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Politique guyanaise

1871 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
18/12/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Jcb du 18/12/15

"Mais j'ai l'impression que c'est très dur de débarquer en Guyane et de trouver du boulot quand on est pas directement muté ou fonctionnaire. :/"
ça dépend ce qu'on sait faire: j'ai connu un plombier qui a débarqué et a trouvé du travail en 8 jours...

Avec un minimum de connaissance, et si tu démarres pas tes journées avec un "trois-feuilles" ou une cannette de jus de houblon fermenté, c'est pas difficile de trouver du boulot ici.
Mais c'est comme partout, il faut se lever le matin.

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19/12/15
Cush  (Cay)

En réponse au message de Gyz du 18/12/15

Les centrales de biomasse seraient encore le point le moins négatif de cette gestion.

Les "centrales de biomasse" seraient plutôt les types simples qui massacreront tout avec une tronçonneuse... Une quinzaine d'années de cela, un bruit de tronçonneuse m'a irrité aux abords d'une grande commune de l'Ouest. J'y suis allé voir.
J'ai découvert un bonhomme qui coupait - et un village clandestin juste à côté. Le tout à 300 m de la RN1, avec une entrée indécelable à travers le jardin d'une maison sise au bord de la route nationale.
Que l'ONF soit honoré, un de ses agents est venu voir. Le coupeur de bois exhibait un papier signé par le maire de la commune. Il y était écrit qu'il autorisait ce type à couper un hectare de forêt pour en faire son abattis, sur la parcelle de forêt n° Z 53, si je me souviens bien.

Ce qui était rigolo, c'est que cette zone n'appartenait pas à la commune mais à l'ONF... De plus, il n'y avait aucune parcelle dénommée Z 53 dans cette partie de la Guyane. L'ONF en avait une, mais à Sinnamary, à 140 km de là.
Au moment de notre arrivée, le très performant coupeur (un sans-papier originaire d'une île des Caraïbes...) venait d'entamer, à vue d'oeil, le cinquième hectare de forêt.

Incroyable. Les sacs de charbon vendus sur le bord des routes seraient issus de notre forêt ?;-)))

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19/12/15
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Cush du 19/12/15

Incroyable. Les sacs de charbon vendus sur le bord des routes seraient issus de notre forêt ?;-)))

Je ne me prononcerais pas. Il faut faire une commission pour y voir plus clair.;-)

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19/12/15
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Koro du 18/12/15

Il est vrai que beaucoup sont plus dangereux que les futures usines de Biomasse. Et je n'ai rien contre cette énergie appelée à se développer. A la condition que cela se fasse avec le contrôle de l'ONF qui a un projet à ce sujet, et non par certaines communes non qualifiées pour le faire et qui inévitablement feront marcher le copinage, au nom de l'emploi.

La biomasse est un pis-aller. Son bilan énergétique reste mauvais et sa mise en oeuvre est particulièrement inadaptée pour la Guyane.

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19/12/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Gyz du 19/12/15

La biomasse est un pis-aller. Son bilan énergétique reste mauvais et sa mise en oeuvre est particulièrement inadaptée pour la Guyane.

C'est bien pour cette raison qu'ils vont se jeter dessus.
Dès qu'un truc ne marche pas, on fonce et on insiste !

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19/12/15
Lairdun  (Remire)

En réponse au message de Patrice C du 18/12/15

bonjour,

Il me semble avoir entendu UNE RUMEUR qui dit qu'il serait prévu un projet de biomasse du côté de Cacao, ou dans cette zone, vers Boulanger peut-être ?

Il est question de déforester, de percer une diagonale entre la route de l'est, vers Nancibo, jusqu'à Macouria, pour y faire transiter les camions de bois qui iront déposer les grumes à copeaux du côté de Kourou.
Cette rumeur dit également que la forêt sera coupée, réduite en copeaux, puis que l'on replantera des arbres à croissance rapide, afin de créer un cycle d'approvisionnement "en continu"

Morale de cette rumeur : il ne faut pas toujours croire les rumeurs.... ;-)

En effet, qui pourrait croire que l'on puisse vouloir créer un cycle d'approvisionnement en continu ?
Cela supposerait des surfaces immenses d'arbres à cultiver, et donc de forêts à déforester... Je ne peux croire cela !

Ah bon, et sous les arbres il y a de l'or ? Ben...
Et le stock d'arbres naturels ne permet pas d'entrer dans le système de décarbonation de la planète ? Ah bon ? Il faut cultiver des arbres pour créer un puits de carbone, parce qu'une forêt c'est juste un "stock" ? ah......ben ça alors....

Bonjour,
On ne vous a pas menti, c'est fait, le projet est lancé !

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19/12/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Koro du 18/12/15

Reprenons notre géographie ou nos mathématiques. Une diagonale Nancibo/Macouria ne serait qu'une parallèle à la route de l'Est ! Donc une hérésie totale de construction.
Et les croissances rapides n'existent que dans les fantasmes de certains, il suffit de voir les essais de pin à Changement ou à l'entrée de Saint-Laurent.

bonsoir,
mon cher ami Koro, ma "diagonale" ne serait pas forcément une ligne droite....le but de cette route étant simplement d'éviter aux futurs camions grumiers de passer pas Cayenne.
si la rumeur dit vrai ;-)

Répondre

19/12/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Cush du 19/12/15

Incroyable. Les sacs de charbon vendus sur le bord des routes seraient issus de notre forêt ?;-)))

bonsoir,
mon cher Cush, mais comment ferait on donc cuire les saucisses et les pièces de viande
saisies à Saint Georges le WE s'il n'y avait pas de charbon à vendre ?
sinon, cette question, il faudrait peut-être la poser à nos amis écologistes ?
je ne sais pas ce qu'il diraient... sinon, on peut aussi demander à tous les intelligents qui

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20/12/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Cush du 19/12/15

Incroyable. Les sacs de charbon vendus sur le bord des routes seraient issus de notre forêt ?;-)))

des squatteurs s'approprient des terrains, se branchent illégalement sur EDF, les autorités ne font rien; la forêt est transformée en charbon, ou rasée pour voler de l'or, mais les autorités s'en foutent, nos eaux territoriales sont pillées, etc.
on nous montrent une fois par mois un reportage pour nous enfumer, comme on le fait avec les abeilles! et ça marche !

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20/12/15
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Patrice C du 19/12/15

bonsoir,
mon cher ami Koro, ma "diagonale" ne serait pas forcément une ligne droite....le but de cette route étant simplement d'éviter aux futurs camions grumiers de passer pas Cayenne.
si la rumeur dit vrai ;-)

Alors, ce n'est plus une diagonale ! Il suffirait de faire deux ponts sur le cd5 et le tour est joué !
Ou construire ce fameux deuxième pont dont tout le monde parle.

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20/12/15
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Gilles Slm du 19/12/15

C'est bien pour cette raison qu'ils vont se jeter dessus.
Dès qu'un truc ne marche pas, on fonce et on insiste !

Oui, c'est une constante guyanaise, jamais prise en défaut dans aucun domaine. Elle est plus sûre que la limite de la vitesse de la lumière.
Agriculture, zébuculture, énergétique, élections etc.

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20/12/15
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Philippe2 du 20/12/15

des squatteurs s'approprient des terrains, se branchent illégalement sur EDF, les autorités ne font rien; la forêt est transformée en charbon, ou rasée pour voler de l'or, mais les autorités s'en foutent, nos eaux territoriales sont pillées, etc.
on nous montrent une fois par mois un reportage pour nous enfumer, comme on le fait avec les abeilles! et ça marche !

Vous n'avez pas tort, mais au risque de vous déplaire je rappelle que mon coupeur de bois avait une autorisation écrite du maire très authentiquement guyanais d'une commune guyanaise. Ce maire archi-guyanais a donné une autorisation d'occupation en soi illégale (et aussi sans l'aval du conseil municipal) sur une terre dont il ne disposait pas et n'a exercé le moindre contrôle sur la manière dont cet abrouti a interprété cette "autorisation".
 

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20/12/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Lairdun du 19/12/15

Bonjour,
On ne vous a pas menti, c'est fait, le projet est lancé !

bonsoir,
merci de m'apprendre cette nouvelle, Lairdun.

dommage d'apprendre ce genre de nouvelles sur Blada, lors d'une discussion informelle... j'aurais préféré la lire dans le journal...reste que je suis étonné et même plus que cela que la politique énergétique du département se fait, puis se discute ensuite. il me semble que la

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21/12/15
Robespierre  (Kourou)

KOUROU
Notre Maire François RINGUET vient d'être élu 6 ème vice-président à la C T G
chargé des infrastructures routières et du désenclavement
On peut donc espérer avoir des belles routes dans notre ville spéciale

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21/12/15
Cush  (Cay)

En réponse au message de Patrice C du 19/12/15

bonsoir,
mon cher Cush, mais comment ferait on donc cuire les saucisses et les pièces de viande
saisies à Saint Georges le WE s'il n'y avait pas de charbon à vendre ?

sinon, cette question, il faudrait peut-être la poser à nos amis écologistes ?
je ne sais pas ce qu'il diraient...

sinon, on peut aussi demander à tous les intelligents qui passent tous les jours sur les routes, les ceuzes qui réfléchissent, mais qui ne se posent jamais les bonnes questions, tout en donnant de la voix qui dans les médias, qui sur la place des Palmistes, vociférant, hurlant, les doigts dégoulinants de graisse de la merguez prise en sandwich..

Je n'ai rien contre le fait d'utiliser le bois "abattu légalement" pour le transformer en ce qu'on veut: charbon, sièges, meubles, maisons ( vu dans un reportage hier soir, 98% de la forêt haïtienne a été abattu). Ce qui fait le plus mal, c'est de voir des grumes pourrir sur le bord des pistes ou des routes. Il paraitrait même que les orpailleurs légaux ont obligations de laisser ce bois pourrir, enfouis sur place à la fin de leur chantier. Pour faire de l'engrais ?

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22/12/15
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Cush du 21/12/15

Je n'ai rien contre le fait d'utiliser le bois "abattu légalement" pour le transformer en ce qu'on veut: charbon, sièges, meubles, maisons ( vu dans un reportage hier soir, 98% de la forêt haïtienne a été abattu). Ce qui fait le plus mal, c'est de voir des grumes pourrir sur le bord des pistes ou des routes. Il paraitrait même que les orpailleurs légaux ont obligations de laisser ce bois pourrir, enfouis sur place à la fin de leur chantier. Pour faire de l'engrais ?

Si vous enterrez des grumes, cela donnera du charbon..........dans 20 000 ans !
Plus sérieusement, sachez que 50% du bois collecté en forêt fini à l'usine de biomasse. Il y a les chutes, les dosses, les défauts et l'aubier.
Alors, si vous voyez des grumes sur le bord de la route, prenez votre tronçonneuse et allez y, c'est gratuit. Ensuite, rendez nous compte de la rentabilité.

Répondre

22/12/15
Cush  (Cay)

En réponse au message de Koro du 22/12/15

Si vous enterrez des grumes, cela donnera du charbon..........dans 20 000 ans !
Plus sérieusement, sachez que 50% du bois collecté en forêt fini à l'usine de biomasse. Il y a les chutes, les dosses, les défauts et l'aubier.
Alors, si vous voyez des grumes sur le bord de la route, prenez votre tronçonneuse et allez y, c'est gratuit. Ensuite, rendez nous compte de la rentabilité.

Malgré tout, ça signifie qu'il en reste 50% perdu. Est-il vrai que sur les sites d'orpaillage légaux, le bois (le bon) n'est pas exploité ?

Répondre

23/12/15
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Cush du 22/12/15

Malgré tout, ça signifie qu'il en reste 50% perdu. Est-il vrai que sur les sites d'orpaillage légaux, le bois (le bon) n'est pas exploité ?

Evidemment, s'il y a 50% de bon, il y a 50% de mauvais ! Une autre question intelligente ?

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23/12/15
Cush  (Cay)

En réponse au message de Koro du 23/12/15

Evidemment, s'il y a 50% de bon, il y a 50% de mauvais ! Une autre question intelligente ?

Maître Koro, il n'en reste pas moins que le mauvais pourrait servir à autre chose que pourrir.
La deuxième partie de la question, si "son excellence" le permet, était:-) Est-il vrai que sur les sites d'orpaillage légaux, le bois (le bon) n'est pas exploité ?

Répondre

23/12/15
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Cush du 23/12/15

Maître Koro, il n'en reste pas moins que le mauvais pourrait servir à autre chose que pourrir.
La deuxième partie de la question, si "son excellence" le permet, était:-) Est-il vrai que sur les sites d'orpaillage légaux, le bois (le bon) n'est pas exploité ?

Suivez donc la conversation, revenez au post précédent, et vous aurez la réponse, à savoir que les 50% vont à l'usine de biomasse.

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23/12/15
Cush  (Cay)

En réponse au message de Koro du 23/12/15

Suivez donc la conversation, revenez au post précédent, et vous aurez la réponse, à savoir que les 50% vont à l'usine de biomasse.

Merci de l'info, je sais lire. Ceux que je vois restent sur place.

Répondre

24/12/15
Cush  (Cay)

En réponse au message de Koro du 23/12/15

Evidemment, s'il y a 50% de bon, il y a 50% de mauvais ! Une autre question intelligente ?

Je répète pour la 3ème fois: Est-il vrai que sur les sites d'orpaillage légaux, le bois (le bon) n'est pas exploité ?

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26/12/15
Carbet  (Kourou)

En réponse au message de Gyz du 19/12/15

La biomasse est un pis-aller. Son bilan énergétique reste mauvais et sa mise en oeuvre est particulièrement inadaptée pour la Guyane.

Bonjour Gyz
Vous avez le sens de la formule en disant que la biomasse n'est qu'un pis-aller énergétique ....... Rire 
Quand les rendement sont au mieux de 20 % mais souvent bien plus près de 0 % voir de -10 ou -20 % ce qui semble être le cas du " bioéthanol" ou du biodiesel .
En somme la biomasse c'est bien quand on a du pétrole et du charbon ....... GROS RIRE !

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15/01/16
Philippe2  (Matoury)

certains de nos élus sont forts, comme le député de la première circonscription qui affirme à France-Guyane que pour voter non il s'abstiendra!

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31/01/16
3wap  (Montjo)

Tiens, tiens, tiens, Roro qui demande assez finement au Toutmou la "restitution du domaine foncier privé de l'Etat" afin d'octroyer à la nouvelle collectivité unique les moyens de ses ambitions, sans surcharge financière pour l'Etat, tout en mettant un terme à une "séquelle de la colonisation....", "une injustice...", "unique dans les annales du colonialisme français."
https://www.cr-guyane.fr/wp-content/uploads/2015/05/Courrier.pdf
Une demande au demeurant légitime, qui émane du héraut incontestable de l'article 73, et non nt.

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31/01/16
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de 3wap du 31/01/16

Tiens, tiens, tiens, Roro qui demande assez finement au Toutmou la "restitution du domaine foncier privé de l'Etat" afin d'octroyer à la nouvelle collectivité unique les moyens de ses ambitions, sans surcharge financière pour l'Etat, tout en mettant un terme à une "séquelle de la colonisation....", "une injustice...", "unique dans les annales du colonialisme français."

https://www.cr-guyane.fr/wp-content/uploads/2015/05/Courrier.pdf

Une demande au demeurant légitime, qui émane du héraut incontestable de l'article 73, et non d'un quelconque 74iste sournois...potentiellement indépendantiste. Plus difficile d'y trouver à redire donc. Sauf à cautionner et entretenir un point de vue colonialo-paternaliste, considérant des élus et des citoyens locaux de seconde zone, trop immatures ou corrompus pour prétendre disposer autant que d'autres, des ressources foncières favorables à leur développement.

La question de la possession du foncier entre Etat et C. locale n'a pas l'importance que certains prétendent.

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02/02/16
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Gyz du 31/01/16

La question de la possession du foncier entre Etat et C. locale n'a pas l'importance que certains prétendent.

J'aime bien l'ambivalence de votre observation. Il est en effet vrai que d'un côtė certains se bercent sans doute d'illusions, en immaginant qu'un tel transfert suffirait à rendre nos collectivités foncièrement plus prospères ou meilleures gestionnaires. D'autres en revanche accordent peut-être trop d'importance à la chose en n'y voyant qu'un risque certain de dérive 

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02/02/16
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de 3wap du 02/02/16

J'aime bien l'ambivalence de votre observation. Il est en effet vrai que d'un côtė certains se bercent sans doute d'illusions, en immaginant qu'un tel transfert suffirait à rendre nos collectivités foncièrement plus prospères ou meilleures gestionnaires. D'autres en revanche accordent peut-être trop d'importance à la chose en n'y voyant qu'un risque certain de dérive clientéliste. Une crainte pas complètement dénuées de fondement pour autant. Mais que pèse l'argument lorsque d'autres (vous en l'occurence) nous exposent l'injustice de certaines situations (régularisation de squatteurs contre expulsion de légaux) sur le foncier "géré" par certains établissements publics?

Il n'en demeure pas moins qu'une telle exception héritėe de l'époque coloniale, une de plus, mais dans une telle proportion (90 %)...ne manque pas d'interpeller. Et pour aller sournoisement dans votre sens, effectivement, est-il donc si important que l'Etat conserve autant de foncier privé en Guyane? Pourquoi ne pas en refiler une partie bien choisie à la nouvelle collectivité unique pour comparer, en terme d'efficacité et d'équité, ce qui pourrait en être fait?

Les injustices et d'autres aberrations qui constituent le prétendu « problème du foncier » de la Guyane et minent son développement économique – et non seulement agricole – proviennent de la même incompétence et de la même prévarication généralisées, voire érigées en règle. Ainsi, les injustices habituelles de la « gestion » du foncier par un « certain 

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04/02/16
Cush  (Cay)

En réponse au message de Gyz du 02/02/16

Les injustices et d'autres aberrations qui constituent le prétendu « problème du foncier » de la Guyane et minent son développement économique – et non seulement agricole – proviennent de la même incompétence et de la même prévarication généralisées, voire érigées en règle.
Ainsi, les injustices habituelles de la « gestion » du foncier par un « certain établissement public » sont indissociables du clientélisme et de l'incompétence. Ces injustices y sont intrinsèquement liées, tout comme en sont issus l''insécurité rurale très à la mode (cf Wayabo), le nombre des cancers, les carences agricoles insolvables, la pénurie du logement etc.
Tous ces problèmes ont la même origine, ce qui fait que la propriété de la terre guyanaise n'importe absolument pas. Etat ou Comité de Théodule, du pareil au même. Vous pouvez me croire, j'en sais quelque chose.
Le fait que l'Etat possède autant de foncier en Guyane est naturel à l'origine, au regard de l'Histoire et de la vidange du pays : quelques 900 Amérindiens en 1946. Il s'agit d'un héritage colonial, oui, mais c'est un héritage colonial en soi parfaitement anecdotique qui ne devrait poser aucun problème.
Le problème n'est pas que l'Etat possède 95 % du territoire, le problème est qu'il ne sait que faire avec. En Guyane, l'Etat veut être gestionnaire. Seulement il n'y arrive pas, ce qui est tout à fait normal, mais « l'Etat » ne comprend pas non plus pourquoi – ce qui est tout à fait normal aussi, car nous sommes en France. C'est anthropo-logique.
Parallèlement, il échoue aussi dans ses fonctions régaliennes et ces deux échecs débouchent automatiquement sur la situation du pays que vous connaissez.
C'est la raison pour laquelle j'ai dit il y a quelque temps que l'Etat a les rotules par terre devant la question du foncier en Guyane. Il ne s'agit pas de se tirer une balle dans le pied. En Guyane, l'Etat s'en tire des rafales, des balles explosives et du gros calibre. C'est stupéfiant. Ce n'est plus une obstination dans les erreurs, c'est une rage d'échouer.

Pourquoi ne pas en refiler une partie bien choisie à la nouvelle collectivité unique ? Parce que, je le répète, la racine des difficultés de gestion est la même. Parce qu'il est tout à fait inutile de « comparer, en terme d'efficacité et d'équité, ce qui pourrait en être fait ». Lettré que vous êtes, avez-vous réellement besoin d'expérimenter ? Combien de siècles encore ?
Les élus ont déjà prouvé leurs capacités, car le « certain établissement public » est co-géré en parfaite harmonie par les bureaucrates et les élus, depuis 1998. Le foncier de l'EPAG lui appartient en propre et non pas à France Domaine. Ainsi, les élus guyanais ont démontré tout ce qu'ils savent faire avec un foncier à leur disposition, présidant depuis toujours le CA de l'EPAG. Vous connaissez le résultat. Au demeurant, s'ils représentent si bien et réellement l'intérêt général, demandez-leur des nouvelles de la toute dernière surperformance de notre établissement public d'aménagement en matière d'appels d'offre... Cette histoire de l'appel d'offre à l' IRD – Monsieur X, qui devrait être rendue publique. En démocratie, j'entends.

Que pourriez-vous supposer de la part d'une collectivité dont les maigres finances sont pourries à la racine (octroi de mer) et qui annonce comme programme la distribution de combien ? 100 000 ou 200 000 hectares pour « l'agriculture » en pur saccage d'une telle forêt ? Arrêtez...
La Guyane connaît un héritage colonial infiniment plus dangereux que la possession de la terre par l'Etat. Un héritage insidieux qui constitue la Racine des problèmes de la Guyane dont elle est prisonnière. Les bureaucrates comme les élus n'en comprennent rien.

" Les bureaucrates comme les élus n'en comprennent rien."
Je ne suis, ni bureaucrate, ni zélu et je n'ai rien compris ;-))) Si tu pouvais nous la refaire en mode "normal"...

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05/02/16
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Cush du 04/02/16

" Les bureaucrates comme les élus n'en comprennent rien."
Je ne suis, ni bureaucrate, ni zélu et je n'ai rien compris ;-))) Si tu pouvais nous la refaire en mode "normal"...

C'est normal pour cette phrase, car je n'ai pas dit ce qu'ils ne comprennent pas... Mais toi, au moins, tu ne coûtes pas à la collectivité et n'envisages pas de sacrifier des milliers de km² de forêt pour rien. J'ai dit que la cession du foncier au profit des instances locales ne changerait rien, sinon en pire. Les élus ne démontrent pas plus d'idées quant au

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05/02/16
Cush  (Cay)

En réponse au message de Gyz du 05/02/16

C'est normal pour cette phrase, car je n'ai pas dit ce qu'ils ne comprennent pas... Mais toi, au moins, tu ne coûtes pas à la collectivité et n'envisages pas de sacrifier des milliers de km² de forêt pour rien.
J'ai dit que la cession du foncier au profit des instances locales ne changerait rien, sinon en pire. Les élus ne démontrent pas plus d'idées quant au développement envisagé, ne font pas preuve de plus de probité, ne disposent pas plus de ressources que les instances étatiques. Cette exigence de foncier n'est qu'un cache-misère.
Le mode normal (expliqué et étayé) t'imposerait une lecture longue et douloureuse. Es-tu prêt ?

Pour moi, le mode "normal", c'est comme tu viens de l'écrire. Le résumé que tu fais me va bien, mais si tu veux développer dans ce mode là, ça me va aussi...

Répondre

05/02/16
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Gyz du 02/02/16

Les injustices et d'autres aberrations qui constituent le prétendu « problème du foncier » de la Guyane et minent son développement économique – et non seulement agricole – proviennent de la même incompétence et de la même prévarication généralisées, voire érigées en règle.
Ainsi, les injustices habituelles de la « gestion » du foncier par un « certain établissement public » sont indissociables du clientélisme et de l'incompétence. Ces injustices y sont intrinsèquement liées, tout comme en sont issus l''insécurité rurale très à la mode (cf Wayabo), le nombre des cancers, les carences agricoles insolvables, la pénurie du logement etc.
Tous ces problèmes ont la même origine, ce qui fait que la propriété de la terre guyanaise n'importe absolument pas. Etat ou Comité de Théodule, du pareil au même. Vous pouvez me croire, j'en sais quelque chose.
Le fait que l'Etat possède autant de foncier en Guyane est naturel à l'origine, au regard de l'Histoire et de la vidange du pays : quelques 900 Amérindiens en 1946. Il s'agit d'un héritage colonial, oui, mais c'est un héritage colonial en soi parfaitement anecdotique qui ne devrait poser aucun problème.
Le problème n'est pas que l'Etat possède 95 % du territoire, le problème est qu'il ne sait que faire avec. En Guyane, l'Etat veut être gestionnaire. Seulement il n'y arrive pas, ce qui est tout à fait normal, mais « l'Etat » ne comprend pas non plus pourquoi – ce qui est tout à fait normal aussi, car nous sommes en France. C'est anthropo-logique.
Parallèlement, il échoue aussi dans ses fonctions régaliennes et ces deux échecs débouchent automatiquement sur la situation du pays que vous connaissez.
C'est la raison pour laquelle j'ai dit il y a quelque temps que l'Etat a les rotules par terre devant la question du foncier en Guyane. Il ne s'agit pas de se tirer une balle dans le pied. En Guyane, l'Etat s'en tire des rafales, des balles explosives et du gros calibre. C'est stupéfiant. Ce n'est plus une obstination dans les erreurs, c'est une rage d'échouer.

Pourquoi ne pas en refiler une partie bien choisie à la nouvelle collectivité unique ? Parce que, je le répète, la racine des difficultés de gestion est la même. Parce qu'il est tout à fait inutile de « comparer, en terme d'efficacité et d'équité, ce qui pourrait en être fait ». Lettré que vous êtes, avez-vous réellement besoin d'expérimenter ? Combien de siècles encore ?
Les élus ont déjà prouvé leurs capacités, car le « certain établissement public » est co-géré en parfaite harmonie par les bureaucrates et les élus, depuis 1998. Le foncier de l'EPAG lui appartient en propre et non pas à France Domaine. Ainsi, les élus guyanais ont démontré tout ce qu'ils savent faire avec un foncier à leur disposition, présidant depuis toujours le CA de l'EPAG. Vous connaissez le résultat. Au demeurant, s'ils représentent si bien et réellement l'intérêt général, demandez-leur des nouvelles de la toute dernière surperformance de notre établissement public d'aménagement en matière d'appels d'offre... Cette histoire de l'appel d'offre à l' IRD – Monsieur X, qui devrait être rendue publique. En démocratie, j'entends.

Que pourriez-vous supposer de la part d'une collectivité dont les maigres finances sont pourries à la racine (octroi de mer) et qui annonce comme programme la distribution de combien ? 100 000 ou 200 000 hectares pour « l'agriculture » en pur saccage d'une telle forêt ? Arrêtez...
La Guyane connaît un héritage colonial infiniment plus dangereux que la possession de la terre par l'Etat. Un héritage insidieux qui constitue la Racine des problèmes de la Guyane dont elle est prisonnière. Les bureaucrates comme les élus n'en comprennent rien.

On s'entendra aisément sur le partage de l'incompétence entre élus et bureaucrates à des niveaux divers et variés... Cependant, admettons que je sois un particulier, une entreprise, une association, qui ait besoin de foncier à un prix abordable, pour y construire un projet de vie, développer une activité, industrielle, agricole, ou touristique...Admettons que je ne

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07/02/16
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de 3wap du 05/02/16

On s'entendra aisément sur le partage de l'incompétence entre élus et bureaucrates à des niveaux divers et variés... Cependant, admettons que je sois un particulier, une entreprise, une association, qui ait besoin de foncier à un prix abordable, pour y construire un projet de vie, développer une activité, industrielle, agricole, ou touristique...Admettons que je ne sois pas seul et que beaucoup soient dans mon cas, la démographie galopante aidant... Que me conseilleriez vous entre deux maux: la propriété du foncier au mains de deux propriétaires n'y comprennant donc rien. L'un d'essence administrative et conservatrice, assez peu enclin à l'initiative ou à la distribution et dont le rôle de préservateur/protecteur se trouve par ailleurs entaché des quelques grosses lacunes. L'autre d'essence politicienne, potentiellement tout aussi mauvais gestionnaire, et même pire puisque potentiellement en proies à toutes sortes de turpitudes clientélistes, mais semblant par contre beaucoup plus disposer à "lâcher" ses terres. A moi, et tant d'autres, ayant besoin et envie d'un terrain sur cet immense territoire, et pas dans cinquante ans, sur quel genre de propriétaire foncier inapte, me suggéreriez vous objectivement de miser pour espérer obtenir satisfaction?

J'apprécie la concision de vos propos. Pour vous répondre, je répète qu'aucune de ces deux entités, nationale ou locale, n'est apte à donner satisfaction en l'état.
Un demandeur de parcelle (agricole) peut être satisfait, à titre individuel. Surtout depuis 2012, date à laquelle l'administration s'est mise à bouger, conséquemment à l'histoire de Wayabo : il

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07/02/16
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Gyz du 07/02/16

J'apprécie la concision de vos propos. Pour vous répondre, je répète qu'aucune de ces deux entités, nationale ou locale, n'est apte à donner satisfaction en l'état.

Un demandeur de parcelle (agricole) peut être satisfait, à titre individuel. Surtout depuis 2012, date à laquelle l'administration s'est mise à bouger, conséquemment à l'histoire de Wayabo : il fallait redorer le blason. La modalité de la demande doit être ce que j'ai écrit il y a deux ans : passez-vous pour un cas social, de préférence analphabète. Ne souriez pas, la validité de ce conseil se vérifie tous les jours.

Mais il s'agit toujours de la même logique qui porte en elle-même la futilité et le sous-développement garantis. La satisfaction individuelle ne garantit en aucun cas le développement, ni celui de votre affaire, ni celui du pays. Tout le contraire. Ceci découle du modèle économique et social à la française.
Il s'agit d'un frein très pernicieux et très efficace pour la Guyane.

Il me semble que les secteurs secondaire (j'en suis) ou tertiaire, ne bénéficient pas du même taux de satisfaction. Et si je conviens qu'une démarche de développement individuelle ne fait pas un développement économique global, effectivement titubant, je ne vois néanmoins pas trop pourquoi il faudrait se coltiner plus longtemps une telle difficulté d'accès au foncier, sur

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08/02/16
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de 3wap du 07/02/16

Il me semble que les secteurs secondaire (j'en suis) ou tertiaire, ne bénéficient pas du même taux de satisfaction. Et si je conviens qu'une démarche de développement individuelle ne fait pas un développement économique global, effectivement titubant, je ne vois néanmoins pas trop pourquoi il faudrait se coltiner plus longtemps une telle difficulté d'accès au foncier, sur un territoire aussi immense. Par lassitude, face à une telle inertie, l'opportunité liée à la diversification des sources et des modes de transfert vers le marché privé en général (pas que vers les maîtres d'ouvrages publics, les bailleurs sociaux, et les agriculteurs...) me semble donc plutôt bonne à prendre. Et vue l'attitude très conservatrice de l'Etat, possédant majeur, un premier transfert à l'échelon des collectivités locales, pourrait peut-être une avancée structurelle (simplement mécanique, sans considérations sur l'aptitude politique) vers un plus grand potentiel de libération de cette ressource, pour le plus grand nombre, y compris ces quelques acteurs du développement que sont aussi les entreprises. Rien de transcendant probablement, juste un frein ponctuel en moins. Ceci n'empêchant pas par ailleurs, d'imaginer des garde-fous (préservation environnement, équité,...) comme garanties préalables à un tel transfert. Mais c'est peut-être là que la chose coincerait à nouveau...

La chose coince et coincera, quoi que vous imaginiez.
Bien sûr qu'il ne faudrait pas « se coltiner plus longtemps une telle difficulté d'accès au foncier » et je ne l'ai certainement pas prétendu. J'ai dit que ni l'administration centrale ni la collectivité locale ne sont aptes à gérer le foncier. D'ailleurs elles ne le gèrent pas, elles

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09/02/16
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Gyz du 08/02/16

La chose coince et coincera, quoi que vous imaginiez.

Bien sûr qu'il ne faudrait pas « se coltiner plus longtemps une telle difficulté d'accès au foncier » et je ne l'ai certainement pas prétendu. J'ai dit que ni l'administration centrale ni la collectivité locale ne sont aptes à gérer le foncier. D'ailleurs elles ne le gèrent pas, elles l'administrent...
Elles se trouvent toutes les deux dans une impasse obscure et la Guyane avec.

Que les secteurs autres qu'agricoles ne bénéficient pas de la même satisfaction foncière est normal, car l'agriculture « bénéficie » d'une loi spécifique. Ne jalousez pas l'agriculture pour autant, ladite loi spécifique n'a rien d'un cadeau. Pour expliquer pourquoi, c'est encore une messe de rite oriental...
Les autres secteurs sont laissés à l'abandon, par effet mécanique. Vous dites que c'est juste un frein ponctuel pour votre secteur. Oui, et c'est tant mieux pour vous.

Vous semblez avoir mal compris quelque chose. Je n'ai jamais dit « qu'une démarche de développement individuelle ne fait pas un développement économique global ». Je me permets de préciser que le « développement global » n'est autre que l'ensemble des réussites des entreprises individuelles.

Vous parlez de l'attitude de l'Etat. Cette vision d'un Etat personnifié est une erreur dominante qui pervertit toute approche. «L'Etat » n'a pas d'attitude, le blocage vient d'ailleurs. Tant que les points ne sont pas mis sur les i, les responsabilités resteront cachées et les problèmes ne seront pas connus. Les solutions encore moins, restant aux pauvres d'esprit la « spéculation foncière » et le méprisant « celafotàlétat », accusant les Guyanais d'être les responsables exclusifs de leur sous-développement.

Vous parlez de quelle « opportunité liée à la diversification des sources et des modes de transfert vers le marché privé » ? Il n'existe aucune opportunité en ce sens et quand vous croyez la voir, elle reste biaisée et minée. Confier du foncier aux élus ne serait aucunement une « opportunité », ils l'ont déjà prouvé au sein de l'EPAG durant de longues années. Tout ce qu'ils savent faire, c'est de distribuer des terres à leurs copains et d'arnaquer les autres. Ils ne savent même pas de quoi la Guyane et son agriculture auraient besoin, ils ignorent tout de l'agriculture, d'ailleurs cela ne les intéresse guère.
Alors permettez-moi de rire sur les garde-fous imaginés : préservation de l'environnement, équité... Mon cher Monsieur, ce dernier mot est inconnu en Guyane ! Il n'existe aucun garde-fou et aucune garantie dans un tel marécage.

Je plaide évidemment coupable pour cette naïveté effectivement risible, la faute sans doute, à quelques vilaines lectures: http://lafabrique.atheles.org/livres/imperium
"voir l’impossible sans désarmer de désirer l’impossible. C’est-à-dire, non pas renoncer, comme le commande le conservatisme empressé, mais faire obstinément du chemin. En

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09/02/16
Kikiwi persifleur  (Kourou)

Il y a quelques jours plusieurs élus guyanais et non des moindres, sont montés aux créneaux pour dénoncer avec véhémence l'attitude de l'IRD qui, en introduisant une procédure tendant à faire breveter ses travaux sur une molécule issue de la forêt guyanaise particulièrement prometteuse dans la lutte contre différentes maladies tropicales, se serait en fait conduit comme un véritable prédateur pillant sans vergogne, et la bio diversité amazonienne et le patrimoine culturel des peuples autochtones !!! Pour une fois que nos

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09/02/16
Lematourien  (Matoury)

En réponse au message de Kikiwi persifleur du 09/02/16

Il y a quelques jours plusieurs élus guyanais et non des moindres, sont montés aux créneaux pour dénoncer avec véhémence l'attitude de l'IRD qui, en introduisant une procédure tendant à faire breveter ses travaux sur une molécule issue de la forêt guyanaise particulièrement prometteuse dans la lutte contre différentes maladies tropicales, se serait en fait conduit comme un véritable prédateur pillant sans vergogne, et la bio diversité amazonienne et le patrimoine culturel des peuples autochtones !!!
Pour une fois que nos chercheurs cherchaient... à protéger et valoriser le fruit de leurs travaux...

Au même moment, la nouvelle Collectivité Territoriale issue des élections qui se sont déroulées début Décembre, a procédé à la désignation de ses représentants au sein de différents organismes publics ou para publics intervenant en Guyane.
Parmi ces organismes, le Parc National Amazonien dirigé par un conseil d'administration au sein duquel la CTG a choisi de se faire représenter par un de ses énième vice président, "l'orpilleur" Gauthier Horth bien connu pour son combat pour la protection de l'environnement et la défense des peuples premiers!
Curieusement, pas de réactions de la classe politique locale.

Maintenant, c'est pour ce que j'en dis. Ça plus le reste...

Ben oui mais l'IRD c'est l'état colon et pilleur de ressources! Après vous vous étonnez de ne pas voir de réactions des élus! Mais qui a conspué l'IRD, vous verrez en première ligne le sénateur Karam! Et qui était présent quand Gauthier Horth faisait son show après sa garde à vue, toujours Karam! Le sénateur Karam représente bien l'ambiguité d'un grand

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09/02/16
Robespierre  (Kourou)

En réponse au message de Lematourien du 09/02/16

Ben oui mais l'IRD c'est l'état colon et pilleur de ressources! Après vous vous étonnez de ne pas voir de réactions des élus! Mais qui a conspué l'IRD, vous verrez en première ligne le sénateur Karam! Et qui était présent quand Gauthier Horth faisait son show après sa garde à vue, toujours Karam! Le sénateur Karam représente bien l'ambiguité d'un grand nombre de politiques guyanais, prompt à avoir un poste étatique bien rémunéré et sans grande responsabilité, genre sénateur et après par pur démagogie et clientèlisme, prompt à cracher dans la soupe! Ce doit être dur à vivre tant d'ambiguité

Et d'y faire embaucher ses proches tant la soupe est bonne ! le gâteau se partage en famille .

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09/02/16
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de 3wap du 09/02/16

Je plaide évidemment coupable pour cette naïveté effectivement risible, la faute sans doute, à quelques vilaines lectures: http://lafabrique.atheles.org/livres/imperium

"voir l’impossible sans désarmer de désirer l’impossible. C’est-à-dire, non pas renoncer, comme le commande le conservatisme empressé, mais faire obstinément du chemin. En sachant qu’on n’en verra pas le bout."

Et la foi donc, en cette idée que plutôt que de céder à l'attrait du "célafozélus", on peut aussi espérer que c'est aussi en agissant sur les structures (politiques) que l'on en fera évoluer les acteurs, et non pas l'inverse. Et c'est donc peut-être en élevant le niveaux des enjeux et des responsabilités (sur la gestion du foncier entre autres) que les plus aptes finiront par s'extirper du marécage, tandis que les autres finiront par trébucher du simple fait de la mobilité. D'où mon scepticisme sur ce contexte végétatif hérité de l'époque coloniale. Mais je conviens très volontiers qu'il faut avoir la foi... En en attendant, et toujours en évitant de trop regarder vers l'agriculture (decidément)... Il ne me paraît pas tout à fait juste de dénigrer systématiquement l'action de l'EPAG, lorsque qu'il en résulte aussi une grande partie de la production de logements actuelle, et donc du développement économique qui en découle. Les principaux bénéficiaires du foncier, bailleurs sociaux et promoteurs privés, et in fine leurs locataires et nouveaux propriétaires, n'ayant pour le coup pas systématiquement le profile des petits copains.

Mes respects pour vos lectures, mais le « dépérissement de l’Etat » n'est pas un idéal, le conservatisme n'est pas le renoncement et Spinoza ou pas, la multitude a de moins en moins de puissance et ordinairement elle ne devient pas le droit.
Quant au « communisme de la raison » (beurk!) il peut être par exemple l'individualité et non

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09/02/16
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Kikiwi persifleur du 09/02/16

Il y a quelques jours plusieurs élus guyanais et non des moindres, sont montés aux créneaux pour dénoncer avec véhémence l'attitude de l'IRD qui, en introduisant une procédure tendant à faire breveter ses travaux sur une molécule issue de la forêt guyanaise particulièrement prometteuse dans la lutte contre différentes maladies tropicales, se serait en fait conduit comme un véritable prédateur pillant sans vergogne, et la bio diversité amazonienne et le patrimoine culturel des peuples autochtones !!!
Pour une fois que nos chercheurs cherchaient... à protéger et valoriser le fruit de leurs travaux...

Au même moment, la nouvelle Collectivité Territoriale issue des élections qui se sont déroulées début Décembre, a procédé à la désignation de ses représentants au sein de différents organismes publics ou para publics intervenant en Guyane.
Parmi ces organismes, le Parc National Amazonien dirigé par un conseil d'administration au sein duquel la CTG a choisi de se faire représenter par un de ses énième vice président, "l'orpilleur" Gauthier Horth bien connu pour son combat pour la protection de l'environnement et la défense des peuples premiers!
Curieusement, pas de réactions de la classe politique locale.

Maintenant, c'est pour ce que j'en dis. Ça plus le reste...

Le brevet de l’IRD sur la molécule SkE identifiée à partir de la plante Quassia amara a été déposé en 2009. Il aura fallu tout de même 7 ans, et l'intervention de l'association France Libertés, pour que des élus guyanais s'y intéressent. Peut-être parce que, au sein des institutions sensées protéger la biodiversité guyanaise, la Région n'est représentée ni par les

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09/02/16
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Gyz du 09/02/16

Mes respects pour vos lectures, mais le « dépérissement de l’Etat » n'est pas un idéal, le conservatisme n'est pas le renoncement et Spinoza ou pas, la multitude a de moins en moins de puissance et ordinairement elle ne devient pas le droit.
Quant au « communisme de la raison » (beurk!) il peut être par exemple l'individualité et non pas l'horizon d'une idée quelconque. Si le « faire obstinément du chemin » veut dire optimisme ou principes, ça me va.

Pour parler des choses audibles, vous simplifiez trop les choses. Ni celafotaléta ni "célafozélus". J'ai parlé d'une mystification dont chacun est victime, sauf les vrais corrompus, plutôt rares. Il s'agit d'une impasse idéologique. Le comportement des élus vient de là, ils ne sont pas pires qu'ailleurs. Ils s'adaptent, comme chacun. Mais ils s'adaptent à pire qu'ailleurs...
Comment voulez-vous agir sur les structures politiques sans les acteurs que sont les politiques ?
Vous envisagez d'élever le niveaux des enjeux et des responsabilités (en cédant le foncier) pour que les plus aptes se distinguent ? Vous êtes décidément très idéaliste.
L'administration du foncier n'est qu'un frein ponctuel pour votre secteur, vous dites. Il en va différemment pour l'agriculture, c'est ainsi que vous ne perdrez pas de vue l'agriculture en parlant du foncier. Le foncier s'appréhende à travers l'agriculture.
Vous ne pouvez pas non plus détourner le regard de l'établissement d'aménagement, à cause de son rôle central et ses prérogatives uniques en France. Il me semble douteux de vouloir confondre dénigrement et l'évocation des faits, articulons donc avec soin.

L'activité de l'EPAG sur le terrain des constructions n'est pas en relation directe avec la question du foncier. (Mais vous pouvez toujours remarquer que le rythme des constructions reste insuffisant, le nombre des nouveaux logements/an n'a jamais atteint la moitié des besoins chiffrés, d'où une accumulation constante du déficit de logements. Mais ce n'est pas le sujet.)
Quant au dénigrement, il ne vaut que s'il est l'oeuvre de soi-même... Cette histoire d'appel d'offre... Il serait bon de savoir quelque chose sur cette affaire d'appel d'offre, car ça jase sérieusement – avant qu'elle ne soit enterrée. Ne vous le trouvez pas, 3wap? Ce n'est pas moi qui ai fait sortir de ses gonds M. Spitz le 3 décembre dernier, mais un rapport sur cet appel d'offre en double.
Le silence règne... règne... dans une Guyane assourdissante.

Souligner comme vous faites l'évidence comme quoi les bénéficiaires finaux des constructions n'aient pas systématiquement le profil des petits copains est encore une confusion bizarre et déplacée.

Un exemple (sans doute approximatif, et je m'en excuse d'avance, car je ne suis pas totalement au fait du fonctionnement administratif de l'EPAG) vous parlez du rôle déficient et voire condamnable des élus au sein de l'EPAG. Convenez-vous que cette structure mêlant des élus et des administratifs nommés d'office, au sein d'un établissement

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11/02/16
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de 3wap du 09/02/16

Un exemple (sans doute approximatif, et je m'en excuse d'avance, car je ne suis pas totalement au fait du fonctionnement administratif de l'EPAG) vous parlez du rôle déficient et voire condamnable des élus au sein de l'EPAG. Convenez-vous que cette structure mêlant des élus et des administratifs nommés d'office, au sein d'un établissement public fonctionnant à huis clos, n'offre en théorie pas forcément les mêmes garanties de pluralisme (encore moins avec la fusion des deux collectivités) et donc de contrôle, qu'une commission ou peuvent sièger des élus de bord opposés. Pour illustrer, même dans ce probable marécage que fut l'ancienne collectivité régionale, une simple intervention publique d'un élu mdes, suffit à faire capoter une attribution plus que douteuse de subvention, à la fille de l'un des pontes de la majorité en place. L'arbre qui cache la forêt peut-être, mais L'EPAG est-il une structure offrant potentiellement le même type de "d'auto-régulation" politique (idéaliste certes) fondée non pas seulement sur la qualité des acteurs, mais intrinsèquement sur la qualité des structures, plus ou moins taillées pour le débat contradictoire interne et sa publicité. Et quid du monopole du leadership politique au sein de cette structure dont le conseil d'administration est partagé moite-moite, entre 6 élus et 6 administratifs, à savoir le préfet et cinq de ses subordonnés hiérarchiques, constituant de fait d'une minorité de blocage? Quand est-il de l'initiative et donc de la responsabilité politique dans une telle configuration propice au renvoi de balle? In fine, vis à vis de la population, qui est politiquement clairement responsable des résultats de cet établissement? Les élus, le préfet?

Sinon, si vous pouviez expliciter un petit peu, sur les fondements de cette mystification que vous évoquez, en y apportant si,possible des pistes de solutions (éventuellement idéalistes elles-aussi) qui je trouve manquent à votre propos, pour l'extraire de son pessimisme conservateur latent, du moins sur la question de la possession du foncier.

Votre curiosité est gratifiante, d'autant plus que vous n'êtes manifestement pas concerné. Vous affichez l'innocence de l'inconscience en me demandant un travail considérable. Il n'est pas possible d'expliquer « un petit peu ». Si je vous répondais question par question on se perdrait dans des échanges sans fin. C'est pourquoi j'avais déjà dit il y a

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12/02/16
Cush  (Cay)

En réponse au message de Gyz du 11/02/16

Votre curiosité est gratifiante, d'autant plus que vous n'êtes manifestement pas concerné.

Vous affichez l'innocence de l'inconscience en me demandant un travail considérable. Il n'est pas possible d'expliquer « un petit peu ». Si je vous répondais question par question on se perdrait dans des échanges sans fin. C'est pourquoi j'avais déjà dit il y a des années qu'un forum de discussion n'est pas idéal pour parler de tels sujets. Il ne s'agit pas d'une discussion mais d'une explication assez pénible. C'est un roman. Je peux le résumer mais ça reste un monologue.

La deuxième difficulté avec un forum est que nous n'y sommes pas seuls. Vous n'imaginez pas quel genre de types nous lisent à côté d'honnêtes bladanautes. Je m'en moquerais de mon côté, mais il s'avère que mes remarques font régulièrement effets. Je veux dire par là que mes dires sont suivis, ce qui ne me plaît pas toujours. Parfois c'est du plagiat de mauvaise qualité.
Par exemple, mon petit calcul sur la zébuculture (en 2013) fut suivi dès l'année 2014 par une augmentation significative des subventions aux zébuculteurs. Elles doivent atteindre les 20–23 Euros/kg de viande produite... Le résultat n'a pas tardé, sous forme de divagation des bovins sur Matiti, relayée par FG fin 2014. Je ne veux pas que les bovins divaguent.
Conséquemment, les éleveurs se sont presque bagarrés fin 2014 sur la répartition du quota émis par l'abattoir sur les animaux rachitiques en surnombre. Je ne veux pas que les éleveurs se bagarrent...(...)

Que je dise que l'activité de la zone (de Wayabo) ne justifie pas un pont en béton et hop ! il sera construit en bois...

Une autre conséquence inattendue de la sortie du remarquable rapport de M. Steinmetz fut l'arrivée d'une feuille. Là, à l'entrée de la Direction de l'Agriculture, sur votre gauche juste derrière la porte d'entrée vitrée se trouve un tableau d'affichage. Eh bien, peu après l'explication du rapport de l'AFD, une petite feuille d'information est apparue en plein milieu de ce tableau. De couleur verte, éditée par le ministère de la Santé, à l'attention des éleveurs bovins. Elle parle du danger de la leptospirose et leur recommande de voir le médecin dès tels et tels symptômes en lui précisant la possibilité de cette maladie, car il n'est pas évident de la reconnaître et ça urge...
Cet avertissement sauvera peut-être la vie d'un éleveur bovin, un jour. Je n'y ai pas pensé, m'adressant aux bladanautes.

Le troisième problème est que je ne suis pas payé, à la différence d'autres ignares. Ma récompense consiste en diverses abjections officielles à mon égard.

C'est à cause de ces deux derniers problèmes que vous ne trouverez pas de pistes de solutions formulées dans mes lignes. L'abnégation a ses limites.

Je suis prêt à vous répondre au mieux, en plusieurs parties et à travers l'agriculture. Si Blada pouvait le sortir du courrier des lecteurs, ça serait encore mieux.

Fais de la politique et fais toi nommer au conseil économique et social. Tu verras que ça ira beaucoup mieux pour toi, tu finiras peut-être député...

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13/02/16
Canari Zozo  (Remire)

En réponse au message de Gyz du 08/02/16

La chose coince et coincera, quoi que vous imaginiez.

Bien sûr qu'il ne faudrait pas « se coltiner plus longtemps une telle difficulté d'accès au foncier » et je ne l'ai certainement pas prétendu. J'ai dit que ni l'administration centrale ni la collectivité locale ne sont aptes à gérer le foncier. D'ailleurs elles ne le gèrent pas, elles l'administrent...
Elles se trouvent toutes les deux dans une impasse obscure et la Guyane avec.

Que les secteurs autres qu'agricoles ne bénéficient pas de la même satisfaction foncière est normal, car l'agriculture « bénéficie » d'une loi spécifique. Ne jalousez pas l'agriculture pour autant, ladite loi spécifique n'a rien d'un cadeau. Pour expliquer pourquoi, c'est encore une messe de rite oriental...
Les autres secteurs sont laissés à l'abandon, par effet mécanique. Vous dites que c'est juste un frein ponctuel pour votre secteur. Oui, et c'est tant mieux pour vous.

Vous semblez avoir mal compris quelque chose. Je n'ai jamais dit « qu'une démarche de développement individuelle ne fait pas un développement économique global ». Je me permets de préciser que le « développement global » n'est autre que l'ensemble des réussites des entreprises individuelles.

Vous parlez de l'attitude de l'Etat. Cette vision d'un Etat personnifié est une erreur dominante qui pervertit toute approche. «L'Etat » n'a pas d'attitude, le blocage vient d'ailleurs. Tant que les points ne sont pas mis sur les i, les responsabilités resteront cachées et les problèmes ne seront pas connus. Les solutions encore moins, restant aux pauvres d'esprit la « spéculation foncière » et le méprisant « celafotàlétat », accusant les Guyanais d'être les responsables exclusifs de leur sous-développement.

Vous parlez de quelle « opportunité liée à la diversification des sources et des modes de transfert vers le marché privé » ? Il n'existe aucune opportunité en ce sens et quand vous croyez la voir, elle reste biaisée et minée. Confier du foncier aux élus ne serait aucunement une « opportunité », ils l'ont déjà prouvé au sein de l'EPAG durant de longues années. Tout ce qu'ils savent faire, c'est de distribuer des terres à leurs copains et d'arnaquer les autres. Ils ne savent même pas de quoi la Guyane et son agriculture auraient besoin, ils ignorent tout de l'agriculture, d'ailleurs cela ne les intéresse guère.
Alors permettez-moi de rire sur les garde-fous imaginés : préservation de l'environnement, équité... Mon cher Monsieur, ce dernier mot est inconnu en Guyane ! Il n'existe aucun garde-fou et aucune garantie dans un tel marécage.

L'amnésie est l'une des principales caractéristiques de nos élus
En 1969 Robert VIGNON ex préfet, puis sénateur s'est présenté aux municipales à Maripasoula
Dans ce but, sa première action fut de délimiter des parcelles le long de la piste reliant le bourg à la piste d'aviation, en plaçant des jalons (piquets) à espaces réguliers par souci d'équité

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13/02/16
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Canari Zozo du 13/02/16

L'amnésie est l'une des principales caractéristiques de nos élus
En 1969 Robert VIGNON ex préfet, puis sénateur s'est présenté aux municipales à Maripasoula
Dans ce but, sa première action fut de délimiter des parcelles le long de la piste reliant le bourg à la piste d'aviation, en plaçant des jalons (piquets) à espaces réguliers par souci d'équité
Ces parcelles furent promises à ses électeurs et il fut élu !!!!
Le foncier appartenait à l'état, mais pouvait-on ne pas croire un ancien préfet
J'ai beaucoup d'autres "anecdotes" beaucoup plus récentes
Se poser en héritier "légitime" de la colonie au prétexte de développement économique ou pour renflouer les caisses, ou .... me laisse perplexe
Cela dit, et comme beaucoup,l'Etat n'est-il pas un occupant sans titre

Je ne connaissais pas cette histoire à la Vignon. Elle indique encore la légèreté que ces gens-là mettent dans les affaires...des autres. Il aurait pourtant été un préfet compétent à son époque, paraît-il. L'histoire dément aussi la légende urbaine à la guyanaise selon laquelle les habitants du Maroni n'ont pas conscience de la propriété privée. L'Etat

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09/03/16
Lematourien  (Matoury)

Cette histoire de biopiraterie est vraiment de la démagogie de la part de karam et consort. Et encore une fois le gouvernement baisse la culotte. Aujourd'hui alors que le ministre présente aux élus guyanais que tous les peuples autochtones y compris les créoles auront 50 % des bénéfices des découvertes. Mais les représentants amerindiens avaient été installés dans une pièce de la CTG! Pourquoi les élus guyanais sensés protéger les amerindiens n'ont ils rien dit? Peut être avaient ils eu ce qu ils désiraient? Les créoles dans les peuples autochtones

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15/05/16
Laurent  (Kourou)

Je suis allé pêché quelques cichlidés au Lac de Petit-Saut avec mon gamin pour les mettre dans notre aquarium... Nous avons pu observer un ballet bien orchestré des orpailleurs clandestins: nous étions tranquilles au débarcadère et deux pirogues arrivent... Aussitôt, sortis de nulle part surgissent trois véhicules (une voiture et deux camionnettes) dans un piteux état (pas de feux, pas de plaques d'immatriculation ou déglinguées...). Des véhicules qui ne peuvent avoir de contrôle technique à jour ni d'assurance et probablement volés. Six gars sortent précipitamment et chargent les pirogues en 3 minutes! Moto-pompe, groupes

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16/05/16
Josy  (Kourou)

En réponse au message de Laurent du 15/05/16

Je suis allé pêché quelques cichlidés au Lac de Petit-Saut avec mon gamin pour les mettre dans notre aquarium... Nous avons pu observer un ballet bien orchestré des orpailleurs clandestins: nous étions tranquilles au débarcadère et deux pirogues arrivent... Aussitôt, sortis de nulle part surgissent trois véhicules (une voiture et deux camionnettes) dans un piteux état (pas de feux, pas de plaques d'immatriculation ou déglinguées...). Des véhicules qui ne peuvent avoir de contrôle technique à jour ni d'assurance et probablement volés. Six gars sortent précipitamment et chargent les pirogues en 3 minutes! Moto-pompe, groupes électrogènes, barils de carburant, vivres... Tout est vite fait et tout le monde se barre! Et le manège s'est répété plusieurs fois... J'étais là, à 3 mètres, et j'ai fermé ma gueule, ne souhaitant pas me prendre du plomb et me voir coulé, lesté au fond du lac... Les gendarmes? Absents comme d'habitude. Je me demandais comment un petit jeu comme celui-ci pouvait se répéter sans cesse sans que la maréchaussée ne soit présente... J'ai compris! Ils étaient à l'entrée de Kourou pour me demander si j'avais des papiers et ce que j'avais bu. J'ai dû avouer que j'étais français, en règle, que mon contrôle technique était à jour et que j'avais bu de l'eau...

et oui, une jolie anecdote qui illustre une situation plus globale que je dénonçais personnellement dans la section "insécurité" et que l'on pourrait résumer ainsi : pendant l'état d'urgence, il n'y aura pas un seul honnête citoyen qui ne sera PAS contrôlé. et c'est véritablement une politique, une ligne de pensée, une volonté forte, car c'est la même logique

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16/05/16
Cire El Trev  (Kourou)

En réponse au message de Laurent du 15/05/16

Je suis allé pêché quelques cichlidés au Lac de Petit-Saut avec mon gamin pour les mettre dans notre aquarium... Nous avons pu observer un ballet bien orchestré des orpailleurs clandestins: nous étions tranquilles au débarcadère et deux pirogues arrivent... Aussitôt, sortis de nulle part surgissent trois véhicules (une voiture et deux camionnettes) dans un piteux état (pas de feux, pas de plaques d'immatriculation ou déglinguées...). Des véhicules qui ne peuvent avoir de contrôle technique à jour ni d'assurance et probablement volés. Six gars sortent précipitamment et chargent les pirogues en 3 minutes! Moto-pompe, groupes électrogènes, barils de carburant, vivres... Tout est vite fait et tout le monde se barre! Et le manège s'est répété plusieurs fois... J'étais là, à 3 mètres, et j'ai fermé ma gueule, ne souhaitant pas me prendre du plomb et me voir coulé, lesté au fond du lac... Les gendarmes? Absents comme d'habitude. Je me demandais comment un petit jeu comme celui-ci pouvait se répéter sans cesse sans que la maréchaussée ne soit présente... J'ai compris! Ils étaient à l'entrée de Kourou pour me demander si j'avais des papiers et ce que j'avais bu. J'ai dû avouer que j'étais français, en règle, que mon contrôle technique était à jour et que j'avais bu de l'eau...

Et tu as bien fait de ne pas l'ouvrir ! Concernant ce qu'il se passe à Petit saut, c'est bien connu , hélas .... Je pensais qu'il y avait des patrouilles régulières .... je me suis fait arrêter il y a quelques temps avec ma femme et mon petit garçon (trois dangereux individus, donc !) parce que l'on se promenait du côté du barrage et que l'on prenait des photos. Interdit d'être sur le

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