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Mouvements sociaux

816 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
13/04/17
Boiskaka  (Kourou )

En réponse au message de Bonpom du 12/04/17

Kourou (et la Guyane) pourrait sévèrement ressentir le contre-coup de la baisse d'activité d'Ariane. Et proposer de taxer davantage le CSG au moment où la concurrence s'accentue dans un marché morose n'est peut-être pas la meilleure idée. On peut se rappeler des fermetures de commerces dans Kourou quand Ariane a "toussé" il y a quelques années.
http://www.latribune.fr

Demandons cela à youri Antoinette membre du collectif des toukans et managers Télécom au CSG????

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13/04/17
Boiskaka  (Kourou )

En réponse au message de Lematourien du 12/04/17

Non la Guyane ne va pas sortir grandie de ce conflit! Il va y avoir un fort ressentiment car il ne faut pas sous estimer l'adhésion populaire au mouvement, malgré tous les défauts et des compétences plus que douteuse de leurs représentants! Car je vois mal le gouvernement aller discuter encore une fois et surtout pas le président avec un Olivier Goudet, Gauthier Horth, Monique Guard ou José Mariéma..

Avec marriema Vous avez oublié leon Bertrand, Ils devraient être tout les 2 en prison si le système judiciaire en guyane était impartial et pas pourri!!!!

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13/04/17
Lematourien  (Matoury)

Dites moi si je me trompe mais aucun média n'a fait allusion à agression subie par une femme sur le barrage de Kourou à part l'allusion de Rimane comme quoi il devait régler un problème sur le barrage ?

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13/04/17
Fluvial  (Cayenne)

Départ d'une délégation du collectif (six personnes) pour rencontrer le président Hollande ; Lu sur France Guyane .Bonjour Président c'est nous les mecs de la Guyane ,vous savez ceux qui sont habillés en noir avec des masques de carnaval, .Qui va payer les frais??? Vous leur faites faire une dictée aux mecs ,il y a 10 fautes par ligne!!!!!Comme disait la Castafiore "je ris de me voir si belle en ce miroir" Pauvre France......

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13/04/17
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Bonpom du 12/04/17

Triste de voir valoriser ce qu'ailleurs on nomme simplement plagiat.. Article de FG sur la Guyanaise qui a "créé" le logo du poing levé en forme de carte de Guyane. Ce poing, au centre du mot « mobilisation » sur les t-shirts qu'elle a fait imprimer, , c'est la meilleure façon de représenter cette militante, affirme FG. Ce logo qui n'est que le copié-collé d'un logo pompé devrait représenter la "créativité" guyanaise
https://fr.wikipedia.org
http://www.franceguyane.fr

"la créativité" Guyanaise n'est que copies ou plagiats ! Comment allons nous en sortir ! Les cagoules, les racailles et j'en passe, fastoche ! Oui, mais après ?

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13/04/17
4wap  (Montjo)

En réponse au message de Bonpom du 12/04/17

Triste de voir valoriser ce qu'ailleurs on nomme simplement plagiat.. Article de FG sur la Guyanaise qui a "créé" le logo du poing levé en forme de carte de Guyane. Ce poing, au centre du mot « mobilisation » sur les t-shirts qu'elle a fait imprimer, , c'est la meilleure façon de représenter cette militante, affirme FG. Ce logo qui n'est que le copié-collé d'un logo pompé devrait représenter la "créativité" guyanaise
https://fr.wikipedia.org
http://www.franceguyane.fr

Ce n'est pas le poing, symbole universel de l'idée de lutte, l'originalité. C'est la synthèse: poing symbole de lutte + Guyane, résumée en un seul élément graphique. Vous aviez déjà vu une carte de Guyane en forme de poing?

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13/04/17
Jean Cyrile  (Kourou)

Demandez à José mariema de fermer sa discothèque le vieux montmartre à Kourou qui tourne plein pot et est elle ravitaillée en alcool, solidarité quand tu nous tient..... Ah ils ont la belle vie les leaders du collectif des 500 frères....
d'ailleurs mais que font les 500 frères? ils ne lui demandent pas de baisser le rideau de sa devanture?

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13/04/17
4wap  (Montjo)

En réponse au message de Fluvial du 13/04/17

Départ d'une délégation du collectif (six personnes) pour rencontrer le président Hollande ; Lu sur France Guyane .Bonjour Président c'est nous les mecs de la Guyane ,vous savez ceux qui sont habillés en noir avec des masques de carnaval, .Qui va payer les frais??? Vous leur faites faire une dictée aux mecs ,il y a 10 fautes par ligne!!!!!Comme disait la Castafiore "je ris de me voir si belle en ce miroir" Pauvre France......

C'est vrai que ce cirque à tout du méchant remède de cheval démocratique… Mais gageons qu'à l'issue, pour beaucoup d'entre nous, grands adeptes du: "nos élus tous des pourris", ou "nos élus tous des incompétents", nous saurons désormais un peu mieux apprécier ce qu'il advient lorsque, la représentativité des urnes, vient à être ainsi mise sur la touche, avec nos encouragements et notre complicité:

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13/04/17
4wap  (Montjo)

Taubira qui joue les fausses candides à propos du mouvement social: "Je n'ai pas à m'immiscer dans l'appréciation des choses".

Elle l'a pourtant fait en demandant aux représentants du mouvement de retirer leur cagoule.

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13/04/17
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de 4wap du 13/04/17

C'est vrai que ce cirque à tout du méchant remède de cheval démocratique… Mais gageons qu'à l'issue, pour beaucoup d'entre nous, grands adeptes du: "nos élus tous des pourris", ou "nos élus tous des incompétents", nous saurons désormais un peu mieux apprécier ce qu'il advient lorsque, la représentativité des urnes, vient à être ainsi mise sur la touche, avec nos encouragements et notre complicité:

« La population veut que le collectif soit le seul interlocuteur de la délégation ministérielle. En un mois et demi, le collectif a su faire ce que vous (les élus) n'avez jamais réussi à faire. Vous faites remonter les demandes du peuple guyanais mais vous n'êtes pas écoutés » Olivier Goudet

http://www.franceguyane.fr

A bien y réfléchir, un "élu pourri" ou un "élu incompétent" valant finalement peut-être mieux qu'un "pas élu du tout". Non?. Histoire de ne pas réinventer l'eau chaude, ou plutôt la douche froide anti-démocratique.

Et voyons si Hollande accepte de recevoir nos gentils guignols (pas de violence physique à ce stade) en les adoubant, ce faisant, comme d'authentiques représentants de la population. On me glisse cependant, que certains de nos véritables représentants seront peut-être assez rusé pour se faufiler parmi les six…Un élu, un vrai, Ouf l'honneur est sauf....Hep! Roro, enlève ta cagoule! On t'a reconnu! T'as pas la taille et les biscotos! ....Oups! Ça va quand même être compliqué de reprendre de saines habitudes...

Effectivement, nous savons désormais ce qu'il advient lorsque la représentativité échouée des urnes vient à être ainsi mise sur la touche par un élan populaire, initié tant bien même par des personnes cagoulées :
« La population veut que le collectif soit le seul interlocuteur de la délégation ministérielle. En un

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14/04/17
Fluvial  (Cayenne)

En réponse au message de Jean Cyrile du 13/04/17

Demandez à José mariema de fermer sa discothèque le vieux montmartre à Kourou qui tourne plein pot et est elle ravitaillée en alcool, solidarité quand tu nous tient..... Ah ils ont la belle vie les leaders du collectif des 500 frères....
d'ailleurs mais que font les 500 frères? ils ne lui demandent pas de baisser le rideau de sa devanture?

c'est cela que l'on appelle "démocratie participative" ,allez viens boire un pt'it coup à la maison.....

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14/04/17
Fluvial  (Cayenne)

En réponse au message de Jean Charles du 13/04/17

Bonsoir toi té un gars qui c'est dire les choses comme elles sont (balance sur plus de réseaux sociaux. bravo. cordialement

muito obrigado

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14/04/17
Cire El Trev  (Kourou)

En réponse au message de Bzh du 14/04/17

La mascarade continue: Ouverture des barrages pour accéder à l'aéroport le jour des vacances scolaires.......Quelle coïncidence! Cessez de vous moquer du peuple que vous prétendez représenter et défendre!

Nous pouvons accéder à l'aéroport, certes , mais le vol Air France est annulé ...... Pour Air Caraîbes je sais pas , mais le bouillon aura un goût amer cette année .....Bon courage à tous !!

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14/04/17
4wap  (Montjo)

En réponse au message de Koro du 13/04/17

"la créativité" Guyanaise n'est que copies ou plagiats ! Comment allons nous en sortir ! Les cagoules, les racailles et j'en passe, fastoche ! Oui, mais après ?

Allons, cessez donc de vous auto-flageller ou de vous auto-dénigrer ainsi, sans arrêt. Je suis certain que même vous, dans votre atelier, vous faites parfois œuvre de créativité et d'originalité.

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15/04/17
Eric

En réponse au message de Lematourien du 11/04/17

D'accord quelques enseignants métropolitain font des cours de rattrapage! Mais je n'ai entendu aucun enseignant dénoncé le fait que les enfants n'auront pas de cours durant près de 1 mois 1/2, car aucun cours ne sera enseigné durant les prochaines vacances!! Et c'est cela que je trouve inadmissible, on fait grève durant plus de 3 semaines, puis on part en vacances!!Mais c'est pour l'avenir des enfants...

Au lieu de se plaindre du silence des enseignants, testez votre capacité à influencer la politique en guyane, Portez plainte et exigez que les établissements ouvrent le plus rapidement possible pour que nos enfants retrouvent le chemin de l'école, exigez que le collectif donne un badge aux enseignants pour qu'ils puissent traverser les barrages au même titre que

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15/04/17
Eric

La fusée pa ka decollé la gwyan ka coulé. Super ! Nous le collectif des 5ooooo agoutis nous nous réjouissons ! Moins de camions , moins de voitures sur les routes c'est moins de bruit pour nous. 

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15/04/17
Penséelibre  (Cayenne)

Trouvé sur FB, émanant de Farouk AMRI

Crise en Guyane : de la Guyane historique à la Guyane hystérique

La peur :

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15/04/17
Dreamer  (Cayenne)

Le procureur de la République, Monsieur Eric VAILLANT vient de déclarer : "Le temps de l'action est venu".
Il était effectivement temps. Les dégâts considérables dans notre économie moribonde seront longs à réparer.

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15/04/17
Dreamer  (Cayenne)

Brillant rassemblement cet après-midi Place de la République à Paris..... Une centaine de participants ...seulement....
Je pense que tout le monde sera pour une fois d'accord sur le comptage. À ce niveau de participation il est effectivement difficile de se tromper.

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15/04/17
4wap  (Montjo)

En réponse au message de Gyz du 13/04/17

Effectivement, nous savons désormais ce qu'il advient lorsque la représentativité échouée des urnes vient à être ainsi mise sur la touche par un élan populaire, initié tant bien même par des personnes cagoulées :
« La population veut que le collectif soit le seul interlocuteur de la délégation ministérielle. En un mois et demi, le collectif a su faire ce que vous (les élus) n'avez jamais réussi à faire. Vous faites remonter les demandes du peuple guyanais mais vous n'êtes pas écoutés » Olivier Goudet

C'est clair et indiscutable. Tellement vrai que les élus en ont la bouche cousue, ce qui est la moindre des choses.

Vous m'étonnez avec vos "élu pourri" ou "élu incompétent" valant mieux, selon vous, que des "pas élu du tout" qui ont d'ores et déjà fait leurs preuves d'efficacité.
Vous le pensez réellement ou faute d'inattention de votre part ? Vous préférez n'importe quel élu, même le plus pourri ou incompétent aux leaders d'un mouvement populaire intrinsèquement démocratique que ces mêmes élus n'ont su ni initié ni mener ?
Vous contestez donc le droit à tout changement sociétal. Pas sympa pour la RF... Pourquoi avoir renversé Louis XVI ?

Pour ce qui est le statut de guignol que vous accordez a cette délégation, je vous renvoie sur l'arrivée élyséenne de la délégation guyanaise composée d'élus authentiques, vers 2010, délégation ouvertement moquée et méprisée par qq fonctionnaires : «  les boukinabé viennent encore quémander... »

Quant à C Taubira, c'était de l'ironie je suppose ?

J'ai déjà répondu à Koro sur ce point. Je préfère en effet, d'assez loin, être représenté par Roro pour qui je n'ai d'ailleurs pas voté, plutôt que par:

http://www.franceguyane.mobi

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15/04/17
Froggy  (Remire)

En réponse au message de 4wap du 13/04/17

Taubira qui joue les fausses candides à propos du mouvement social: "Je n'ai pas à m'immiscer dans l'appréciation des choses".

Elle l'a pourtant fait en demandant aux représentants du mouvement de retirer leur cagoule.

Elle le fait encore en soulignant que les responsabilités sont partagées entre "l'Etat, mais aussi les autorités collectives territoriales".

Elle poursuit en insistant sur la présence d’intérêts contradictoires: "il y a des contradiction parce qu'il y a des intérêts divergents. Donc sur les services publics tout le monde peut se retrouver. Mais puisqu'il y a des revendications catégorielles c'est plus compliqué". Compliqué en effet, et c'est rien de le dire. Et pourtant elle nous joue les naïves:

"Ce mouvement a une direction, des collectifs…C'est à eux qu'il revient d'apprécier les choses, j'espère que cela se fait de façon suffisamment démocratique…".

L'un des principaux représentants du collectif, O.GOUDET l'a pourtant accusée en public d'avoir "craché sur les guyanais" et lui a décerné un carton rouge. Elle ne peut donc feindre d'ignorer quel genre de gugusse à l'esprit ouvert, est aussi à la tête de ce mouvement qu'elle espère démocratique...

Et enfin, autre immixtion non négligeable dans l’appréciation des choses. Elle affirme (5'12) que le lien fait par le collectif entre insécurité et immigration est "une erreur". "On ne peut pas faire l'équation criminalité-immigration". Dommage qu'elle ne s'implique pas bien d'avantage...

Elle non plus n'est plus a une contradiction près , il ne faut pas parler de la traite orientale (bien plus importante que la traite de l'occident) de peur de stigmatiser les jeunes de banlieue...remarque les arabes n'ont pas de problème avec les descendants d'esclaves, ils castraient leurs esclaves. C'est de l'histoire...

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15/04/17
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Dreamer du 15/04/17

Le procureur de la République, Monsieur Eric VAILLANT vient de déclarer : "Le temps de l'action est venu".
Il était effectivement temps. Les dégâts considérables dans notre économie moribonde seront longs à réparer. Le sentiment d'injustice et d'état de non-droit qui règne depuis plusieurs semaines laissera à beaucoup un goût amer (quand l'on pense qu'un certain élu de l'ouest condamné à de la prison ferme fut l'une des rares personnes à pouvoir franchir les barrages et circuler comme bon lui semblait).

Peut-être aurions nous dû déposer ces plaintes beaucoup plus tôt. Nul doute que sans celles-ci le temps de l'action ne serait peut-être pas encore au rendez-vous.

La loi du 22 juillet 2010 confère désormais à tout justiciable de porter plainte contre le procureur lui-même.
Il serait utile que notre vaillant procureur s'en rappelle. Les plaintes l'enjoignent à rétablir notre libre circulation. Et à rétablir un état de droit, notion qui semble échapper à beaucoup....
Nous y sommes presque mais les menaces de nouveaux blocages restent intolérables. À suivre donc.....

Il n'était pas le seul repris de justice à passer les barricades, nombreux parmi nos "frères" !

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15/04/17
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Dreamer du 15/04/17

Brillant rassemblement cet après-midi Place de la République à Paris..... Une centaine de participants ...seulement....
Je pense que tout le monde sera pour une fois d'accord sur le comptage. À ce niveau de participation il est effectivement difficile de se tromper.
Bref....ce mouvement aurait pu et du s'arrêter plus tôt profitant de ce considérable élan de solidarité pour servir l'ensemble de la population.
Au lieu de cela il fut une fois de plus récupéré par les éternels profiteurs de ce genre de situation et va se terminer dans une toute aussi considérable cacophonie.

Le rassemblement était il interdit aux hommes ?

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15/04/17
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de 4wap du 15/04/17

J'ai déjà répondu à Koro sur ce point. Je préfère en effet, d'assez loin, être représenté par Roro pour qui je n'ai d'ailleurs pas voté, plutôt que par:

http://www.franceguyane.mobi

...pour qui personne n'a voté. Et pourtant, je classe bien notre Roro, dans la catégorie du genre d'élus susceptibles de bénéficier de ce genre de traitement médiatique:
https://www.blada.com/jodlas/

Ce qui n'a pas empêché qu'il soit largement élu par la suite. Et donc, l'écarter du jeu, ce serait aussi éluder notre responsabilité collective à trop bon compte. Mais c'est un autre débat.

De mon point de vue, le collectif ne fait finalement pas tellement mieux que la classe politique locale, en étant à ce point incapable d'exclure du rang de ses leaders, certaines caricatures objectives:

http://www.franceguyane.mobi

...ou un peu plus subjectives:

http://www.franceguyane.fr/

C'est discutable, mais je n'ai pas envie qu'un type qui arbore deux énormes bagouzes en or sur une main, et une grosse chaine en or au cou, aille dénoncer et quémander en mon nom devant nos institutions, au sujet de nos problématiques de sous-développement.

Sauf à occulter complétement, afin ne pas nuire aux seules joies de la révolution ou à l'espoir d'efficacité, le collectif est bien en proie à ses propres travers, qui sont pour moi l'équitable reflet d'un certain degré de turpitude à l'échelon politique locale. En l'état, je n'ai donc pas plus envie que cela, qu'ils me représentent en supplantant le casting démocratique officiel, dès lors qu'aucune obligation citoyenne (le verdict des urnes) ou judiciaire (une condamnation judiciaire des élus pourris) ne l'impose. Je n'en vois pas l'utilité, en particulier à la vue que ce qui m'est proposé en face. Douteux pour douteux, je préfère donc effectivement m'en tenir à nos coutumes républicaines. Sur les sujets politiques, les représentants élus sont nos délégués officiels et on assume notre choix collectif. S'ils sont "pourris", mais pas suffisamment au point que notre justice (imparfaite) nous en débarrasse. Alors on les change en votant. Rien d'idéal. Juste un peu de méthode. Ce qui ne remet cependant pas en cause l’intérêt de la situation de crise actuelle.
L’apparition et l'expression du symptôme est en soi une forme de démonstration politique qui a toute sa place dans la méthode. Mais on ne refait pas subitement le monde en misant sur la seule irruption spontanée de quelques fragiles chefaillons, surtout lorsqu'ils se bouffent déjà le nez:

http://www.guyaweb.com

Il est courant d'exprimer, en ces temps, des attentes futiles issues d'erreurs sur les rôles et sur la situation. Le mouvement s'est déclenché non pas parce que ses meneurs soient des gens compétentes ou irréprochables, mais à cause du résultat d'une gouvernance (nationale et locale), plus le cadre institutionnel.

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16/04/17
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Gyz du 15/04/17

Il est courant d'exprimer, en ces temps, des attentes futiles issues d'erreurs sur les rôles et sur la situation.
Le mouvement s'est déclenché non pas parce que ses meneurs soient des gens compétentes ou irréprochables, mais à cause du résultat d'une gouvernance (nationale et locale), plus le cadre institutionnel. Les meneurs n'ont pas à être compétents ou exemplaires.
Ce qui devrait être compétent à présent, c'est la conscience collective ou les élus. Pour proposer des changements réels. Votre désir d'être représenté par les élus légitimes est bien gentil, mais on n'en est pas là : la question est de savoir s'ils sont capables de vous représenter, voire, s'ils veulent vous représenter...
Car leur silence devant le défi de la situation est tout de même assourdissant, l'absence de propositions est désespérante. Vos élus paraissent pétrifiés devant les enjeux qui les dépassent.
Si le collectif est en proie à ses propres travers comme vous le dites, c'est parce qu'il n'y a personne à donner contenu à la suite nécessaire. Ce serait pourtant le rôle des élus...
Ne vous réjouissez pas à la vue des « quelques fragiles chefaillons qui se bouffent déjà le nez ». Ce ne sont pas eux qui se bouffent le nez, c'est la Guyane entière qui se bouffe le nez, perdant une occasion de remise à plat de ses pb profonds. Cette perte de l'occasion se traduira en une montée des crispations de toutes sortes, rien n'étant réglé au final.

Est-ce qu'on sait au moins ce que contient l'enveloppe des 2 milliards supplémentaires, ou est-ce vraiment comme le dit Serville une "cagnotte" que les élus réclament pour les dépenser comme bon leur semble ?

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16/04/17
Thierry  (St georges)

En réponse au message de Gyz du 15/04/17

Il est courant d'exprimer, en ces temps, des attentes futiles issues d'erreurs sur les rôles et sur la situation.
Le mouvement s'est déclenché non pas parce que ses meneurs soient des gens compétentes ou irréprochables, mais à cause du résultat d'une gouvernance (nationale et locale), plus le cadre institutionnel. Les meneurs n'ont pas à être compétents ou exemplaires.
Ce qui devrait être compétent à présent, c'est la conscience collective ou les élus. Pour proposer des changements réels. Votre désir d'être représenté par les élus légitimes est bien gentil, mais on n'en est pas là : la question est de savoir s'ils sont capables de vous représenter, voire, s'ils veulent vous représenter...
Car leur silence devant le défi de la situation est tout de même assourdissant, l'absence de propositions est désespérante. Vos élus paraissent pétrifiés devant les enjeux qui les dépassent.
Si le collectif est en proie à ses propres travers comme vous le dites, c'est parce qu'il n'y a personne à donner contenu à la suite nécessaire. Ce serait pourtant le rôle des élus...
Ne vous réjouissez pas à la vue des « quelques fragiles chefaillons qui se bouffent déjà le nez ». Ce ne sont pas eux qui se bouffent le nez, c'est la Guyane entière qui se bouffe le nez, perdant une occasion de remise à plat de ses pb profonds. Cette perte de l'occasion se traduira en une montée des crispations de toutes sortes, rien n'étant réglé au final.

Je ne suis pas sûr que ce soit la mauvaise gouvernance locale et nationale, non contestable pourtant à mon sens, qui soit à l'origine du mouvement. A regarder les premières revendications, je crois que ce sont ceux qui ont des intérêts ou des vues sur l'exploitation du sous-sol guyanais

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16/04/17
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Jcb du 16/04/17

Est-ce qu'on sait au moins ce que contient l'enveloppe des 2 milliards supplémentaires, ou est-ce vraiment comme le dit Serville une "cagnotte" que les élus réclament pour les dépenser comme bon leur semble ?

Le contenu des 2 milliards réclamés est sans importance à mon avis.

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16/04/17
4wap  (Montjo)

En réponse au message de Gyz du 15/04/17

Il est courant d'exprimer, en ces temps, des attentes futiles issues d'erreurs sur les rôles et sur la situation.
Le mouvement s'est déclenché non pas parce que ses meneurs soient des gens compétentes ou irréprochables, mais à cause du résultat d'une gouvernance (nationale et locale), plus le cadre institutionnel. Les meneurs n'ont pas à être compétents ou exemplaires.
Ce qui devrait être compétent à présent, c'est la conscience collective ou les élus. Pour proposer des changements réels. Votre désir d'être représenté par les élus légitimes est bien gentil, mais on n'en est pas là : la question est de savoir s'ils sont capables de vous représenter, voire, s'ils veulent vous représenter...
Car leur silence devant le défi de la situation est tout de même assourdissant, l'absence de propositions est désespérante. Vos élus paraissent pétrifiés devant les enjeux qui les dépassent.
Si le collectif est en proie à ses propres travers comme vous le dites, c'est parce qu'il n'y a personne à donner contenu à la suite nécessaire. Ce serait pourtant le rôle des élus...
Ne vous réjouissez pas à la vue des « quelques fragiles chefaillons qui se bouffent déjà le nez ». Ce ne sont pas eux qui se bouffent le nez, c'est la Guyane entière qui se bouffe le nez, perdant une occasion de remise à plat de ses pb profonds. Cette perte de l'occasion se traduira en une montée des crispations de toutes sortes, rien n'étant réglé au final.

Aucune société n'est homogène. En son sein, il n'y a pas un peuple, mais des peuples. Et donc pas une Guyane, mais des Guyanes, aux intérêts et aspirations divergents. La "Guyane qui se bouffe le nez" est donc une donnée sociétale immanente plus ou moins constante, passée et à venir. Constater qu'elle se décline aussi au sein du mouvement n'est

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16/04/17
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Thierry du 16/04/17

Je ne suis pas sûr que ce soit la mauvaise gouvernance locale et nationale, non contestable pourtant à mon sens, qui soit à l'origine du mouvement. A regarder les premières revendications, je crois que ce sont ceux qui ont des intérêts ou des vues sur l'exploitation du sous-sol guyanais qui ont initié la contestation et l'ont ensuite habillé de revendications plus présentables pour amplifier le mouvement. C'est ce qui explique, à mon sens, la surenchère permanente et le refus des propositions de Paris sans consultation de la base: les meneurs, qui ne sont pas forcément ceux qui s'expriment, attendent autre chose qu'ils ne peuvent exprimer publiquement.
Par ailleurs vouloir revenir sur le problème institutionnel oblige ceux qui voudraient en parler à relire les articles 73 et 74 et les analyses faites en 2010 démontrant le danger de l'article 74 dans les conditions actuelles de la rédaction de la constitution et du paysage politique Guyanais. Les élus Guyanais se montrent déjà incapables de lancer la moindre négociation sur une des habilitations auxquelles leur donne droit l'article 73. Comment croire un instant qu'ils sauront faire un meilleur usage de l'article 74 ? Les préventions énoncées en 2010 restent malheureusement toujours d'actualité tant rien ne semble avoir changé et personne n'avoir pensé un projet global et réaliste pour le futur de la Guyane.
Nous nous éparpillons sur de nombreuses revendications, justes et logiques, mais nous n'avons aucune vision de ce que devrait être la Guyane à 20 et 30 ans alors que la démographie, l'échec de l'éducation nationale et le chômage nous promettent une société de plus en plus violente.

Les revendications des orpailleurs locaux ne font qu'une exigence parmi tant d'autres. Je ne vous en accuse pas, mais de nombreux commentaires sur Guyaweb ont l'air de chercher à discréditer le mouvement en mettant l'accent sur les intérêts miniers certes bien représentés au sein de la CTG déjà et aussi dans le Comité. Et comme l'orpaillage est un

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16/04/17
4wap  (Montjo)

En réponse au message de Froggy du 15/04/17

Elle non plus n'est plus a une contradiction près , il ne faut pas parler de la traite orientale (bien plus importante que la traite de l'occident) de peur de stigmatiser les jeunes de banlieue...remarque les arabes n'ont pas de problème avec les descendants d'esclaves, ils castraient leurs esclaves. C'est de l'histoire...

Hum, vous faîtes dans le réchauffé approximatif. C'est "propos" non sourcés et surtout jamais prouvés par le journaliste E.CONAN qui en est à l'origine dans un article de 2006, dans l'Express, ont été démentis par Taubira dans l'émission ONPC de Ruquier. Ce genre de bashingTaubira, très incertain, peut donc difficilement servir d’argumentation fiable.

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16/04/17
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de 4wap du 16/04/17

Aucune société n'est homogène. En son sein, il n'y a pas un peuple, mais des peuples. Et donc pas une Guyane, mais des Guyanes, aux intérêts et aspirations divergents. La "Guyane qui se bouffe le nez" est donc une donnée sociétale immanente plus ou moins constante, passée et à venir. Constater qu'elle se décline aussi au sein du mouvement n'est donc pas une accusation envers celui-ci, mais bien une confirmation de cette évidence générale. C'est vrai pour la Guyane, mais aussi pour la France en général, et à peu près partout ailleurs. Et au passage, il est une Guyane, et pas des moindre en terme de poids électoral, qui en ce moment même observe confortablement, et prend même parfois du bon temps (plages bondées, soirées multipliées) barrages ou pas barrages. Elle, elle ne se bouffe pas particulièrement le nez, je vous le promets.

Tout cela pour dire que votre; "Ce qui devrait être compétent à présent, c'est la conscience collective ou les élus.", ne repose justement sur rien de conscient. Il s'agit d'un rapport de force interne. La société ne réfléchit pas, elle n'a pas de conscience propre. Certaines de ses composantes prennent le dessus politiquement. Ou elles le conservent même silencieusement par la seule force du nombre. C'est tout. Et cela repose sur l'adhésion majoritaire. Ce genre de chose: "la conscience collective" ne se décrète donc pas au cœur d'un mouvement social, dont le semblant d'unanimité se rejoint à peu près sur les constats, mais pas forcément sur les causes, les moyens, la méthode, et le choix des leaders.

Imaginer ou espérer une fin "raisonnée" à cette prise de pifs intrinsèque à toute société, relève du vœu pieux. Dans nos sociétés modernes, le suffrage des urnes reste donc le seul outil dit démocratique, pouvant réellement forcer ces antagonismes. Pour le meilleur ou pour le pire. Si vous en connaissez un autre… A part les révolutions en effet, mais dans notre passé leur rôle fut bien de provoquer et d'imposer ce suffrage universel. Il convient donc aussi de ne pas perdre le fil du sens de l'histoire. Bref, vous pouvez difficilement arguer de la légitimité du "pas élu", en prenant l'exemple de la révolution qui mit justement à terre l'ancien régime, pour imposer l'élection au suffrage universel. Seule les révolution qui vont dans le sens de la démocratie (imparfaite) sont appréciables.

Ne croyez pas pour autant que j'affectionne particulièrement "mes élus", qui sont tout autant les votre. C'est surtout la mécanique institutionnelle (imparfaite) qui induit leur avènement, que je ne souhaite pas voir jetée avec l'eau du bain de la revendication populaire. Aucune occasion et donc aucune "perte de l'occasion" envisageables, sans adhésion sociétale majoritaire, et donc sans représentativité politique réellement légitime pour en attester. D'ailleurs, une fois le cadre changé, les têtes renouvelées, et les responsabilités locales assumées, il n'en demeurera pas moins qu'il faudra bien continuer à désigner des élus de la façon la plus démocratique possible. C'est cette bonne habitude qu'il ne faut pas perdre de vue, même un seul instant, au seul prétexte de l'occasion du grand soir. La dimension grotesque de certains chefaillons auto-proclamés, n'étant qu'une piqure de rappel pour se souvenir que la vertu politique s'accommode généralement assez mal de l'improvisation pseudo-démocratique.

Les propositions on les connait, elles gravitent autour du changement de statut vers plus d'autonomie, qui a été écartée il y a 7 ans. Vous demandez donc à ces élus de profiter de la contestation actuelle, et de sa relative adhésion populaire, pour remettre sur le tapis un sujet, sur lequel ils se sont, pour certains, faits élire, ou pour d'autres, pris une méchante raclée démocratique. Thien Long, principal opposant de Roro, reste donc plutôt silencieux, parce qu'il a été désavoué deux fois par les urnes. Est-ce là une infamie? Par contre, où avez-vous vu que Roro soit resté totalement silencieux et inactif?

Dans le cadre institutionnel actuel, la pensée et l'action politique vertueuse des élus locaux, en admettant qu'ils en soient effectivement capables, semble de fait assez inefficace. Mais Il n'empêche que le changement de cadre requiert quand même une adhésion majoritaire, qui n'existe pas encore. Et quand on admet l'incohérence et l'inopérance de ce cadre, on ne peut parallèlement s'en remettre à l'idée de l'élu local providentiel, celui qui surgira peut-être tel le messie parmi les "tous pourris" ou les "tous incompétents". Là aussi, cela relève du vœu pieu. Et donc à contrario, quand on admet l'incohérence et l'inopérance de ce cadre, on ne peut donc se satisfaire de l'idée de l'élu local, notoirement incompétent ou corrompu, qu'il deviendrait si urgent et évident d'écarter. Faut-il dés lors succomber au coup de force inespéré d'un bricolage revendicatif plus ou moins populaire, pour espérer forcer ce changement de cadre dont la majorité et ses élus en place ne veulent pas? Pas si évident.

Contrairement à vous, je pense néanmoins que ce mouvement social va dans le bons sens sur le plan de l'adhésion et de "prise de conscience" collective. Le succès des manifs fut indéniable par rapport au passé, et cette fois il semble que cela allait un peu plus au-delà des clivages sociaux et identitaires, d'il y a peu. D'où cette plus large adhésion envers l'inaction et l'abandon de l'Etat central, sur des sujets convergents plus pragmatiques tels que l'insécurité, qui aura sans doute un impact positif en faveur de l'idée que le cadre institutionnel actuel, nous maintient bien dans une impasse. Mais il faudra encore du temps pour que cette idée fasse son chemin sur la base d'une "confiance" collective suffisamment partagées. Or, il se trouve que les majorités font généralement plus confiance au choix démocratique. C'est juste une vilaine manie qu'il n'y a pas forcément lieu de regretter. Les élus sont légitimes, pas forcément pour leur personnes et leurs qualités, ni même leur force de proposition, mais parce qu'ils sont bien les seuls marqueurs démocratiques connus, de notre "pensée" et de notre "volonté" collectives majoritaires, dans toute leur approximation et leur abstraction. Aller contre cela, c'est lutter contre le vent...

Et précisons qu'une fois le changement de cadre obtenu, commenceront alors les véritables luttes politiques locales, celles devant par exemple trancher entre les velléités aurifères de certains des quelques chefaillons du moment, et la volonté très partagée de préservation de notre sanctuaire végétal. Vous voyez, derrière la prise de pif institutionnelle, la Guyane n'a pas finie de se prendre la tête. Et ça c'est incontournable.

Vous comprenez bien que ma « conscience collective » n'est qu'une expression délicate de la capacité intellectuelle et de la hauteur morale dans le choix de ses représentants..
Avec la hétérogénéité de la société, vous prêchez un converti :-)

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16/04/17
Lematourien  (Matoury)

En réponse au message de Gyz du 16/04/17

Les revendications des orpailleurs locaux ne font qu'une exigence parmi tant d'autres. Je ne vous en accuse pas, mais de nombreux commentaires sur Guyaweb ont l'air de chercher à discréditer le mouvement en mettant l'accent sur les intérêts miniers certes bien représentés au sein de la CTG déjà et aussi dans le Comité. Et comme l'orpaillage est un excellent thème pour diviser, vous voilà dans le bon discrédit...
Ne tombez pas dans le piège.
N'oubliez donc pas les agriculteurs à la recherche de leurs revenus (les subventions) disparus, leurs protestations contre les mesures administratives et le caca sur la préfecture, l’ignominie du foncier et tout ce qui en découle, n'oubliez pas le Medef, les transporteurs, l'état des écoles, la justice et la Guyane entière affectée par un sous-développement mis en place.
(En fait, les seuls qui ne sont pas concernés par l'état de la Guyane sont les acteurs administratifs qui n'y passent qu'un temps très limité et qui n'envisagent aucunement d'y faire leurs vies... alors que ce sont eux qui pèsent le plus dans le fonctionnement des choses...)

Voyons, comment prétendre que ce n'est pas le résultat de la mauvaise gouvernance locale et nationale qui serait à l'origine d'un tel mouvement ?

Vous avez tout à fait raison sur l'absence de toute vision sur la Guyane du future (et du présent..). Là, on est en plein milieu de la mauvaise gouvernance... car comment gouverner sans savoir ce que l'on veut ?
La surenchère permanente, si elle existe, n'est que la traduction du désappointement et du discrédit des élus qui n'ont pas la moindre idée de l'avenir... à part de rester élus.

Articles 73 ou 74, l'un chien, l'autre toutou. Ce n'est pas ce choix qui compte, mais la valeurs des hommes qui décident. Or ni l'état ni le local n'ont jamais été à la hauteur – et ne le seront pas, car le poublème est institutionnel et au niveau national. La Guyane crève des mêmes maux qui descendent la France, maux qui renoncent à la valeur et à l'honneur.

La Guyane devrait obtenir un statut spécial, intelligemment négocié. 73 ou 74 ou un autre, aucune importance, la spécificité de son statut ne résiderait certainement pas dans des textes figés d'un cadre institutionnel nécrosé.
Le peyi aurait tout intérêt de prendre ses distances sous forme de réformes qui pourraient même servir d'exemple au peuple de France (je rêve..).
Les capacités des élus ne doivent aucunement servir d'argument pour ou contre le changement dans un régime qui se veut démocratique. Quoi qu'il advienne, ils seront les élus de la population qui méritera toujours ses choix...

Vous trouvez que Guyaweb ne va pas assez dans le sens de la pensée unique ? Je trouve que c'est un média bien rafraîchissant depuis 3 semaines, qui sort du sensationnalisme et du parti pris de Guyane Première et de radio Peyi

Répondre

17/04/17
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Gyz du 16/04/17

Vous comprenez bien que ma « conscience collective » n'est qu'une expression délicate de la capacité intellectuelle et de la hauteur morale dans le choix de ses représentants..
Avec la hétérogénéité de la société, vous prêchez un converti :-) Et pourtant si, à peu près tout le monde se bouffe le nez, d'une manière ou d'une autre. Cf cet élu qui s'est fait descendre à son tour il y a peu.. cette élue morte d'un cancer provoqué qui sait par quelle alimentation pesticidée etc.

Le suffrage des urnes reste donc le seul outil dit démocratique pouvant cadrer les antagonismes des intérêt, dites-vous.
Niet. Le suffrage des urnes est sans rapport avec la qualité et la capacité démocratique. Question de taille. Ce qui valait sur l'Agora, ne vaux plus dans des démocraties aussi distendues que celle-là. C'est cela, le fil de l'Histoire. Loi physique à l'origine.
L'état de la politique en dit pourtant long ces jours-ci..

Autre niet : Vous pouvez très bien « arguer de la légitimité du "pas élu", en prenant l'exemple de la révolution qui mit justement à terre l'ancien régime, pour imposer l'élection au suffrage universel ».
D'où tirez-vous qu'il ne saurait exister une autre forme de représentativité, bcp plus directe et éphémère que la démocratie sous sa forme actuelle qui passerait du coup pour un archaïsme ridicule ?
Seule les révolutions qui vont dans le sens de la démocratie (imparfaite) sont appréciables ? Une révolution est un cgt de régime par la force, en dehors du jeux électoral, ce qui fait vaciller le sens de votre assertion... Je vous demande simplement qq ce qui est plus démocratique que l'émergence spontanée d'un mouvement aussi suivi devant lequel les « élus » s'effacent comme sable dans le vent ? Ce sont les élus qui se sont effacés eux-mêmes, voyez-vous ? Dès lors... ?

Ne craignez pas le jet de la mécanique élective, la revendication populaire ne le cherche point. Tout un chacun se référera à la légitimité des urnes et le détournement de la volonté populaire après l'élection sera difficilement plus grave qu'actuellement :-)

Indépendamment du fait que je ne préconise pas un « changement de statut vers plus d'autonomie » proprement dit (je n'oserait pas !), je trouve douteux de s'accrocher au résultat d'une vote d'il y a 7 ans. A partir de quelle date peut-on remettre sur le tapis une question sociétale à votre avis ?
(A mon avis, il faut le remettre sur le tapis dès que le besoin se fait sentir... Pitet que suis le seul à le penser et à considérer que le besoin vient d'être exprimé, mais ça ne me gêne pas.)

Au regard des besoins de la Guyane, l'activité des élus de tous bords me paraît nulle. Mais c'est vrai, tout dépend de ce qu'on entend par « activité ».
Comme vous admettez l'inefficacité des élus locaux et aussi l'inopérence du cadre actuel, vous ne pouvez que vous remettre au bricolage revendicatif plus ou moins populaire en espérant la providence QI. Sinon, vous tournez en rond...
Et vous vous remettez bien au bricolage, reconnaissant le bons sens sur le plan de l'adhésion et de "prise de conscience" collective, face à l'inaction et l'abandon de l'Etat central. La question, c'est la suite. Et là, on ne voit rien pour l'instant et je crains que la Guyane n'ait plus le temps d'attendre l'adhésion majoritaire à des visions qui n'existent pas encore...
Oui, une autonomie signifiera la responsabilité collective. Incontournable. C'est ça, la démocratie.

Rappelons-nous que la Guyane a déjà eu par le passé son homme providentiel: Papa Galmot ! Il a même été largement légitimé par les élections
Mais il dérangeait des intérêts supérieurs (locaux et/ou nationaux ?)

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17/04/17
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Lematourien du 16/04/17

Vous trouvez que Guyaweb ne va pas assez dans le sens de la pensée unique ? Je trouve que c'est un média bien rafraîchissant depuis 3 semaines, qui sort du sensationnalisme et du parti pris de Guyane Première et de radio Peyi

Mais je partage entièrement votre haute opinion sur Guyaweb. J'ai parlé des commentaires .. des lecteurs, évidemment.

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17/04/17
4wap  (Montjo)

En réponse au message de Gyz du 16/04/17

Vous comprenez bien que ma « conscience collective » n'est qu'une expression délicate de la capacité intellectuelle et de la hauteur morale dans le choix de ses représentants..
Avec la hétérogénéité de la société, vous prêchez un converti :-) Et pourtant si, à peu près tout le monde se bouffe le nez, d'une manière ou d'une autre. Cf cet élu qui s'est fait descendre à son tour il y a peu.. cette élue morte d'un cancer provoqué qui sait par quelle alimentation pesticidée etc.

Le suffrage des urnes reste donc le seul outil dit démocratique pouvant cadrer les antagonismes des intérêt, dites-vous.
Niet. Le suffrage des urnes est sans rapport avec la qualité et la capacité démocratique. Question de taille. Ce qui valait sur l'Agora, ne vaux plus dans des démocraties aussi distendues que celle-là. C'est cela, le fil de l'Histoire. Loi physique à l'origine.
L'état de la politique en dit pourtant long ces jours-ci..

Autre niet : Vous pouvez très bien « arguer de la légitimité du "pas élu", en prenant l'exemple de la révolution qui mit justement à terre l'ancien régime, pour imposer l'élection au suffrage universel ».
D'où tirez-vous qu'il ne saurait exister une autre forme de représentativité, bcp plus directe et éphémère que la démocratie sous sa forme actuelle qui passerait du coup pour un archaïsme ridicule ?
Seule les révolutions qui vont dans le sens de la démocratie (imparfaite) sont appréciables ? Une révolution est un cgt de régime par la force, en dehors du jeux électoral, ce qui fait vaciller le sens de votre assertion... Je vous demande simplement qq ce qui est plus démocratique que l'émergence spontanée d'un mouvement aussi suivi devant lequel les « élus » s'effacent comme sable dans le vent ? Ce sont les élus qui se sont effacés eux-mêmes, voyez-vous ? Dès lors... ?

Ne craignez pas le jet de la mécanique élective, la revendication populaire ne le cherche point. Tout un chacun se référera à la légitimité des urnes et le détournement de la volonté populaire après l'élection sera difficilement plus grave qu'actuellement :-)

Indépendamment du fait que je ne préconise pas un « changement de statut vers plus d'autonomie » proprement dit (je n'oserait pas !), je trouve douteux de s'accrocher au résultat d'une vote d'il y a 7 ans. A partir de quelle date peut-on remettre sur le tapis une question sociétale à votre avis ?
(A mon avis, il faut le remettre sur le tapis dès que le besoin se fait sentir... Pitet que suis le seul à le penser et à considérer que le besoin vient d'être exprimé, mais ça ne me gêne pas.)

Au regard des besoins de la Guyane, l'activité des élus de tous bords me paraît nulle. Mais c'est vrai, tout dépend de ce qu'on entend par « activité ».
Comme vous admettez l'inefficacité des élus locaux et aussi l'inopérence du cadre actuel, vous ne pouvez que vous remettre au bricolage revendicatif plus ou moins populaire en espérant la providence QI. Sinon, vous tournez en rond...
Et vous vous remettez bien au bricolage, reconnaissant le bons sens sur le plan de l'adhésion et de "prise de conscience" collective, face à l'inaction et l'abandon de l'Etat central. La question, c'est la suite. Et là, on ne voit rien pour l'instant et je crains que la Guyane n'ait plus le temps d'attendre l'adhésion majoritaire à des visions qui n'existent pas encore...
Oui, une autonomie signifiera la responsabilité collective. Incontournable. C'est ça, la démocratie.

Si elle permet plus ou moins la libre expression de mouvements contestataires, pour vous, la démocratie suppose-t-elle et repose-t-elle aussi sur un choix majoritaire, par le vote? Est-ce que la notion de majorité a pour vous un sens suffisamment noble, ou est-elle elle aussi discrédité?

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17/04/17
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Jcb du 17/04/17

Rappelons-nous que la Guyane a déjà eu par le passé son homme providentiel: Papa Galmot ! Il a même été largement légitimé par les élections
Mais il dérangeait des intérêts supérieurs (locaux et/ou nationaux ?)
Etait-il honnêtement motivé par le développement de la Guyane ou était-ce un pur aventurier cherchant sa fortune personnelle ?
L'histoire est encore controversée aujourd'hui
Toujours est-il que sa disparition tragique a provoqué des émeutes et que des émeutiers sincères, eux, ont été bien défendus par un autre homme providentiel et de grande valeur: Gaston Monnerville
De nos jours, on rencontre peu de Guyanais qui lui en soient reconnaissants...
Les Guyanais, comme tous les Français, ont la mémoire courte !

Visionnaire et entrepreneur à succès. Il fut donc conséquemment empoisonné par l'entourage du gouverneur de l'époque.
Comme quoi, la détestation du succès individuel et le combat contre le développement ne datent pas d'aujourd'hui...

Répondre

17/04/17
Weenana  (Troie)

En réponse au message de Lematourien du 17/04/17

Est-il possible de contacter le CSA pour qu'il regarde un peu ce qui se passe sur Guyane Première, notamment avec l'article du 16/04, sur l'incitation au vote blanc face au mépris de l'état français!!! Faudrait peut être leurs rappeler aux fonctionnaires de Guyane Première par qui ils sont payés et qui ils représentent...Sinon ils n'ont qu'aller travailler sur radio Peyi!!

Oui, tu peux !
http://www.csa.fr/Services-en-ligne
Tu peux aussi signaler Radio Péyi (;))

Répondre

17/04/17
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de 4wap du 17/04/17

Si elle permet plus ou moins la libre expression de mouvements contestataires, pour vous, la démocratie suppose-t-elle et repose-t-elle aussi sur un choix majoritaire, par le vote? Est-ce que la notion de majorité a pour vous un sens suffisamment noble, ou est-elle elle aussi discrédité?

Je pense, qu'il est effectivement quasi antinomique d'imaginer une révolution populaire et un changement par la force, dans une démocratie élective basée sur le suffrage universel. Pas de révolution populaire, après la révolution populaire. Car comme vous dites l'on tournerait en rond. L'avènement d'autres types de représentativités démocratiques (je n'y crois pas avant longtemps) telle que participative, devra forcément passer par les urnes. Mélenchon et sa 6ème république se soumet bien au suffrage des urnes. Si le "peuple" c'est aussi sa majorité, il ne s'imposera pas à lui-même de changement par la force. Demandez aux sympathiques pots de fleurs NPA ou LO, en ce que nous avons de plus visiblement "révolutionnaires", qui ornent nos débats présidentiels pour défendre la voix du peuple. Sympathiques, mais dans les choux complets, presque fanés, même par les temps qui courent. Et c'est bien aussi le peuple qui les y maintient.

Mais bon, on en est à parler de révolution, mais vous-êtes quand même bien conscient que l'on en est à mille lieux, avec ce mouvement social aux revendications pour l'essentiel pécuniaires. Et vous n'envisagez tout de même pas sérieusement un changement par la force, en Guyane… Ce n'est pas réaliste.

Je suis d'accord avec vous sur ces "pudeurs de gazelles" qui semblent nuire, sept ans après, à la remise sur le tapis de la question statutaire. Taubira l'a un peu évoqué, mais vu qu'elle "a craché sur le peuple Guyanais" selon certains leaders du mouvement… On va dire que cela ne compte pas. Mais bon, il y a aussi des postures politiques (politiciennes si vous voulez) qui se fondent aussi sur l'état de l'opinion. Pour l'anecdote, vous aurez peut-être aperçu cette vidéo de Lainlain (74) et Jocelyn (73) sur les rézosocios, où c'est bien ce dernier, ex vice-président de Guyane 73, qui évoque désormais sa vision d'une possible indépendance, inévitable si rien ne change dans les rapports avec l'Etat. Avec Lainlain qui renchérit sourire en coin: "vous voyez, il va plus loin que moi". Sauf que pour le moment une telle vision n'est pas du tout audible dans l'opinion, si vous m'autorisez l'expression. Or les élus qui souhaitent se faire élire, tiennent compte de cette opinion. Et Lainlain (l'opposition locale) est bien dans ce calcul, comme tous les autres.

Pourquoi dire que l'on tourne en rond, lorsque justement l'adhésion populaire augmente? Et vous en faites bien vous même le constat. Il y a peu, critiquer l'Etat ou vouloir plus d'autonomie, c'était très souvent soutenir les "vilainszindépendantistes", de préférence "créolocentristes", et cela a forcément pesé lourd dans le choix, ou non, du changement de statut. Désormais, par la force du réel, et notamment les carences si visibles de l'Etat sur la sécurité, l'éducation, la santé, cette critique de l'action de l'Etat est nettement plus unanime et moins sujette aux fantasmes. D'où l'affluence des manifestations. Vous n'y décelez vraiment aucune évolution?

Et pour aller dans votre sens, même le discrédit actuel des élus locaux, participe aussi à cette prise de conscience. Certains comme vous voudraient allez jusqu'à s'en passer (vous n'êtes pas si nombreux camarade). Mais d'autres estiment de plus en plus que leur incompétence ou inactivité, sont aussi induites par ce cadre institutionnel, qu'il faudrait peut-être finalement faire évoluer.

Et à votre question: "Je vous demande simplement qq ce qui est plus démocratique que l'émergence spontanée d'un mouvement aussi suivi devant lequel les « élus » s'effacent comme sable dans le vent ?". Ce qui serait peut-être plus démocratique c'est un consensus populaire majoritaire sur la suite à donner à ce mouvement, qui a lui aussi le gros défaut d'un manque de vision. Et vous avez raison, on ne peut sans doute pas se permettre d'attendre, que notre démocratie actuelle accouche d'improbables mode de représentativité encore "plus démocratiques". Il est donc fort probable qu'il faille donc faire avec les élus.

Toutes les idées sont bonnes à prendre, mais la "vision" ce n'est pas forcément d'imaginer de renverser la table, lorsque ses pieds restent plutôt bien ancrés dans la réalité. Car ce que dit M. F.AMRI " J’ai marché dans l’allégresse. Pour l’histoire. Pas pour l’hystérie. Je n’ai pas marché contre les élus.", semble aussi être un sentiment de "bon sens" très largement partagé dans la population. Dans une démocratie, même imparfaite, vous ne pouvez faire fi de cela. La position de ce monsieur est parfaitement honorable, morale, et au demeurant elle ne souffre d'aucune forme de déficience intellectuelle.

"Vous comprenez bien que ma « conscience collective » n'est qu'une expression délicate de la capacité intellectuelle et de la hauteur morale dans le choix de ses représentants…"

Et c'est bien de cela qu'il s'agit, car vous admettez vous-même que les meneurs du mouvement ne sont pas forcément "compétents et irréprochables". M.AMRI a donc parfaitement raison d'estimer qu'il vaut mieux, qu'il est plus intelligent, de faire avec nos représentants élus.

Mais bien sûr que la démocratie se repose sur le choix des urnes. Le hic entre nous est que vous semblez attribuer une valeur incontestable non seulement à son principe, mais aussi à sa pratique.

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17/04/17
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Lematourien du 17/04/17

Est-il possible de contacter le CSA pour qu'il regarde un peu ce qui se passe sur Guyane Première, notamment avec l'article du 16/04, sur l'incitation au vote blanc face au mépris de l'état français!!! Faudrait peut être leurs rappeler aux fonctionnaires de Guyane Première par qui ils sont payés et qui ils représentent...Sinon ils n'ont qu'aller travailler sur radio Peyi!!

"Est-il possible de contacter le CSA "...
Pour alerter le CSA sur un programme, remplissez le formulaire

http://www.csa.fr/Services-en-ligne

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18/04/17
Thierry  (St georges)

En réponse au message de Gyz du 16/04/17

Les revendications des orpailleurs locaux ne font qu'une exigence parmi tant d'autres. Je ne vous en accuse pas, mais de nombreux commentaires sur Guyaweb ont l'air de chercher à discréditer le mouvement en mettant l'accent sur les intérêts miniers certes bien représentés au sein de la CTG déjà et aussi dans le Comité. Et comme l'orpaillage est un excellent thème pour diviser, vous voilà dans le bon discrédit...
Ne tombez pas dans le piège.
N'oubliez donc pas les agriculteurs à la recherche de leurs revenus (les subventions) disparus, leurs protestations contre les mesures administratives et le caca sur la préfecture, l’ignominie du foncier et tout ce qui en découle, n'oubliez pas le Medef, les transporteurs, l'état des écoles, la justice et la Guyane entière affectée par un sous-développement mis en place.
(En fait, les seuls qui ne sont pas concernés par l'état de la Guyane sont les acteurs administratifs qui n'y passent qu'un temps très limité et qui n'envisagent aucunement d'y faire leurs vies... alors que ce sont eux qui pèsent le plus dans le fonctionnement des choses...)

Voyons, comment prétendre que ce n'est pas le résultat de la mauvaise gouvernance locale et nationale qui serait à l'origine d'un tel mouvement ?

Vous avez tout à fait raison sur l'absence de toute vision sur la Guyane du future (et du présent..). Là, on est en plein milieu de la mauvaise gouvernance... car comment gouverner sans savoir ce que l'on veut ?
La surenchère permanente, si elle existe, n'est que la traduction du désappointement et du discrédit des élus qui n'ont pas la moindre idée de l'avenir... à part de rester élus.

Articles 73 ou 74, l'un chien, l'autre toutou. Ce n'est pas ce choix qui compte, mais la valeurs des hommes qui décident. Or ni l'état ni le local n'ont jamais été à la hauteur – et ne le seront pas, car le poublème est institutionnel et au niveau national. La Guyane crève des mêmes maux qui descendent la France, maux qui renoncent à la valeur et à l'honneur.

La Guyane devrait obtenir un statut spécial, intelligemment négocié. 73 ou 74 ou un autre, aucune importance, la spécificité de son statut ne résiderait certainement pas dans des textes figés d'un cadre institutionnel nécrosé.
Le peyi aurait tout intérêt de prendre ses distances sous forme de réformes qui pourraient même servir d'exemple au peuple de France (je rêve..).
Les capacités des élus ne doivent aucunement servir d'argument pour ou contre le changement dans un régime qui se veut démocratique. Quoi qu'il advienne, ils seront les élus de la population qui méritera toujours ses choix...

Bonjour, je n'ai pas contesté la légitimité des revendications, et je ne parle pas que de l'orpaillage. J'ai simplement l'impression déjà vue, qu'il y a des intérêts particuliers à l'origine et à la baguette du mouvement.

Lire la suite

18/04/17
Boiskaka  (Kourou )

On refuse que la presse enregistre vos discussions sur les barrages! !! Un début de diktat tonton makout????
Franchement vous me décevez....comment manipuler le peuple de Guyane par le groupuscule utgiste et fonctionnaire (le paradoxe)....

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18/04/17
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Thierry du 18/04/17

Bonjour, je n'ai pas contesté la légitimité des revendications, et je ne parle pas que de l'orpaillage. J'ai simplement l'impression déjà vue, qu'il y a des intérêts particuliers à l'origine et à la baguette du mouvement. Rappelez-vous que le mouvement de 2009 avait pris son essor parce qu'à l'origine l'UGTG voulait continuer à garder le monopole des stations service de Guadeloupe. Domota a ensuite créé LKP et habillé le mouvement de revendications plus sexy. Je crois qu'on est encore dans la même entourloupe et qu'il y aura encore de nombreux cocus, parce que depuis 2009, il n'y a pas grand chose qui ait changé sur le fond, mais l'UGTG va très bien, merci pour eux.

Quant à l'autonomie, j'en suis un partisan, mais je suis capable d'en parler dans le détail et d'émettre des propositions, que je n'ai pas eu la chance de voir dans votre message. Je ne suis pas sûr, que vous ayez lu les articles 73 et 74, comme beaucoup, et sachiez bien les possibilités et les pièges qu'ils recouvrent. Il ne suffit pas de jeter tout en bloc sans savoir et le bébé avec l'eau du bain, il faut aussi proposer. Si je me trompe, je serais ravi d'en débattre, car il s'agit d'un problème de fond. Nous serons effectivement d'accord sur la nécessité d'un projet en n'oubliant pas que ce projet ne peut prendre sa source que dans la constitution et que si nous voulons contester la rédaction de l'article 74, ce qui me semble pour ma part une nécessité incontournable, c'est le parlement réuni qui en décide et que c'est un sacré défi.
Par ailleurs, si vous voulez toujours parler d'autonomie, je vous rappelle que le peuple a choisi par référendum en 2010 l'article 73 et que ce ne sont pas à quelques uns d'imposer par la violence un choix contraire, ce qui justifie à postériori ma suspicion. Il y a d'abord tout un projet à expertiser et à écrire puis à communiquer avant de revenir par un autre référendum demander le droit de porter une modification constitutionnelle qui puisse inscrire une autonomie viable. Il faudrait surtout qu'on touche une autre génération de politiques, capable de penser et mener un tel projet. Pas gagné à entendre les cocos d'aujourd'hui et à voir les mœurs locales, plus proches de la république bananière que d'une démocratie.
Toujours quant à l'autonomie, il faut avoir conscience que la Guadeloupe et la Martinique sont à quelques 1000€ d'investissement du gouvernement par habitant, c'est à dire la différence entre les sommes encaissées par l'état pour ces doms et celles réellement dépensées, ce qui met l'autonomie de ces régions qui ne produisent pas grand chose à 500 000 000 d'euros, donc jouable. Pour la Guyane l'état dépensait en 2010 10 € pour 1 € de recettes et l'autonomie n'est pas jouable aujourd'hui en l'état. Par contre rien n'empêcherait de demander une modification constitutionnelle des conditions de délivrance des habilitations permises par l'article 73, notamment en matière éducative, pour commencer à construire la Guyane de demain en sortant de cet échec de l'éducation nationale qui ne permet pas d'envisager un quelconque développement du pays. Ce n'est pas avec des chômeurs sans instruction ni qualification, des cantonniers, des repris de justice et des mineurs qu'on peut prétendre faire de la Guyane un pays moderne. Ce n'est pas non plus le seul minier, du moins dans les conditions actuelles d'extraction, qui nous donnera les fonds nécessaires pour créer les infrastructures dont nous avons besoin. Si tout ce qu'on vise c'est le profit rapide, surtout pour quelques uns, sans se soucier de la poubelle qu'on laissera à nos gosses, alors autant accepter l'enfouissement des déchets chimiques et radioactifs en Guyane, ça paie très bien, ça donne du boulot aux bétonneurs et on ne sera plus la quand nos petits enfants commenceront à crever du poison qu'on leur a laissé... le pb restant que le reste du monde risque aussi d'en crever si on en vient à contaminer nos fleuves, mais bon à chacun ses problèmes, non ?
Toujours quant à l'autonomie, je ne vois pas grandes revendications, ni projets concernant cette dynamique démographique, du fait des naissances et non de l'immigration, qui mine tous les efforts de rattrapage. C'est un sujet qui dérange, parce qu'il s'oppose aux églises, et que les politiques ne veulent pas se tirer une balle dans le pied en le soulevant, mais c'est pourtant un des problèmes de fond qu'il faut régler en priorité. Cette démographie condamne toute idée de développement de la Guyane.
entre autres...

Entièrement d'accord avec vous jusqu'à maintenant ni l’État ni les Guyanais n'avaient objectivement intérêt au développement économique: peu de population donc paix sociale, économie de comptoir donc commerce florissant, dépendance de la métropole mais à un niveau financier très supportable

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18/04/17
Froggy  (Remire)

En réponse au message de Boiskaka du 18/04/17

On refuse que la presse enregistre vos discussions sur les barrages! !! Un début de diktat tonton makout????
Franchement vous me décevez....comment manipuler le peuple de Guyane par le groupuscule utgiste et fonctionnaire (le paradoxe)....

Exclusif ! dans les commentaires de "Monsieur Guyane" à la suite d'un article sur les coupures EDF (site France Guyane) des révélations sur les 500 frères, qui, si elles sont vérifiés ,constituent un véritable scandal ! une véritable bombe !

Répondre

18/04/17
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Thierry du 18/04/17

Bonjour, je n'ai pas contesté la légitimité des revendications, et je ne parle pas que de l'orpaillage. J'ai simplement l'impression déjà vue, qu'il y a des intérêts particuliers à l'origine et à la baguette du mouvement. Rappelez-vous que le mouvement de 2009 avait pris son essor parce qu'à l'origine l'UGTG voulait continuer à garder le monopole des stations service de Guadeloupe. Domota a ensuite créé LKP et habillé le mouvement de revendications plus sexy. Je crois qu'on est encore dans la même entourloupe et qu'il y aura encore de nombreux cocus, parce que depuis 2009, il n'y a pas grand chose qui ait changé sur le fond, mais l'UGTG va très bien, merci pour eux.

Quant à l'autonomie, j'en suis un partisan, mais je suis capable d'en parler dans le détail et d'émettre des propositions, que je n'ai pas eu la chance de voir dans votre message. Je ne suis pas sûr, que vous ayez lu les articles 73 et 74, comme beaucoup, et sachiez bien les possibilités et les pièges qu'ils recouvrent. Il ne suffit pas de jeter tout en bloc sans savoir et le bébé avec l'eau du bain, il faut aussi proposer. Si je me trompe, je serais ravi d'en débattre, car il s'agit d'un problème de fond. Nous serons effectivement d'accord sur la nécessité d'un projet en n'oubliant pas que ce projet ne peut prendre sa source que dans la constitution et que si nous voulons contester la rédaction de l'article 74, ce qui me semble pour ma part une nécessité incontournable, c'est le parlement réuni qui en décide et que c'est un sacré défi.
Par ailleurs, si vous voulez toujours parler d'autonomie, je vous rappelle que le peuple a choisi par référendum en 2010 l'article 73 et que ce ne sont pas à quelques uns d'imposer par la violence un choix contraire, ce qui justifie à postériori ma suspicion. Il y a d'abord tout un projet à expertiser et à écrire puis à communiquer avant de revenir par un autre référendum demander le droit de porter une modification constitutionnelle qui puisse inscrire une autonomie viable. Il faudrait surtout qu'on touche une autre génération de politiques, capable de penser et mener un tel projet. Pas gagné à entendre les cocos d'aujourd'hui et à voir les mœurs locales, plus proches de la république bananière que d'une démocratie.
Toujours quant à l'autonomie, il faut avoir conscience que la Guadeloupe et la Martinique sont à quelques 1000€ d'investissement du gouvernement par habitant, c'est à dire la différence entre les sommes encaissées par l'état pour ces doms et celles réellement dépensées, ce qui met l'autonomie de ces régions qui ne produisent pas grand chose à 500 000 000 d'euros, donc jouable. Pour la Guyane l'état dépensait en 2010 10 € pour 1 € de recettes et l'autonomie n'est pas jouable aujourd'hui en l'état. Par contre rien n'empêcherait de demander une modification constitutionnelle des conditions de délivrance des habilitations permises par l'article 73, notamment en matière éducative, pour commencer à construire la Guyane de demain en sortant de cet échec de l'éducation nationale qui ne permet pas d'envisager un quelconque développement du pays. Ce n'est pas avec des chômeurs sans instruction ni qualification, des cantonniers, des repris de justice et des mineurs qu'on peut prétendre faire de la Guyane un pays moderne. Ce n'est pas non plus le seul minier, du moins dans les conditions actuelles d'extraction, qui nous donnera les fonds nécessaires pour créer les infrastructures dont nous avons besoin. Si tout ce qu'on vise c'est le profit rapide, surtout pour quelques uns, sans se soucier de la poubelle qu'on laissera à nos gosses, alors autant accepter l'enfouissement des déchets chimiques et radioactifs en Guyane, ça paie très bien, ça donne du boulot aux bétonneurs et on ne sera plus la quand nos petits enfants commenceront à crever du poison qu'on leur a laissé... le pb restant que le reste du monde risque aussi d'en crever si on en vient à contaminer nos fleuves, mais bon à chacun ses problèmes, non ?
Toujours quant à l'autonomie, je ne vois pas grandes revendications, ni projets concernant cette dynamique démographique, du fait des naissances et non de l'immigration, qui mine tous les efforts de rattrapage. C'est un sujet qui dérange, parce qu'il s'oppose aux églises, et que les politiques ne veulent pas se tirer une balle dans le pied en le soulevant, mais c'est pourtant un des problèmes de fond qu'il faut régler en priorité. Cette démographie condamne toute idée de développement de la Guyane.
entre autres...

Mais bien sûr qu'il y a des intérêts particuliers à l'origine et à la baguette du mouvement. Il n'existe aucun mouvement sans intérêt ! Pourquoi s'en offusquer ?
Je ne peux que répéter que l'enjeu n'est pas le choix entre les articles 73 et 74. Le pb est plus profond, précisément l'absence de solution dans la constitution actuelle et l'absence de vision sur la Guyane (cf le lien de Weenana)

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18/04/17
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Boiskaka du 18/04/17

Peut on savoir pourquoi nos services publics ne fonctionnent-ils pas comme la CGSS! !!Elle BLOQUE tout nos remboursements secu informatique.
Normalement nos prises en charges via carte vitale devrait être remboursées!!!!
Les services de l'état devrait travailler un minima et ne pas bloquer nos vies. ..surtout côté santé CGSS

Au dernières nouvelles, c'est le collectif "Pou Lagwiyann Dékolé" qui met en place les barrages qui empêchent de fonctionner (entre autres) les services publics, comme la CGSS !
Restez "mobilisé" et prenez votre mal en patience pour vos demandes de passeports, carte d'identité, permis de conduire et autres documents qui s'accumulent dans les administrations.

Répondre

18/04/17
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Froggy du 18/04/17

Exclusif ! dans les commentaires de "Monsieur Guyane" à la suite d'un article sur les coupures EDF (site France Guyane) des révélations sur les 500 frères, qui, si elles sont vérifiés ,constituent un véritable scandal ! une véritable bombe !

"si elles sont vérifiées" !!! Oui, il y aura toujours des personnes pour croire à ce genre de "révélations", sans ce soucier des sources ou autres preuves, et prendre pour vrai ce qui à l'air crédible. Et quand pour s'auto-justifier, on affirme "si ils ne portent pas plainte, c'est qu'on dit la vérité" ou comme argument de précision "nous ne citerons personne mais on peut se poser des questions", on peut douter de la portée de ce "véritable scandal !"

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18/04/17
4wap  (Montjo)

En réponse au message de Gyz du 17/04/17

Mais bien sûr que la démocratie se repose sur le choix des urnes. Le hic entre nous est que vous semblez attribuer une valeur incontestable non seulement à son principe, mais aussi à sa pratique.
Or, la revendication de la démocratie et sa mise en oeuvre ne garantissent en rien le respect de ses principes... On ne va tout de même pas commenter l'actualité politique, elle se commente très bien toute seule.
Quant à la noblesse de la notion de majorité, comme vous dites, khmm, permettez-moi de sourire :-))... au pays qui ne se résout pas à la proportionnalité, où la « majorité » se décompose, où le chef est ouvertement pris pour un discrédité jusqu'à le moquer en direct à la radio...

La notion de majorité n'a pas de noblesse, la majorité a une légitimité basée sur la confiance. Et la confiance n'est pas une valeur, encore moins éternelle, sauf chez les simples d'esprit. La confiance, c'est l'état d'esprit des gouvernés qui vérifient le respect de leurs intérêts au quotidien.
(Tenez, un autre débat : si la confiance peut – et doit ! - être retirée à titre individuel (Cahuzac ou ce ministre de l'intérieur récemment), alors pourquoi ne pourrait-elle se révoquer pour une « majorité » qui a failli à ses promesse ? Et même avant le terme prévu, au nom de l'intérêt supérieur ? )

Si l'écart entre ce qui est attendu et le réel est trop grand, le peuple grogne. Il est tout à fait antinomique de mésestimer la grogne dans une démocratie : parce que ce n'est pas le peuple qui est pour la démocratie et pour ses élus et dirigeants, ami Wap. C'est la démocratie est les dirigeants qui sont pour le peuple.
Enfin, en théorie...
Donc, si révolution populaire a lieu (on n'en est tout de même pas là), cela signifie l'échec du système (qu'importe son surnom). C'est que, peut-être, il n'était pas si démocratique que cela ou peut-être les chefs n'ont définitivement pas été à la hauteur.

Cela fait longtemps que le bouddhisme a inventé une représentativité démocratique bien plus parfaite. Mais ce système est déjà très lointain pour nous. Tant pis.

C'est le caractère jusqu'ici purement pécuniaire des revendications qui m'ont fait dire « tourner en rond », car les sous ne résoudront rien pour la Guyane. L'origine de ses soucis est purement institutionnelle.

Si, je vois une évolution : c'est justement le fait que le mouvement soit populaire et sans les élus...
C'est très positif.
Que la majorité veuille faire avec les élus, comme vous le dites, n'affecte en rien ni les faits, ni mon avis. Il s'avère que j'en sais long sur leurs agissements, omissions, et je n'ai aucune illusion... Je suis parfaitement documenté pour savoir que leur incompétence et leur incapacité ne sont pas induites par le cadre institutionnel, mais c'est le cadre institutionnel défaillant qui leur permet d'étaler leurs qualités et de profiter du système jusqu'à la saturation...
Parce qu'aucun système n'impose la bêtise, aucun système n'interdit l'intégrité, aucun système n'impose la trahison du peuple. Et j'en connais quelques uns...
Mais, comme j'ai déjà dit, cette mise en avant des défaillances des élus est malaisée, aussi au niveau national. L'ignorance des responsabilités est frappante : les fonctionnaires de l'état sont infiniment plus responsables (mais jamais coupables) dans la conduite des affaires publiques que n'importe quel élu.
(Indépendamment du fait que vous n'aurez pas un nouveau mode de représentativité avec les élus. Faut se réveiller...)

Je ne connais pas ces prises de position que vous évoquez, mais l'apparition de l'idée du chgt de statut est très salutaire. Un premier pas. Car quelle que soit l'opinion majoritaire, mettez-vous bien dans la tête que la Guyane ne se développera pas dans son statut actuel. Ni demain, ni après-demain. Ce n'est ni désir, ni croyance, c'est mathématique et économique. La Guyane ne peut se développer, et encore moins que la Métropole, dans le cadre institutionnel de la Vème république. Pas fait pour.
L'indépendance formelle ne serait d'ailleurs pas nécessaire, mais la négociation d'une autre gouvernance quasi révolutionnaire est le service minimum. Faudra être inventif, les gars. On va s'amuser...

En cas d'échec plus que probable, c'est soit l'indépendance directe, soit la France creusera encore son déficit pour créer, et à court terme, des frustrations encore plus grandes. Le pognon ne servira à rien.
La réalité se contrefiche de l'avis du peuple, ami Wap. Soit il évolue, soit il sombre.

Mea culpa, vu votre sympathique tempérament révolutionnaire du moment, quoique vous reconnaissiez au moins qu'il ne s'agisse pas de cela en ce moment, j'aurais peut-être dû mettre le terme noblesse entre guillemets. L'idée étant plutôt d’admettre que dans une démocratie (imparfaite) il y a aussi un certain mérite à tenir compte du choix ou de l'avis

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18/04/17
Lematourien  (Matoury)

Il faut aller sur GUYAWEB pour lire le communiqué du pole économique, très critique de la tournure que prend le mouvement depuis hier.
Il faut savoir qui est aux commandes maintenant! Darnal? Mangual?

Répondre

18/04/17
4wap  (Montjo)

En réponse au message de Bonpom du 18/04/17

"si elles sont vérifiées" !!! Oui, il y aura toujours des personnes pour croire à ce genre de "révélations", sans ce soucier des sources ou autres preuves, et prendre pour vrai ce qui à l'air crédible. Et quand pour s'auto-justifier, on affirme "si ils ne portent pas plainte, c'est qu'on dit la vérité" ou comme argument de précision "nous ne citerons personne mais on peut se poser des questions", on peut douter de la portée de ce "véritable scandal !"

Monsieur Guyane, de France-Guyane, avait pourtant bien vendu son affaire, avec compte à rebours journalier et tout... Et avec sa promesse de révélations sur le job, scandale du siècle...Je m'attendais à du lourd. Au lieu de cela, le bide. Apparemment, personne ne l'a prévenu que nous sommes passé à l'ère du post-Pénélogate. C'est qu'il va falloir s'accrocher, maintenant, pour nous étonner...

Répondre

18/04/17
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de 4wap du 18/04/17

Mea culpa, vu votre sympathique tempérament révolutionnaire du moment, quoique vous reconnaissiez au moins qu'il ne s'agisse pas de cela en ce moment, j'aurais peut-être dû mettre le terme noblesse entre guillemets. L'idée étant plutôt d’admettre que dans une démocratie (imparfaite) il y a aussi un certain mérite à tenir compte du choix ou de l'avis majoritaire contraire, en dépit de ses convictions propres et des imperfections. Et quels que soient les modes de représentativité ou d'élection, ce principe me semble assez difficile à contester, en effet. In fine, il faut bien choisir, parmi des avis antagonistes, lesquels sont validés par un bête vote majoritaire. La "noblesse", le fair-play si vous préférez, consistant à s'y résoudre, sans essayer de revenir trop vite en force par la fenêtre de derrière, en spéculant sur le succès d'un mouvement de contestation populaire.

En attendant l'éventuelle 6ème république de Mélenchon (rien d'autre en magasin), mais ne vous faites pas trop d'illusion non plus, les élus aux promesses non tenues restent donc révocables par les urnes, et ce à échéances régulières. Et c'est à ce stade le seul moyen de savoir clairement si une majorité l'entend ainsi. C'est d'une banalité affligeante, je sais, mais elle est aussi incontestable. Confiance ou pas confiance, il se pourrait donc bien qu'un ou deux candidats ayant une certaine vision de l'utilisation des fonds publics pour leur intérêt personnel, parviennent à recueillir cette majorité aux futures présidentielles (or nous en savons tout aussi long que vous sur leurs agissements). Et pourtant, s'ils sont élus, comment pourriez-vous prétendre ne pas vous y plier? Et de vous à moi, si MLP venait à recueillir la majorité, je ne lui accorderai absolument aucune confiance politique, mais alors aucune. Pas beaucoup plus à FILLON, MACRON, ou MELENCHON, sur d'autres sujets. La majorité c'est donc juste la règle froide et mécanique qui accorde le pouvoir politique au camp du plus grand nombre (avec parfois en prime la possibilité pratique de l'exercer largement en altérant la proportionnalité, via une loi votée, vous l'avez bien noté). Ceci au sein d'une démocratie aux opinions multiples et divergentes. Cela n'implique donc aucune notion de confiance particulière. Juste le respect du privilège du nombre. Ou alors si c'est ce que vous entendez, la confiance en effet, mais alors dans l'idée que le respect de cette règle du nombre, jouera dans l'autre sens à la prochaines échéance. La sentence écervelée de la moitié+1, qu'il faut se résoudre à respecter, dans la noblesse du respect de la règle du jeu, fut-il en partie pipé. Or c'est bien tout ce que vous semblez remettre en cause. Il y aurait une soi-disant un évidente défiance populaire majoritaire qui justifierait que l'on écarte nos élus locaux, bien avant les prochains scrutins. Hum, au passage, nous risquons cependant, vous aussi, d'avoir l'air très fin si les mêmes écartés se font réélire d'ici peu… Et de fait, on ne voit pas beaucoup de neuf et digne de confiance à l'horizon… Vous en voyez, vous? Et d'ailleurs nos élus écartés, ne le sont qu'à moitié… En atteste la tête du mouvement qui fait un sit-in conviviale avec presque toute la clique:

"Dans la salle de réunion, le calme règne. Aux côtés de José Achille, Mickael Mancée et Olivier Goudet, des "500 frères", mais aussi Antoine Karam et Gabriel Serville, respectivement sénateur et député de Guyane, ainsi que des journalistes de Guyane 1ère, notamment. Alors qu'ils étaient sortis, Léon Bertrand, maire de Saint-Laurent du Maroni et Rodolphe Alexandre, le président de la Collectivité Territoriale de Guyane ont pu regagner la salle après négociations. Deux gendarmes se trouvent également à l'intérieur et deux autres se trouvent devant la porte. "

http://la1ere.francetvinfo.fr/crise-guyane-delegation-...

Bref, les prochaines élections locales sont dans deux mois… Les leaders du mouvement auront tous loisirs de s'y essayer, au moins pour vérifier que leur vision de la contestation sociale recueille une adhésion majoritaire. Attention à la douche froide cependant.

Après, cela n'empêche évidemment pas d'être favorable à l'idée d'amélioration de notre système démocratique. Et pour équilibrer certaines défaillances, il faut aussi admettre un droit légitime (et compensatoire) à la contestation dans la rue. Mais dans une certaine limite, notamment sur ce plan intellectuel que vous chérissez tant, comme lorsque la contestation populaire, a parfois tendance à être trop visiblement détourné de son objet.

Car lorsque vous dites: "Que la majorité veuille faire avec les élus, comme vous le dites, n'affecte en rien ni les faits, ni mon avis. Il s'avère que j'en sais long sur leurs agissements, omissions, et je n'ai aucune illusion... Je suis parfaitement documenté pour savoir que leur incompétence et leur incapacité ne sont pas induites par le cadre institutionnel, mais c'est le cadre institutionnel défaillant qui leur permet d'étaler leurs qualités et de profiter du système jusqu'à la saturation..."

Votre avis personnel l'emporterait donc sur la volonté de la majorité, de faire avec ces élus? Au nom de quoi? Auriez-vous quelques prédispositions messianiques insoupçonnées. Dites-le tout de suite, une exception est toujours possible. Blague à part, même-moi, qui vous embête un peu avec mes bêtes petites lubies sur le respect de la majorité, j'applaudis pourtant aussi à l'occasion, lorsqu'un Badinter convint l'assemblée des élus d'abolir la peine de mort, contre la sacrosainte volonté populaire majoritaire du moment. Tout est possible vous voyez. On peut négocier... On pourrait donc même, qui sait, acquiescer à ce droit et pouvoir plus ou moins légitime de l'expression de la contestation dans la rue, en fermant les yeux sur le fait qu'elle a aussi tendance à être intellectuellement détournée de son objet, et stratégiquement discutable dans ses méthodes, contre l'avis de la majorité.

Mais alors, dites-moi au moins, en quoi il serait si performant politiquement et socialement, qu'un mouvement contestataire, surfant sur le malentendu de l'adhésion populaire initiale, aille ainsi contre cette volonté majoritaire que vous envisager à demi-mot? Car là où l'on se rallie aisément, lorsque des élus votent avec Badinter, une loi progressiste en avance sur son temps, en prenant à rebrousse-poil l'opinion majoritaire. Quelle action visionnaire espérez-vous donc au travers de ce mouvement "sans élus", qui devient semble-t-il de plus en plus impopulaire? Une simple tabula rasa électorale inopinée? Vous escomptez de nouvelles élections anticipées? La mise à terre prématurée du système? Pour forcer le changement de statut? Dans les faits on en est très loin.

Si vous admettez que le choix de l'évolution statutaire passera aussi par les urnes. Alors justement, cette atteinte à la légitimité des urnes, au travers de la mise en retrait (pas tout à fait on l'a vu) des élus, ne va-t-elle pas justement à rebours de la confiance en faveur d'une telle évolution statutaire? Comment demander à une majorité de "bouger", en lui demandant d’adhérer et de s'en remettre à l'idée d'une décision et d'une action politique locale accrue. Lorsque l'on constate par ailleurs qu'une mobilisation populaire incertaine peut, par chez nous, être aussi facilement récupérée par n'importe qui, en écartant les élus, sans que la majorité des guyanais ne l'ait clairement souhaité. Or, fragilité du statut des élus locaux = incertitude démocratique locale = on s'en remet au pouvoir central. Impossible d'y voir d'emblée de la stupidité.

Je reste cependant favorable à toutes propositions d'amélioration de notre système démocratique (rien de concret et certain pour le moment, encore moins localement) même approximatives et contextuelles. Mais j'ai bien du mal à entrevoir vos solutions "révolutionnaires" dont je comprends qu'il faudrait pouvoir en bénéficier, à l'occasion d'un changement de statut. Et par ailleurs, puisque nous sommes tous les deux en faveur de cette évolution de statut et de cette amélioration de la démocratie, je suis très curieux de savoir si vous êtes tout comme moi favorable au vote des étrangers, au moins pour les élections locales. Ce qui en Guyane, vu leur nombre et leur importance incontestable dans le tissu socio-économique, soulève bien une question de fond sur le plan de la démocratie locale. A ma connaissance, et sauf erreur, cette question ce mouvement social tout azimut ne se la pose d'ailleurs absolument pas,… Incapacité intellectuelle, comme vous dites. Changement de statut ou pas, éluder cette question c'est se bercer d'illusion en terme de cohésion sociétale. Une autre façon de sombrer tout aussi certaine, selon moi.

Arrêtez avec ce « révolutionnaire ». Ca sent péjoratif, cache-misère cérébral. Comme cette feu élue de la CTG qui voulait occulter sa médiocrité en me taxant ainsi, anno. Laissez ce « révolutionnaire » aux minables, vous êtes capable de comprendre.

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