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Parlons Santé

565 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
15/02/15
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Patrice C du 14/02/15

bonsoir,

Gyz, merci pour votre réponse et vos commentaires éclairés.


nous avons vu sur ce forum que beaucoup sont d'accord avec les principes que j'énonçais (je n'ai pas inventé le fil à couper le beurre, loin de moi cette prétention ! )
mais toutefois les expériences dans d'autres lieux, en d'autres temps, sont toujours regardés avec condescendance par les "nouvelles générations", ou en tous cas, "par-ceux-qui-n'ont-pas-encore-l'expérience-et-qui-préfèrent-faire-la-leur-plutôt-que-de-regarder-les-erreurs-que-d'autres-ont-fait-afin-d'en-tirer-les-conclusions-qui-s'imposent"....ouf.

d'ailleurs, votre conclusion porte en elle les germes des attitudes décrites ci-dessus, lorsque vous parlez des pistes obscures et glissantes du foncier en Guyane (et j'imagine, bien que je ne sois pas vous, que vous avez dû penser à toutes les avanies personnelles qui peuvent aller avec si l'on s'en mêle ? )

bref, on n'est pas sorti de l'auberge

Honneur d'échanger avec Vous.
Je n'ai pas l'impression que la condescendance soit issue de la jeunesse des nouvelles générations, comme vous dites..
Entre parenthèse, cette attitude est suffisamment codifiée, constante et déclinée dans les relations quotidiennes pour pouvoir la qualifier de comportement. Agaçant, coûteux, méprisable. Si ce comportement venait du désir d'expérimenter soit-même,

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16/02/15
Fazer973  (La foret)

Chèrs amis une première victime du chikungunya, on nous avez dit que le malathion était le seul remède (créole...) enfin il n'y a bien que les élus qui avait cette certitude. pourquoi ne pas assainir les marais comme dans d'autre région (langedoc roussignon) pour éradiquer les moustiques ? pourquoi ne pas faire enlever toutes les carcasses qui pillulent sur le bords des routes et devant les garages ? a croire que les moustiques est un business rentable

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18/02/15
Kikiwi973  (Kourou)

Il existe un moyen simple et naturel de lutter contre les moustiques : un aquarium, de l'eau, des plantes et des poissons amateurs de larves de moustiques !
Créer un point d'eau stagnante intelligent
Pour lutter contre la chick : le démousticateur bio
Qu’est-ce qu’un point d’eau stagnante intelligent ?
C'est très simple : il suffit d'un aquarium (ou autre récipient) avec de l’eau de pluie ou de

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19/02/15
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Kikiwi973 du 18/02/15

Il existe un moyen simple et naturel de lutter contre les moustiques : un aquarium, de l'eau, des plantes et des poissons amateurs de larves de moustiques !

Créer un point d'eau stagnante intelligent
Pour lutter contre la chick : le démousticateur bio
Qu’est-ce qu’un point d’eau stagnante intelligent ?

C'est très simple : il suffit d'un aquarium (ou autre récipient) avec de l’eau de pluie ou de rivière, des plantes à macrophytes (que l’on trouve en Guadeloupe et qui vont épurer l’eau en permanence), des golomines et tilapias qui vont se régaler des œufs et larves de tous les moustiques qui viendront pondre dans ce milieu très accueillant pour eux !
Ce procédé est très naturel, économique, ne nécessite aucun entretien (pas de pompe, de filtre…) et il est également décoratif. L’usage étendu de tels dispositifs permettrait de réduire considérablement les populations de ces variétés d’insectes indésirables…

Principe :
L’eau claire douce stagnante (de l’aquarium ! attire les moustiques vivants aux alentours. Ces moustiques viennent pondre leurs œufs dans ce milieu idéal pour le développement de leurs larves. Ce que les moustiques ne savent pas, c’est qu’ils y a dans cet aquarium des petits poissons très résistants et très voraces qui apprécient tout particulièrement les œufs et larves des moustiques, ce sont les ‘’golomines’’ et ‘’ti-lapia’’.

Conclusion ; aucune descendance de tous ces œufs, la population des moustiques ne peut que réduire son effectif !

Equilibre biologique, plantes à macrophytes : dans l’aquarium vous constatez la présence de différentes plantes : jacinthes d’eau, élodées, lentilles d’eau, ipoméa, micro algues..., ces plantes à macrophytes épurent l’eau en permanence, elles jouent un rôle de filtration naturelle grâce à leur réseau important de racines aquatiques, ni pompe, ni filtre pour entretenir l’aquarium !

Avantages : Décoratif : vous aurez aussi des fleurs magnifiques de temps en temps.
Ecologique : plus de produits chimiques à utiliser, néfastes pour la santé (plus de bombes insecticides qui polluent vos poumons...).
Economique : A part l’achat initial de l’aquarium, mais tout autre récipient peut convenir. Même principe à mettre en place dans une mare ou un bassin décoratif de jardin.
Pédagogique : Développe la curiosité des enfants (et des grands !), les poissons vont se reproduire, vous pourrez en offrir à vos amis !
Simple d’usage : Pas pompe, de filtre, de système électrique, rien à faire, pas d’entretien. Une, deux croquettes à chat pour nourrir les poissons par semaine mais pas plus sinon ils n’auront plus faim pour les moustiques !

Plus d'information : guy.favand@wanadoo.fr

Exactement, je fais à peu près la même chose mais dans des bocaux avec des jacynthes d'eau je laisse les larves de moustiques se développer et je les donne à manger à mes poissons d'aquarium… Ils adorent ça et c'est bon pour leur santé, que des bénéfices…

Répondre

21/02/15
Cassandre973  (Kourou)

Ah, encore une jolie preuve d'intelligence du Conseil Général. Une amie à moi a écrit au conseil général pour se plaindre des horaires de passage de la baygonneuse et du malathion entre 18h et 20h:
Bonjour
Je vous écris car le mardi 10/02, la baygonneuse est passée à 19h dans le quartier du square ..., au moment ou mes enfants de 2 et 6 ans étaient à table, nous n'avons pas eu le temps de bâcher la piscine et le malathion a arrosé notre repas... je ne comprends pas pourquoi l'ARS

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21/02/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Cassandre973 du 21/02/15

Ah, encore une jolie preuve d'intelligence du Conseil Général. Une amie à moi a écrit au conseil général pour se plaindre des horaires de passage de la baygonneuse et du malathion entre 18h et 20h:

Bonjour
Je vous écris car le mardi 10/02, la baygonneuse est passée à 19h dans le quartier du square ..., au moment ou mes enfants de 2 et 6 ans étaient à table, nous n'avons pas eu le temps de bâcher la piscine et le malathion a arrosé notre repas...
je ne comprends pas pourquoi l'ARS nous dit de ne pas exposer nos enfants au malathion ....
dans ce cas, les heures de repas ne sont pas tellement propices au passage de la baygonneuse!!!!
merci d'en tenir compte et de ne pas intoxiquer nos enfants.

Voici la splendide réponse:

Bonjour,
Il était bien prévu un passage dans la quartier du square ... entre 18h00 et 20h00 le mardi 10 février 2015 (voir planning sur le site de la préfecture et du Conseil Général).
Il est demandé à la population, et particulièrement aux enfants, d'éviter de s'exposer VOLONTAIREMENT lors du passage de la « baygonneuse » par mesure de précaution pour les personnes extrêmement sensibles.
Bonne réception
J. T.

A noter que le "s'exposer VOLONTAIREMENT" et "sensibles" est souligné. Bah oui J.T. quand on est tranquillement à table chez soi en train de manger et qu'on se prend du malathion dans la gueule, c'est sûr que c'est de l'EXPOSITION VOLONTAIRE des enfants! On est coupable aussi, on n'a qu'à suivre les bons conseils du conseil Général et faire en sorte de disparaître de chez soi! Quelle idée de faire manger ses enfants entre 18 et 20h aussi, ils n'ont qu'à manger plus tôt ou plus tard!
Pour rappel, dans la demande de dérogation, le Haut conseil de la santé publique a bien précisé que les denrées alimentaires et les ustensiles ne devaient pas être en contact avec le malathion et qu'il fallait rincer ustensiles, plans de travail... Amis guyanais, pensez à jeter vos repas après passage de la baygonneuse.

Ras le bol.

"Ah, encore une jolie preuve d'intelligence du Conseil Général [concernant les horaires de passage de la Baygonneuse]. "
Le Conseil Général suit les recommandations du Haut Conseil de Santé Publique :
"L’épandage se fera aux moments de moindre chaleur, conformément aux recommandations de

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23/02/15
Picoleur sauvé  (Cayenne)

Roger, l’alcool et moi
Appelons-le Roger. Tu es parti Roger. Définitivement. Il y a de ça quelques jours.
Comme un anonyme. Ah ce mot « anonyme » que tu prononçais souvent dans le mouvement que tu as contribué, avec d’autres, à installer en Polynésie : celui des Alcooliques Anonymes [AA]. Serais-je encore en vie si nos routes ne s’étaient pas inéluctablement croisées ?
J’ai les boules. L’humanité perd anonymement l’un de ses meilleurs représentants. Alors me taire ou me mettre à nu. Raconter la maladie peut-être pour en sauver un autre. Comme tu l’as fait pour moi Roger. « Sauver un homme, c’est comme sauver l’humanité » aimais-tu à

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23/02/15
Weenana  (Nef des fous)

En réponse au message de Picoleur sauvé du 23/02/15

Roger, l’alcool et moi

Appelons-le Roger. Tu es parti Roger. Définitivement. Il y a de ça quelques jours.
Comme un anonyme. Ah ce mot « anonyme » que tu prononçais souvent dans le mouvement que tu as contribué, avec d’autres, à installer en Polynésie : celui des Alcooliques Anonymes [AA]. Serais-je encore en vie si nos routes ne s’étaient pas inéluctablement croisées ?

J’ai les boules. L’humanité perd anonymement l’un de ses meilleurs représentants. Alors me taire ou me mettre à nu. Raconter la maladie peut-être pour en sauver un autre. Comme tu l’as fait pour moi Roger. « Sauver un homme, c’est comme sauver l’humanité » aimais-tu à dire. C’était il n’y a jamais si longtemps Roger. Je suis venu à ma première réunion, bourré, accompagné de ma femme. Je n’avais plus le choix. Je n’en pouvais plus. J’étais au fond du trou.

J’ai mixé pendant un temps conséquent arrêts de travail et activité professionnelle lestée de bières. Je ne quittais mon domicile que « chargé » en buvant au petit déjeuner. Dans un premier temps, « chargé » me donnait l’impression d’être INVINCIBLE, paré à affronter la journée. Ensuite, « chargé » me permettait d’atténuer les tremblements liés au manque. Je n’osais plus m’adresser de face à quelqu’un de peur de puer l’alcool, je mastiquais sans arrêt du chewing-gum, je n’avais plus aucune activité sportive ni sociale. Vers la fin de mon cauchemar, je n’avais qu’une envie, une seule obsession : me retrouver chez moi, tranquille, avec mon alcool, pour tenter vainement d’assouvir ma soif à l’abri du regard des autres et sombrer – au sens littéral du mot- dans le sommeil. Je voyais bien la honte, la tristesse, la colère chez ma femme et mes enfants mais je m’en foutais. Shooté, j’étais bien. J’ai payé des milliers de coups à des gens de rencontre. J’y ai laissé une fortune tout en étant incapable de penser à acheter un petit cadeau à ma femme ou à mes enfants. On n’invitait plus personne, honte aidant, et on a fini par ne plus avoir d’invitation. En théorie, je pensais que les gens en avaient marre que je pille leurs réserves d’alcool. En pratique, si vous voulez plomber une soirée, invitez un alcoolique. A un moment donné, tout le monde savait que j’étais alcoolique… sauf moi.

Malgré les mises en garde de plusieurs médecins, je continuais de boire car dans ma tête, l’alcool était mon oxygène, mon meilleur ami, il m’aidait à vivre et ça, personne ne pouvait le comprendre. Ah oui, ce qu’il y a de commun chez les alcooliques, c’est l’apitoiement sur soi, c’est Calimero en permanence : snif, les autres peuvent pas me comprendre donc, snif, je continue à boire.

C’était il n’y a jamais si longtemps Roger, ma femme m’avait fixé un ultimatum. Je suis donc venu à ma première réunion AA. Sans grande conviction. Quelle honte j’avais, même si je n’étais plus à une honte près. Dans ma tête, les AA c’était un groupe de poivrots-clodos qui croyait en Dieu, genre secte.

Première surprise, c’est des visages souriants, de toute origine et de toute confession, des athées même, qui m’ont accueilli ce jour là. Deuxième surprise, aucun jugement sur mon état, juste une demande formulée : celle d’avoir le désir d’arrêter de boire, un jour à la fois. J’y ai appris comment l’alcool s’était emparé sournoisement de moi et de ma vie. Aujourd’hui je ne peux plus me permettre de consommer de l’alcool car je me considère comme un malade alcoolique. A vie. Je ne dois JAMAIS l’oublier. C’est pourquoi les réunions sont aussi importantes. Le programme des AA peut être expliqué mais il se vit avant tout. Chez les AA, un mot revient souvent : capituler. Mon histoire est par définition singulière mais un point commun rassemble les membres AA : l’alcool nous a vaincu. Pour notre plus grand malheur quand on est dedans. Pour notre plus grand bonheur quand on s’en sort, miracle d’une deuxième chance dans la vie.
Oui, l’alcoolique doit capituler devant l’alcool, celui-ci est plus fort que lui. Ca ne sert à rien de lutter. Oui, il s’agit d’une abstinence à vie comme le sucre pour un diabétique ou la cigarette pour un cancéreux des poumons (comme quoi, tout est relatif dans la vie). Pourtant, je vous l’assure, pardon, je vous le jure, on peut être parfaitement heureux et joyeux sans alcool. J’en témoigne à l’aube de mes 8 ans d’abstinence.

Tout mon entourage consomme de l’alcool. Sans problème parce que le plus souvent modéré. Alors qu’un alcoolique, c’est mon point de vue, a des prédispositions à le devenir (sensibilité extrême ? dans les gènes ?…). Le premier signe d’alerte, il est tout simple : le besoin régulier d’alcool. Un fumeur est un drogué. Mais à la différence de l’alcoolique, il ne met pas (encore) en péril son lien social, son rapport aux autres, sa déchéance programmée.

Dans notre société, a contrario de celle anglo-saxonne, une personne qui refuse un apéro, c’est suspect : au mieux, c’est un intégriste musulman, au pire… un alcoolique. Il y a matière à réflexion pour l’ensemble de la société.

Ce que je voulais surtout te dire Roger, c’est qu’à travers toi, les AA m’ont rendu ce qui a de plus important pour toute vie humaine : ma dignité. D’autres s’en sont sortis sans les AA et c’est tout aussi mieux. Tout est bon plutôt que de tout perdre. Inévitablement. Aujourd’hui, je rencontre comme tout un chacun des problèmes mais je les affronte aujourd’hui sereinement. Je me sens miraculé car j’ai connu l’enfer. Les sourires refleurissent dans ma famille. Aujourd’hui, excepté des problèmes de santé éventuels pour moi ou mes proches, je me sens INVINCIBLE. Pendant des années, la solitude, sœur quotidienne de l’alcoolique, m’a mis des œillères sur le monde. Je m’étais fait la promesse, si j’arrivais à m’en sortir, d’être un citoyen qui se mêle des affaires de la Cité. Un peu trop aujourd’hui aux yeux de certains.

Sur ton lit d’hôpital, on m’a dit que tu continuais de réciter la prière de sérénité qui m’apparaissait sectaire au début de ma sobriété : « Mon Dieu, donner moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux et la sagesse d’en connaître la différence ». Je la récite aujourd’hui tous les jours. Tu m’avais aussi dit que Dieu voulait dire Puissance supérieure et que chacun définissait celle-ci comme il l’entendait.

Je me souviens d’un vendredi soir où il pleuvait fort. Comme d’habitude, vision d’une petite lumière dans le fond du parking obscur de l’église Sainte Thérèse en Polynésie. Tu étais là, 80 ans passés, seul dans la salle. Je t’ai demandé si parfois tu n’en avais pas marre d’ouvrir le local des AA sachant que tu y serais seul. Tu m’as alors répondu : « je retransmets ce que l’on m’a donné. La lumière de cette salle est comme un phare qui doit toujours être alimenté pour les naufragés alcooliques. « A travers le monde, tous les cœurs des AA battent ensemble dans la grande cause qui les réunit ».
Aujourd’hui, les battements de mon cœur sont pour toi Roger. Je ne voulais pas que tu partes … « anonymement ». Et rappeler aux alcooliques, forcément malheureux, que l’on peut guérir de la maladie.


F.

Merci à Roger d'avoir été là pour toi, aussi pour tant d'autres tout aussi anonymes et pour avoir permis que tu témoignes aujourd'hui .... pour tant d'autres anonymes encore.
Ceux qui n'ont pas encore rencontré le phare de Roger.
Merci à toi, de nous avoir fait rencontrer Roger, le guerrier du jour après un autre jour. Chambé

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23/02/15
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Picoleur sauvé du 23/02/15

Roger, l’alcool et moi

Appelons-le Roger. Tu es parti Roger. Définitivement. Il y a de ça quelques jours.
Comme un anonyme. Ah ce mot « anonyme » que tu prononçais souvent dans le mouvement que tu as contribué, avec d’autres, à installer en Polynésie : celui des Alcooliques Anonymes [AA]. Serais-je encore en vie si nos routes ne s’étaient pas inéluctablement croisées ?

J’ai les boules. L’humanité perd anonymement l’un de ses meilleurs représentants. Alors me taire ou me mettre à nu. Raconter la maladie peut-être pour en sauver un autre. Comme tu l’as fait pour moi Roger. « Sauver un homme, c’est comme sauver l’humanité » aimais-tu à dire. C’était il n’y a jamais si longtemps Roger. Je suis venu à ma première réunion, bourré, accompagné de ma femme. Je n’avais plus le choix. Je n’en pouvais plus. J’étais au fond du trou.

J’ai mixé pendant un temps conséquent arrêts de travail et activité professionnelle lestée de bières. Je ne quittais mon domicile que « chargé » en buvant au petit déjeuner. Dans un premier temps, « chargé » me donnait l’impression d’être INVINCIBLE, paré à affronter la journée. Ensuite, « chargé » me permettait d’atténuer les tremblements liés au manque. Je n’osais plus m’adresser de face à quelqu’un de peur de puer l’alcool, je mastiquais sans arrêt du chewing-gum, je n’avais plus aucune activité sportive ni sociale. Vers la fin de mon cauchemar, je n’avais qu’une envie, une seule obsession : me retrouver chez moi, tranquille, avec mon alcool, pour tenter vainement d’assouvir ma soif à l’abri du regard des autres et sombrer – au sens littéral du mot- dans le sommeil. Je voyais bien la honte, la tristesse, la colère chez ma femme et mes enfants mais je m’en foutais. Shooté, j’étais bien. J’ai payé des milliers de coups à des gens de rencontre. J’y ai laissé une fortune tout en étant incapable de penser à acheter un petit cadeau à ma femme ou à mes enfants. On n’invitait plus personne, honte aidant, et on a fini par ne plus avoir d’invitation. En théorie, je pensais que les gens en avaient marre que je pille leurs réserves d’alcool. En pratique, si vous voulez plomber une soirée, invitez un alcoolique. A un moment donné, tout le monde savait que j’étais alcoolique… sauf moi.

Malgré les mises en garde de plusieurs médecins, je continuais de boire car dans ma tête, l’alcool était mon oxygène, mon meilleur ami, il m’aidait à vivre et ça, personne ne pouvait le comprendre. Ah oui, ce qu’il y a de commun chez les alcooliques, c’est l’apitoiement sur soi, c’est Calimero en permanence : snif, les autres peuvent pas me comprendre donc, snif, je continue à boire.

C’était il n’y a jamais si longtemps Roger, ma femme m’avait fixé un ultimatum. Je suis donc venu à ma première réunion AA. Sans grande conviction. Quelle honte j’avais, même si je n’étais plus à une honte près. Dans ma tête, les AA c’était un groupe de poivrots-clodos qui croyait en Dieu, genre secte.

Première surprise, c’est des visages souriants, de toute origine et de toute confession, des athées même, qui m’ont accueilli ce jour là. Deuxième surprise, aucun jugement sur mon état, juste une demande formulée : celle d’avoir le désir d’arrêter de boire, un jour à la fois. J’y ai appris comment l’alcool s’était emparé sournoisement de moi et de ma vie. Aujourd’hui je ne peux plus me permettre de consommer de l’alcool car je me considère comme un malade alcoolique. A vie. Je ne dois JAMAIS l’oublier. C’est pourquoi les réunions sont aussi importantes. Le programme des AA peut être expliqué mais il se vit avant tout. Chez les AA, un mot revient souvent : capituler. Mon histoire est par définition singulière mais un point commun rassemble les membres AA : l’alcool nous a vaincu. Pour notre plus grand malheur quand on est dedans. Pour notre plus grand bonheur quand on s’en sort, miracle d’une deuxième chance dans la vie.
Oui, l’alcoolique doit capituler devant l’alcool, celui-ci est plus fort que lui. Ca ne sert à rien de lutter. Oui, il s’agit d’une abstinence à vie comme le sucre pour un diabétique ou la cigarette pour un cancéreux des poumons (comme quoi, tout est relatif dans la vie). Pourtant, je vous l’assure, pardon, je vous le jure, on peut être parfaitement heureux et joyeux sans alcool. J’en témoigne à l’aube de mes 8 ans d’abstinence.

Tout mon entourage consomme de l’alcool. Sans problème parce que le plus souvent modéré. Alors qu’un alcoolique, c’est mon point de vue, a des prédispositions à le devenir (sensibilité extrême ? dans les gènes ?…). Le premier signe d’alerte, il est tout simple : le besoin régulier d’alcool. Un fumeur est un drogué. Mais à la différence de l’alcoolique, il ne met pas (encore) en péril son lien social, son rapport aux autres, sa déchéance programmée.

Dans notre société, a contrario de celle anglo-saxonne, une personne qui refuse un apéro, c’est suspect : au mieux, c’est un intégriste musulman, au pire… un alcoolique. Il y a matière à réflexion pour l’ensemble de la société.

Ce que je voulais surtout te dire Roger, c’est qu’à travers toi, les AA m’ont rendu ce qui a de plus important pour toute vie humaine : ma dignité. D’autres s’en sont sortis sans les AA et c’est tout aussi mieux. Tout est bon plutôt que de tout perdre. Inévitablement. Aujourd’hui, je rencontre comme tout un chacun des problèmes mais je les affronte aujourd’hui sereinement. Je me sens miraculé car j’ai connu l’enfer. Les sourires refleurissent dans ma famille. Aujourd’hui, excepté des problèmes de santé éventuels pour moi ou mes proches, je me sens INVINCIBLE. Pendant des années, la solitude, sœur quotidienne de l’alcoolique, m’a mis des œillères sur le monde. Je m’étais fait la promesse, si j’arrivais à m’en sortir, d’être un citoyen qui se mêle des affaires de la Cité. Un peu trop aujourd’hui aux yeux de certains.

Sur ton lit d’hôpital, on m’a dit que tu continuais de réciter la prière de sérénité qui m’apparaissait sectaire au début de ma sobriété : « Mon Dieu, donner moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux et la sagesse d’en connaître la différence ». Je la récite aujourd’hui tous les jours. Tu m’avais aussi dit que Dieu voulait dire Puissance supérieure et que chacun définissait celle-ci comme il l’entendait.

Je me souviens d’un vendredi soir où il pleuvait fort. Comme d’habitude, vision d’une petite lumière dans le fond du parking obscur de l’église Sainte Thérèse en Polynésie. Tu étais là, 80 ans passés, seul dans la salle. Je t’ai demandé si parfois tu n’en avais pas marre d’ouvrir le local des AA sachant que tu y serais seul. Tu m’as alors répondu : « je retransmets ce que l’on m’a donné. La lumière de cette salle est comme un phare qui doit toujours être alimenté pour les naufragés alcooliques. « A travers le monde, tous les cœurs des AA battent ensemble dans la grande cause qui les réunit ».
Aujourd’hui, les battements de mon cœur sont pour toi Roger. Je ne voulais pas que tu partes … « anonymement ». Et rappeler aux alcooliques, forcément malheureux, que l’on peut guérir de la maladie.


F.

merci de ton témoignage émouvant, je ne connais pas ton ami perdu mais l'amitié que tu as pour lui est belle à lire et ça fait du bien...fasse qu'elle continue à t'aider.

Répondre

23/02/15
Cemoi  (Kourou)

En réponse au message de Picoleur sauvé du 23/02/15

Roger, l’alcool et moi

Appelons-le Roger. Tu es parti Roger. Définitivement. Il y a de ça quelques jours.
Comme un anonyme. Ah ce mot « anonyme » que tu prononçais souvent dans le mouvement que tu as contribué, avec d’autres, à installer en Polynésie : celui des Alcooliques Anonymes [AA]. Serais-je encore en vie si nos routes ne s’étaient pas inéluctablement croisées ?

J’ai les boules. L’humanité perd anonymement l’un de ses meilleurs représentants. Alors me taire ou me mettre à nu. Raconter la maladie peut-être pour en sauver un autre. Comme tu l’as fait pour moi Roger. « Sauver un homme, c’est comme sauver l’humanité » aimais-tu à dire. C’était il n’y a jamais si longtemps Roger. Je suis venu à ma première réunion, bourré, accompagné de ma femme. Je n’avais plus le choix. Je n’en pouvais plus. J’étais au fond du trou.

J’ai mixé pendant un temps conséquent arrêts de travail et activité professionnelle lestée de bières. Je ne quittais mon domicile que « chargé » en buvant au petit déjeuner. Dans un premier temps, « chargé » me donnait l’impression d’être INVINCIBLE, paré à affronter la journée. Ensuite, « chargé » me permettait d’atténuer les tremblements liés au manque. Je n’osais plus m’adresser de face à quelqu’un de peur de puer l’alcool, je mastiquais sans arrêt du chewing-gum, je n’avais plus aucune activité sportive ni sociale. Vers la fin de mon cauchemar, je n’avais qu’une envie, une seule obsession : me retrouver chez moi, tranquille, avec mon alcool, pour tenter vainement d’assouvir ma soif à l’abri du regard des autres et sombrer – au sens littéral du mot- dans le sommeil. Je voyais bien la honte, la tristesse, la colère chez ma femme et mes enfants mais je m’en foutais. Shooté, j’étais bien. J’ai payé des milliers de coups à des gens de rencontre. J’y ai laissé une fortune tout en étant incapable de penser à acheter un petit cadeau à ma femme ou à mes enfants. On n’invitait plus personne, honte aidant, et on a fini par ne plus avoir d’invitation. En théorie, je pensais que les gens en avaient marre que je pille leurs réserves d’alcool. En pratique, si vous voulez plomber une soirée, invitez un alcoolique. A un moment donné, tout le monde savait que j’étais alcoolique… sauf moi.

Malgré les mises en garde de plusieurs médecins, je continuais de boire car dans ma tête, l’alcool était mon oxygène, mon meilleur ami, il m’aidait à vivre et ça, personne ne pouvait le comprendre. Ah oui, ce qu’il y a de commun chez les alcooliques, c’est l’apitoiement sur soi, c’est Calimero en permanence : snif, les autres peuvent pas me comprendre donc, snif, je continue à boire.

C’était il n’y a jamais si longtemps Roger, ma femme m’avait fixé un ultimatum. Je suis donc venu à ma première réunion AA. Sans grande conviction. Quelle honte j’avais, même si je n’étais plus à une honte près. Dans ma tête, les AA c’était un groupe de poivrots-clodos qui croyait en Dieu, genre secte.

Première surprise, c’est des visages souriants, de toute origine et de toute confession, des athées même, qui m’ont accueilli ce jour là. Deuxième surprise, aucun jugement sur mon état, juste une demande formulée : celle d’avoir le désir d’arrêter de boire, un jour à la fois. J’y ai appris comment l’alcool s’était emparé sournoisement de moi et de ma vie. Aujourd’hui je ne peux plus me permettre de consommer de l’alcool car je me considère comme un malade alcoolique. A vie. Je ne dois JAMAIS l’oublier. C’est pourquoi les réunions sont aussi importantes. Le programme des AA peut être expliqué mais il se vit avant tout. Chez les AA, un mot revient souvent : capituler. Mon histoire est par définition singulière mais un point commun rassemble les membres AA : l’alcool nous a vaincu. Pour notre plus grand malheur quand on est dedans. Pour notre plus grand bonheur quand on s’en sort, miracle d’une deuxième chance dans la vie.
Oui, l’alcoolique doit capituler devant l’alcool, celui-ci est plus fort que lui. Ca ne sert à rien de lutter. Oui, il s’agit d’une abstinence à vie comme le sucre pour un diabétique ou la cigarette pour un cancéreux des poumons (comme quoi, tout est relatif dans la vie). Pourtant, je vous l’assure, pardon, je vous le jure, on peut être parfaitement heureux et joyeux sans alcool. J’en témoigne à l’aube de mes 8 ans d’abstinence.

Tout mon entourage consomme de l’alcool. Sans problème parce que le plus souvent modéré. Alors qu’un alcoolique, c’est mon point de vue, a des prédispositions à le devenir (sensibilité extrême ? dans les gènes ?…). Le premier signe d’alerte, il est tout simple : le besoin régulier d’alcool. Un fumeur est un drogué. Mais à la différence de l’alcoolique, il ne met pas (encore) en péril son lien social, son rapport aux autres, sa déchéance programmée.

Dans notre société, a contrario de celle anglo-saxonne, une personne qui refuse un apéro, c’est suspect : au mieux, c’est un intégriste musulman, au pire… un alcoolique. Il y a matière à réflexion pour l’ensemble de la société.

Ce que je voulais surtout te dire Roger, c’est qu’à travers toi, les AA m’ont rendu ce qui a de plus important pour toute vie humaine : ma dignité. D’autres s’en sont sortis sans les AA et c’est tout aussi mieux. Tout est bon plutôt que de tout perdre. Inévitablement. Aujourd’hui, je rencontre comme tout un chacun des problèmes mais je les affronte aujourd’hui sereinement. Je me sens miraculé car j’ai connu l’enfer. Les sourires refleurissent dans ma famille. Aujourd’hui, excepté des problèmes de santé éventuels pour moi ou mes proches, je me sens INVINCIBLE. Pendant des années, la solitude, sœur quotidienne de l’alcoolique, m’a mis des œillères sur le monde. Je m’étais fait la promesse, si j’arrivais à m’en sortir, d’être un citoyen qui se mêle des affaires de la Cité. Un peu trop aujourd’hui aux yeux de certains.

Sur ton lit d’hôpital, on m’a dit que tu continuais de réciter la prière de sérénité qui m’apparaissait sectaire au début de ma sobriété : « Mon Dieu, donner moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux et la sagesse d’en connaître la différence ». Je la récite aujourd’hui tous les jours. Tu m’avais aussi dit que Dieu voulait dire Puissance supérieure et que chacun définissait celle-ci comme il l’entendait.

Je me souviens d’un vendredi soir où il pleuvait fort. Comme d’habitude, vision d’une petite lumière dans le fond du parking obscur de l’église Sainte Thérèse en Polynésie. Tu étais là, 80 ans passés, seul dans la salle. Je t’ai demandé si parfois tu n’en avais pas marre d’ouvrir le local des AA sachant que tu y serais seul. Tu m’as alors répondu : « je retransmets ce que l’on m’a donné. La lumière de cette salle est comme un phare qui doit toujours être alimenté pour les naufragés alcooliques. « A travers le monde, tous les cœurs des AA battent ensemble dans la grande cause qui les réunit ».
Aujourd’hui, les battements de mon cœur sont pour toi Roger. Je ne voulais pas que tu partes … « anonymement ». Et rappeler aux alcooliques, forcément malheureux, que l’on peut guérir de la maladie.


F.

Très beau texte, courageux, humaniste et constructeur.

Répondre

23/02/15
Cassandre973  (Kourou)

En réponse au message de Bonpom du 21/02/15

"Ah, encore une jolie preuve d'intelligence du Conseil Général [concernant les horaires de passage de la Baygonneuse]. "

Le Conseil Général suit les recommandations du Haut Conseil de Santé Publique :

"L’épandage se fera aux moments de moindre chaleur, conformément aux recommandations de l’OMS [...] ( la soirée et le début de la nuit sont à retenir en priorité)."

Les raisons de ces horaires tiennent à l'efficacité du traitement :

"l’inversion des températures permettant également un maintien en suspension de façon plus durable des gouttelettes d’insecticide"

hcspa20140509_mesgestutildermalathionGuyane.pdf

Ils peuvent tout aussi bien pulvériser à partir de 21h ou 22h, puisqu'il est précisé dans ce rapport que le début de nuit peut être retenu ("il est précisé dans la section 1.b que la soirée et le début de la nuit sont à retenir en priorité").
Cela permettrait aux gens de pouvoir faire dîner leurs enfants sereinement et de ne pas avoir à jeter les denrées alimentaires, du moins quand ils vivent au rez-de-chaussée, ou sont dans

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24/02/15
Cocoetcocotte  (Cayenne)

Bonjour,
on nous parle qu'à Cayenne, on fait le maximum pour éviter les problèmes de moustiques, d'hygiène etc..
Un ras le bol de nous habitant de Cayenne qui malgré avoir signalé cela à la police mucipal et au personnes qui marche dans les rues de Cayenne vous savez les nouveaux agent j'ai oublier comment on les appelles, rien n'as était fait. Nous avons donc pris des photos que vous allez voir sur le blog. Peux-être ça fera bouger les choses.
Regarder l'eau stagnante sur le parking de la rue Louis Blanc, c'est vraiment sale et c'est un

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24/02/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Cassandre973 du 23/02/15

Ils peuvent tout aussi bien pulvériser à partir de 21h ou 22h, puisqu'il est précisé dans ce rapport que le début de nuit peut être retenu ("il est précisé dans la section 1.b que la soirée et le début de la nuit sont à retenir en priorité").

Cela permettrait aux gens de pouvoir faire dîner leurs enfants sereinement et de ne pas avoir à jeter les denrées alimentaires, du moins quand ils vivent au rez-de-chaussée, ou sont dans des habitations qu'il n'est pas possible concrètement de fermer.

Par ailleurs, si les autres recommandations du HCSP étaient respectées (entre autre, un signal sonore reconnaissable, pas de pulvérisation les jours de marché, en cas de vent supérieur à 15 km/h...), la situation serait un peu moins grave.

Personnellement, après les effets directs sur la santé de ma famille (mon fils a la respiration sifflante à chaque passage, j'ai des douleurs cardiaques et pulmonaires...), les effets sur la faune de mon jardin (miam les crapauds retrouvés agonisants vomissant du sang), je constate que tous les palmiers de ma rue proches de la route ont leurs palmes brûlées, jaunâtres, rougeâtres, et cela, quelle que soit leur variété (cocotiers, multipliants, arbres du voyageurs, royals nains...). Une épidémie commune à plusieurs espèces, aucun lien avec le malathion, je suppose...

Comme cité dans le précédent post : "la soirée et le début de la nuit sont à retenir en priorité [pour l'épandage du Malathion]." "l’inversion des températures permettant également un maintien en suspension de façon plus durable des gouttelettes d’insecticide"
Cette inversion des températures ne se réalise-t-elle pas en début de soirée en Guyane ? Je ne suis pas certain que faire changer l'heure d'épandage soit réalisable facilement car

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24/02/15
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Bonpom du 24/02/15

Comme cité dans le précédent post :

"la soirée et le début de la nuit sont à retenir en priorité [pour l'épandage du Malathion]."
"l’inversion des températures permettant également un maintien en suspension de façon plus durable des gouttelettes d’insecticide"


Cette inversion des températures ne se réalise-t-elle pas en début de soirée en Guyane ?

Je ne suis pas certain que faire changer l'heure d'épandage soit réalisable facilement car les recommandations du HCS laissent une marge d'interprétation (ce qui dans ce cas, joue en votre défaveur).

Le choix de cet horaire est peut-être aussi parce qu'il est plus facile de "sortit faire un tour ailleurs" entre 18h et 20h qu'entre 21h et 23h lors des passages de la baygonneuse

Le plus efficace sera certainement de changer vos habitudes une fois par semaine pendant les (6?) mois que doivent durer l'épandage.
Même si cette mesure est injuste, décaler vos repas, aller manger chez des amis ou au resto, etc. vous coûtera moins cher au final que les effets que vous décrivez sur votre santé.

Les autres problèmes que vous soulevez seraient (à mon avis) plus "facile" à résoudre :

Si il y a "pulvérisation les jours de marché", c'est facile de faire constater aux responsables que tel jour donné, il y a marché dans le même quartier pulvérisé le même jour.

Si il n'y a pas "un signal sonore reconnaissable", un huissier pourra le certifier facilement ;
muni d'un anémomètre, il pourrait aussi mesurer la force du vent si "supérieur à 15 km/h".

Cette démarche peut se faire adossé avec une association type "stopmalathion" et avec vos voisins proches, pour partager les frais d'huissier.

Si tous les palmiers de toutes les rues proches des routes où est pulvérisé le Malathion " ont leurs palmes brûlées, jaunâtres, rougeâtres", cela doit pouvoir être constaté aussi.

La toxicité sur les poissons et les invertébrés d'eau douce est connue et n'aurait pas d'intérêt pour demander l'arrêt des pulvérisations.

Des infos sur l'utilisation du Malathion, ces effets, les précautions à prendre, etc.
sur cette fiche du ministère de la santé du Canada où l'on utilise régulièrement ce produit.

http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pubs/pest/_decisions/rvd2012-10/index-fra.php#a1

Comme vous l'avez si bien soulevé : le collectif n'est pas une association et ne peut donc intenter des actions en justice, nos associations environnementales étant trop affairées à manger des petits fours à la Région. Un grand merci à elles et bon appétit, on a l'habitude. Reste, si le collectif se montait en assos, le coût exorbitant d'une action en justice

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24/02/15
Penséelibre  (Cayenne)

En réponse au message de Picoleur sauvé du 23/02/15

Roger, l’alcool et moi

Appelons-le Roger. Tu es parti Roger. Définitivement. Il y a de ça quelques jours.
Comme un anonyme. Ah ce mot « anonyme » que tu prononçais souvent dans le mouvement que tu as contribué, avec d’autres, à installer en Polynésie : celui des Alcooliques Anonymes [AA]. Serais-je encore en vie si nos routes ne s’étaient pas inéluctablement croisées ?

J’ai les boules. L’humanité perd anonymement l’un de ses meilleurs représentants. Alors me taire ou me mettre à nu. Raconter la maladie peut-être pour en sauver un autre. Comme tu l’as fait pour moi Roger. « Sauver un homme, c’est comme sauver l’humanité » aimais-tu à dire. C’était il n’y a jamais si longtemps Roger. Je suis venu à ma première réunion, bourré, accompagné de ma femme. Je n’avais plus le choix. Je n’en pouvais plus. J’étais au fond du trou.

J’ai mixé pendant un temps conséquent arrêts de travail et activité professionnelle lestée de bières. Je ne quittais mon domicile que « chargé » en buvant au petit déjeuner. Dans un premier temps, « chargé » me donnait l’impression d’être INVINCIBLE, paré à affronter la journée. Ensuite, « chargé » me permettait d’atténuer les tremblements liés au manque. Je n’osais plus m’adresser de face à quelqu’un de peur de puer l’alcool, je mastiquais sans arrêt du chewing-gum, je n’avais plus aucune activité sportive ni sociale. Vers la fin de mon cauchemar, je n’avais qu’une envie, une seule obsession : me retrouver chez moi, tranquille, avec mon alcool, pour tenter vainement d’assouvir ma soif à l’abri du regard des autres et sombrer – au sens littéral du mot- dans le sommeil. Je voyais bien la honte, la tristesse, la colère chez ma femme et mes enfants mais je m’en foutais. Shooté, j’étais bien. J’ai payé des milliers de coups à des gens de rencontre. J’y ai laissé une fortune tout en étant incapable de penser à acheter un petit cadeau à ma femme ou à mes enfants. On n’invitait plus personne, honte aidant, et on a fini par ne plus avoir d’invitation. En théorie, je pensais que les gens en avaient marre que je pille leurs réserves d’alcool. En pratique, si vous voulez plomber une soirée, invitez un alcoolique. A un moment donné, tout le monde savait que j’étais alcoolique… sauf moi.

Malgré les mises en garde de plusieurs médecins, je continuais de boire car dans ma tête, l’alcool était mon oxygène, mon meilleur ami, il m’aidait à vivre et ça, personne ne pouvait le comprendre. Ah oui, ce qu’il y a de commun chez les alcooliques, c’est l’apitoiement sur soi, c’est Calimero en permanence : snif, les autres peuvent pas me comprendre donc, snif, je continue à boire.

C’était il n’y a jamais si longtemps Roger, ma femme m’avait fixé un ultimatum. Je suis donc venu à ma première réunion AA. Sans grande conviction. Quelle honte j’avais, même si je n’étais plus à une honte près. Dans ma tête, les AA c’était un groupe de poivrots-clodos qui croyait en Dieu, genre secte.

Première surprise, c’est des visages souriants, de toute origine et de toute confession, des athées même, qui m’ont accueilli ce jour là. Deuxième surprise, aucun jugement sur mon état, juste une demande formulée : celle d’avoir le désir d’arrêter de boire, un jour à la fois. J’y ai appris comment l’alcool s’était emparé sournoisement de moi et de ma vie. Aujourd’hui je ne peux plus me permettre de consommer de l’alcool car je me considère comme un malade alcoolique. A vie. Je ne dois JAMAIS l’oublier. C’est pourquoi les réunions sont aussi importantes. Le programme des AA peut être expliqué mais il se vit avant tout. Chez les AA, un mot revient souvent : capituler. Mon histoire est par définition singulière mais un point commun rassemble les membres AA : l’alcool nous a vaincu. Pour notre plus grand malheur quand on est dedans. Pour notre plus grand bonheur quand on s’en sort, miracle d’une deuxième chance dans la vie.
Oui, l’alcoolique doit capituler devant l’alcool, celui-ci est plus fort que lui. Ca ne sert à rien de lutter. Oui, il s’agit d’une abstinence à vie comme le sucre pour un diabétique ou la cigarette pour un cancéreux des poumons (comme quoi, tout est relatif dans la vie). Pourtant, je vous l’assure, pardon, je vous le jure, on peut être parfaitement heureux et joyeux sans alcool. J’en témoigne à l’aube de mes 8 ans d’abstinence.

Tout mon entourage consomme de l’alcool. Sans problème parce que le plus souvent modéré. Alors qu’un alcoolique, c’est mon point de vue, a des prédispositions à le devenir (sensibilité extrême ? dans les gènes ?…). Le premier signe d’alerte, il est tout simple : le besoin régulier d’alcool. Un fumeur est un drogué. Mais à la différence de l’alcoolique, il ne met pas (encore) en péril son lien social, son rapport aux autres, sa déchéance programmée.

Dans notre société, a contrario de celle anglo-saxonne, une personne qui refuse un apéro, c’est suspect : au mieux, c’est un intégriste musulman, au pire… un alcoolique. Il y a matière à réflexion pour l’ensemble de la société.

Ce que je voulais surtout te dire Roger, c’est qu’à travers toi, les AA m’ont rendu ce qui a de plus important pour toute vie humaine : ma dignité. D’autres s’en sont sortis sans les AA et c’est tout aussi mieux. Tout est bon plutôt que de tout perdre. Inévitablement. Aujourd’hui, je rencontre comme tout un chacun des problèmes mais je les affronte aujourd’hui sereinement. Je me sens miraculé car j’ai connu l’enfer. Les sourires refleurissent dans ma famille. Aujourd’hui, excepté des problèmes de santé éventuels pour moi ou mes proches, je me sens INVINCIBLE. Pendant des années, la solitude, sœur quotidienne de l’alcoolique, m’a mis des œillères sur le monde. Je m’étais fait la promesse, si j’arrivais à m’en sortir, d’être un citoyen qui se mêle des affaires de la Cité. Un peu trop aujourd’hui aux yeux de certains.

Sur ton lit d’hôpital, on m’a dit que tu continuais de réciter la prière de sérénité qui m’apparaissait sectaire au début de ma sobriété : « Mon Dieu, donner moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux et la sagesse d’en connaître la différence ». Je la récite aujourd’hui tous les jours. Tu m’avais aussi dit que Dieu voulait dire Puissance supérieure et que chacun définissait celle-ci comme il l’entendait.

Je me souviens d’un vendredi soir où il pleuvait fort. Comme d’habitude, vision d’une petite lumière dans le fond du parking obscur de l’église Sainte Thérèse en Polynésie. Tu étais là, 80 ans passés, seul dans la salle. Je t’ai demandé si parfois tu n’en avais pas marre d’ouvrir le local des AA sachant que tu y serais seul. Tu m’as alors répondu : « je retransmets ce que l’on m’a donné. La lumière de cette salle est comme un phare qui doit toujours être alimenté pour les naufragés alcooliques. « A travers le monde, tous les cœurs des AA battent ensemble dans la grande cause qui les réunit ».
Aujourd’hui, les battements de mon cœur sont pour toi Roger. Je ne voulais pas que tu partes … « anonymement ». Et rappeler aux alcooliques, forcément malheureux, que l’on peut guérir de la maladie.


F.

Respect Picoleur pour ton témoignage. J'ai connu dans mon entourage un alcoolique qui s'est petit à petit détruit. J'aurai tellement aimé lui lire ton témoignage. Merci en tout cas

Répondre

24/02/15
Palika  (Kourou)

En réponse au message de Cocoetcocotte du 24/02/15

Bonjour,
on nous parle qu'à Cayenne, on fait le maximum pour éviter les problèmes de moustiques, d'hygiène etc..
Un ras le bol de nous habitant de Cayenne qui malgré avoir signalé cela à la police mucipal et au personnes qui marche dans les rues de Cayenne vous savez les nouveaux agent j'ai oublier comment on les appelles, rien n'as était fait. Nous avons donc pris des photos que vous allez voir sur le blog.
Peux-être ça fera bouger les choses.
Regarder l'eau stagnante sur le parking de la rue Louis Blanc, c'est vraiment sale et c'est un nid à moustiques. Il faudrais faire une sortie d'évacuation ou quelque chose. Les gens du bâtiment en haut du restaurent chodyé kontré, de temps en temps, posent leurs sacs poubelle à coté ou sur le parking, je vous dis pas l'odeur. Regarder les photos de ce terrain à coté du parking, ses herbes très très hautes un grand nid à moustiques. Certains soir assez tard, des personnes viennent faire leurs rapports sexuels dans ses herbes hautes. Le voisinage n'aide rien car ils jettent leurs déchets et leurs nourritures dedans nid à rat et non seulement le grand bâtiment enfin les locataires ont posé sur le terrain d'herbes leurs antennes canal satellite et la mairie devrait contacter les propriétaires du terrain plein d'herbes hautes car il devrait mettre une barrière fermée pour délimiter leurs terrain et être obligé de l'entretenir car cela amène beaucoup de saleté et une image vraiment moche du centre ville. J'ai honte quand les touristes passent là tous les jours et regardent et pointe du doigt tout ça. Ma belle Guyane pas si belle, à cause de qui ?
Alors aujourd'hui avec ses photos, la Mairie de Cayenne ou les élus enfin quelqu'un va t'il réagir ça peut plus durer !
Ne me dites pas que vous n'avez pas vu. Nous tous passons par là, voyons chaque jour ce spectacle vraiment moche.
Des habitants qui veulent juste que les choses avancent un peu plus vite à Cayenne.
Voilà les photos regarder sur ce blog http://larealitehum.canalblog.com

"on nous parle qu'à Cayenne, on fait le maximum pour éviter les problèmes de moustiques, d'hygiène etc." Non, sans blague. Qui a osé? Si la mairie nettoyait un peu les flaques au bord des routes, visibles en plein centre-ville, ce serait un moyen plus efficace de lutte contre les moustiques que les pulvérisations...

Répondre

24/02/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de La Girafe du 24/02/15

Comme vous l'avez si bien soulevé : le collectif n'est pas une association et ne peut donc intenter des actions en justice, nos associations environnementales étant trop affairées à manger des petits fours à la Région. Un grand merci à elles et bon appétit, on a l'habitude. Reste, si le collectif se montait en assos, le coût exorbitant d'une action en justice à mettre en place dans un délai très court, car oui, il y a de quoi faire concernant les recommandations appliquées...il faut pour cela des volontaires, des citoyens qui n'attendent pas assis sur leur auguste séant qu'une poignée de clampins se bougent le bulbe pour défendre leurs intérêts. Tout ça pour diffuser un produit inefficace sur le seul vecteur qu'on cherche à viser ! c'est ubuesque mais à force on a l'habitude aussi. Les dérogations ne seront accordées que jusqu'à septembre 2016, Cheminova a donc du souci à se faire pour écouler ses stocks : "du malathion ! du malathion ! il est frais mon malathion ! " et les premiers U(ru)bus qui passent se précipitent tout excités à l'idée de dépenser l'argent du contribuable qui leur permettra de continuer à manger des petits fours avec des verts qui n'ont de vert que leurs indigestions.
Quant à ton argument :"La toxicité sur les poissons et les invertébrés d'eau douce est connue et n'aurait pas d'intérêt pour demander l'arrêt des pulvérisations." je te répondrai que pour ceux qui y réfléchissent à deux fois, il est primordial, les guppies étant des prédateurs de l'aedes aegypti et un moyen de lutte écologique pour lutter contre ce vecteur, et ce n'est pas une élucubration de mes cornettes gourmandes à la recherche de parépous dans les savanes de Matiti, c'est l'Oms qui le dit.

"La toxicité [du Malathion] sur les poissons et les invertébrés d'eau douce est connue"
Cela ne veut pas dire que cette toxicité n'aura pas de conséquences.
cela veut dire, quand je réponds à Cassandre973 qui décrit "les crapauds retrouvés agonisants", que ce constat aura peu de poids pour décrier l'utilisation du Malathion auprès des autorités car cet effet était connu par le HCS quand il a fait le choix de ce produit.

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25/02/15
Cassandre973  (Kourou)

En réponse au message de Bonpom du 24/02/15

"La toxicité [du Malathion] sur les poissons et les invertébrés d'eau douce est connue"

Cela ne veut pas dire que cette toxicité n'aura pas de conséquences.

cela veut dire, quand je réponds à Cassandre973 qui décrit "les crapauds retrouvés agonisants", que ce constat aura peu de poids pour décrier l'utilisation du Malathion auprès des autorités car cet effet était connu par le HCS quand il a fait le choix de ce produit.

Il me semble, si Cassandre973 veut lutter contre la (mauvaise) utilisation du Malathion, plus efficace de dénoncer les fautes dans les conditions d'épandage qui ont été préconisées par le HCS et auxquelles le Conseil Général DOIT se conformer.

Les constats d'huissier seraient une preuve "sérieuse" de ces fautes avant une action en justice, des constats factuels pouvant alerter les médias et les présidents de conseils général et régional (dont les élections approchent).

Pas besoin d'huissier pour constater que le marché de la Contamine a été pulvérisé en Novembre- Décembre: c'était inscrit noir sur blanc sur le planning du Conseil Général.
Cela a été signalé à plusieurs reprises comme incohérent. D'après certains marchands, ils ont aussi été pulvérisé en ce mois, mais ce n'était pas noté. Mais l'absence de prise en compte des

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25/02/15
Source

En réponse au message de Bonpom du 24/02/15

"La toxicité [du Malathion] sur les poissons et les invertébrés d'eau douce est connue"

Cela ne veut pas dire que cette toxicité n'aura pas de conséquences.

cela veut dire, quand je réponds à Cassandre973 qui décrit "les crapauds retrouvés agonisants", que ce constat aura peu de poids pour décrier l'utilisation du Malathion auprès des autorités car cet effet était connu par le HCS quand il a fait le choix de ce produit.

Il me semble, si Cassandre973 veut lutter contre la (mauvaise) utilisation du Malathion, plus efficace de dénoncer les fautes dans les conditions d'épandage qui ont été préconisées par le HCS et auxquelles le Conseil Général DOIT se conformer.

Les constats d'huissier seraient une preuve "sérieuse" de ces fautes avant une action en justice, des constats factuels pouvant alerter les médias et les présidents de conseils général et régional (dont les élections approchent).

LA MESSE EST DITE
Une dérogation a été donnée à la Guyane pour faire usage du malathion,
un insecticide hautement toxique interdit en Europe depuis 2007, afin de lutter contre le chikungunya. Problème : le degré de nuisance du produit, qualifié de « mortel » par des scientifiques.
sOURCE: http://eur-lex.europa.eu/legal-content/zQJtMNhW4pJckxtLnTwyD

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20/03/15
La Girafe  (Montjoly)
21/03/15
Cush  (Cay)

Si je dois choisir entre le moustique et ma prostate, je choisis ma prostate ;-)))
Une raison de plus pour stopper le malathion et faire comme au brésil avec des moustiques irradiés. http://actu.orangecaraibe.com/le-malathion-probable-cancerogene-pour-l-homme.html

Répondre

21/03/15
Adegirnil  (Cayenne)

Le malathion vient d'être reconnu cancérigène par l'OMS et nos politiques continuent à nous en faire bouffer tous les soirs dans nos jardins, nos terrasses, tuant immédiatement tous les insectes butineurs et préparant à nos enfants de futurs cancers des poumons, du sang, de la lymphe... A qui profite le crime pour que l'on continue ? Au commerçant qui a le marché, à ses amis bien placés ? Il existe une méthode naturelle d'introduction en masse de moustiques mâles steriles, qu'attend t'on ? On prétexte eviter les quelques risques lies au chikungunya en

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21/03/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Adegirnil du 21/03/15

Le malathion vient d'être reconnu cancérigène par l'OMS et nos politiques continuent à nous en faire bouffer tous les soirs dans nos jardins, nos terrasses, tuant immédiatement tous les insectes butineurs et préparant à nos enfants de futurs cancers des poumons, du sang, de la lymphe... A qui profite le crime pour que l'on continue ? Au commerçant qui a le marché, à ses amis bien placés ? Il existe une méthode naturelle d'introduction en masse de moustiques mâles steriles, qu'attend t'on ? On prétexte eviter les quelques risques lies au chikungunya en preparant des centaines de cas de cancers dans quelques années, c'est littéralement scandaleux !!!! Y a t'il un décideur local responsable ? Allo quoi ?!!

A l'inverse, certains habitants déplorent la non-fumigation au Malathion dans leur quartier ! ... cela ce passe à Winnipeg au Canada où ce produit est utilisé à grande échelle.
http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/2014/07/-fumigation.shtml
.. quand d'autres refusent le Malathion près de chez eux ...

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21/03/15
Lettre ouverte de José Gaillou  (Kourou)

Lettre ouverte adressée aux parlementaires d’EELV, le député Michel François-Lambert, le sénateur Jean Dessessart, la sénatrice Aline Archimbaud en réaction à la publication de l’article du Figaro :
Au moment où je lis ces quelques lignes sur le Figaro, je ne peux que ressentir un sentiment mitigé de dégout et de colère, tant le mépris fut de circonstance par les responsables de la démoustication en Guyane à l’égard de Guyane Ecologie et du Collectif stop malathion en Guyane opposés à l’utilisation du malathion, produit reconnu dangereux pour la santé des humains et autres formes de vies (insectes, oiseaux  poissons,

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21/03/15
Mira  (Guyane)

En réponse au message de Adegirnil du 21/03/15

Le malathion vient d'être reconnu cancérigène par l'OMS et nos politiques continuent à nous en faire bouffer tous les soirs dans nos jardins, nos terrasses, tuant immédiatement tous les insectes butineurs et préparant à nos enfants de futurs cancers des poumons, du sang, de la lymphe... A qui profite le crime pour que l'on continue ? Au commerçant qui a le marché, à ses amis bien placés ? Il existe une méthode naturelle d'introduction en masse de moustiques mâles steriles, qu'attend t'on ? On prétexte eviter les quelques risques lies au chikungunya en preparant des centaines de cas de cancers dans quelques années, c'est littéralement scandaleux !!!! Y a t'il un décideur local responsable ? Allo quoi ?!!

Ils ont leur nom, vos décideurs pas toujours si locaux ni responsables
le directeur de l'ARS, les têtes de la préfecture, la responsable d'enfumage du Conseil Général.
Adressez-vous nommément à eux au lieu de taper dans le maelstroem des fumisteries locales.

Répondre

21/03/15
Mira  (Guyane)

En réponse au message de Bonpom du 21/03/15

A l'inverse, certains habitants déplorent la non-fumigation au Malathion dans leur quartier !

... cela ce passe à Winnipeg au Canada où ce produit est utilisé à grande échelle.

http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/2014/07/-fumigation.shtml

.. quand d'autres refusent le Malathion près de chez eux ...

http://ici.radio-canada.ca/regions/fumigation-zone-tampon-residents.shtml

En tous cas, une attitude intéressante de la ville de Winnipeg qui permet à ses citoyens de demander à ce que des zones tampons soient mises en place autour de leurs propriétés.

"certains habitants déplorent la non-fumigation au Malathion dans leur quartier ! cela ce passe au Canada où ce produit est utilisé à grande échelle."
Aucun rapport avec le cas de la Guyane, mais vous vous en moquez. Vous pourriez dire tout aussi bien qu'au Canada les gens chauffent leurs maisons, alors qu'en Guyane ils installent les clims... sous-entendant bien sûr que les Guyanais sont forcément des crétins. Vous

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21/03/15
Mira  (Guyane)

En réponse au message de Lettre ouverte de José Gaillou du 21/03/15

Lettre ouverte adressée aux parlementaires d’EELV, le député Michel François-Lambert, le sénateur Jean Dessessart, la sénatrice Aline Archimbaud en réaction à la publication de l’article du Figaro :

Au moment où je lis ces quelques lignes sur le Figaro, je ne peux que ressentir un sentiment mitigé de dégout et de colère, tant le mépris fut de circonstance par les responsables de la démoustication en Guyane à l’égard de Guyane Ecologie et du Collectif stop malathion en Guyane opposés à l’utilisation du malathion, produit reconnu dangereux pour la santé des humains et autres formes de vies (insectes, oiseaux  poissons, plantes…).
A entendre également tous les beaux discours, au plus niveau de l’Etat notamment celui du président de la république lors de la conférence sur l’environnement en novembre 2014 (lutte contre les perturbateurs endocriniens et la pollution chimique), on est en droit de s’interroger du foutage de gueule à l’égard de la santé des guyanaises et des guyanais et de la biodiversité de notre territoire.
Sommes nous quantité négligeable vouée à n’être seulement que des cobayes de la République? 
Après avoir dénoncer la dérogation accordée au conseil général pour l’utilisation du malathion en Guyane alors qu’il est interdit en Europe et qu’il ne fut pas utilisé en Martinique, en Guadeloupe, à la Réunion en dépit d’un pic épidémique de chickungunya élevé et d’un taux de mortalité importante,
Après avoir constaté que les autres moyens utilisés dans ces territoires concernés n’ont pas été retenus en Guyane (brigade nature, lutte efficace contre les gites larvaires, moyens coercitifs, entretien des espaces verts,…),
Après avoir entendu le président du conseil général dire que le malathion ne tue pas, le chikungunya oui. Combien de mort à ce jour?  Cet aveu est une forme d’irresponsabilité et d’incompétence mais d’autant plus grave qu’il émane de l’exécutif départemental responsable de la démoustication.
Après avoir dénoncer la méthode utilisée, après avoir usé les voies parlementaires, après avoir entendu la réponse des ministres concernés, après avoir été méprisé par les services de l’Etat en Guyane (préfet, directeur de l’ARS) et du président du conseil général Alain Tien-Liong voila que l’OMS nous annonce le malathion classé comme cancérigène probable.
Quelle colère face à tant d’entêtement, tant d’incompétence au mépris de notre santé et de celui des générations futures. Que dirons-nous à nos enfant? Qu’avons-nous fait?
Au vue du gazage et de l’exposition de la population guyanaise face au malathion et qui s’intensifie dans l’ouest guyanais, on ne peut que  s’interroger sur la catastrophe sanitaire qu’elle encoure sur les années à venir sans parler du coût de la prise en charge des cas de cancers, des maladies endocriniennes, de l’obésité des jeunes, des diabétiques potentiels. Avions-nous encore  besoin de cela en Guyane?
Les responsables irresponsables et les  incompétents seront-ils jugés et condamnés?
L’alerte est donné par l’IARC il faut réagir rapidement avant  que la Guyane ne connaisse un scandale type chlordécone à l’instar de la Martinique et de la Guadeloupe.
Je compte sur vous pour interpeller encore une fois au plus haut niveau de la République, dans vos parlements et réseaux, pour que le bon sens l’emporte et que notre bien-être soit respecté.

Il faut arrêter de toute urgence la pulvérisation du malathion en Guyane et lancer une étude sur les impacts de cette campagne calamiteuse.

Pour info, je suis atteint du virus chikungunya depuis le mois de janvier 2015 malgré le passage anarchique de la baygonneuse dans ma rue et je n’ai reçu aucune visite du service de démoustication de Conseil général de Kourou alors que les résultats positifs lui sont communiqués par l’Institut Pasteur. j’ai dû moi même avertir tous les voisins et faire de la communication autour de moi.

Mes amitiés écologistes

José Gaillou
Conseiller régional
Porte parole Guyane écologie

Un peu de lecture:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/5-pesticides-cancerogenes-probables-oms.php
http://www.la1ere.fr//le-malathion-est-un-cancerogene-probable-selon-l-oms
http://www.guyaweb.com/le-malathion-probable-cancerogene-pour-lhomme/

Sans aucun gnagna, Monsieur Gaillou :
Christian Meurin, directeur de l''ARS
Xavier Luquet, ex-directeur de cabinet du préfet, à défaut le préfet Eric Spitz,
et accessoirement Sandrine Chantilly, directrice du service départemental démoustication du

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21/03/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Mira du 21/03/15

"certains habitants déplorent la non-fumigation au Malathion dans leur quartier ! cela ce passe au Canada où ce produit est utilisé à grande échelle."

Aucun rapport avec le cas de la Guyane, mais vous vous en moquez. Vous pourriez dire tout aussi bien qu'au Canada les gens chauffent leurs maisons, alors qu'en Guyane ils installent les clims...
sous-entendant bien sûr que les Guyanais sont forcément des crétins.

Vous déformez depuis toujours le sujet du malathion et vous insinuez systématiquement son approbation.
Je mets cette observation en parallèle avec votre niveau plutôt soigné... Allez, c'est de la bonne guerre (de désinformation), n'est-ce pas ?

Serait-ce cette réflexion hypothétique que VOUS me prêtez sur les Canadiens qui chauffent et les Guyanais qui climatisent qui implique le sous-entendu que "bien sûr que les Guyanais sont forcément des crétins" ??? Je vous remercie de ne pas m'inventer de propos pour proférer des insultes. Merci d'éviter toute désinformation en inventant ou

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21/03/15
Francois97351  (Matoury)

Cinq pesticides, dont le Roundup, classés cancérogènes
http://www.liberation.fr//cinq-pesticides-dont-le-roundup-classes-cancerogenes

Répondre

21/03/15
Cassandre973  (Kourou)

En réponse au message de Bonpom du 21/03/15

A l'inverse, certains habitants déplorent la non-fumigation au Malathion dans leur quartier !

... cela ce passe à Winnipeg au Canada où ce produit est utilisé à grande échelle.

http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/2014/07/-fumigation.shtml

.. quand d'autres refusent le Malathion près de chez eux ...

http://ici.radio-canada.ca/regions/fumigation-zone-tampon-residents.shtml

En tous cas, une attitude intéressante de la ville de Winnipeg qui permet à ses citoyens de demander à ce que des zones tampons soient mises en place autour de leurs propriétés.

Oui, effectivement, c'est une initiative intéressante. Les gens ont, à Winnipeg, le choix d'être empoisonné et soumis à des substances cancérigènes ou non. Et il est hors de question visiblement de remettre en question cette liberté là.
Pourquoi le Conseil général ne laisse-t-il pas la possibilité à la population de s'exprimer sur le

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21/03/15
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Lettre ouverte de José Gaillou du 21/03/15

Lettre ouverte adressée aux parlementaires d’EELV, le député Michel François-Lambert, le sénateur Jean Dessessart, la sénatrice Aline Archimbaud en réaction à la publication de l’article du Figaro :

Au moment où je lis ces quelques lignes sur le Figaro, je ne peux que ressentir un sentiment mitigé de dégout et de colère, tant le mépris fut de circonstance par les responsables de la démoustication en Guyane à l’égard de Guyane Ecologie et du Collectif stop malathion en Guyane opposés à l’utilisation du malathion, produit reconnu dangereux pour la santé des humains et autres formes de vies (insectes, oiseaux  poissons, plantes…).
A entendre également tous les beaux discours, au plus niveau de l’Etat notamment celui du président de la république lors de la conférence sur l’environnement en novembre 2014 (lutte contre les perturbateurs endocriniens et la pollution chimique), on est en droit de s’interroger du foutage de gueule à l’égard de la santé des guyanaises et des guyanais et de la biodiversité de notre territoire.
Sommes nous quantité négligeable vouée à n’être seulement que des cobayes de la République? 
Après avoir dénoncer la dérogation accordée au conseil général pour l’utilisation du malathion en Guyane alors qu’il est interdit en Europe et qu’il ne fut pas utilisé en Martinique, en Guadeloupe, à la Réunion en dépit d’un pic épidémique de chickungunya élevé et d’un taux de mortalité importante,
Après avoir constaté que les autres moyens utilisés dans ces territoires concernés n’ont pas été retenus en Guyane (brigade nature, lutte efficace contre les gites larvaires, moyens coercitifs, entretien des espaces verts,…),
Après avoir entendu le président du conseil général dire que le malathion ne tue pas, le chikungunya oui. Combien de mort à ce jour?  Cet aveu est une forme d’irresponsabilité et d’incompétence mais d’autant plus grave qu’il émane de l’exécutif départemental responsable de la démoustication.
Après avoir dénoncer la méthode utilisée, après avoir usé les voies parlementaires, après avoir entendu la réponse des ministres concernés, après avoir été méprisé par les services de l’Etat en Guyane (préfet, directeur de l’ARS) et du président du conseil général Alain Tien-Liong voila que l’OMS nous annonce le malathion classé comme cancérigène probable.
Quelle colère face à tant d’entêtement, tant d’incompétence au mépris de notre santé et de celui des générations futures. Que dirons-nous à nos enfant? Qu’avons-nous fait?
Au vue du gazage et de l’exposition de la population guyanaise face au malathion et qui s’intensifie dans l’ouest guyanais, on ne peut que  s’interroger sur la catastrophe sanitaire qu’elle encoure sur les années à venir sans parler du coût de la prise en charge des cas de cancers, des maladies endocriniennes, de l’obésité des jeunes, des diabétiques potentiels. Avions-nous encore  besoin de cela en Guyane?
Les responsables irresponsables et les  incompétents seront-ils jugés et condamnés?
L’alerte est donné par l’IARC il faut réagir rapidement avant  que la Guyane ne connaisse un scandale type chlordécone à l’instar de la Martinique et de la Guadeloupe.
Je compte sur vous pour interpeller encore une fois au plus haut niveau de la République, dans vos parlements et réseaux, pour que le bon sens l’emporte et que notre bien-être soit respecté.

Il faut arrêter de toute urgence la pulvérisation du malathion en Guyane et lancer une étude sur les impacts de cette campagne calamiteuse.

Pour info, je suis atteint du virus chikungunya depuis le mois de janvier 2015 malgré le passage anarchique de la baygonneuse dans ma rue et je n’ai reçu aucune visite du service de démoustication de Conseil général de Kourou alors que les résultats positifs lui sont communiqués par l’Institut Pasteur. j’ai dû moi même avertir tous les voisins et faire de la communication autour de moi.

Mes amitiés écologistes

José Gaillou
Conseiller régional
Porte parole Guyane écologie

Un peu de lecture:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/5-pesticides-cancerogenes-probables-oms.php
http://www.la1ere.fr//le-malathion-est-un-cancerogene-probable-selon-l-oms
http://www.guyaweb.com/le-malathion-probable-cancerogene-pour-lhomme/

il est grand temps que les assos environnementales portent plainte pour non application du principe de précaution...on pourrait finir par croire qu'elles n'ont rien d'environnementales. Hâtez vous, on pensait arriver au bout du cauchemar des 6 mois d'application, mais la démoustication va continuer , ils ont racheté du malathion.

Répondre

22/03/15
Mira  (Guyane)

En réponse au message de Bonpom du 21/03/15

Serait-ce cette réflexion hypothétique que VOUS me prêtez sur les Canadiens qui chauffent et les Guyanais qui climatisent qui implique le sous-entendu que "bien sûr que les Guyanais sont forcément des crétins" ???

Je vous remercie de ne pas m'inventer de propos pour proférer des insultes.
Merci d'éviter toute désinformation en inventant ou tronquant mes propos.

Le post de 7 lignes ne se limitait pas aux 2 premières que vous citez.
Je recopie donc la suite du (court) post :

".. quand d'autres refusent le Malathion près de chez eux ...

http://ici.radio-canada.ca/regions/fumigation-zone-tampon-residents.shtml

En tous cas, une attitude intéressante de la ville de Winnipeg qui permet à ses citoyens de demander à ce que des zones tampons soient mises en place autour de leurs propriétés."

Article qui concerne le Canada et qui n'a "aucun rapport avec le cas de la Guyane".
En effet, ici, les habitants des quartiers n'ont pas la possibilité de demander que ce produit soit aspergé à moins de 90 m de leur habitation.

Est-ce cela que vous appelez une insinuation systématique de l'approbation du Malathion ?

Ne voyez pas de sous-entendu dans ce post pour insulter l'un ou l'autre de crétin.

La lumière braquée sur votre petit jeu vous fait mal. Je vous comprends.
Ce n'est pas la possibilité accordée aux Canadiens qui fait la différence avec la Guyane, mais il est inutile de vous expliquer quoi que ce soit.
Je me contenterai donc de relever vos insinuations.

Répondre

22/03/15
Mira  (Guyane)

En réponse au message de Cassandre973 du 21/03/15

Oui, effectivement, c'est une initiative intéressante. Les gens ont, à Winnipeg, le choix d'être empoisonné et soumis à des substances cancérigènes ou non. Et il est hors de question visiblement de remettre en question cette liberté là.
Pourquoi le Conseil général ne laisse-t-il pas la possibilité à la population de s'exprimer sur le choix de la poursuite du malathion? Ou de son arrêt?
Bon, je dis ça pour la blague, hein, vu le mépris de la population de ce cher CG...

Il paraît que les maires pourraient refuser l'épandage. C'est vrai ?

Répondre

22/03/15
Cassandre973  (Kourou)

En réponse au message de Bonpom du 21/03/15

Serait-ce cette réflexion hypothétique que VOUS me prêtez sur les Canadiens qui chauffent et les Guyanais qui climatisent qui implique le sous-entendu que "bien sûr que les Guyanais sont forcément des crétins" ???

Je vous remercie de ne pas m'inventer de propos pour proférer des insultes.
Merci d'éviter toute désinformation en inventant ou tronquant mes propos.

Le post de 7 lignes ne se limitait pas aux 2 premières que vous citez.
Je recopie donc la suite du (court) post :

".. quand d'autres refusent le Malathion près de chez eux ...

http://ici.radio-canada.ca/regions/fumigation-zone-tampon-residents.shtml

En tous cas, une attitude intéressante de la ville de Winnipeg qui permet à ses citoyens de demander à ce que des zones tampons soient mises en place autour de leurs propriétés."

Article qui concerne le Canada et qui n'a "aucun rapport avec le cas de la Guyane".
En effet, ici, les habitants des quartiers n'ont pas la possibilité de demander que ce produit soit aspergé à moins de 90 m de leur habitation.

Est-ce cela que vous appelez une insinuation systématique de l'approbation du Malathion ?

Ne voyez pas de sous-entendu dans ce post pour insulter l'un ou l'autre de crétin.

Intéressant aussi l'article de Radio canada:
http://ici.radio-canada.ca/-reponse-winnipeg-evaluations-malathion-oms.shtml
Voyons ce qu'il en ressortira.

Répondre

22/03/15
Cush  (Cay)

En réponse au message de Francois97351 du 21/03/15

Cinq pesticides, dont le Roundup, classés cancérogènes
http://www.liberation.fr//cinq-pesticides-dont-le-roundup-classes-cancerogenes

Cette semaine, c'est la fête au roundup de Monsanto (glyphosate). Celui là, ça fait des années qu'on l'utilise en Guyane sans que ça ne dérange personne...
http://tempsreel.nouvelobs.com//le-roundup-le-pesticide-cancerogene-le-plus-repandu-dans-le-monde

Répondre

22/03/15
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Lettre ouverte de José Gaillou du 21/03/15

Lettre ouverte adressée aux parlementaires d’EELV, le député Michel François-Lambert, le sénateur Jean Dessessart, la sénatrice Aline Archimbaud en réaction à la publication de l’article du Figaro :

Au moment où je lis ces quelques lignes sur le Figaro, je ne peux que ressentir un sentiment mitigé de dégout et de colère, tant le mépris fut de circonstance par les responsables de la démoustication en Guyane à l’égard de Guyane Ecologie et du Collectif stop malathion en Guyane opposés à l’utilisation du malathion, produit reconnu dangereux pour la santé des humains et autres formes de vies (insectes, oiseaux  poissons, plantes…).
A entendre également tous les beaux discours, au plus niveau de l’Etat notamment celui du président de la république lors de la conférence sur l’environnement en novembre 2014 (lutte contre les perturbateurs endocriniens et la pollution chimique), on est en droit de s’interroger du foutage de gueule à l’égard de la santé des guyanaises et des guyanais et de la biodiversité de notre territoire.
Sommes nous quantité négligeable vouée à n’être seulement que des cobayes de la République? 
Après avoir dénoncer la dérogation accordée au conseil général pour l’utilisation du malathion en Guyane alors qu’il est interdit en Europe et qu’il ne fut pas utilisé en Martinique, en Guadeloupe, à la Réunion en dépit d’un pic épidémique de chickungunya élevé et d’un taux de mortalité importante,
Après avoir constaté que les autres moyens utilisés dans ces territoires concernés n’ont pas été retenus en Guyane (brigade nature, lutte efficace contre les gites larvaires, moyens coercitifs, entretien des espaces verts,…),
Après avoir entendu le président du conseil général dire que le malathion ne tue pas, le chikungunya oui. Combien de mort à ce jour?  Cet aveu est une forme d’irresponsabilité et d’incompétence mais d’autant plus grave qu’il émane de l’exécutif départemental responsable de la démoustication.
Après avoir dénoncer la méthode utilisée, après avoir usé les voies parlementaires, après avoir entendu la réponse des ministres concernés, après avoir été méprisé par les services de l’Etat en Guyane (préfet, directeur de l’ARS) et du président du conseil général Alain Tien-Liong voila que l’OMS nous annonce le malathion classé comme cancérigène probable.
Quelle colère face à tant d’entêtement, tant d’incompétence au mépris de notre santé et de celui des générations futures. Que dirons-nous à nos enfant? Qu’avons-nous fait?
Au vue du gazage et de l’exposition de la population guyanaise face au malathion et qui s’intensifie dans l’ouest guyanais, on ne peut que  s’interroger sur la catastrophe sanitaire qu’elle encoure sur les années à venir sans parler du coût de la prise en charge des cas de cancers, des maladies endocriniennes, de l’obésité des jeunes, des diabétiques potentiels. Avions-nous encore  besoin de cela en Guyane?
Les responsables irresponsables et les  incompétents seront-ils jugés et condamnés?
L’alerte est donné par l’IARC il faut réagir rapidement avant  que la Guyane ne connaisse un scandale type chlordécone à l’instar de la Martinique et de la Guadeloupe.
Je compte sur vous pour interpeller encore une fois au plus haut niveau de la République, dans vos parlements et réseaux, pour que le bon sens l’emporte et que notre bien-être soit respecté.

Il faut arrêter de toute urgence la pulvérisation du malathion en Guyane et lancer une étude sur les impacts de cette campagne calamiteuse.

Pour info, je suis atteint du virus chikungunya depuis le mois de janvier 2015 malgré le passage anarchique de la baygonneuse dans ma rue et je n’ai reçu aucune visite du service de démoustication de Conseil général de Kourou alors que les résultats positifs lui sont communiqués par l’Institut Pasteur. j’ai dû moi même avertir tous les voisins et faire de la communication autour de moi.

Mes amitiés écologistes

José Gaillou
Conseiller régional
Porte parole Guyane écologie

Un peu de lecture:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/5-pesticides-cancerogenes-probables-oms.php
http://www.la1ere.fr//le-malathion-est-un-cancerogene-probable-selon-l-oms
http://www.guyaweb.com/le-malathion-probable-cancerogene-pour-lhomme/

Mais mon pauvre José, ILS n'en ont rien à f… de la Guyane… EELV en tête !!!! Vous n'avez pas encore compris çà ? Pas assez d'électeurs potentiels…
Sur ce, bon et prompt rétablissement…

Répondre

22/03/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Mira du 22/03/15

La lumière braquée sur votre petit jeu vous fait mal. Je vous comprends.
Ce n'est pas la possibilité accordée aux Canadiens qui fait la différence avec la Guyane, mais il est inutile de vous expliquer quoi que ce soit.
Je me contenterai donc de relever vos insinuations.

Je vous remercie de citer des propos précis, de relier infos à des sources, etc. plutôt que de relever des insinuations non écrites sans les expliciter.
Cela rend les échanges plus enrichissants que le genre de remarque : "La lumière braquée sur votre petit jeu vous fait mal", ma photosensibilité ayant peu d'intérêt dans ce cas.

Lire la suite

22/03/15
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Mira du 22/03/15

Il paraît que les maires pourraient refuser l'épandage. C'est vrai ?

oui , c'est vrai, le maire de roura a décidé de ne pas faire diffuser le malathion.

Répondre

22/03/15
Mira  (Guyane)

En réponse au message de La Girafe du 22/03/15

oui , c'est vrai, le maire de roura a décidé de ne pas faire diffuser le malathion.

Alors les Guyanais ont leur sort dans leurs mains.

Répondre

22/03/15
Carbet  (Kourou)

En réponse au message de Mira du 21/03/15

Sans aucun gnagna, Monsieur Gaillou :

Christian Meurin, directeur de l''ARS
Xavier Luquet, ex-directeur de cabinet du préfet, à défaut le préfet Eric Spitz,
et accessoirement Sandrine Chantilly, directrice du service départemental démoustication du Conseil Général.
Ils sont là :
http://medias2.francetv.fr/videosread/rfo/mp3/guyane/point_d_interrogation

En matière de conneries, on fait pas mieux.

En tant que vieux routard rodé, vous êtes conscient que votre demande dépasse les cadres habituelles. Vous voulez que la préfecture reviennent sur son erreur ? Ils ne sont pas programmés pour ça, car la reconnaissance de leur faute porte atteinte à leur image, vous savez. Et c'est mauvais pour les carrières; Alors les membres de ce milieu appellent cela "porter atteint à l'image de l'Etat". Ils cachent leur misère de la sorte.
C'est comme ça que les conneries ont la vocation de durer.
Pauvre de nous !

Bonjour Mira
Dans votre réponse à la lettre ouverte de José Gaillou concernant le Malathion , votre lien a déjà été bloqué ou effacé
: Fill not found ...... ?
Problème technique ou manœuvres ? Rayez la mention inutile .
De toutes façons les " gens d'en bas " , dit normalement : Le Peuple , a au moins gagné

Lire la suite

23/03/15
Robespierre  (Kourou)

En réponse au message de Cassandre973 du 21/03/15

Oui, effectivement, c'est une initiative intéressante. Les gens ont, à Winnipeg, le choix d'être empoisonné et soumis à des substances cancérigènes ou non. Et il est hors de question visiblement de remettre en question cette liberté là.
Pourquoi le Conseil général ne laisse-t-il pas la possibilité à la population de s'exprimer sur le choix de la poursuite du malathion? Ou de son arrêt?
Bon, je dis ça pour la blague, hein, vu le mépris de la population de ce cher CG...

Pas si méprisant qu'on le dit et moins obtus qu'on ne le pense M. A T L

Répondre

23/03/15
Cush  (Cay)

En réponse au message de Robespierre du 23/03/15

Pas si méprisant qu'on le dit et moins obtus qu'on ne le pense M. A T L

Suite à la bonne décision d'ATL (il faut le dire quand c'est bien ;-) d'arrêter l'épandage du Malathion, j'allais proposer, en remplacement, d’importer des moustiques castrés du Brésil.
Et je suis tombé sur ça: http://lesazas.org/2015/02/05/sauvons-les-moustiques/
des mêmes zozos zadistes qui veulent sauver le monde et les zanimaux. Je propose qu'on en

Lire la suite

23/03/15
La Girafe  (Montjoly)

une victoire bien funeste que celle de l'arrêt du malathion. quel gâchis ! quelle honte !

Répondre

23/03/15
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Robespierre du 23/03/15

Pas si méprisant qu'on le dit et moins obtus qu'on ne le pense M. A T L

moins obtus ? ou acculé par les risques qu'il encourait au nom du principe de précaution ? juste la prison, excusez du peu..

Répondre

23/03/15
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Robespierre du 23/03/15

Pas si méprisant qu'on le dit et moins obtus qu'on ne le pense M. A T L

Houlà, même si la décision est bonne, il lui a fallu quand même pas mal de temps pour réagir, peut-être avant que ça lui pête au visage !!!!
Ce n'est pas un ange non plus !

Répondre

23/03/15
Mira  (Guyane)

En réponse au message de Carbet du 22/03/15

Bonjour Mira

Dans votre réponse à la lettre ouverte de José Gaillou concernant le Malathion , votre lien a déjà été bloqué ou effacé
: Fill not found ...... ?
Problème technique ou manœuvres ? Rayez la mention inutile .

De toutes façons les " gens d'en bas " , dit normalement : Le Peuple , a au moins gagné moralement la première manche , avec l'aide de l'OMS , excusez du peu !
En prime sont mises à l'indexe quatre autres molécules dangereuses ayant de sacrées casseroles scientifiques .
Attention ! L'avis de l'OMS ne vaut pas interdiction dans les États et je fais confiance à notre grande ministre de l'écologie pour trouver une parade qui retardera une interdiction pour que les industriels concernés ne perdent pas financièrement .

Une solution déjà utilisée dans le passé est d'attendre l'épuisement des stocks pour déclarer l'interdiction ......

Il nous reste , a nous les "cons de base" , à gagner la deuxième manche en maintenant la pression sur les pantins pitoyables qui soit disant nous dirigent pour que le Malathion soit interdit ainsi que les quatre autres molécules dangereuses .

Salutations

PS : Après cela il restera à faire retirer du marché des milliers d'autres molécules d'usage courant qui sont au moins aussi dangereuses .
Il y a du boulot !

Bonjour Carbet
en matière de manoeuvres, rien m'étonnerait. Réessayez :

http://medias2.francetv.frrfo/mp3/point_d_interrogation_2014-12-04.mp3.
La même émission est présentée là aussi, le lien fonctionne :
http://laleveedesvoiles.fr/malathion-declare-cancerogene-probable-par-17-scientifiques-de-11

Lire la suite

23/03/15
Cassandre973  (Kourou)

En réponse au message de Robespierre du 23/03/15

Pas si méprisant qu'on le dit et moins obtus qu'on ne le pense M. A T L

Un agréable surprise effectivement après l'avoir interpellé des mois en vain sur les dangers du malathion...Le fait que cela soit cancérogène avait déjà été prouvé par des études. Dont ils n'avaient pas tenu compte.
Bref, l'OMS a été entendu, je remercie donc qui de droit pour cette annonce (quel dommage qu'elle ne soit pas tombée il y a trois mois...le mal n'aurait pas été fait aussi fort).

Répondre

23/03/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Mira du 23/03/15

Bonjour Carbet

en matière de manoeuvres, rien m'étonnerait. Réessayez :


http://medias2.francetv.frrfo/mp3/point_d_interrogation_2014-12-04.mp3.

La même émission est présentée là aussi, le lien fonctionne :

http://laleveedesvoiles.fr/malathion-declare-cancerogene-probable-par-17-scientifiques-de-11-

Vous y entendez Mme Chantilly d'insister sur la nécessité d'ouvrir la maison afin de bien inhaler le malathion... Christian Meurin affirme qu la deltaméthrine (molécule) et le Bti (une bactérie) sont la même chose, et que le malathion n'est pas dangereux... Qu'est-ce qu'il a comme formation ?
L'ex -secrétaire du préfet affirme que le citoyen qui a osé les interpeller est un manipulateur, qu'il déforme le contenu des rapports...
Alors que c'est ce bonhomme qui avait raison. Les trois remarquables n'ont pas lu les recommandations, ou bien ils mentaient sciemment.

En toute justice et dans un pays qui fonctionne, les propos de M. Meurin valent un licenciement sec.

Ceux de Mme Chantilly se qualifient comme mise en danger d'un grand nombre de personnes dans l'exercice de ses fonctions, ou empoisonnement (in? volontaire dans les même conditions.
Il suffit d'admettre l'évidence, la nocivité du malathion. Yaka, yaka ... chiche, Monsieur le Procureur ? On y va ?
Monsieur Luquet a encore confirmé l'urgence absolue de la suppression des sous-préfectures, vu sa nouvelle fonction.

Le plus éveillé dans ce panier est encore M. Tien-Long, qui a su profiter de la redécouverte de l'eau pour sortir de ce bourbier aussitôt.
Rassurez-vous, ceux d'en bas avaient toujours raison et dignité avec eux, la nocivité du malathion n'a rien de nouveau, cancer compris...
C'est une victoire décourageante.

bonsoir,
Mira, de quelle victoire parlez vous ?

une victoire s'obtient après réflexion suite à une défaite...
ici, nous n'avons pas su écouter la voix de la raison, celle qui disait que l'on avait essayé ce produit autrefois, et que cela n'avait pas fonctionné. nous n'avons rien appris. nous n'avons

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23/03/15
Penséelibre  (Cayenne)

En réponse au message de Robespierre du 23/03/15

Pas si méprisant qu'on le dit et moins obtus qu'on ne le pense M. A T L

Pleure, pleure triste Guyane.
Moins obtus dit-il : il n'y a qu'à voir les sommes monstrueuses encaissées par les avocats
sur l'affaire dite de la rémunération des prêtres. Notre argent au final stupidement dépensé.  Malathion ; faut-il être stupide pour zapper le principe de précaution. Les politiques

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23/03/15
Bonpom  (Remire)

Un article sur la suspension des pulvérisations du Malathion publié par le Point.fr écrit par Sophie LAUTIER et Frédéric FARINE.
http://www.lepoint.fr/societe/guyane-suspension-des-pulverisations-d-un-insecticide

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