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Insécurité

1884 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
04/01/14
Cush  (Cay)

En réponse au message de Chokapix du 04/01/14

Le grand intérêt de cette théorie, c'est de nous rappeler au bon sens : mieux vaut traiter les choses dès le début avant que ça dégénère. La conclusion que tu cites me préoccupe... S'il faut mettre des gardiens du respect des règles d'usage des espaces publics partout, nous entérinons notre incapacité à faire société... Ou alors, c'est encore pire : nous estimons que nous n'avons plus la "masse critique" d'adultes responsables que l'on pourrait mobiliser pour reconquérir une forme d'autorité sur les espaces publics.... Le "community watching" de Los Angeles se paie au prix fort : la militarisation du LAPD...
Pour Kourou, il me semble qu'on en est encore à l'incapacité à pouvoir mobiliser assez de monde, assez de personnes motivées pour reconquérir leurs propres espaces publics.

-S'il faut mettre des gardiens du respect des règles d'usage des espaces publics partout, nous entérinons notre incapacité à faire société... -
Non, c'est pire, nous ferions comme les talibans que nous sommes censés combattre en Afghanistan et ailleurs pour une société meilleure. L'homme serait il encore un loup pour l'homme ?

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04/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de G.moulinard du 03/01/14

Portrait de 5 villes qui sont parvenues à vaincre une violence endémique :
http://www.atlantico.fr/decryptage/exemple-los-angeles-alain-bauer-942551.html
La théorie "Broken Window" me parait parfaitement coller à la situation kouroucienne : "Cette théorie voulait que l'absence de traitement du plus petit fait (un carreau cassé) entrainait une dynamique de dégradation et nécessitait alors des moyens bien plus importants pour résoudre un problème qui aurait pu être traité facilement et vite au début."

Plus d'infos sur cette théorie tout à fait pertinente ici :
http://patrickmorvan.over-blog.com/article-la-theorie-de-la-fenetre-brisee
"Ce n’est donc plus la délinquance qui engendre le sentiment d’insécurité mais au contraire ce dernier, provoqué par les incivilités, qui engendre un sentiment d’impunité favorable au passage à l’acte."
A méditer...

Quand tu lis l'histoire de la ville moderne de Kourou, tu te rends compte que dès le début, ça ne collait pas. Dans sa thèse, M-J. Jolivet nous dit que dès leur livraison, la Cité 205 et la Cité du Stade avaient l'air délabrées... Après ça, je ne sais pas si c'est le procès de la SIMKO ou de la commune qu'il faut faire, mais tant le développement urbain que

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04/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Cush du 04/01/14

C'était une bonne idée, mais poussée à l’extrême, aux USA, elle a seulement servi à remplir les prisons sans rien régler. Elle ne peut être efficace que si elle s'intègre à une politique sociale forte. Pourquoi ne pas essayer chez nous où le social est hyper développé avant d'écrire que ça ne marchera pas comme le fait la fin de l'article ?
http://patrickmorvan.over-blog.com/article-la-theorie-de-la-fenetre-brisee
"En France, les incivilités brisent le mythe républicain d’un espace commun à partager. Mais l’absence d’une vraie police municipale et la culture policière (plus le fait que la grande majorité des infractions affleure au mieux dans les mains courantes de commissariat et ne connaissent aucune suite) rend irréaliste le recours à la politique de la tolérance zéro. Si elle a une utilité, souligne Sebastian Roché, c’est comme une pièce d’une politique plus large de maîtrise des lieux collectifs qui passe par la mise en place de « gardiens » ou « garants » de ces lieux chargés d’y faire respecter des règles d’usage voire d’« hospitalité » (S. Roché, préc.)."

Le grand intérêt de cette théorie, c'est de nous rappeler au bon sens : mieux vaut traiter les choses dès le début avant que ça dégénère. La conclusion que tu cites me préoccupe... S'il faut mettre des gardiens du respect des règles d'usage des espaces publics partout, nous entérinons notre incapacité à faire société... Ou alors, c'est encore pire : nous

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04/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 04/01/14

Si cet équipement est situé porte de Charenton, juste en face de la sortie du métro, ce ne peut être que le complexe "Léo Lagrange".

De mémoire, l'entrée du stade est un portique en briques rouges, le gymnase se trouve sur la droite de l'entrée. Sur la gauche, se trouvent quelques plateaux de volley-bal, de hand-ball et de basket. Plus loin, à gauche, en descendant quelques marches, se trouvent le stade de foot et la piste d'athlétisme qui le ceinture(cependant, tout ceci a pu changer depuis le début des années 60 au cours desquelles j'ai fréquenté cet équipement). De mon temps (je sais, ça fait "ancien combattant", mais j'assume mon âge et "l'argent de mes cheveux" (paraphrase d'Aragon)), l'accès au plateau était réservé aux scolaires et aux clubs.

Quant au lac Daumesnil, mis à part les activités que j'ai évoquées dans mon précedent post, s'y déroulent, essentiellement dans la journée, du jogging autour du lac et du canotage. Lors des beaux jours, le pique-nique est une activité essentielle à l'animation de ce quartier.

Je quitte mon refuge provincial jeudi pour regagner la capitale. Je ferai un pélerinage sur ces lieux et vous dirai ce qu'il en est exactement aujourd'hui. (preuve que, lorsque vous ne tenez pas des propos partisans, je puis être, du moins je l'espère, un interlocuteur courtois...).

Mais je ne vous ai jamais trouvé discourtois! Tout aussi partisan et irritant que moi, tout au plus, mais cela ne me dérange vraiment pas. Cet été, plutôt début septembre en fait, le tour du lac été très fréquenté, et jeunes et vieux y tournaient ensemble en toute convivialité. Sinon, j'ai pu entrer dans le complexe sans aucune difficulté, peut-être à cause

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04/01/14
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 04/01/14

Pas d'avis sur la qualité de cet équipement donc...Sinon, le complexe lui est plutôt situé coté porte de Charenton, juste à côté de la station du même nom...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_de_Charenton

Si cet équipement est situé porte de Charenton, juste en face de la sortie du métro, ce ne peut être que le complexe "Léo Lagrange". De mémoire, l'entrée du stade est un portique en briques rouges, le gymnase se trouve sur la droite de l'entrée. Sur la gauche, se trouvent quelques plateaux de volley-bal, de hand-ball et de basket. Plus loin, à gauche,

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04/01/14
Cush  (Cay)

En réponse au message de G.moulinard du 03/01/14

Portrait de 5 villes qui sont parvenues à vaincre une violence endémique :
http://www.atlantico.fr/decryptage/exemple-los-angeles-alain-bauer-942551.html
La théorie "Broken Window" me parait parfaitement coller à la situation kouroucienne : "Cette théorie voulait que l'absence de traitement du plus petit fait (un carreau cassé) entrainait une dynamique de dégradation et nécessitait alors des moyens bien plus importants pour résoudre un problème qui aurait pu être traité facilement et vite au début."

Plus d'infos sur cette théorie tout à fait pertinente ici :
http://patrickmorvan.over-blog.com/article-la-theorie-de-la-fenetre-brisee
"Ce n’est donc plus la délinquance qui engendre le sentiment d’insécurité mais au contraire ce dernier, provoqué par les incivilités, qui engendre un sentiment d’impunité favorable au passage à l’acte."
A méditer...

C'était une bonne idée, mais poussée à l’extrême, aux USA, elle a seulement servi à remplir les prisons sans rien régler. Elle ne peut être efficace que si elle s'intègre à une politique sociale forte. Pourquoi ne pas essayer chez nous où le social est hyper développé avant d'écrire que ça ne marchera pas comme le fait la fin de l'article ?

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04/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 04/01/14

Les abords du lac Daumsnil (porte Dorée et non porte de Charenton) sont aujourd'hui plus connus pour la prostitution qui s'y exerce dans des camionettes que pour les autres activités sportives qui peuvent s'y dérouler. Espérons que la prochaine réouverture du parc zoologique, dont les travaux s'achèvent, portent un remède à cette triste situation.

Pas d'avis sur la qualité de cet équipement donc...Sinon, le complexe lui est plutôt situé coté porte de Charenton, juste à côté de la station du même nom...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_de_Charenton

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04/01/14
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Gilles Slm du 03/01/14

C'est exactement l'attitude prise par le Suriname (décidément...). les individus, jeunes ou pas, ayant dégradé un bien public ou provoqué un trouble à l'ordre public sont amenés à faire des travaux d'intérêts généraux, à l'heure de sortie des bureaux, aux carrefours les plus importants de la ville, le plus prêt possible de leur quartier, de façon à être connu, et reconnu, par leurs voisins, par leur famille. Ainsi, vous croiserez parfois dans un quartier une dizaine de garçons avec une bêche ou un sabre d'abattis nettoyant fossés ou trottoirs, sous la garde d'un policier débonnaire, mais armé. Rare sont ceux qui tentent une deuxième expérience.
(D'autant que les prisons surinamaises ne sont pas à la hauteur de celle de Rémire, côté prestations...)

en France cela serait considéré comme une atteinte au droitsdelhomiste. donc pas question d'appliquer ce genre de peines, et pas logique d'envoyer la personne en prison, donc ils ne font rien, normal donc que ça continue, non?

Répondre

04/01/14
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 03/01/14

bonjour,

je vous remercie de l'opportunité de vous démontrer que votre proposition ne fonctionne pas.

je dis cela sans méchanceté, simplement je vais démonter votre raisonnement car il est obsolète...
en effet, le système que vous proposez existe déjà : c'est le nôtre !!!

sauf que : nous vivons dans un pays de liberté, qui porte au plus haut les couleurs de la libre expression individuelle...
et ça, ça veut dire que tout le monde peut :

- faire ce qu'il veut
- dans les limites de la loi
- et si quelqu'un se sent directement concerné par le problème généré
- il peut porter plainte
- et là, la justice arrive, et intervient.

mais dans l'intervalle, on aura recherché :
- des excuses telles que "une enfance difficile"
- des explications, telles "il doit voler car il a faim"
- des lois, telles que "s'il a des lunettes, pas touche"
- et on se sera aidé de textes de loi qui dissent que si tu voles un bœuf, on te condamnera pour le vol d'un œuf....
- plus tout un tas de règles qui tendent à protéger l'enfant, son éventuelle rédemption, la possibilité de l'éduquer, etc etc etc ou l'adulte évidement...qui est infantilisé (ce n'est pas sa faute, il a eu une enfance difficile, il boit, il se drogue, sa femme vient de le quitter, il est fou....) et du coup le déresponsabilise, càd en finalité le disculpe de toute faute.

en gros, on "autorise" le comportement asocial par excès de sociabilité !!!

éventuellement même, vu qu'aucun "citoyen" n'aura bougé ses fesses pour déposer plainte, ou créer une association de défense, ou pris sa plume pour écrire au maire, au député, au sénateur...il ne se passera rien de tout cela ;-)

donc, vous voyez, ce que vous proposez, on l'applique déjà, sauf qu'avec les lois actuelles, et dans le type de démocratie que nous pratiquons, cette façon d'agir ne mène (malheureusement) à rien, car de toute façon soit tout est organisé pour "aider" en quelque-sorte le délinquant (ou en tous cas, c'est comme cela que le ressent la plus grande majorité de la population) soit le gentil citoyen ne bouge pas.

la solution intermédiaire ne fonctionne donc pas, il faut passer à un stade supérieur :
éventuellement, on peut essayer de faire appliquer les lois telles qu'elles existent....pour cela, souvent il s'agira de remplacer les politiciens, très très compliqué également.

il ne reste donc que deux solutions :
a) la solution dure
b) la solution douce

bien sûr, il est possible de combiner les deux solutions : appliquer l'oppression un temps donné, puis passer en mode "gentil" une fois la situation stabilisée et la société créé à l'image de ce qu'on veut obtenir.

en général, les tyrans ont tous commencé comme ça.

le problème consiste donc à trouver la personne qui saura appliquer d'une main de fer toutes les lois qui seront nécessaires de faire appliquer, ceci en vertu de tous les pouvoirs qui lui seront concédés, ceci sans se poser de question, et en suivant aveuglément les ordres.

il faudra faire l'impasse sur la morale, sur les croyances religieuses, il faudra sacrifier une ou plutôt deux générations, accepter une restriction des libertés individuelles, etc etc etc.

êtes vous prêt à me donner ce pouvoir ?

sur canal sat, la chaine planète justice diffuse des reportages sur les tribunaux français, regardez quelques épisodes pour vous faire une idée de la répression.

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04/01/14
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 03/01/14

Ah, on va peut-être tomber enfin d'accord, au moins sur un sujet... Cet été, en revenant d'un footing autour du lac Daumesnil, je m'y suis arrêté et j'y ai fait un basket avec quelques jeunes. Un lieu ombragé, propre, convivial...et donc très peuplé. Avec ce genre de structures mises à leur disposition, les gamins ne peuvent vraiment pas dire qu'ils sont totalement oubliés... Vous confirmez?

Les abords du lac Daumsnil (porte Dorée et non porte de Charenton) sont aujourd'hui plus connus pour la prostitution qui s'y exerce dans des camionettes que pour les autres activités sportives qui peuvent s'y dérouler. Espérons que la prochaine réouverture du parc zoologique, dont les travaux s'achèvent, portent un remède à cette triste situation.

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04/01/14
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Chokapix du 03/01/14

La réponse est dans votre post. Fut une époque où le parti communiste s'occupait des quartiers et villes ouvrières.

Le parti communiste "s'occupait de " ou "occupait" les villes ouvrières ?
Mais blague à part, je reconnais qu'à cette époque un certain nombre de vraies valeurs, telles que la solidarité, étaient encore diffusées, y compris par le parti communiste
Il est dommage que la méthode de l'embrigadement qui était la leur ait plutôt desservi

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04/01/14
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Patrice C du 03/01/14

bonjour,

@Regla : la méthode a été donnée, deux fois même :


a) il y a la méthode "dure" mais j'ai dit que ça nous mènerait à un état oppressif
b) il y a la méthode "douce" mais j'ai précisé que les effets ne se feront pas sentir avant très longtemps...

il y a deux méthodes pour mener des groupes humain à un but : l'oppression, et le consensus.

le problème est de choisir la voix que l'on veut prendre.

si l'on choisit la voie de l'oppression, on devra se battre contre des gens, contre la morale, contre les lois qui nous ont éternellement guidées en tant qu'être humains civilisés. mais on arrivera à son but : créer une société où le "bon citoyen" est à l'abris des ""mauvais", qui sont soit éliminés, soit éloignés, dans tous les cas empêchés d'entrer en contact avec le bon citoyen. la question qui se posera alors, obligatoirement, à un certain moment, sera la question du statut de ces rejetés....il ne faut pas voir l'évolution d'une société sur un court terme, ni penser qu'appliquer des solutions immédiates n'aura pas de conséquences à moyen et à long terme....

si l'on choisit la voie du consensus, on choisit un parcours bien plus long.
il faut rassembler un groupe humain, majoritaire, sur un même sujet, sur un même projet, et utiliser cette force citoyenne pour mettre en branle la machinerie qui exécutera les ordres qui lui sont donnés. par exemple, on parle souvent de ces enfants qui traînent dans les rues, qui volent, agressent, et font pêter des pétards. la solution est simple : il faut prendre ces gamins, un à un, et les rendre à leurs parents, qui devront les garder à la maison, et ces enfants devront gentiment se taire, et faire leurs devoirs, puis se brosser les dents et aller au lit.

mais évidement, j'en vois déjà des millions qui ricanent....et ils ont bien raison, car vous constatez que le problème est :
- immense
- insoluble
- même pour une question aussi simple que de bien éduquer nos enfant....

et pourtant c'est faisable, au prix d'un immense effort intellectuel qui consistera à nous reprogrammer, et accepter de nous battre pour notre citoyenneté avec d'autres moyens que le fatalisme.
l'action est une réponse possible, mais qui la mène, et jusqu'à quelle limite irons nous ?

comme je l'ai dit, à tout problème, il y a une réponse : pour les gamins, il y a la gentille, citée plus haut. il y en a une autre, très efficace, mais plus radicale.

on bloque ces enfants dans leurs déplacements. on les empêche de "nuire" (les plus perspicaces auront déjà détecté ce glissement vers les termes de "nuisible", presque....)
c'est la méthode brutale, illégale, mais qui marche bien : il suffit de camper devant les entrées des bâtiments, et d'empêcher les gamins en question de sortir. au bout de 15 jours, ils auront compris leur douleur.
les parents ? s'ils disent quelque chose, on les débarque. contre 150 habitants décidés ils n'auront pas d'autre choix que de plier bagage. quitte à ce qu'on les aide, en déménageant leurs meubles par la fenêtre et le balcon.

vous trouvez que c'est trop radical ? vous avez raison. moi aussi je trouve que c'est trop radical.

il reste donc la méthode douce qui, dans le cas de ces gamins, consiste à obtenir le consensus entre les habitants du bâtiment, et la (les) familles "à problème". il faudra parler, dialoguer, échanger, discuter, faire venir les élus, faire revenir des magasins dans le quartier, se débrouiller pour que tout le monde ait du boulot, que personne ne soit obligé d'aller voler, il faudra avoir des lois qui permettent un accompagnement sanitaire et social véritable de ces gens, il faudra que les citoyens acceptent des augmentations massives d'impôts pour financer ce bien-être général, il faudra reconstruire les villes à une échelle humaine, bref, le paradis quoi.

c'est simple, non ?

alors, vous comprenez pourquoi personne n'a jamais voulu accepter la solution douce ?
les solutions, on les connait, les manières d'y arriver aussi, le problème, c'est de s'y tenir.

La méthode douce ?
Face à la méchanceté et à la mauvaise foi, il y a en effet deux attitudes possibles
résumées dans le syndrome de Munich: la honte ou la guerre
Mais l'expérience du passé a bien montré qu'accepter la honte n'évite pas la guerre
C'est valable à petite comme à grande échelle.

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04/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Sista du 03/01/14

A propos de terrain de basket, celui de la plaine des jeux est depuis de très nombreuses années dans un état désespéré, avec des grillages qui n'en sont plus, quelquefois refaits avec du grillage à poule aussitôt percé. Pourtant, il y a eu une époque lointaine où ce terrain était éclairé, et où les paniers ressemblaient encore à quelque chose, et on voyait des jeunes jouer au basket jusque tard dans la nuit. Plus rien depuis très longtemps.

Pareil pour le Tennis Club en face de l'hotel des Roches, qui est pourtant de loin l'équipement le plus complet qu'il y ait dans le genre, sur le département (2 terrains couverts + 4 extérieurs). Je ne sais pas si il relève de la gestion communale, mais les courts extérieurs commencent à faire vraiement pitié... Mais bon, les Cayennais qui passent

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04/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Chokapix du 03/01/14

Il me semble qu'on ne peut pas appliquer de raisonnement trop mécanique. Ce qui se fait dans telle grande ville ne peut pas forcément se faire ailleurs. Grouper plein d'équipements, c'est bien dans certains cas, surtout quand a du foncier et les structures à même de prendre en charge la gestion.

Dans de plus petites villes, on a quelques équipements "centraux" (la piscine, le stade...) et des équipements plus ou moins "de proximité"... Si tu ajoutes la question des transports...

Concernant les ensembles de logements sociaux, tout dépend de leur taille et de la proximité plus ou moins grande d'autres équipements. C'est sûr qu'idéalement, tu aimerais pouvoir réaliser des équipements un tant soit peu conséquents qui irrigueraient plusieurs "quartiers d'habitation". Mais ce n'est pas toujours possible, ou forcément souhaitable d'ailleurs. On connaît plein de cas d'équipements conçus pour plusieurs "quartiers" et qui ne bénéficient qu'à un seul.

Pour couronner le tout, la notion de "quartier" est tellement floue. dans certains endroits, le "quartier vécu" est minuscule, dans d'autres, il est beaucoup plus vaste.

Ta question sur la gestion : gestion municipale, fédérative, associative, par le bailleur...? Il n'y a pas de modèle. De plus, cela touche au moins deux aspects : la compétence technique à l'encadrement et l'entretien...

Et enfin, cette question des équipements est large : loisirs, animation, culture sont aussi à prendre en compte. Quelle répartition dans la ville ? Pour toutes ces questions, c'est le projet urbain de la commune qui doit prendre les "bonnes options", celles qui sont le plus adaptées à sa situation actuelle... et à venir.
http://www.franceguyane.fr/actualite/une/kourou-cherche-a-grandir-harmonieusement

Je suis d'accord. En particulier sur la diversité des contextes. Mais, faisant partie d'une association sportive depuis une trentaine d'années (comme joueur, puis côté encadrement bénévole) il me semble que localement, où l'on est en gros sur des échelles homogènes, la création/gestion des structures municipales est totalement à la ramasse, pour un pays

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03/01/14
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Chokapix du 03/01/14

Il me semble qu'on ne peut pas appliquer de raisonnement trop mécanique. Ce qui se fait dans telle grande ville ne peut pas forcément se faire ailleurs. Grouper plein d'équipements, c'est bien dans certains cas, surtout quand a du foncier et les structures à même de prendre en charge la gestion.

Dans de plus petites villes, on a quelques équipements "centraux" (la piscine, le stade...) et des équipements plus ou moins "de proximité"... Si tu ajoutes la question des transports...

Concernant les ensembles de logements sociaux, tout dépend de leur taille et de la proximité plus ou moins grande d'autres équipements. C'est sûr qu'idéalement, tu aimerais pouvoir réaliser des équipements un tant soit peu conséquents qui irrigueraient plusieurs "quartiers d'habitation". Mais ce n'est pas toujours possible, ou forcément souhaitable d'ailleurs. On connaît plein de cas d'équipements conçus pour plusieurs "quartiers" et qui ne bénéficient qu'à un seul.

Pour couronner le tout, la notion de "quartier" est tellement floue. dans certains endroits, le "quartier vécu" est minuscule, dans d'autres, il est beaucoup plus vaste.

Ta question sur la gestion : gestion municipale, fédérative, associative, par le bailleur...? Il n'y a pas de modèle. De plus, cela touche au moins deux aspects : la compétence technique à l'encadrement et l'entretien...

Et enfin, cette question des équipements est large : loisirs, animation, culture sont aussi à prendre en compte. Quelle répartition dans la ville ? Pour toutes ces questions, c'est le projet urbain de la commune qui doit prendre les "bonnes options", celles qui sont le plus adaptées à sa situation actuelle... et à venir.
http://www.franceguyane.fr/actualite/une/kourou-cherche-a-grandir-harmonieusement

Portrait de 5 villes qui sont parvenues à vaincre une violence endémique :
http://www.atlantico.fr/decryptage/exemple-los-angeles-alain-bauer-942551.html
La théorie "Broken Window" me parait parfaitement coller à la situation kouroucienne : "Cette théorie voulait que l'absence de traitement du plus petit fait (un carreau cassé) entrainait une dynamique de dégradation et nécessitait alors des moyens bien plus importants

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03/01/14
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Laurent du 03/01/14

On peut aussi choisir les deux méthodes... Celle que vous appelez la "douce" et qui demande des moyens qui ne seront jamais là, et la "dure", la répressive, mais en ciblant la "répression" pour qu'elle soit efficace, c'est à dire incitatrice. Plutôt qu'un juge dise "c'est pas bien mon garçon" ou condamne à des peines de prisons qui ne servent qu'à fabriquer des délinquants, prenons en compte l'aspect financier... Faisons payer (avec des vrais euros) ceux qui cassent et dégradent. Saisissons les salaires ou revenus divers des parents pour les mineurs, les voitures, Tv, Iphones et scooters... Oui saisissons (la loi le permet) les scooters qui ne sont pas en règles. Par le porte-monnaie, le message passera plus vite, j'en suis convaincu. Cette méthode ne demande pas d'argent, elle en rapporte. Il suffirait juste que les forces de l'ordre enquêtent et se déplacent. Et les petits couillons qui dégradent, un mois de "stage" à ramasser les ordures dans les rues sous surveillance, ça serait très formateur... Pour la méthode douce, il va falloir mettre un paquet de fric dans les associations, l'éducation..; et là, c'est pas gagné.

bonjour,
je vous remercie de l'opportunité de vous démontrer que votre proposition ne fonctionne pas.
je dis cela sans méchanceté, simplement je vais démonter votre raisonnement car il est obsolète... en effet, le système que vous proposez existe déjà : c'est le nôtre !!!  sauf que : nous vivons dans un pays de liberté, qui porte au plus haut les couleurs de la libre

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03/01/14
Cush  (Cay)

En réponse au message de Laurent du 03/01/14

On peut aussi choisir les deux méthodes... Celle que vous appelez la "douce" et qui demande des moyens qui ne seront jamais là, et la "dure", la répressive, mais en ciblant la "répression" pour qu'elle soit efficace, c'est à dire incitatrice. Plutôt qu'un juge dise "c'est pas bien mon garçon" ou condamne à des peines de prisons qui ne servent qu'à fabriquer des délinquants, prenons en compte l'aspect financier... Faisons payer (avec des vrais euros) ceux qui cassent et dégradent. Saisissons les salaires ou revenus divers des parents pour les mineurs, les voitures, Tv, Iphones et scooters... Oui saisissons (la loi le permet) les scooters qui ne sont pas en règles. Par le porte-monnaie, le message passera plus vite, j'en suis convaincu. Cette méthode ne demande pas d'argent, elle en rapporte. Il suffirait juste que les forces de l'ordre enquêtent et se déplacent. Et les petits couillons qui dégradent, un mois de "stage" à ramasser les ordures dans les rues sous surveillance, ça serait très formateur... Pour la méthode douce, il va falloir mettre un paquet de fric dans les associations, l'éducation..; et là, c'est pas gagné.

S'il y avait une méthode efficace, depuis le temps que les "experts" réfléchissent, ça se saurait. Perso, je crois qu'il serait temps de remettre les choses à l'endroit, c-a-d cesser d'être dur avec les doux, et doux avec les durs.  >Trop de social tue le social mais la violence amène la violence. Je crois que c'est le moment d'équilibrer les droits avec les devoirs,

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03/01/14
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Laurent du 03/01/14

On peut aussi choisir les deux méthodes... Celle que vous appelez la "douce" et qui demande des moyens qui ne seront jamais là, et la "dure", la répressive, mais en ciblant la "répression" pour qu'elle soit efficace, c'est à dire incitatrice. Plutôt qu'un juge dise "c'est pas bien mon garçon" ou condamne à des peines de prisons qui ne servent qu'à fabriquer des délinquants, prenons en compte l'aspect financier... Faisons payer (avec des vrais euros) ceux qui cassent et dégradent. Saisissons les salaires ou revenus divers des parents pour les mineurs, les voitures, Tv, Iphones et scooters... Oui saisissons (la loi le permet) les scooters qui ne sont pas en règles. Par le porte-monnaie, le message passera plus vite, j'en suis convaincu. Cette méthode ne demande pas d'argent, elle en rapporte. Il suffirait juste que les forces de l'ordre enquêtent et se déplacent. Et les petits couillons qui dégradent, un mois de "stage" à ramasser les ordures dans les rues sous surveillance, ça serait très formateur... Pour la méthode douce, il va falloir mettre un paquet de fric dans les associations, l'éducation..; et là, c'est pas gagné.

C'est exactement l'attitude prise par le Suriname (décidément...). les individus, jeunes ou pas, ayant dégradé un bien public ou provoqué un trouble à l'ordre public sont amenés à faire des travaux d'intérêts généraux, à l'heure de sortie des bureaux, aux carrefours les plus importants de la ville, le plus prêt possible de leur quartier, de façon à être connu,

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03/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de 3wap du 03/01/14

Ah, on va peut-être tomber enfin d'accord, au moins sur un sujet... Cet été, en revenant d'un footing autour du lac Daumesnil, je m'y suis arrêté et j'y ai fait un basket avec quelques jeunes. Un lieu ombragé, propre, convivial...et donc très peuplé. Avec ce genre de structures mises à leur disposition, les gamins ne peuvent vraiment pas dire qu'ils sont totalement oubliés... Vous confirmez?

Il me semble qu'on ne peut pas appliquer de raisonnement trop mécanique. Ce qui se fait dans telle grande ville ne peut pas forcément se faire ailleurs. Grouper plein d'équipements, c'est bien dans certains cas, surtout quand a du foncier et les structures à même de prendre en charge la gestion. Dans de plus petites villes, on a quelques équipements

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03/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 03/01/14

"Tu vas sur Paris Métro porte de Charenton et tu verras de quoi je veux parler.."
Cela s'appelle le stade "Léo Lagrange", et existe depuis plusieurs dizaines d'années . J'y allais avec mon lycée, lorsque j'étais en 6ème, dans le cadre de la 1/2 journée d'eps qui était allors obligatoire.

Ah, on va peut-être tomber enfin d'accord, au moins sur un sujet... Cet été, en revenant d'un footing autour du lac Daumesnil, je m'y suis arrêté et j'y ai fait un basket avec quelques jeunes. Un lieu ombragé, propre, convivial...et donc très peuplé. Avec ce genre de structures mises à leur disposition, les gamins ne peuvent vraiment pas dire qu'ils sont totalement oubliés... Vous confirmez?

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03/01/14
Laurent  (Kourou)

En réponse au message de Patrice C du 03/01/14

bonjour,

@Regla : la méthode a été donnée, deux fois même :


a) il y a la méthode "dure" mais j'ai dit que ça nous mènerait à un état oppressif
b) il y a la méthode "douce" mais j'ai précisé que les effets ne se feront pas sentir avant très longtemps...

il y a deux méthodes pour mener des groupes humain à un but : l'oppression, et le consensus.

le problème est de choisir la voix que l'on veut prendre.

si l'on choisit la voie de l'oppression, on devra se battre contre des gens, contre la morale, contre les lois qui nous ont éternellement guidées en tant qu'être humains civilisés. mais on arrivera à son but : créer une société où le "bon citoyen" est à l'abris des ""mauvais", qui sont soit éliminés, soit éloignés, dans tous les cas empêchés d'entrer en contact avec le bon citoyen. la question qui se posera alors, obligatoirement, à un certain moment, sera la question du statut de ces rejetés....il ne faut pas voir l'évolution d'une société sur un court terme, ni penser qu'appliquer des solutions immédiates n'aura pas de conséquences à moyen et à long terme....

si l'on choisit la voie du consensus, on choisit un parcours bien plus long.
il faut rassembler un groupe humain, majoritaire, sur un même sujet, sur un même projet, et utiliser cette force citoyenne pour mettre en branle la machinerie qui exécutera les ordres qui lui sont donnés. par exemple, on parle souvent de ces enfants qui traînent dans les rues, qui volent, agressent, et font pêter des pétards. la solution est simple : il faut prendre ces gamins, un à un, et les rendre à leurs parents, qui devront les garder à la maison, et ces enfants devront gentiment se taire, et faire leurs devoirs, puis se brosser les dents et aller au lit.

mais évidement, j'en vois déjà des millions qui ricanent....et ils ont bien raison, car vous constatez que le problème est :
- immense
- insoluble
- même pour une question aussi simple que de bien éduquer nos enfant....

et pourtant c'est faisable, au prix d'un immense effort intellectuel qui consistera à nous reprogrammer, et accepter de nous battre pour notre citoyenneté avec d'autres moyens que le fatalisme.
l'action est une réponse possible, mais qui la mène, et jusqu'à quelle limite irons nous ?

comme je l'ai dit, à tout problème, il y a une réponse : pour les gamins, il y a la gentille, citée plus haut. il y en a une autre, très efficace, mais plus radicale.

on bloque ces enfants dans leurs déplacements. on les empêche de "nuire" (les plus perspicaces auront déjà détecté ce glissement vers les termes de "nuisible", presque....)
c'est la méthode brutale, illégale, mais qui marche bien : il suffit de camper devant les entrées des bâtiments, et d'empêcher les gamins en question de sortir. au bout de 15 jours, ils auront compris leur douleur.
les parents ? s'ils disent quelque chose, on les débarque. contre 150 habitants décidés ils n'auront pas d'autre choix que de plier bagage. quitte à ce qu'on les aide, en déménageant leurs meubles par la fenêtre et le balcon.

vous trouvez que c'est trop radical ? vous avez raison. moi aussi je trouve que c'est trop radical.

il reste donc la méthode douce qui, dans le cas de ces gamins, consiste à obtenir le consensus entre les habitants du bâtiment, et la (les) familles "à problème". il faudra parler, dialoguer, échanger, discuter, faire venir les élus, faire revenir des magasins dans le quartier, se débrouiller pour que tout le monde ait du boulot, que personne ne soit obligé d'aller voler, il faudra avoir des lois qui permettent un accompagnement sanitaire et social véritable de ces gens, il faudra que les citoyens acceptent des augmentations massives d'impôts pour financer ce bien-être général, il faudra reconstruire les villes à une échelle humaine, bref, le paradis quoi.

c'est simple, non ?

alors, vous comprenez pourquoi personne n'a jamais voulu accepter la solution douce ?
les solutions, on les connait, les manières d'y arriver aussi, le problème, c'est de s'y tenir.

On peut aussi choisir les deux méthodes... Celle que vous appelez la "douce" et qui demande des moyens qui ne seront jamais là, et la "dure", la répressive, mais en ciblant la "répression" pour qu'elle soit efficace, c'est à dire incitatrice. Plutôt qu'un juge dise "c'est pas bien mon garçon" ou condamne à des peines de prisons qui ne servent qu'à fabriquer

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03/01/14
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 03/01/14

Ben justement, les terrains pourav en bas des immeubles, y'a franchement mieux pour s'extraire d'un univers n'ayant que les barres pour seul horizon... Je dis juste que si il y avait une vraie structure avec un vrai encadrement à moins d'un kilomètre...Ce serait probablement mieux. Tu vas sur Paris Métro porte de Charenton et tu verras de quoi je veux parler...Plusieurs terrains de basket, de hand, de tennis, une piste d'atlé, un terrain de foot, le tout dans un espace verdoyant, avec du personnel qui entretient...l'entrée est gratuite et le lieux n'est absolument pas réservé aux gosses des beaux quartiers. Les jeunes sortent ainsi du quartier pour s'aérer, et ça laisse les pieds d'immeubles, pour les espaces verts, les mamans et leur poussette... Pas de nuisance dans la résidence et des jeunes bénéficiant de vrais équipements... Je ne vois pas bience qu'il y a de foncièrement bourgeois dans tout cela...

"Tu vas sur Paris Métro porte de Charenton et tu verras de quoi je veux parler.."
Cela s'appelle le stade "Léo Lagrange", et existe depuis plusieurs dizaines d'années . J'y allais avec mon lycée, lorsque j'étais en 6ème, dans le cadre de la 1/2 journée d'eps qui était allors obligatoire.

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03/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Jcb du 03/01/14

J'étais justement en train de repenser aux mouvements associatifs que j'ai connus dans mon enfance: scouts, éclaireurs, jeunesses communistes, JEC, JOC, etc
Existent-ils encore?
J'ai le sentiment que depuis la disparition du service militaire, il n'y a plus rien pour "socialiser" les jeunes, et encore en Guyane on a la chance d'avoir le SMA
Sur le point de l'individualisation de la société, je vous rejoins totalement
Mais quel parti politique propose quoi que ce soit pour y remédier ?

La réponse est dans votre post. Fut une époque où le parti communiste s'occupait des quartiers et villes ouvrières.

Répondre

03/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de 3wap du 02/01/14

En effet, mais ce genre d'équipements résidentiels laissés sans contrôle ou gérance associative, ça foire complètement... Dégradés et/ou squatés par les-plus grands. Les résidences n'étant pas assez organisées pour assumer cette gestion (ni même cet investissement d'ailleurs) il ne resterait donc que la ville pour s'en charger... Et donc effectivement des espaces publics en général, peut-être moins nombreux et moins proches, mais beaucoup plus structurés. De mon point de vue, le nœud du problème c'est donc plutôt la gestion (animation, entretien, contrôle). L'idée d'une appropriation libre et "bon enfant" étant à ranger au placard des utopies urbaines de jadis.

Si les "grands" se mettent à squatter les aires de jeux pour 3 à 6 ans, il y a un souci, en effet. Sinon, j'aimerais bien faire un tour dans les résidences de la SEMSAMAR, parce que le père Fischer, à Saint-Martin, mettait systématiquement en place des associations de locataires avec un ancien membre des forces de l'ordre pour faire tourner la boutique. Et ça marchait

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03/01/14
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Regla du 03/01/14

" un système oppressif pourrait fonctionner.sauf qu'en quelques années, nous arriverions à une dictature digne de la Terreur !"  Voila qui ravira mme Taubira, et m Antoinette. Ne faisons rien sinon avertir les casseurs qu'ils n'ont pas de sens civique, et que ça n'est pas bien et même, leur faire les gros yeux. Vous avez une proposition à faire mais vous ne l'avez pas donnée. Dites nous la. Merci d'avance.

bonjour,
@Regla : la méthode a été donnée, deux fois même :

a) il y a la méthode "dure" mais j'ai dit que ça nous mènerait à un état oppressif
b) il y a la méthode "douce" mais j'ai précisé que les effets ne se feront pas sentir avant très longtemps... il y a deux méthodes pour mener des groupes humain à un but : l'oppression

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03/01/14
Carbet  (Kourou)

En réponse au message de Weenana du 03/01/14

Tu m'arrangerais bien si tu pouvais leur demander pourquoi ils les cassent ? Mais j'ai bien conscience que tu habites un quartier où le dialogue est rompu depuis plus qu'hier.

Bonjour Weenana
Quel dialogue possible ? Ils savent ! Ils sont dans " la mouve " , il sont les meilleurs et les autres sont des cons
.J'ai un ami qui est formateur du bâtiment , quand il commence un chantier de formation il y a en général les deux tiers des stagiaires inscrits présents , quand il finit le chantier si il en reste un quart présent et encore à " mi temps " c'est formidable !

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03/01/14
Carbet  (Kourou)

En réponse au message de Patrice C du 03/01/14

bonjour,

effectivement, un système oppressif pourrait fonctionner.

sauf qu'en quelques années, nous arriverions à une dictature digne de la Terreur !

donc évitons, et cherchons une autre solution. celle-ci ne se trouvera pas sous le sabot d'un tatou, et ne pourra pas agir en 15 jours.
regardons les villes, la façon dont elles sont construites. à kourou, on a réalisé exactement ce qui ne fonctionne dans aucun pays au monde. changeons la ville. et si on nous dit que cela coûte, eh bien faisons l'effort de payer, et ne restons pas assis la bouche ouverte en disant <<c'est à l'état de payer et/ou de gérer ça>>

il faut accepter d'avoir plaisir à habiter quelque-part, le tenir propre, l'entretenir, respecter les gens, bref tous ces sempiternels conseils de bons sens tellement simples à appliquer mais dont les gens se fichent comme de l'an 40....c'est désespérant de constater que quelques mesures simples, au bon moment, auraient fait toute la différence.

bref, on ne refera pas le monde aussi facilement que ça

Bonjour Patrice C
Mes meilleurs vœux à vous et aux Bladas .
Souhaitons que cette année , faisant partie d'une fin de cycle , se passe le mieux possible . ( "vieux pieux "...... Rire )
La terreur pas pour tout le monde ! La terreur changerait de coté pour un certain nombre de citoyens opprimés par la racaille .En effet les villes ont étés conçues en dépit du bon sens , et on a stocké dans des quartiers , propres à l'origine , toute une population sans

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03/01/14
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Weenana du 03/01/14

Je pense hélas que tu as raison, pour ceux qui ne voulaient pas d'un ghetto de riche , on a basculé en mode : gangs de quartier sans prévoir les outils qui vont avec. Faut tout reprendre à la base, y'a une voir deux générations qui devront être sacrifiées en mode répression toute (vu que la réinsertion a des limites également) , et redonner (avec beaucoup de travail et d'investissements financiers et humains) l'espoir à celles qui montent. Bon courage, à tous !

bonjour,
voilà une solution bien radicale...mais peut-être salutaire.

dans tous les cas, faudra faite très très vite :
vous avez déjà vu les tags de la MS13 à la Crique et à la BA134 ?
si ce sont des tags de gamins, ça va, mais si c'est sérieux, on est mal.

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03/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Magaling du 03/01/14

Qu'importe, un type qui a envie de le faire consciencieusement, et que la collectivité rémunère comme il se doit,pour cela...

Répondre

03/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Weenana du 03/01/14

Ils dunkent un panier de basket made in Taiwan, tu va mettre une calotte au mec qui a acheté le panier made in Taïwan. Tu le retiens sur son mirobolant salaire qu'il gagne à gratter des sous sur de fausses économies. Et tu lui fais acheter un panier made in France ou aux States (s'il est assez malin, pour éviter les frais douaniers°), qui tiendra plus longtemps et tu attaques tous les basketteurs de toutes les ligues pour incitation à la dégradation de mobilier urbain : http://www.buzzmoica.fr/video/michael-jordan-casse-un-panneau-sur-un-dunk-1145

J'aurais dû préciser que si tu leur mets du Casal Sport, ça dure juste un peu plus longtemps...Le souci, c'est bien l'absence d'encadrement pour contenir les excès.

Répondre

03/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Weenana du 03/01/14

Dis donc, tu verserais pas dans le bourgeois ? Où penses-tu que les mômes s'éclatent (sans infrastructures même au minima) si ce n'est déjà au bas des immeubles ? Demande à Laurent, si tu ne parles pas aux femmes en 2014. Et quand ils en ont marre de leur barre d'immeuble comme seul horizon, ils font quoi ? Pareil demande à Laurent qui doit les retrouver perchés sur son muret... T'habite à Neuilly sur Guyane ? Et ça dérange les résidents, mais parmi les résidents y'a aussi leurs parents (ou du moins, l'adulte à qui on les a confié) ....ou pas. Déjà, une première marche vers le dialogue avec ton voisin. .

Ben justement, les terrains pourav en bas des immeubles, y'a franchement mieux pour s'extraire d'un univers n'ayant que les barres pour seul horizon... Je dis juste que si il y avait une vraie structure avec un vrai encadrement à moins d'un kilomètre...Ce serait probablement mieux. Tu vas sur Paris Métro porte de Charenton et tu verras de quoi je veux

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03/01/14
Sista  (Kourou)

En réponse au message de Weenana du 03/01/14

Ils dunkent un panier de basket made in Taiwan, tu va mettre une calotte au mec qui a acheté le panier made in Taïwan. Tu le retiens sur son mirobolant salaire qu'il gagne à gratter des sous sur de fausses économies. Et tu lui fais acheter un panier made in France ou aux States (s'il est assez malin, pour éviter les frais douaniers°), qui tiendra plus longtemps et tu attaques tous les basketteurs de toutes les ligues pour incitation à la dégradation de mobilier urbain : http://www.buzzmoica.fr/video/michael-jordan-casse-un-panneau-sur-un-dunk-1145

A propos de terrain de basket, celui de la plaine des jeux est depuis de très nombreuses années dans un état désespéré, avec des grillages qui n'en sont plus, quelquefois refaits avec du grillage à poule aussitôt percé. Pourtant, il y a eu une époque lointaine où ce terrain était éclairé, et où les paniers ressemblaient encore à quelque chose, et on voyait des jeunes jouer au basket jusque tard dans la nuit. Plus rien depuis très longtemps.

Répondre

03/01/14
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de 3wap du 03/01/14

Et bien moi je vous promets que je connais deux ou trois malabars de 15-16 ans, qui se sont émancipés de la surveillance de leurs parents depuis fort longtemps...Ben, bien que n'étant pas de si mauvais bougres, vous leur laissez une aire de jeu rutilante en alu et mousse machin, à portée de main... C'est plus fort qu'eux, il faut absolument qu'ils aillent prouver par A+B au panier de basket made in Taïwan, qui n'en demandait pas tant, qu'ils sont capables de lui défoncer la tronche en une seule séance de dunks acharnés... Certes c'est de l'incivilité, mais il faut bien faire avec car on ne va pas mettre des gamins en tôle pour cela, vu que les rodomontades et les menaces ils n'en ont plus vraiment peur... Quand à leurs parents ils ont apparemment d'autres chats à fouetter, c'est ainsi, là aussi il faut faire avec. Pour moi une seule solution donc, mettre un type volontaire, pédagogue, psychologue, enfin un peu formé quoi...entre ces barbares prépubères et le matériel de loisirs urbains. Les équipements pour jeunes sans un adulte qui gère, ne serait-ce d'un peu loin, c'est juste le bordel assuré!

Ils dunkent un panier de basket made in Taiwan, tu va mettre une calotte au mec qui a acheté le panier made in Taïwan. Tu le retiens sur son mirobolant salaire qu'il gagne à gratter des sous sur de fausses économies. Et tu lui fais acheter un panier made in France ou aux States (s'il est assez malin, pour éviter les frais douaniers°), qui tiendra plus

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03/01/14
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Chokapix du 02/01/14

Juste après t'avoir répondu, je me suis demandé si je ne sous-estimais pas l'aggravation du problème, ou plutôt : a-t-on franchi un palier à Kourou ? Une ville qui a du mal à faire ville, des quartiers qui ont du mal à jouer leurs rôles, tout cela on le savait. Un banalisation des violences de toutes natures et en toutes saisons... oui, ça aussi on le sait.
Mais ce que je me demande, c'est si on n'a pas atteint l'effet d'une sorte de ghettoïsation quasi généralisée de la ville. Une bonne indication en ce sens serait de savoir quelle proportion de gamins et autres grands gamins n'ont plus que d'épisodiques contacts avec des activités plus ou moins institutionnalisées (fédérations sportives...) ou ne serait-ce qu'encadrées (associations...).

On verra déjà si tout cela comptera plus que la dernière fois aux élections qui s'annoncent...

Je pense hélas que tu as raison, pour ceux qui ne voulaient pas d'un ghetto de riche , on a basculé en mode : gangs de quartier sans prévoir les outils qui vont avec. Faut tout reprendre à la base, y'a une voir deux générations qui devront être sacrifiées en mode répression toute (vu que la réinsertion a des limites également) , et redonner

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03/01/14
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Laurent du 02/01/14

Bien joli discours auquel j'adhère d'un point de vue théorique. En pratique, si tu fais remarquer aux jeunes que ce qu'ils cassent est pour eux, tu te fais insulter voire bien plus que ça. Si tu fais remarquer aux parents qu'ils ont un rôle à jouer, tu retrouves dans voiture criblée de plombs (c'est du vécu). Alors oui, le rôle de l'état est de faire respecter la loi par le biais des forces de l'ordre et de la justice. Mais plutôt que des peines de prisons, mettons le paquet sur des peines financières vite prononcées, vite réalisées. Cela sera dissuasif!

Tu m'arrangerais bien si tu pouvais leur demander pourquoi ils les cassent ? Mais j'ai bien conscience que tu habites un quartier où le dialogue est rompu depuis plus qu'hier.

Répondre

03/01/14
Weenana  (Moskito city)

En réponse au message de 3wap du 02/01/14

L'implantation au pied des immeubles est sans doute séduisante en terme de proximité, mais paradoxalemelnt c'est souvent sans compter avec l'énorme réticence des habitants eux-mêmes (nuisance sonore, lieu d'attroupement) et le coût de maintenance et d'entretien prohibitif de ce genre d'équipement à l'échelle d'une résidence ou même d'un petit quartier.

Il me semble que des squares tout public plus étoffés, avec des espaces pour les adultes (bancs, kiosque, promenade, manège, marchands,... ) et aussi donc, des aires ounterrains de jeux pour les plus jeunes et les beaucoup plus jeunes, le tout avec quatre ou cinq contrats aidés à plein temps pour une surveillance et un entretien permanents (sans quoi la préservation des dégradations me semble être une lubie).

Car à mon avis, il faut aussi se méfier d'un "pour nous" qui serait un "que pour nous"... Les jeunes ressentant peut-être aussi (plus ou moins consciemment) l'envie de ne pas être irrémédiablement "parqués" entre deux parkings, dans des espaces qui leur sont assignés.

(oups, j'espère cependant que cette conception centralisante, n'est pas qu'un énième fruit de mon jacobinisme congénital)

Dis donc, tu verserais pas dans le bourgeois ? Où penses-tu que les mômes s'éclatent (sans infrastructures même au minima) si ce n'est déjà au bas des immeubles ? Demande à Laurent, si tu ne parles pas aux femmes en 2014. Et quand ils en ont marre de leur barre d'immeuble comme seul horizon, ils font quoi ? Pareil demande à Laurent qui

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03/01/14
Magaling  (Cayenne)

En réponse au message de 3wap du 03/01/14

Et bien moi je vous promets que je connais deux ou trois malabars de 15-16 ans, qui se sont émancipés de la surveillance de leurs parents depuis fort longtemps...Ben, bien que n'étant pas de si mauvais bougres, vous leur laissez une aire de jeu rutilante en alu et mousse machin, à portée de main... C'est plus fort qu'eux, il faut absolument qu'ils aillent prouver par A+B au panier de basket made in Taïwan, qui n'en demandait pas tant, qu'ils sont capables de lui défoncer la tronche en une seule séance de dunks acharnés... Certes c'est de l'incivilité, mais il faut bien faire avec car on ne va pas mettre des gamins en tôle pour cela, vu que les rodomontades et les menaces ils n'en ont plus vraiment peur... Quand à leurs parents ils ont apparemment d'autres chats à fouetter, c'est ainsi, là aussi il faut faire avec. Pour moi une seule solution donc, mettre un type volontaire, pédagogue, psychologue, enfin un peu formé quoi...entre ces barbares prépubères et le matériel de loisirs urbains. Les équipements pour jeunes sans un adulte qui gère, ne serait-ce d'un peu loin, c'est juste le bordel assuré!

03/01/14
Regla  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 03/01/14

bonjour,

effectivement, un système oppressif pourrait fonctionner.

sauf qu'en quelques années, nous arriverions à une dictature digne de la Terreur !

donc évitons, et cherchons une autre solution. celle-ci ne se trouvera pas sous le sabot d'un tatou, et ne pourra pas agir en 15 jours.
regardons les villes, la façon dont elles sont construites. à kourou, on a réalisé exactement ce qui ne fonctionne dans aucun pays au monde. changeons la ville. et si on nous dit que cela coûte, eh bien faisons l'effort de payer, et ne restons pas assis la bouche ouverte en disant <<c'est à l'état de payer et/ou de gérer ça>>

il faut accepter d'avoir plaisir à habiter quelque-part, le tenir propre, l'entretenir, respecter les gens, bref tous ces sempiternels conseils de bons sens tellement simples à appliquer mais dont les gens se fichent comme de l'an 40....c'est désespérant de constater que quelques mesures simples, au bon moment, auraient fait toute la différence.

bref, on ne refera pas le monde aussi facilement que ça

" un système oppressif pourrait fonctionner.sauf qu'en quelques années, nous arriverions à une dictature digne de la Terreur !"  Voila qui ravira mme Taubira, et m Antoinette. Ne faisons rien sinon avertir les casseurs qu'ils n'ont pas de sens civique, et que ça n'est pas bien et même, leur faire les gros yeux. Vous avez une proposition à faire mais vous ne l'avez pas donnée. Dites nous la. Merci d'avance.

Répondre

03/01/14
Sista  (Kourou)

En réponse au message de Laurent du 02/01/14

Bien joli discours auquel j'adhère d'un point de vue théorique. En pratique, si tu fais remarquer aux jeunes que ce qu'ils cassent est pour eux, tu te fais insulter voire bien plus que ça. Si tu fais remarquer aux parents qu'ils ont un rôle à jouer, tu retrouves dans voiture criblée de plombs (c'est du vécu). Alors oui, le rôle de l'état est de faire respecter la loi par le biais des forces de l'ordre et de la justice. Mais plutôt que des peines de prisons, mettons le paquet sur des peines financières vite prononcées, vite réalisées. Cela sera dissuasif!

Faut-il ajouter à la liste du matériel dégradé par qui et pourquoi :
- la salle polyvalente (avec une régie, constamment utilisée par les associations, mais laissée complètement à l'abandon avant d'être détruite)
- le centre d'accueil abandonné aux sdf et finalement détruit aussi (équipé de grandes

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03/01/14
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Laurent du 02/01/14

Bien joli discours auquel j'adhère d'un point de vue théorique. En pratique, si tu fais remarquer aux jeunes que ce qu'ils cassent est pour eux, tu te fais insulter voire bien plus que ça. Si tu fais remarquer aux parents qu'ils ont un rôle à jouer, tu retrouves dans voiture criblée de plombs (c'est du vécu). Alors oui, le rôle de l'état est de faire respecter la loi par le biais des forces de l'ordre et de la justice. Mais plutôt que des peines de prisons, mettons le paquet sur des peines financières vite prononcées, vite réalisées. Cela sera dissuasif!

bonjour,
effectivement, un système oppressif pourrait fonctionner.

sauf qu'en quelques années, nous arriverions à une dictature digne de la Terreur !
donc évitons, et cherchons une autre solution. celle-ci ne se trouvera pas sous le sabot d'un tatou, et ne pourra pas agir en 15 jours. regardons les villes, la façon dont elles sont

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03/01/14
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Chokapix du 02/01/14

Juste après t'avoir répondu, je me suis demandé si je ne sous-estimais pas l'aggravation du problème, ou plutôt : a-t-on franchi un palier à Kourou ? Une ville qui a du mal à faire ville, des quartiers qui ont du mal à jouer leurs rôles, tout cela on le savait. Un banalisation des violences de toutes natures et en toutes saisons... oui, ça aussi on le sait.
Mais ce que je me demande, c'est si on n'a pas atteint l'effet d'une sorte de ghettoïsation quasi généralisée de la ville. Une bonne indication en ce sens serait de savoir quelle proportion de gamins et autres grands gamins n'ont plus que d'épisodiques contacts avec des activités plus ou moins institutionnalisées (fédérations sportives...) ou ne serait-ce qu'encadrées (associations...).

On verra déjà si tout cela comptera plus que la dernière fois aux élections qui s'annoncent...

J'étais justement en train de repenser aux mouvements associatifs que j'ai connus dans mon enfance: scouts, éclaireurs, jeunesses communistes, JEC, JOC, etc
Existent-ils encore? J'ai le sentiment que depuis la disparition du service militaire, il n'y a plus rien pour "socialiser" les jeunes, et encore en Guyane on a la chance d'avoir le SMA

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03/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Patrice C du 02/01/14

bonjour,

le soucis ne vient pas des enfants, qui cassent, mais des adultes, qui ne disent rien.


enfin si, ils se disent :
a) je m'en fiche, ce ne sont pas mes affaires
b) je m'en fiche, ce ne sont pas mes enfants

lorsque les gens de ce pays auront compris qu'il faut aussi s'occuper de son voisin, on aura fait un grand pas.
il n' a aucun sentiment communautaire, c'est le chacun pour soi, en fonction de son revenu, de son statut social, et de son origine géographique.

et que les gens dans leur ensemble cessent de nous importuner avec les sempiternels "l'état ne fait rien", car l'état, ce sont les citoyens, pas les endormis.

bonne année à tous

Et bien moi je vous promets que je connais deux ou trois malabars de 15-16 ans, qui se sont émancipés de la surveillance de leurs parents depuis fort longtemps...Ben, bien que n'étant pas de si mauvais bougres, vous leur laissez une aire de jeu rutilante en alu et mousse machin, à portée de main... C'est plus fort qu'eux, il faut absolument qu'ils aillent

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02/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Chokapix du 02/01/14

En général, on met les équipements pour les touts petits au plus près des logements, et on cherche à éloigner ceux pour les grands (voire les adultes - p. ex. les terrains de pétanque). Après, la question des espaces publics en général, et à Kourou tout particulièrement, c'est tout autre chose. Normalement, ça doit s'exprimer - quand même ! - dans le projet urbain de la commune.... Faudrait demander à Robert Putcha et Mireille Radjou.

En effet, mais ce genre d'équipements résidentiels laissés sans contrôle ou gérance associative, ça foire complètement... Dégradés et/ou squatés par les-plus grands. Les résidences n'étant pas assez organisées pour assumer cette gestion (ni même cet investissement d'ailleurs) il ne resterait donc que la ville pour s'en charger... Et donc

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02/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de 3wap du 02/01/14

L'implantation au pied des immeubles est sans doute séduisante en terme de proximité, mais paradoxalemelnt c'est souvent sans compter avec l'énorme réticence des habitants eux-mêmes (nuisance sonore, lieu d'attroupement) et le coût de maintenance et d'entretien prohibitif de ce genre d'équipement à l'échelle d'une résidence ou même d'un petit quartier.

Il me semble que des squares tout public plus étoffés, avec des espaces pour les adultes (bancs, kiosque, promenade, manège, marchands,... ) et aussi donc, des aires ounterrains de jeux pour les plus jeunes et les beaucoup plus jeunes, le tout avec quatre ou cinq contrats aidés à plein temps pour une surveillance et un entretien permanents (sans quoi la préservation des dégradations me semble être une lubie).

Car à mon avis, il faut aussi se méfier d'un "pour nous" qui serait un "que pour nous"... Les jeunes ressentant peut-être aussi (plus ou moins consciemment) l'envie de ne pas être irrémédiablement "parqués" entre deux parkings, dans des espaces qui leur sont assignés.

(oups, j'espère cependant que cette conception centralisante, n'est pas qu'un énième fruit de mon jacobinisme congénital)

En général, on met les équipements pour les touts petits au plus près des logements, et on cherche à éloigner ceux pour les grands (voire les adultes - p. ex. les terrains de pétanque). Après, la question des espaces publics en général, et à Kourou tout particulièrement, c'est tout autre chose. Normalement, ça doit s'exprimer - quand même ! - dans le projet urbain de la commune.... Faudrait demander à Robert Putcha et Mireille Radjou.

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02/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Weenana du 02/01/14

sans faire l'impasse sur les violences faites aux enfants
Extrait de : http://www.stopauxviolences.blogspot.fr/2013/07/violences-faites-aux-enfants juillet 2013 :
......... Ces conduites à risque dissociantes dont l'enfant et l'adolescent expérimentent rapidement l'efficacité servent à provoquer « à tout prix » une disjonction pour éteindre de force la réponse émotionnelle en l' anesthésiant et calmer ainsi l'état de tension intolérable ou prévenir sa survenue. Cette disjonction provoquée peut se faire de deux façons, soit en provoquant un stress très élevé qui augmentera la quantité de drogues dissociantes sécrétées par l'organisme, soit en consommant des drogues dissociantes (alcool, stupéfiants).

Ces conduites à risques dissociantes sont des conduites auto-agressives (se frapper, se mordre, se brûler, se scarifier, tenter de se suicider), des mises en danger (conduites routières dangereuses, jeux dangereux, sports extrêmes, conduites sexuelles à risques, situations prostitutionnelles, fugues, fréquentations dangereuses), des conduites addictives (consommation d'alcool, de drogues, de médicaments, troubles alimentaires, jeux addictifs), des conduites délinquantes et violentes contre autrui (l'autre servant alors de fusible grâce à l'imposition d'un rapport de force pour disjoncter et s'anesthésier)

Juste après t'avoir répondu, je me suis demandé si je ne sous-estimais pas l'aggravation du problème, ou plutôt : a-t-on franchi un palier à Kourou ? Une ville qui a du mal à faire ville, des quartiers qui ont du mal à jouer leurs rôles, tout cela on le savait. Un banalisation des violences de toutes natures et en toutes saisons... oui, ça aussi on le sait. Mais ce

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02/01/14
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Chokapix du 02/01/14

"faudrait ouvrir le débat sur ce que représentent ces lieux pour ces gamins."
La même question se pose pour les équipements dégradés... Il faut en effet commencer par ouvrir ce débat, dont la réponse se situe sans doute sur le mode 'ce n'est fait ni avec nous ni pour nous"...

sans faire l'impasse sur les violences faites aux enfants
Extrait de : http://www.stopauxviolences.blogspot.fr/2013/07/violences-faites-aux-enfants juillet 2013 : ......... Ces conduites à risque dissociantes dont l'enfant et l'adolescent expérimentent rapidement l'efficacité servent à provoquer « à tout prix » une disjonction pour éteindre de force la réponse émotionnelle en l' anesthésiant et calmer ainsi l'état de tension intolérable

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02/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Chokapix du 02/01/14

"faudrait ouvrir le débat sur ce que représentent ces lieux pour ces gamins."
La même question se pose pour les équipements dégradés... Il faut en effet commencer par ouvrir ce débat, dont la réponse se situe sans doute sur le mode 'ce n'est fait ni avec nous ni pour nous"...

L'implantation au pied des immeubles est sans doute séduisante en terme de proximité, mais paradoxalemelnt c'est souvent sans compter avec l'énorme réticence des habitants eux-mêmes (nuisance sonore, lieu d'attroupement) et le coût de maintenance et d'entretien prohibitif de ce genre d'équipement à l'échelle d'une résidence ou même

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02/01/14
Laurent  (Kourou)

En réponse au message de Patrice C du 02/01/14

bonjour,

le soucis ne vient pas des enfants, qui cassent, mais des adultes, qui ne disent rien.


enfin si, ils se disent :
a) je m'en fiche, ce ne sont pas mes affaires
b) je m'en fiche, ce ne sont pas mes enfants

lorsque les gens de ce pays auront compris qu'il faut aussi s'occuper de son voisin, on aura fait un grand pas.
il n' a aucun sentiment communautaire, c'est le chacun pour soi, en fonction de son revenu, de son statut social, et de son origine géographique.

et que les gens dans leur ensemble cessent de nous importuner avec les sempiternels "l'état ne fait rien", car l'état, ce sont les citoyens, pas les endormis.

bonne année à tous

Bien joli discours auquel j'adhère d'un point de vue théorique. En pratique, si tu fais remarquer aux jeunes que ce qu'ils cassent est pour eux, tu te fais insulter voire bien plus que ça. Si tu fais remarquer aux parents qu'ils ont un rôle à jouer, tu retrouves dans voiture criblée de plombs (c'est du vécu). Alors oui, le rôle de l'état est de faire respecter la loi

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02/01/14
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Weenana du 02/01/14

Merci pour ces précisions, j'avoue je connais mal ces quartiers.Faut aussi aider les parents et.... les adultes qui regardent leurs enfants cassés sans piper mot, comme dit : il faut tout un village ..... et bien évidemment, sanctionner, tu casses tu participes à la reconstruction ou tu finances une partie de la reconstruction. Les impliquer dans cette reconstruction, quand ils en auront marre de passer leur journée, à manier le pinceau,clouer et scier du bois, gâcher du ciment, et laver des murs, vont peut être y réfléchir à deux fois avant de tout casser. Mais je dis, ça simple avis.
Le laxisme et le manque d'encadrement dans les quartiers. Renoncer à remettre en état, n'est pas la solution non plus, Et ne me parle pas de manque de financement, ça me dresse les poils sur la nuque.
En ce qui concerne les écoles, même s'ils ne visent pas les panneaux et les terrains de jeux, ils les vandalisent, là faudrait ouvrir le débat sur ce que représentent ces lieux pour ces gamins.

bonjour,
il y a deux jour, au journal, des habitants de kourou se plaignent que 9 voitures ont été fracturées
: les vitres ont volé en éclat, tous a été volé.
bilan : personne n'a rien vu, personne n'a rien entendu.
dans le FG le lendemain, un article où l'on voit une coiffeuse devant son magasin

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02/01/14
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Laurent du 02/01/14

J'avais oublié de te citer un autre lieu que je connais... rue Lully, derrière les immeubles qui sont Place Nobel, la mairie avait installé des bancs en béton armé, avec une table de ping-pong en béton et des tables en béton pour jouer (échecs, dames, dominos): cassé tout ça! A coups de barres de fer! Dans certaines écoles, les espaces sportifs sont ouverts afin que tous les jeunes puissent y aller en dehors des heures scolaires (exemples: Palmot, Nezes, Savane): les panneaux de basket, les buts de hand sont cassés.

bonjour,
le soucis ne vient pas des enfants, qui cassent, mais des adultes, qui ne disent rien.

enfin si, ils se disent : a) je m'en fiche, ce ne sont pas mes affaires
b) je m'en fiche, ce ne sont pas mes enfants
lorsque les gens de ce pays auront compris qu'il faut aussi s'occuper de son voisin,

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