peut-être d'y réfléchir un peu.
Si on suit le fil de votre discours, c'est tout juste si je ne suis pas le colon qui vous a mis dans un bateau pour vous emmener en Guyane. Je vous cite : « NOUS N'AVIONS RIEN DEMANDÉ ET VOTRE PAYS EN PORTE LA LOURDE RESPONSABILITÉ D’AVOIR ÉTÉ ACTEUR D’UN DES PLUS GRAND CRIME DE L’HUMANITÉ». Parce que nous n'avons pas le même pays ???
Vous écrivez encore : « Seriez vous prête à changer de vie et ainsi comprendre ce que peut ressentir un descendant des victimes de cette période encore aujourd'hui ». Ma réponse est : oui, tout de suite, on échange ! mais c'est vous le petit bourgeois nanti qui avez tout à perdre !
Alors, quand vous assénez comme une vérité première, à propos des libres devenus à leur tour esclavagistes, nous savons bien que c'est de vous et de votre pollution mentale dont vous nous parlez : « il s'agit d'un phénomène de pollution mentale crée de toute pièce par ceux là même qui souhaitaient rendre encore plus confuse la situation et ont donc intelligemment ont semé le trouble afin de rendre la situation encore plus complexe qu'elle ne l'était déjà .»
Mais je ne viens pas ici vous chercher querelle, ce que je vous propose c'est de partager : que savez-vous précisément de vos ancêtres ? Avez-vous fait des recherches ? Parlez-nous de cela, partageons, non pas vos délires paranoïaques, mais une histoire commune, que vous connaissez peut-être (mais je n'en suis pas si sûre) et dans laquelle, à titre personnel, vous n'avez rien d'une victime ni moi d'un bourreau.
Je pourrais vous raconter de mon côté que lorsque j'étais petite - il y a donc très longtemps -, j'ai assisté à un spectacle gravé au fer rouge dans ma mémoire : au nord Cameroun, j'ai vu des esclaves enchaînés, prosternés devant leur maître, qu'ils n'avaient pas le droit de regarder en face.
Ah bon, ça ne vous intéresse pas ? Le cas de Siméon Irving et d'Angelo Bellony non plus ?
Odile Farjat
A remarquer, dans cette prose effectivement paranoïaque, une progression dans l’argumentation, où les victimes d'il y a quelques siècles se transforment en victimes actualisées. "L'esclavage pratiqué par les Européens pur " Business" mis en servitude, délocalisés , avilis, mutilés, détruits des hommes qui vivaient sur leurs terres à eux, sur leur continent,
En réponse au message de Blada du 25/05/13
Je relis avec consternation votre délire paranoïaque et je me dis que, si tout n'est pas perdu, vous accepterez peut-être d'y réfléchir un peu.
Si on suit le fil de votre discours, c'est tout juste si je ne suis pas le colon qui vous a mis dans un bateau pour vous emmener en Guyane. Je vous cite : « NOUS N'AVIONS RIEN DEMANDÉ ET VOTRE PAYS EN PORTE LA LOURDE RESPONSABILITÉ D’AVOIR ÉTÉ ACTEUR D’UN DES PLUS GRAND CRIME DE L’HUMANITÉ». Parce que nous n'avons pas le même pays ???
Vous écrivez encore : « Seriez vous prête à changer de vie et ainsi comprendre ce que peut ressentir un descendant des victimes de cette période encore aujourd'hui ». Ma réponse est : oui, tout de suite, on échange ! mais c'est vous le petit bourgeois nanti qui avez tout à perdre !
Alors, quand vous assénez comme une vérité première, à propos des libres devenus à leur tour esclavagistes, nous savons bien que c'est de vous et de votre pollution mentale dont vous nous parlez : « il s'agit d'un phénomène de pollution mentale crée de toute pièce par ceux là même qui souhaitaient rendre encore plus confuse la situation et ont donc intelligemment ont semé le trouble afin de rendre la situation encore plus complexe qu'elle ne l'était déjà .»
Mais je ne viens pas ici vous chercher querelle, ce que je vous propose c'est de partager : que savez-vous précisément de vos ancêtres ? Avez-vous fait des recherches ? Parlez-nous de cela, partageons, non pas vos délires paranoïaques, mais une histoire commune, que vous connaissez peut-être (mais je n'en suis pas si sûre) et dans laquelle, à titre personnel, vous n'avez rien d'une victime ni moi d'un bourreau.
Je pourrais vous raconter de mon côté que lorsque j'étais petite - il y a donc très longtemps -, j'ai assisté à un spectacle gravé au fer rouge dans ma mémoire : au nord Cameroun, j'ai vu des esclaves enchaînés, prosternés devant leur maître, qu'ils n'avaient pas le droit de regarder en face.
Ah bon, ça ne vous intéresse pas ? Le cas de Siméon Irving et d'Angelo Bellony non plus ?
Odile Farjat
Dans le cas d'Irving et Bellony, il, s'agit d'un délit "ordinaire" prévu et en principe réprimé par des lois dans un état plus ou moins démocratique. qui essaye d'être démocratique, disons. Dans le cas de la traite au 18ème siècle, il s'agit du fonctionnement "normal" d'un état dont l'esclavage est l'un des principes de fonctionnement et de gouvernement - tellement
En réponse au message de Pam-pam du 25/05/13
Dans le cas d'Irving et Bellony, il, s'agit d'un délit "ordinaire" prévu et en principe réprimé par des lois dans un état plus ou moins démocratique. qui essaye d'être démocratique, disons. Dans le cas de la traite au 18ème siècle, il s'agit du fonctionnement "normal" d'un état dont l'esclavage est l'un des principes de fonctionnement et de gouvernement. - tellement "normal" qu'on l'a codifié. Ce qu'il y a d'épouvantable dans le code noir, ce n'est pas qu'il dise que les esclaves sont des biens meubles, mais simplement qu'il existe : il est la preuve que l'esclavage est l'un des rouages normaux du fonctionnement de la société. Je crois,que ça fait une grande différence. Surtout que cela, se passait dans un Etat qui se targuait d'être un modèle moral et qui parlait de "civilisation"..
Ce n'est pas une histoire d'ancêtres. Je ne sais pas si j'ai des esclavages esclavagistes, et ça ne m'intéresse pas. Je ne suis pas responsable de ce qu'ils ont fait. Yvor a raison. l'avenir est plus vital que le passé. Sauf que nous savons que le passé peut revenir. Et que pour qu'il ne revienne pas, il, est essentiel que nous l'assumions pour le combattre en nous-mêmes.C'est comme ça. Le nazisme est revenu, il, existe en ce moment sous une forme ou une autre dans certains pays. Si nous nions ou discutons de notre innocence ou de notre culpabilité, il reviendra.
Dans le cas de l'esclavage moderne, et en particulier le cas Monlouis-Déva, tout est simple: il y a des lois, l'une qui réprime ce crime, l'autre qui dit, que les hommes sont égaux et que ce n'est pas parce qu'on est élu ou franc-maçon qu'on a davantage de droits. Et nous avons les moyens de faire appliquer ces lois. Le problème est d'avoir les moyens et le désir de les utiliser. Et ce n'est pas un mince problème, mais c'est un problème simple. Bref, les deux choses, l'esclavage du 18ème siècle et l'esclavage moderne ne sont pas du tout au même niveau.
"Je ne sais pas si j'ai des esclavages esclavagistes, et ça ne m'intéresse pas."
Pourtant, c'est une question très intéressante.
PS : je me demande si je n'ai pas des parasites sur mon macaque... En plus, je vois des petits colons chasseurs de primes partout, et c'est le symptôme d'une maladie dont je n'ai pas souvenance...
En réponse au message de Pam-pam du 25/05/13
Dans le cas d'Irving et Bellony, il, s'agit d'un délit "ordinaire" prévu et en principe réprimé par des lois dans un état plus ou moins démocratique. qui essaye d'être démocratique, disons. Dans le cas de la traite au 18ème siècle, il s'agit du fonctionnement "normal" d'un état dont l'esclavage est l'un des principes de fonctionnement et de gouvernement. - tellement "normal" qu'on l'a codifié. Ce qu'il y a d'épouvantable dans le code noir, ce n'est pas qu'il dise que les esclaves sont des biens meubles, mais simplement qu'il existe : il est la preuve que l'esclavage est l'un des rouages normaux du fonctionnement de la société. Je crois,que ça fait une grande différence. Surtout que cela, se passait dans un Etat qui se targuait d'être un modèle moral et qui parlait de "civilisation"..
Ce n'est pas une histoire d'ancêtres. Je ne sais pas si j'ai des esclavages esclavagistes, et ça ne m'intéresse pas. Je ne suis pas responsable de ce qu'ils ont fait. Yvor a raison. l'avenir est plus vital que le passé. Sauf que nous savons que le passé peut revenir. Et que pour qu'il ne revienne pas, il, est essentiel que nous l'assumions pour le combattre en nous-mêmes.C'est comme ça. Le nazisme est revenu, il, existe en ce moment sous une forme ou une autre dans certains pays. Si nous nions ou discutons de notre innocence ou de notre culpabilité, il reviendra.
Dans le cas de l'esclavage moderne, et en particulier le cas Monlouis-Déva, tout est simple: il y a des lois, l'une qui réprime ce crime, l'autre qui dit, que les hommes sont égaux et que ce n'est pas parce qu'on est élu ou franc-maçon qu'on a davantage de droits. Et nous avons les moyens de faire appliquer ces lois. Le problème est d'avoir les moyens et le désir de les utiliser. Et ce n'est pas un mince problème, mais c'est un problème simple. Bref, les deux choses, l'esclavage du 18ème siècle et l'esclavage moderne ne sont pas du tout au même niveau.
"Si nous nions ou discutons de notre innocence ou de notre culpabilité, il reviendra."
Voilà qui est d'une clarté bien obscure.
En réponse au message de Ella du 25/05/13
Tu m'en diras tant...
Bon, alors quoi ?
http://www.youtube.com/watch?v=t2mU6USTBRE
En réponse au message de 3wap du 25/05/13
Tout le temps par des femmes noires avec gros bijoux, gros 4x4, et surpoids...Surprenant en effet! Tu les attirais visiblement! Et tu n'as jamais songé à changer d'eau de Cologne???
En réponse au message de Pam-pam du 25/05/13
Dans le cas d'Irving et Bellony, il, s'agit d'un délit "ordinaire" prévu et en principe réprimé par des lois dans un état plus ou moins démocratique. qui essaye d'être démocratique, disons. Dans le cas de la traite au 18ème siècle, il s'agit du fonctionnement "normal" d'un état dont l'esclavage est l'un des principes de fonctionnement et de gouvernement. - tellement "normal" qu'on l'a codifié. Ce qu'il y a d'épouvantable dans le code noir, ce n'est pas qu'il dise que les esclaves sont des biens meubles, mais simplement qu'il existe : il est la preuve que l'esclavage est l'un des rouages normaux du fonctionnement de la société. Je crois,que ça fait une grande différence. Surtout que cela, se passait dans un Etat qui se targuait d'être un modèle moral et qui parlait de "civilisation"..
Ce n'est pas une histoire d'ancêtres. Je ne sais pas si j'ai des esclavages esclavagistes, et ça ne m'intéresse pas. Je ne suis pas responsable de ce qu'ils ont fait. Yvor a raison. l'avenir est plus vital que le passé. Sauf que nous savons que le passé peut revenir. Et que pour qu'il ne revienne pas, il, est essentiel que nous l'assumions pour le combattre en nous-mêmes.C'est comme ça. Le nazisme est revenu, il, existe en ce moment sous une forme ou une autre dans certains pays. Si nous nions ou discutons de notre innocence ou de notre culpabilité, il reviendra.
Dans le cas de l'esclavage moderne, et en particulier le cas Monlouis-Déva, tout est simple: il y a des lois, l'une qui réprime ce crime, l'autre qui dit, que les hommes sont égaux et que ce n'est pas parce qu'on est élu ou franc-maçon qu'on a davantage de droits. Et nous avons les moyens de faire appliquer ces lois. Le problème est d'avoir les moyens et le désir de les utiliser. Et ce n'est pas un mince problème, mais c'est un problème simple. Bref, les deux choses, l'esclavage du 18ème siècle et l'esclavage moderne ne sont pas du tout au même niveau.
Et que pour qu'il ne revienne pas, il, est essentiel que nous l'assumions pour le combattre en nous-mêmes.-- Entièrement d'accord avec toi, commençons par cesser de le chercher chez les ôtres.
En réponse au message de Chokapix du 25/05/13
Bon, alors quoi ?
http://www.youtube.com/watch?v=t2mU6USTBRE
Tu m'épateras toujours, le Multiple... :-)
En réponse au message de Pam-pam du 25/05/13
Dans le cas d'Irving et Bellony, il, s'agit d'un délit "ordinaire" prévu et en principe réprimé par des lois dans un état plus ou moins démocratique. qui essaye d'être démocratique, disons. Dans le cas de la traite au 18ème siècle, il s'agit du fonctionnement "normal" d'un état dont l'esclavage est l'un des principes de fonctionnement et de gouvernement. - tellement "normal" qu'on l'a codifié. Ce qu'il y a d'épouvantable dans le code noir, ce n'est pas qu'il dise que les esclaves sont des biens meubles, mais simplement qu'il existe : il est la preuve que l'esclavage est l'un des rouages normaux du fonctionnement de la société. Je crois,que ça fait une grande différence. Surtout que cela, se passait dans un Etat qui se targuait d'être un modèle moral et qui parlait de "civilisation"..
Ce n'est pas une histoire d'ancêtres. Je ne sais pas si j'ai des esclavages esclavagistes, et ça ne m'intéresse pas. Je ne suis pas responsable de ce qu'ils ont fait. Yvor a raison. l'avenir est plus vital que le passé. Sauf que nous savons que le passé peut revenir. Et que pour qu'il ne revienne pas, il, est essentiel que nous l'assumions pour le combattre en nous-mêmes.C'est comme ça. Le nazisme est revenu, il, existe en ce moment sous une forme ou une autre dans certains pays. Si nous nions ou discutons de notre innocence ou de notre culpabilité, il reviendra.
Dans le cas de l'esclavage moderne, et en particulier le cas Monlouis-Déva, tout est simple: il y a des lois, l'une qui réprime ce crime, l'autre qui dit, que les hommes sont égaux et que ce n'est pas parce qu'on est élu ou franc-maçon qu'on a davantage de droits. Et nous avons les moyens de faire appliquer ces lois. Le problème est d'avoir les moyens et le désir de les utiliser. Et ce n'est pas un mince problème, mais c'est un problème simple. Bref, les deux choses, l'esclavage du 18ème siècle et l'esclavage moderne ne sont pas du tout au même niveau.
Volà un commentaire dénué de sens. Soit l'esclavage est par nature ignoble, et on n'a que des différences de degrés. Opposer un esclavage démocratique à un esclavage civilisationnel est absurde.Qu'il soit individualisé ou industriel, l'esclavage reste l'esclavage. Qu'il soit mené de façon pluriséculaire (la traite négrière) ou millénaire (l’esclavage en Afrique, et ce
En réponse au message de Koro du 25/05/13
"Quand on regarde en arrière en marchant, il est probable que l'on se casse la figure, alors que si on regarde en avant, non."
Si on n'avance pas, on recule !
bonsoir,
je parlais de regard, pas de direction
adessias galinettes
c'est comme la différence entre ! et ?
En réponse au message de Chokapix du 25/05/13
"Je ne sais pas si j'ai des esclavages esclavagistes, et ça ne m'intéresse pas."
Pourtant, c'est une question très intéressante.
PS : je me demande si je n'ai pas des parasites sur mon macaque... En plus, je vois des petits colons chasseurs de primes partout, et c'est le symptôme d'une maladie dont je n'ai pas souvenance...
Bonjour,
mouai..... !! je crois que cela s'appelle le racisme ou quelque chose d'approchant
adessias galinettes
En réponse au message de Chokapix du 25/05/13
Volà un commentaire dénué de sens. Soit l'esclavage est par nature ignoble, et on n'a que des différences de degrés. Opposer un esclavage démocratique à un esclavage civilisationnel est absurde.Qu'il soit individualisé ou industriel, l'esclavage reste l'esclavage. Qu'il soit mené de façon pluriséculaire (la traite négrière) ou millénaire (l’esclavage en Afrique, et ce jusqu'à ce jour) ne change toujours rien à la nature de l'esclavage.
De plus, la traite négrière est à situer dans la continuité de la controverse de Valladolid.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_de_Valladolid
Tu n'as rien compris - ou tu ne veux rien comprendre à ce que j'ai dit, et c'est dommage pour toi. Cette réponse est juste pour nier avoir dit que: 1- Il y ait entre plusieurs types d'esclavage des différences de degré.. Si tu ne comprends pas qu'entre un esclavage institutionnel qui fait partie de la "constitution" d'un état, et qui est donc légal et un vulgaire délit commis
En réponse au message de Chokapix du 25/05/13
"Je ne sais pas si j'ai des esclavages esclavagistes, et ça ne m'intéresse pas."
Pourtant, c'est une question très intéressante.
PS : je me demande si je n'ai pas des parasites sur mon macaque... En plus, je vois des petits colons chasseurs de primes partout, et c'est le symptôme d'une maladie dont je n'ai pas souvenance...
des ancêtres esclavagistes, évidemment. Tu es content? Tu comprends, maintenant?
En réponse au message de Pam-pam du 25/05/13
Dans le cas d'Irving et Bellony, il, s'agit d'un délit "ordinaire" prévu et en principe réprimé par des lois dans un état plus ou moins démocratique. qui essaye d'être démocratique, disons. Dans le cas de la traite au 18ème siècle, il s'agit du fonctionnement "normal" d'un état dont l'esclavage est l'un des principes de fonctionnement et de gouvernement. - tellement "normal" qu'on l'a codifié. Ce qu'il y a d'épouvantable dans le code noir, ce n'est pas qu'il dise que les esclaves sont des biens meubles, mais simplement qu'il existe : il est la preuve que l'esclavage est l'un des rouages normaux du fonctionnement de la société. Je crois,que ça fait une grande différence. Surtout que cela, se passait dans un Etat qui se targuait d'être un modèle moral et qui parlait de "civilisation"..
Ce n'est pas une histoire d'ancêtres. Je ne sais pas si j'ai des esclavages esclavagistes, et ça ne m'intéresse pas. Je ne suis pas responsable de ce qu'ils ont fait. Yvor a raison. l'avenir est plus vital que le passé. Sauf que nous savons que le passé peut revenir. Et que pour qu'il ne revienne pas, il, est essentiel que nous l'assumions pour le combattre en nous-mêmes.C'est comme ça. Le nazisme est revenu, il, existe en ce moment sous une forme ou une autre dans certains pays. Si nous nions ou discutons de notre innocence ou de notre culpabilité, il reviendra.
Dans le cas de l'esclavage moderne, et en particulier le cas Monlouis-Déva, tout est simple: il y a des lois, l'une qui réprime ce crime, l'autre qui dit, que les hommes sont égaux et que ce n'est pas parce qu'on est élu ou franc-maçon qu'on a davantage de droits. Et nous avons les moyens de faire appliquer ces lois. Le problème est d'avoir les moyens et le désir de les utiliser. Et ce n'est pas un mince problème, mais c'est un problème simple. Bref, les deux choses, l'esclavage du 18ème siècle et l'esclavage moderne ne sont pas du tout au même niveau.
"ordinaire" et "normal" sont presque des synonymes il me semble non ? Pas très solidaires entre eux les "guyanais" quand il s'agit de juger des "sommités", mais pour réclamer des terres (constructibles pour pouvoir spéculer de préférence, surtout pas un lopin de terre pour planter des salades, c'est trop dur il y a les hmongs pour cela !) pour un crime qu'ils
En réponse au message de Chokapix du 25/05/13
Volà un commentaire dénué de sens. Soit l'esclavage est par nature ignoble, et on n'a que des différences de degrés. Opposer un esclavage démocratique à un esclavage civilisationnel est absurde.Qu'il soit individualisé ou industriel, l'esclavage reste l'esclavage. Qu'il soit mené de façon pluriséculaire (la traite négrière) ou millénaire (l’esclavage en Afrique, et ce jusqu'à ce jour) ne change toujours rien à la nature de l'esclavage.
De plus, la traite négrière est à situer dans la continuité de la controverse de Valladolid.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_de_Valladolid
Soit donc on veut situer la traite négrière dans sa dimension historique, au regard donc du contexte "civilisationnel" de l'époque, et on verra vite que toute comparaison devient oiseuse. A quoi il faut bien ajouter que ce temps de domination occidentale dans l'histoire du monde n'est qu'une parenthèse historique, d'ailleurs en voie de se refermer. S'il te
En réponse au message de La Girafe du 25/05/13
je ne me sens pas plus fautive que vous mais ça n'empêche que l'esclavage, tout comme les génocides perpétrés par nos croisés sont des crimes odieux . Mais d 'autres temps, d'autres moeurs et je ne suis pas sure qu'une réparation soit souhaitable car non seulement rien ne peut réparer de telles fautes et c'est réduire à bien peu la souffrance de tant de générations, mais cela risquerait de clore le devoir de mémoire et je doute que cela soit le but escompté
"les génocides perpétrés par nos croisés " ?????
En réponse au message de 3wap du 25/05/13
Tout cela sur le fond c'est encore et toujours une bête histoire de réparation. Le blada ayant été victime d'une forme de violence indéniable de la part d'une mégère...alors même que loin de faire toute une bringue avec la caissière, il ne lui faisait peut-être qu'un peu de gringue...il n'eut cependant droit à aucune forme de réparation pour l'outrage subit, puisqu'il prit l'option au demeurant plutôt très louable de ne pas surenchérir à chaud en recourant à un châtiment tout aussi violent, que ce soit avec doigté (le doigt d'honneur) ou avec lourdeur (au hasard, en traitant la dame de grosse vache).
N'ayant pas obtenu réparation donc, le blada en nous racontant sa mésaventure se fait finalement un peu justice après coup tout de même, en se payant quelque peu la tronche de la mégère. Mais ce qui aurait pu se comprendre comme une forme de stigmatisation réactive "légitimée" par l'émotion de l'agression et de l'instant (tu m'insultes, ça me met en colère et je t'attaque sur ton physique) devient beaucoup moins évident une fois sorti du contexte de l'altercation. Et en effet, en rapportant et partageant l'argument sur le physique dans le récit collectif, ce détail qui aurait peut-être eu sa pertinence sur le vif et dans une logique de conflit localisé, où pour survivre dans son ego et dans le feu de l'action, au-delà de toutes conventions établies un certain nombre de coups sont permis pour obtenir directement réparation par la destruction psychologique de l'autre en l'attaquant notamment sur ses particularitês, ce détail donc, se révèle être simplement pour ce qu'il est sur le terrain conventionné de la narration collective, c'est à dire une autre forme d'insulte.
En racontant en toute sincérité son histoire à la collectivité, tout en se réparant au passage sur la bêésotérique l'évocation de son physique disgracieux, le blada a oublié qu'il y a aussi des gros ou moches parmi nous, et même des pas gros ou moches, qui se soucient du respect des gros ou moches. Autant de personnes qui comprennent sa colère, mais qui sont également sensibles au caractère stigmatisant de ce genre de précision sur le physique, qui jusqu'à preuve du contraire n'a en principe aucun lien de cause à effet avec la connerie humaine.
....ou une forme de thérapie. J'ai subi un trauma, je l'oralise afin d'atténuer l'impact dans mon subconscient. Je milite pour l'utilisation de l'insulte "grosse zébulonne" ça fait couleur local.
En réponse au message de Chokapix du 25/05/13
Volà un commentaire dénué de sens. Soit l'esclavage est par nature ignoble, et on n'a que des différences de degrés. Opposer un esclavage démocratique à un esclavage civilisationnel est absurde.Qu'il soit individualisé ou industriel, l'esclavage reste l'esclavage. Qu'il soit mené de façon pluriséculaire (la traite négrière) ou millénaire (l’esclavage en Afrique, et ce jusqu'à ce jour) ne change toujours rien à la nature de l'esclavage.
De plus, la traite négrière est à situer dans la continuité de la controverse de Valladolid.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_de_Valladolid
Il y a sans doute matière à discuter, mais j'ai trouvé le post de Pam-Pam assez clair, et certainement pas absurde. Si j'ai bien compris, les esclaves du temps du Code noir étaient des esclaves à titre légal, tandis que les 'esclaves' d'aujourd'hui peuvent en principe employer la loi qui est en leur faveur. Cela fait tout de même une belle différence.
En réponse au message de Chokapix du 25/05/13
Volà un commentaire dénué de sens. Soit l'esclavage est par nature ignoble, et on n'a que des différences de degrés. Opposer un esclavage démocratique à un esclavage civilisationnel est absurde.Qu'il soit individualisé ou industriel, l'esclavage reste l'esclavage. Qu'il soit mené de façon pluriséculaire (la traite négrière) ou millénaire (l’esclavage en Afrique, et ce jusqu'à ce jour) ne change toujours rien à la nature de l'esclavage.
De plus, la traite négrière est à situer dans la continuité de la controverse de Valladolid.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_de_Valladolid
Merci pour ce lien en effet très intéressant, et qui explique bien qu'avant la déclaration des droits de l'homme (j'ai supprimé les majuscules pour vous faire plaisir...), tous les peuples n'étaient pas considérés comme égaux: il y avait les dominants (chrétiens, juifs et musulmans, peuples élus) et les dominés: païens et barbares. Ces derniers pratiquaient les
En réponse au message de Chokapix du 25/05/13
Soit donc on veut situer la traite négrière dans sa dimension historique, au regard donc du contexte "civilisationnel" de l'époque, et on verra vite que toute comparaison devient oiseuse.
A quoi il faut bien ajouter que ce temps de domination occidentale dans l'histoire du monde n'est qu'une parenthèse historique, d'ailleurs en voie de se refermer.
S'il te prenait l'envie de faire une histoire mondiale du racisme, il faudrait que tu sois jeune, petit scarabée, très patient et très endurant.
N'importe qui souhaitant avoir une vision un tant soit peu objective verra vite que ni le racisme ni la colonisation ou encore moins l'impérialisme ne sont des constructions spécifiquement européennes.
Enfin, ton silence éloquent sur les images des parasites et macaques utilisées par Castor et Pollux ne te fait pas honneur.
PS : http://www.youtube.com/watch?v=TuwVP1WoIhg
http://www.youtube.com/watch?v=6VCdJyOAQYM
"N'importe qui souhaitant avoir une vision un tant soit peu objective verra vite que ni le racisme ni la colonisation ou encore moins l'impérialisme ne sont des constructions spécifiquement européennes." Je n'ai jamais vu quelqu'un d'assez bête pour dire ça et y croire. C 'est vraiment parler pour ne rien dire.
En réponse au message de Achille du 25/05/13
Il y a sans doute matière à discuter, mais j'ai trouvé le post de Pam-Pam assez clair, et certainement pas absurde. Si j'ai bien compris, les esclaves du temps du Code noir étaient des esclaves à titre légal, tandis que les 'esclaves' d'aujourd'hui peuvent en principe employer la loi qui est en leur faveur. Cela fait tout de même une belle différence.
Tu as bien compris. C'est ce que l'expression "code noir" veut dire. Plus tard il y aura un code civil, un code du travail, un code pénal, un code électoral etc. qui sont des documents légaux qui définissent le bon fonctionnement de la société. Le code noir signifie que l'esclavage faisait partie intégrante de l'organisation de l'Etat. Il ny avait donc aucun recours légal contre
En réponse au message de Achille du 25/05/13
Il y a sans doute matière à discuter, mais j'ai trouvé le post de Pam-Pam assez clair, et certainement pas absurde. Si j'ai bien compris, les esclaves du temps du Code noir étaient des esclaves à titre légal, tandis que les 'esclaves' d'aujourd'hui peuvent en principe employer la loi qui est en leur faveur. Cela fait tout de même une belle différence.
C'est vrai qu'il y a une manie juridique là-dedans. Ceci étant, ils s'approvisionnaient sur un marché, et il semble bien qu'un esclavage 'culturel" ait perduré sur les marchés émetteurs.Je ne vois pas quoi en quoi celui-ci serait moins choquant, moins ignoble, au plan moral. La particularité la plus abominable de la traite négrière aura été son caractère pré-industriel. La "mêlée" pour l'Afrique qui s''est déployée au 19ème siècle aura été son pendant.
En réponse au message de Jcb du 26/05/13
Merci pour ce lien en effet très intéressant, et qui explique bien qu'avant la déclaration des droits de l'homme (j'ai supprimé les majuscules pour vous faire plaisir...), tous les peuples n'étaient pas considérés comme égaux: il y avait les dominants (chrétiens, juifs et musulmans, peuples élus) et les dominés: païens et barbares
Ces derniers pratiquaient les sacrifices humains, ce qui était inacceptable pour les chrétiens, d'où la nécessité de les convertir soit par l'éducation (tâche des missionnaires), soit par la force (les conquistadores)
Quant à l'esclavage, il avait toujours été pratiqué sur les peuples vaincus par les guerres depuis la préhistoire, quelles que soient les civilisations.
Si les noirs d'Afrique l'ont été un peu plus que d'autres, c'est uniquement pour leur grande résistance physique qui en faisait une main-d’œuvre de meilleure qualité que les amérindiens...
Mais pour moi, il n'y avait aucun sentiment de haine ou de mépris, juste du commerce et de l'économie. La preuve, c'est qu'une fois l'esclavage aboli, la plupart des plantations ont proposé aux anciens esclaves d'y rester comme salariés (ce que peu ont accepté...)
"Mais pour moi, il n'y avait aucun sentiment de haine ou de mépris, juste du commerce et de l'économie." Rôle de commerce et drôle d'économie : l'esclavage, par nature avilit. Personne ne niera non plus la construction particulière de la hiérarchie des races selon les occidentaux qui s'est établie sur ces siècles de colonisation. C'est là où Castor et Pollux expriment une part de vérité. Mais ce n'en est qu'une part en forme de miroir, car tout le reste, ils ne veulent pas le voir.
En réponse au message de Pam-pam du 25/05/13
des ancêtres esclavagistes, évidemment. Tu es content? Tu comprends, maintenant?
L'esclavage à l'âge démocratique ou civilisationnel, là, tu es content aussi ?
Sinon, l'institutionnalisation de l'esclavage n'est pas moins réelle dans bien des pays de l'époque. Ce qui te choque, toi élevé dans un état de droit, codifié par des textes juridiques, c'est qu'on ait pu codifier l’esclavage. Ok. Mais c'est précisément le même raisonnement juridique qui
C'est maintenant qu'on parle (pendant qu'on y est) des esclaves dans les livres saints parce que là, qu'il s'appelle Dieu (exode 21-qui vise les Hébreux) ou Allah (les prises de guerre) ou chez ceux ou l'on ne Le nomme pas - Talmud (ou en l'on trouve une "explication" biblique la malédiction de Cham) pour les trois majeures donc ils en ont fait une institution;
Avec un Code. Tu m'étonnes qu'à une époque, ils sont devenus complétement hystériques
En réponse au message de Pam-pam du 26/05/13
"N'importe qui souhaitant avoir une vision un tant soit peu objective verra vite que ni le racisme ni la colonisation ou encore moins l'impérialisme ne sont des constructions spécifiquement européennes." Je n'ai jamais vu quelqu'un d'assez bête pour dire ça et y croire. C 'est vraiment parler pour ne rien dire.
Ben non, relisez l'histoire du monde… vous verrez bien que depuis que l'homme existe, toutes ces horreurs l'on suivi, quelle que soit son ethnie, son pays, sa religion etc…
L'esclavage européen (contre les africains) n'a pas duré aussi longtemps que l'homme lui-même…
En réponse au message de Pam-pam du 26/05/13
Tu as bien compris. C'est ce que l'expression "code noir" veut dire. Plus tard il y aura un code civil, un code du travail, un code pénal, un code électoral etc. qui sont des documents légaux qui définissent le bon fonctionnement de la société. Le code noir signifie que l'esclavage faisait partie intégrante de l'organisation de l'Etat. Il ny avait donc aucun recours légal contre lui, pas plus que contre l'obligation de payer l'impôt etc. Aujourd'hui, ce qu'on appelle l'esclavage moderne est un délit punissable ... c'est dans le code civil et le code pénal. Même si la sécu préfère fermer les yeux, et avec un avocat qui est à la hauteur tu es sûr de gagner. Ça fait une sacrée différence. Et ça veut dire que la société n'est pas la même. A mon avis, c'est là le point faible des demandes de réparation. En supprimant l'esclavage des structures de l'Etat, puis en introduisant (c'est le préambule de la constitution de la République) l'égalité de tout devant la loi, on indique qu'on change de société. Et ceci est ressenti comme un progrès moral. Or je ne crois pas qu'une société puisse être tenue comme moralement, encore moins comme financièrement, responsable des crimes de la société précédente. Une comparaison intéressante peut être faire avec le suffrage universel et le vote des femmes: on introduit un type nouveau de société. On n'imagine pas aujourd'hui une femme demandant réparation parce que son arrière-grand-mère n'avait pas le droit de vote. Même chose évidemment avec le mariage pour tous, même si, dans ce cas, il est trop tôt pour avoir une juste vision de la réforme. Des trucs comme la controverse de Vallalolid n'ont aucun intérêt du point de vue de l'organisation de l'État, mais peuvent avoir des conséquences sur l'évolution de la morale.
Car, contrairement à ce que certains prétendent, la notion de progrès moral n'est pas une chimère.
Une loi qui ne va pas forcément juger de la même manière, un honorable grand bourgeois sans morale qui pourra se payer un avocat très cher et un pauvre citoyen sans le sou
La différence aujourd'hui est que la justice est beaucoup plus clémente envers
En réponse au message de Pam-pam du 26/05/13
"N'importe qui souhaitant avoir une vision un tant soit peu objective verra vite que ni le racisme ni la colonisation ou encore moins l'impérialisme ne sont des constructions spécifiquement européennes." Je n'ai jamais vu quelqu'un d'assez bête pour dire ça et y croire. C 'est vraiment parler pour ne rien dire.
Vous n'avez jamais vu quelqu'un d'assez bête pour dire ça et y croire ? Il me semble au contraire qu'il existe une volonté très affirmée et très répandue de culpabiliser l'Occident, exclusivement l'Occident. Cette volonté a été édifiée en idéologie, et cette idéologie a de nombreux adeptes. Il est juste de culpabiliser un coupable, mais fermer les yeux
En réponse au message de Chokapix du 26/05/13
"Mais pour moi, il n'y avait aucun sentiment de haine ou de mépris, juste du commerce et de l'économie." Rôle de commerce et drôle d'économie : l'esclavage, par nature avilit. Personne ne niera non plus la construction particulière de la hiérarchie des races selon les occidentaux qui s'est établie sur ces siècles de colonisation. C'est là où Castor et Pollux expriment une part de vérité. Mais ce n'en est qu'une part en forme de miroir, car tout le reste, ils ne veulent pas le voir.
Il est vrai que les mentalités évoluent avec le temps: la déclaration des droits de l'homme, à l'origine, ne s'appliquait pas non plus aux femmes...!
En réponse au message de Pam-pam du 26/05/13
"N'importe qui souhaitant avoir une vision un tant soit peu objective verra vite que ni le racisme ni la colonisation ou encore moins l'impérialisme ne sont des constructions spécifiquement européennes." Je n'ai jamais vu quelqu'un d'assez bête pour dire ça et y croire. C 'est vraiment parler pour ne rien dire.
1. Tu ne te sens pas responsable du "drame colonial"
2. Tu n'es pas pour les réparations financières
3. La seule chose que tu soutiens finalement dans les textes de Castor et Pollux, est que les traitements que l'on a fait subir aux populations africaines et issues de l'Afrique
En réponse au message de Pam-pam du 26/05/13
Tu as bien compris. C'est ce que l'expression "code noir" veut dire. Plus tard il y aura un code civil, un code du travail, un code pénal, un code électoral etc. qui sont des documents légaux qui définissent le bon fonctionnement de la société. Le code noir signifie que l'esclavage faisait partie intégrante de l'organisation de l'Etat. Il ny avait donc aucun recours légal contre lui, pas plus que contre l'obligation de payer l'impôt etc. Aujourd'hui, ce qu'on appelle l'esclavage moderne est un délit punissable ... c'est dans le code civil et le code pénal. Même si la sécu préfère fermer les yeux, et avec un avocat qui est à la hauteur tu es sûr de gagner. Ça fait une sacrée différence. Et ça veut dire que la société n'est pas la même. A mon avis, c'est là le point faible des demandes de réparation. En supprimant l'esclavage des structures de l'Etat, puis en introduisant (c'est le préambule de la constitution de la République) l'égalité de tout devant la loi, on indique qu'on change de société. Et ceci est ressenti comme un progrès moral. Or je ne crois pas qu'une société puisse être tenue comme moralement, encore moins comme financièrement, responsable des crimes de la société précédente. Une comparaison intéressante peut être faire avec le suffrage universel et le vote des femmes: on introduit un type nouveau de société. On n'imagine pas aujourd'hui une femme demandant réparation parce que son arrière-grand-mère n'avait pas le droit de vote. Même chose évidemment avec le mariage pour tous, même si, dans ce cas, il est trop tôt pour avoir une juste vision de la réforme. Des trucs comme la controverse de Vallalolid n'ont aucun intérêt du point de vue de l'organisation de l'État, mais peuvent avoir des conséquences sur l'évolution de la morale.
Car, contrairement à ce que certains prétendent, la notion de progrès moral n'est pas une chimère.
"Et ça veut dire que la société n'est pas la même. A mon avis, c'est là le point faible des demandes de réparation. En supprimant l'esclavage des structures de l'Etat, puis en introduisant (c'est le préambule de la constitution de la République) l'égalité de tout devant la loi, on indique qu'on change de société. Et ceci est ressenti comme un progrès moral. " Eh bien voilà, on parle d'une société particulière, à un moment historique particulier. Combien d'autres sociétés n'ont pas aujourd'hui fait ce bel effort ? Et pourquoi justement en Afrique n'a-t-on pu renoncer à ces pratiques barbares ? Pour copier le Blanc comme nous disent Castor et Pollux ?
En réponse au message de Achille du 26/05/13
Vous n'avez jamais vu quelqu'un d'assez bête pour dire ça et y croire ? Il me semble au contraire qu'il existe une volonté très affirmée et très répandue de culpabiliser l'Occident, exclusivement l'Occident. Cette volonté a été édifiée en idéologie, et cette idéologie a de nombreux adeptes. Il est juste de culpabiliser un coupable, mais fermer les yeux et ignorer 'les' coupables est une faute de justice.
En l'espèce, la loi Taubira, au demeurant un chef d’œuvre, présente ce défaut définitif qui a été montré à plusieurs reprises sur ce forum.
Je ne sais pas si vous avez lu "Le coup de lune", de Simenon. Pam-Pam et d'autres me font penser à ce que dit le personnage principal à la fin. "L'Afrique, ça n'existe pas." (Ils sont vraiment à lire, tous ces romans sur la fin de la colonisation française décrits par Simenon...)
En réponse au message de Pam-pam du 26/05/13
Tu as bien compris. C'est ce que l'expression "code noir" veut dire. Plus tard il y aura un code civil, un code du travail, un code pénal, un code électoral etc. qui sont des documents légaux qui définissent le bon fonctionnement de la société. Le code noir signifie que l'esclavage faisait partie intégrante de l'organisation de l'Etat. Il ny avait donc aucun recours légal contre lui, pas plus que contre l'obligation de payer l'impôt etc. Aujourd'hui, ce qu'on appelle l'esclavage moderne est un délit punissable ... c'est dans le code civil et le code pénal. Même si la sécu préfère fermer les yeux, et avec un avocat qui est à la hauteur tu es sûr de gagner. Ça fait une sacrée différence. Et ça veut dire que la société n'est pas la même. A mon avis, c'est là le point faible des demandes de réparation. En supprimant l'esclavage des structures de l'Etat, puis en introduisant (c'est le préambule de la constitution de la République) l'égalité de tout devant la loi, on indique qu'on change de société. Et ceci est ressenti comme un progrès moral. Or je ne crois pas qu'une société puisse être tenue comme moralement, encore moins comme financièrement, responsable des crimes de la société précédente. Une comparaison intéressante peut être faire avec le suffrage universel et le vote des femmes: on introduit un type nouveau de société. On n'imagine pas aujourd'hui une femme demandant réparation parce que son arrière-grand-mère n'avait pas le droit de vote. Même chose évidemment avec le mariage pour tous, même si, dans ce cas, il est trop tôt pour avoir une juste vision de la réforme. Des trucs comme la controverse de Vallalolid n'ont aucun intérêt du point de vue de l'organisation de l'État, mais peuvent avoir des conséquences sur l'évolution de la morale.
Car, contrairement à ce que certains prétendent, la notion de progrès moral n'est pas une chimère.
Le code noir...
"Prévu à l'origine pour réprimer les abus et le mauvais traitement des Noirs employés dans les plantations, et mettre fin à un trafic qui s'est développé en toute illégalité, l'ordonnance de 1685 eut pour effet de rapprocher la condition des esclaves de celles des autres catégories de personnes, mais aussi de rendre licites les pratiques de l'esclavage et du commerce des esclaves, en particulier à partir de 1724."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_noir
En réponse au message de Achille du 26/05/13
Vous n'avez jamais vu quelqu'un d'assez bête pour dire ça et y croire ? Il me semble au contraire qu'il existe une volonté très affirmée et très répandue de culpabiliser l'Occident, exclusivement l'Occident. Cette volonté a été édifiée en idéologie, et cette idéologie a de nombreux adeptes. Il est juste de culpabiliser un coupable, mais fermer les yeux et ignorer 'les' coupables est une faute de justice.
En l'espèce, la loi Taubira, au demeurant un chef d’œuvre, présente ce défaut définitif qui a été montré à plusieurs reprises sur ce forum.
Rien n'a été montré du tout. D'autres contributeurs à ce vaste débat, tel que Badinter (qui n'est pas particulièrement fan des lois mémorielles) a aussi expliqué qu'une nation ne saurait s'ériger en "juge de l'histoire universelle et en conscience morale du monde".
http://www.huffingtonpost.fr/robert-badinter/genocide-armenien-loi-memorielle-turquie
En réponse au message de Weenana du 26/05/13
C'est maintenant qu'on parle (pendant qu'on y est) des esclaves dans les livres saints parce que là, qu'il s'appelle Dieu (exode 21-qui vise les Hébreux) ou Allah (les prises de guerre) ou chez ceux ou l'on ne Le nomme pas - Talmud (ou en l'on trouve une "explication" biblique la malédiction de Cham) pour les trois majeures donc ils en ont fait une institution;
Avec un Code.
Tu m'étonnes qu'à une époque, ils sont devenus complétement hystériques et en on fait de l'esclavage du commerce à grand échelle, une forme de mondialisation avant l'heure, avec toutes les saloperies que ça implique.
L'autre disait "L'argent est roi" et visiblement , ça a commencé à le nuit des temps.
Pourquoi les trois majors de la morale humaine (et tous leurs clones) n'ont-ils pas fait tomber des grenouilles par milliards, lancer le feu, et fait couler des rivières de sang afin d'ordonner aux Hommes d'enlever les fers posés sur d'autres Hommes. Y'a pas une grosse responsabilité là aussi ? Ben, non, c'est licite.
Et ça met d'autant plus les miquettes quand tu vois ces pseudos "églises" qui pompent le fric de leurs fidèles. Ils en poussent comme des champignons en Guyane.Du grain mais aussi de l'ivraie. Rappelez vous ces valises de billet qui partaient pour les Antilles afin d'aider "bibliquement" le grand prédicateur escroc devant l'éternel, qui a entre temps, disparu du coté de l'Afrique, de l'argent du sang et de la sueur de braves gens, un autre forme de l'esclavage.
On en parle de ce notable de cette église-secte dans les affaires duquel un homme a été accidenté, l'homme sans papier, sans contrat et payé "piti lajan", l'histoire dit que s'il n'y avait pas eu d'accident, les autorités n'auraient pas remarqué.....les autres. Non mes excusez-moi, mais mon c.l, c'est un parc à huitres ?" . Vous avez lu quelques choses dans les colonnes du balai à chiottes local ? Esclavage, ouais, vaut mieux s'occuper de celui du passé, on risquerait bien trop de devoir s'occuper du contemporain.
Vu toutes les misères qu'Il nous fait subir, il est grand temps de demander des réparations à Dieu. Vite, envoyons Christiane discuter avec lui politique foncière du Paradis...
En réponse au message de Pam-pam du 26/05/13
Tu as bien compris. C'est ce que l'expression "code noir" veut dire. Plus tard il y aura un code civil, un code du travail, un code pénal, un code électoral etc. qui sont des documents légaux qui définissent le bon fonctionnement de la société. Le code noir signifie que l'esclavage faisait partie intégrante de l'organisation de l'Etat. Il ny avait donc aucun recours légal contre lui, pas plus que contre l'obligation de payer l'impôt etc. Aujourd'hui, ce qu'on appelle l'esclavage moderne est un délit punissable ... c'est dans le code civil et le code pénal. Même si la sécu préfère fermer les yeux, et avec un avocat qui est à la hauteur tu es sûr de gagner. Ça fait une sacrée différence. Et ça veut dire que la société n'est pas la même. A mon avis, c'est là le point faible des demandes de réparation. En supprimant l'esclavage des structures de l'Etat, puis en introduisant (c'est le préambule de la constitution de la République) l'égalité de tout devant la loi, on indique qu'on change de société. Et ceci est ressenti comme un progrès moral. Or je ne crois pas qu'une société puisse être tenue comme moralement, encore moins comme financièrement, responsable des crimes de la société précédente. Une comparaison intéressante peut être faire avec le suffrage universel et le vote des femmes: on introduit un type nouveau de société. On n'imagine pas aujourd'hui une femme demandant réparation parce que son arrière-grand-mère n'avait pas le droit de vote. Même chose évidemment avec le mariage pour tous, même si, dans ce cas, il est trop tôt pour avoir une juste vision de la réforme. Des trucs comme la controverse de Vallalolid n'ont aucun intérêt du point de vue de l'organisation de l'État, mais peuvent avoir des conséquences sur l'évolution de la morale.
Car, contrairement à ce que certains prétendent, la notion de progrès moral n'est pas une chimère.
Parler d'Etat avant la révolution me semble bien ambitieux... L'Etat (et ses codes) tel que nous le connaissons est né avec Napoléon. Heureusement que vous n'avez jamais été professeur...
En réponse au message de Pam-pam du 26/05/13
"N'importe qui souhaitant avoir une vision un tant soit peu objective verra vite que ni le racisme ni la colonisation ou encore moins l'impérialisme ne sont des constructions spécifiquement européennes." Je n'ai jamais vu quelqu'un d'assez bête pour dire ça et y croire. C 'est vraiment parler pour ne rien dire.
Ben moi, je n'avais jamais vu quelqu'un d'assez bête pour répondre ça...
L'impérialisme et les colonies japonaises, ça n'a jamais existé ?
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