1884 messages - Inverser l'ordre
En réponse au message de Adegirnil du 16/04/15
Alors là, je ne vois pas le rapport dans mes propos avec ces hommes qui reproche le port d'une tenue attirante aux femmes violées.... Je vous trouve aussi naïve, madame la Girafe que cet écervelé... Tout s'éclaire aujourd'hui après la garde à vue du suspect : que recherche un vieux célibataire qui charge deux jeunes éphebes, les emmène chez lui, les fait mettre nus au prétexte de laver leurs vêtements et se baigne avec eux dans la piscine ? Allez n'en jetez plus, on a compris.... Oui, mademoiselle, vous parents vous ont confié à un énergumène, et je serais eux, je lui en voudrais à un point... de non retour !!!
En l'absence d'éléments concrets , on s'en tient à ce qui a été officiellement déclaré, et les victimes sont présumées innocentes..oui, j'ai bien dit "les victimes", cette posture larmoyante vis à vis du pauvre agresseur est , me semble t il, d'une naiveté qui dépasse largement la mienne. A moins qu'un des agresseurs ne déclarent subitement avoir aussi été
En réponse au message de Cassandre973 du 16/04/15
Il a très certainement un grave problème psychologique. Mais dans ce cas, qu'il soit pris en charge! Ou du moins, qu'on l'arrête au moment où il met en danger autrui (au moins de façon ponctuelle).
Je suis contre la violence policière. Mais on nage en pleine inaction au bout d'un moment...
Qui peut être pour la violence ? personne. Mais nous vivons dans une société violente et notre seul rempart contre cette violence c'est d'abord l'éducation et l'instruction, mais aussi la police et la justice. La seule violence légale que nous devrions avoir à supporter c'est celle des forces de l'ordre qui nous représentent. Et en effet, elles nous représentent bien. Comme nous, elles ont de moins en moins de moyens pour nous protéger. Jusqu'au moment où nous ferons la police nous même ?
En réponse au message de Roza du 15/04/15
Ce monsieur a de la chance d’être en Guyane , il aurait été aux USA dans les mêmes conditions il serait mort
Il a très certainement un grave problème psychologique. Mais dans ce cas, qu'il soit pris en charge! Ou du moins, qu'on l'arrête au moment où il met en danger autrui (au moins de façon ponctuelle).
Je suis contre la violence policière. Mais on nage en pleine inaction au bout d'un moment...
En réponse au message de Cush du 15/04/15
Rien de nouveau, malheureusement. On va attendre qu'il y ait mort d'homme pour l'interpeller. Toi, citoyen(ne) ordinaire, fais la même chose et attends de voire...
Oui, c'est bien ce qui a été ressenti. Il en ressort un profond sentiment d'injustice et d'insécurité...
En réponse au message de Patrice C du 15/04/15
bonjour,
quelle histoire incroyable.
on peut voir des photos ?
(ce qui aidera sûrement à agir)
Non, malheureusement, mon compagnon qui se protégeait derrière des poteaux entre deux tirs a utilisé son téléphone pour appeler les gendarmes et n'a donc pas pris de photos.
Il était occupé de toute façon à se protéger et s'enfuyant et n'en aurait pas pris: le jeu n'en valait pas la chandelle.
En réponse au message de La Girafe du 12/04/15
ok il a été imprudent..mais vous me faites penser à ces hommes qui disent "elle avait une minijupe, elle a pris un risque, elle a été violée", l'imprudence ne justifie pas le méfait, porter plainte pour mise en danger ? quel est l'article de loi qui interdit de pratiquer la charité même benête ?
Alors là, je ne vois pas le rapport dans mes propos avec ces hommes qui reproche le port d'une tenue attirante aux femmes violées.... Je vous trouve aussi naïve, madame la Girafe que cet écervelé... Tout s'éclaire aujourd'hui après la garde à vue du suspect : que recherche un vieux célibataire qui charge deux jeunes éphebes, les emmène chez lui, les fait
En réponse au message de Cassandre973 du 15/04/15
Hier, du côté d'Eldo, à Kourou, fin de matinée.
Un individu tire sur les gens dans la rue avec un fusil à canon scié. Comme ça, au hasard de sa folie.
Les gendarmes sont appelés, ils viennent en grand nombre, lui demandent de s'arrêter, "s'il vous plait monsieur". L'individu part en courant, personne ne tente de l'arrêter.
Hier, fin d'après midi. Le même individu s'amuse à mettre en joue les gens de nouveau, Il n'a heureusement plus de cartouches et appuie sur la gachette dans le vide. Les gendarmes sont de nouveau appelé, pour qu'au moins ils l'interpellent. Cette fois-ci, ils ne se déplacent même pas.
L'armurerie est ouverte, on peut craindre le pire pour aujourd'hui.
On peut comprendre que des gendarmes venus pour trois mois, ne connaissant ni la Guyane, ni ses habitants, père et mère de famille, et n'ayant pas d'intérêt à ce que les choses s'arrangent (car ils partiront vite) ne veuillent pas prendre de risques inconsidérés.
Mais quand cessera-t-on de jouer avec les habitants de la Guyane et mettra-t-on en poste des personnes formées et à la hauteur de la situation ? On sent une différence quand les gens sont en poste à long terme. Alors?
bonjour,
quelle histoire incroyable.
on peut voir des photos ?
(ce qui aidera sûrement à agir)
En réponse au message de Josy du 14/04/15
La poste de Kourou fermée ce soir avec un écriteau "Après agression poste fermée jusqu'à nouvel ordre". Quelqu'un sait quelque chose ? (pas de spéculations stériles svp)
Blada : la réponse est là http://guyane.la1ere.fr/agression-la-poste-de-kourou-quatre-agents-blesses
de temps en temps entre midi et deux quand les guichets ferment les uns apres les autres pour finir a zero guichets sur une demi heure .....tu fais ceinture sur le repas tu vas etre a la bourre au boulot etc .....bon nombre de situations ajoutant l'arrogance de certains ou certaines le non respect des horaires font que bon nombres de gens sont exasperés ça devait
En réponse au message de Cassandre973 du 15/04/15
Hier, du côté d'Eldo, à Kourou, fin de matinée.
Un individu tire sur les gens dans la rue avec un fusil à canon scié. Comme ça, au hasard de sa folie.
Les gendarmes sont appelés, ils viennent en grand nombre, lui demandent de s'arrêter, "s'il vous plait monsieur". L'individu part en courant, personne ne tente de l'arrêter.
Hier, fin d'après midi. Le même individu s'amuse à mettre en joue les gens de nouveau, Il n'a heureusement plus de cartouches et appuie sur la gachette dans le vide. Les gendarmes sont de nouveau appelé, pour qu'au moins ils l'interpellent. Cette fois-ci, ils ne se déplacent même pas.
L'armurerie est ouverte, on peut craindre le pire pour aujourd'hui.
On peut comprendre que des gendarmes venus pour trois mois, ne connaissant ni la Guyane, ni ses habitants, père et mère de famille, et n'ayant pas d'intérêt à ce que les choses s'arrangent (car ils partiront vite) ne veuillent pas prendre de risques inconsidérés.
Mais quand cessera-t-on de jouer avec les habitants de la Guyane et mettra-t-on en poste des personnes formées et à la hauteur de la situation ? On sent une différence quand les gens sont en poste à long terme. Alors?
Ce monsieur a de la chance d’être en Guyane , il aurait été aux USA dans les mêmes conditions il serait mort
En réponse au message de Cassandre973 du 15/04/15
Hier, du côté d'Eldo, à Kourou, fin de matinée.
Un individu tire sur les gens dans la rue avec un fusil à canon scié. Comme ça, au hasard de sa folie.
Les gendarmes sont appelés, ils viennent en grand nombre, lui demandent de s'arrêter, "s'il vous plait monsieur". L'individu part en courant, personne ne tente de l'arrêter.
Hier, fin d'après midi. Le même individu s'amuse à mettre en joue les gens de nouveau, Il n'a heureusement plus de cartouches et appuie sur la gachette dans le vide. Les gendarmes sont de nouveau appelé, pour qu'au moins ils l'interpellent. Cette fois-ci, ils ne se déplacent même pas.
L'armurerie est ouverte, on peut craindre le pire pour aujourd'hui.
On peut comprendre que des gendarmes venus pour trois mois, ne connaissant ni la Guyane, ni ses habitants, père et mère de famille, et n'ayant pas d'intérêt à ce que les choses s'arrangent (car ils partiront vite) ne veuillent pas prendre de risques inconsidérés.
Mais quand cessera-t-on de jouer avec les habitants de la Guyane et mettra-t-on en poste des personnes formées et à la hauteur de la situation ? On sent une différence quand les gens sont en poste à long terme. Alors?
Rien de nouveau, malheureusement. On va attendre qu'il y ait mort d'homme pour l'interpeller. Toi, citoyen(ne) ordinaire, fais la même chose et attends de voire...
Hier, du côté d'Eldo, à Kourou, fin de matinée.
Un individu tire sur les gens dans la rue avec un fusil à canon scié. Comme ça, au hasard de sa folie. Les gendarmes sont appelés, ils viennent en grand nombre, lui demandent de s'arrêter, "s'il vous plait monsieur". L'individu part en courant, personne ne tente de l'arrêter. Hier, fin d'après midi. Le même individu s'amuse à mettre en joue les gens de nouveau, Il n'a heureusement plus de cartouches et appuie sur la gachette dans le vide. Les gendarmes sont
En réponse au message de Josy du 14/04/15
La poste de Kourou fermée ce soir avec un écriteau "Après agression poste fermée jusqu'à nouvel ordre". Quelqu'un sait quelque chose ? (pas de spéculations stériles svp)
Blada : la réponse est là http://guyane.la1ere.fr/agression-la-poste-de-kourou-quatre-agents-blesses
Ok, merci. Donc quelqu'un a pété les plombs. Franchement, la poste de Kourou serait un lieu d'études sans fin pour les psy. La façon que l'on a d'y traiter les gens comme du bétail, et la façon qu'ils ont eux même, à force, de se comporter comme des animaux, serait, j'en suis sûre, passionnante à décortiquer. Combien de fois j'ai moi même déchiré de rage mes propres
La poste de Kourou fermée ce soir avec un écriteau "Après agression poste fermée jusqu'à nouvel ordre". Quelqu'un sait quelque chose ? (pas de spéculations stériles svp)
Blada : la réponse est là http://guyane.la1ere.fr/agression-la-poste-de-kourou-quatre-agents-blesses
En réponse au message de Magaling du 13/04/15
Il y a quand même un truc qui me chiffonne. Depuis que je suis en Guyane, combien, n'ai-je constaté, de chefs de service de l'administration (Etat ou collectivités territoriales) ou chefs d'entreprise qui se retrouvent dans des situations plutôt embarrassantes (maîtresses brésiliennes, faire copain-copain avec des types bizarres parce qu'on veut paraître cool, trafic en tout genre parce que ça se voit moins en Guyane,...) ? Je ne me souviens pas avoir entendu de telles histoires rocambolesques en métropole. D'où vient cette différence : parce que la Guyane est petite et que les sales affaires remontent plus vite ou parce qu'en Guyane, certains pensent qu'ils peuvent s'accorder plus de liberté qu'en métropole ?
pourquoi choisir ? les deux, mon Général !
En réponse au message de Magaling du 13/04/15
Il y a quand même un truc qui me chiffonne. Depuis que je suis en Guyane, combien, n'ai-je constaté, de chefs de service de l'administration (Etat ou collectivités territoriales) ou chefs d'entreprise qui se retrouvent dans des situations plutôt embarrassantes (maîtresses brésiliennes, faire copain-copain avec des types bizarres parce qu'on veut paraître cool, trafic en tout genre parce que ça se voit moins en Guyane,...) ? Je ne me souviens pas avoir entendu de telles histoires rocambolesques en métropole. D'où vient cette différence : parce que la Guyane est petite et que les sales affaires remontent plus vite ou parce qu'en Guyane, certains pensent qu'ils peuvent s'accorder plus de liberté qu'en métropole ?
La Guyane est un village. Et tout se sait. Mais, ceux qui ne sont pas chefs sont concernés aussi.
Mais le même phénomène existe aussi dans certaines banlieues métropolitaines.
En réponse au message de La Girafe du 13/04/15
si on s'en tient aux faits qui ont été relatés, on peut appeler ça de la connerie mais légalement c'est une notion qui n'existe pas, c'est tout ce que je dis, on ne peut pas porter plainte pour connerie même si des faits concrets en ont découlé..je dis bien si on tient aux faits officiels et aux supputations qu'ils permettent, mais malheureusement, je crains que la connerie et la candeur ne soient de notre côté en ce moment au vu des dernières tristes rumeurs.
Je suis d'accord avec vous sur le fait qu'il n'y a pas lieu de porter plainte pour connerie.
Pour le reste, je persiste à penser qu'il y a des comportements à risque dans le contexte que nous vivons, c'est tout.
En réponse au message de Swerengen du 13/04/15
En l'occurence, dans ce cas, la connerie n'est pas un concept, mais un fait. Qui se traduit par une conséquence pour un tiers qui lui laissera au mieux un souvenir cauchemardesque, sinon un traumatisme à vie.
Si vous ne voulez pas appeler ça de la connerie, appelez ca de la naïveté, de la candeur, les mots ne manquent pas. Le résultat est néanmoins le même pour cette pauvre fille, qui est arrivée en plein milieu de la crise de charité d'un bobo et qui en a payé le prix.
Les deux lascars ont vraiment du le prendre pour un (con)père Noël.
Je vous rappelle qu'on a affaire à un responsable d'administration, certainement bardé de diplômes, dont le moins qu'on puisse attendre, c'est quand même de connaître un minimum l'environnement dans lequel il évolue, sans se limiter aux bureaux des officiels et aux salons et cocktails.
si on s'en tient aux faits qui ont été relatés, on peut appeler ça de la connerie mais légalement c'est une notion qui n'existe pas, c'est tout ce que je dis, on ne peut pas porter plainte pour connerie même si des faits concrets en ont découlé..je dis bien si on tient aux faits officiels et aux supputations qu'ils permettent, mais malheureusement, je crains que la connerie et la candeur ne soient de notre côté en ce moment au vu des dernières tristes rumeurs.
En réponse au message de La Girafe du 12/04/15
si la connerie était punie.....ça se saurait, et puis ..on est toujours le con d'un autre. Eriger la connerie en délit, c'est un peu comme vouloir cerner l'univers. Bon courage aux législateurs et aux juges...enfin si d'ici là ils ne sont pas incarcérés pour leur connerie.
Il y a quand même un truc qui me chiffonne. Depuis que je suis en Guyane, combien, n'ai-je constaté, de chefs de service de l'administration (Etat ou collectivités territoriales) ou chefs d'entreprise qui se retrouvent dans des situations plutôt embarrassantes (maîtresses brésiliennes, faire copain-copain avec des types bizarres parce qu'on veut paraître cool, trafic
En réponse au message de Rlessito du 12/04/15
Non mais franchement, entre Koro et Mira, vous êtes des grands malades. Vous en êtes au niveau de Daesh. J'espère que notre société guyanaise ne vous mettra jamais en situation de crise, sinon le coupe coupe va fonctionner à fond la caisse, car c'est pour vous la loi économique et naturelle .
Faut vous faire soigner, je suis sur qu'on peut trouver en vous en cherchant bien, voir au microscope electronique, un restant d'humanité. Vous savez ce truc qui permet d'éprouver de l'empathie pour les autres êtres humains ou non. Le traitement ne sera pas d'un lavage de cerveau à la Staline, apparemment vous l'avez déjà subit. Pas besoin de dieu ou de drogue, juste ne pas voir dans l'autre un intrus, un concurrent, une bête à votre niveau, juste ne pas être vivant.
Belle analyse ! Mais, si vous pensez régler vos problèmes par l'insulte et un début de syndrome démentiel, je ne pense pas que ce soit la solution. Si vous n'en avez pas assez de payer pour l'inconscience des autres, moi si. Quant à mon humanité et l'empathie pour les autres, je vous rassure, elles sont bien là, pour les animaux aussi, mais pas pour les idiots.
En réponse au message de La Girafe du 12/04/15
si la connerie était punie.....ça se saurait, et puis ..on est toujours le con d'un autre. Eriger la connerie en délit, c'est un peu comme vouloir cerner l'univers. Bon courage aux législateurs et aux juges...enfin si d'ici là ils ne sont pas incarcérés pour leur connerie.
En l'occurence, dans ce cas, la connerie n'est pas un concept, mais un fait. Qui se traduit par une conséquence pour un tiers qui lui laissera au mieux un souvenir cauchemardesque, sinon un traumatisme à vie. Si vous ne voulez pas appeler ça de la connerie, appelez ca de la naïveté, de la candeur, les mots ne manquent pas. Le résultat est néanmoins le même pour
En réponse au message de Koro du 12/04/15
"Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". La connerie devrait être punie aussi.
Il ne s'agit plus d'imprudence, mais d'inconscience. Et cela peut s'apparenter à de l'irresponsabilité dans ce cas. La charité devrait être punie, lorsqu'elle conduit à la connerie !
si la connerie était punie.....ça se saurait, et puis ..on est toujours le con d'un autre. Eriger la connerie en délit, c'est un peu comme vouloir cerner l'univers. Bon courage aux législateurs et aux juges...enfin si d'ici là ils ne sont pas incarcérés pour leur connerie.
En réponse au message de Koro du 12/04/15
"Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". La connerie devrait être punie aussi.
Il ne s'agit plus d'imprudence, mais d'inconscience. Et cela peut s'apparenter à de l'irresponsabilité dans ce cas. La charité devrait être punie, lorsqu'elle conduit à la connerie !
Non mais franchement, entre Koro et Mira, vous êtes des grands malades. Vous en êtes au niveau de Daesh. J'espère que notre société guyanaise ne vous mettra jamais en situation de crise, sinon le coupe coupe va fonctionner à fond la caisse, car c'est pour vous la loi économique et naturelle . Faut vous faire soigner, je suis sur qu'on peut trouver en vous en
En réponse au message de La Girafe du 12/04/15
ok il a été imprudent..mais vous me faites penser à ces hommes qui disent "elle avait une minijupe, elle a pris un risque, elle a été violée", l'imprudence ne justifie pas le méfait, porter plainte pour mise en danger ? quel est l'article de loi qui interdit de pratiquer la charité même benête ?
"Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". La connerie devrait être punie aussi.
Il ne s'agit plus d'imprudence, mais d'inconscience. Et cela peut s'apparenter à de l'irresponsabilité dans ce cas. La charité devrait être punie, lorsqu'elle conduit à la connerie !
En réponse au message de Adegirnil du 11/04/15
C'est beau de conserver l'innocence et la naïveté d'un adolescent quand on est muté chef de service public en Guyane... "Ils semblaient paumés...", alors je leur ai payé le Mac Do et je les ai invités chez moi... Mademoiselle, qui n'y êtes pour rien et qui avait vécu l'horreur, je pense à vous et j'espère que vous allez porter plainte contre ce monsieur pour mise en danger de la vie d'autrui...
ok il a été imprudent..mais vous me faites penser à ces hommes qui disent "elle avait une minijupe, elle a pris un risque, elle a été violée", l'imprudence ne justifie pas le méfait, porter plainte pour mise en danger ? quel est l'article de loi qui interdit de pratiquer la charité même benête ?
Bravo aux 3 gendarmes de St Laurent qui ont déjoué le braquage du restaurant ce weekend, au péril de leur vie !!!
C'est beau de conserver l'innocence et la naïveté d'un adolescent quand on est muté chef de service public en Guyane... "Ils semblaient paumés...", alors je leur ai payé le Mac Do et je les ai invités chez moi... Mademoiselle, qui n'y êtes pour rien et qui avait vécu l'horreur, je pense à vous et j'espère que vous allez porter plainte contre ce monsieur pour mise en danger de la vie d'autrui...
En réponse au message de Robespierre du 02/04/15
quelle manière de s'exprimer : égorger une femme lors d'un cambriolage ou défigurer un jeune avec un tesson de bouteille ; je vous souhaite de les rencontrer !
Vous avez raison, je lui souhaite de les rencontrer. Ce monsieur a semble t'il autant d'esprit que son pseudo, le QI d'une nouille...
En réponse au message de Penséelibre du 09/04/15
Incivilité, violence dans les écoles, manque de respect dans la vie quotidienne émanant d'enfants, je ne parle même pas d'ados. C'est dès l'enfance qu'il faut agir. Les peines lourdes à des délinquants adultes ne les changeront pas. Des "punitions" concrètes dès les premiers cas d'incivisme, voilà comment on s'attaquerait efficacement à la violence, en tout cas à terme.
C'est bien de le dire, mais ce serait mieux de le faire. Avec nos ministres de l'éducation et de la justice, ne pensez vous pas que nous prenons le chemin inverse ?
Et l'Europe qui veut tout gérer, même la fessée (anecdotique) ne vas pas non plus dans ce sens. Et ne faudrait il pas enfin appliquer la loi envers les parents, responsables mais pas coupables.
En réponse au message de Gilles Slm du 09/04/15
Je pense comme vous : ce texte n'est pas pas novateur, et il est naïf... (voire niais !)
En Guyane, nous avons beaucoup de mecs qui on inventé l'eau chaude, et qui passent leur temps à nous arroser avec.
Du coup, un de plus, un de moins...
Mais là, je crains que ce ne soit pendant ses heures de service...
M. Farouk Amri, CPE d'un collège de Rémire, est représentant du syndicat STEG- UTG d'une part, et du collectif "Trop violans" d'autre part.
Hormis ses envolées épistolaires, nous attendons toujours une réalisation concrète qui nous motiverait à écouter ses propos.
Qu'il se serve Blada comme tribune, c'est une chose, mais pour apporter aussi peu en autant de mots, quand deux lignes auraient suffi...
(Pour des propos aussi peu constructifs, qu'il utilise sa chronique sur "le kodidien.fr".)
Bien que la majorité des participants à ce courrier n'ait une volonté de s'y épancher ou de le lire seulement le temps de leur "transhumance", il y a quelques irréductibles qui envisagent de s'installer ici, ou qui y ont déjà largement vécu.
Du coup, ceux-là doivent être motivés pour rester des accros de cet accès à liberté d'expression, aussi confuse soit-elle parfois.
Monsieur Farouk Amri, pour votre prochaine intervention, merci de nous apporter du concret.
Coucou Gilles,
avant de déblatérer gratuitement sur Farouk AMRI :
- la Zéro tolérance n'est pas "novateur", c'est normal, c'est une théorie.
- "naïf", je crois encore à la volonté politique (radars sur les routes, DSP, ...)
- Amri n'est plus représentant du STEG et a laissé sa place de porte parole pour le collectif
En réponse au message de Penséelibre du 09/04/15
Gilles, la critique pour la critique : stérile. moi j'ai trouvé le texte intéressant même si pas novateur, voir naïf dans le contexte actuel mais je retiens intéressant.
Je pense comme vous : ce texte n'est pas pas novateur, et il est naïf... (voire niais !)
En Guyane, nous avons beaucoup de mecs qui on inventé l'eau chaude, et qui passent leur temps à nous arroser avec. Du coup, un de plus, un de moins...
Mais là, je crains que ce ne soit pendant ses heures de service... M. Farouk Amri, CPE d'un
En réponse au message de Koro du 09/04/15
Très joli copié-collé ! Mais, où cela nous mène-t-il ?
Incivilité, violence dans les écoles, manque de respect dans la vie quotidienne émanant d'enfants, je ne parle même pas d'ados. C'est dès l'enfance qu'il faut agir. Les peines lourdes à des délinquants adultes ne les changeront pas. Des "punitions" concrètes dès les premiers cas d'incivisme, voilà comment on s'attaquerait efficacement à la violence, en tout cas à terme.
En réponse au message de Farouk Amri du 08/04/15
Tolérance zéro ou la Zéro tolérance.
La Violence frappe la Guyane. Aveuglément. Nul commerce, nul domicile, nulle personne n’est aujourd’hui à l’abri. On peut mourir pour quelques euros, pour un regard, pour une rumeur …
La population guyanaise est dans son ensemble traversée par un double sentiment : l’insécurité pour le citoyen, l’impunité pour le délinquant.
Dans les réseaux sociaux, les conversations de café…, les propos se radicalisent. L’expression « tolérance zéro » est souvent évoquée avec comme arrière-pensée la prise de mesures qui nieraient l’Etat de droit.
Il existe pourtant la « Zéro tolérance ». C’est une théorie-pratique (oxymore voulu) qui a fait ses preuves dans des zones urbaines confrontées à la violence.
La Zéro tolérance est en fait l’application de deux principes fondamentaux. Le premier principe est la théorie de la fenêtre cassée (Broken windows Theory…1982). Lorsqu’une fenêtre d’un immeuble est cassée et n’est pas immédiatement changée, les autres ne tarderont pas à l’être aussi. En effet, la fenêtre cassée est une sorte d’incitation au vandalisme. L’explication est simple : le fait qu’une fenêtre reste cassée dans un immeuble montre que personne ne s’en occupe. Ainsi, un petit désordre sur la voie publique peut encourager et engendrer une délinquance beaucoup plus grave. Ce qui vaut pour la fenêtre vaut pour une voiture abandonnée, un tag, un déchet sur la plage,…
Le deuxième principe est d’une logique imparable : tout gros criminel a un jour commencé par un petit larcin (le proverbe « qui vole un œuf vole un bœuf »). En admettant que les petits délits sont à l’origine des délits plus graves, on comprend alors aisément que combattre le désordre dans la rue permet de combattre indirectement les crimes beaucoup plus importants. En Guyane, sur 10 jeunes arrêtés dans la rue pour des faits déviants : rouler sur un scooter sans casque, consommer publiquement un produit illicite, uriner ou déféquer dans la rue (si, si, cela existe…), il y en a a minima un qui porte une arme sur lui. Il est donc évident qu’un petit délinquant peut en cacher un plus gros.
A New-York, la chute drastique de la criminalité s’est expliquée par l’application stricte de cette théorie et une restructuration des forces de l’ordre : moins d’administratifs, plus d’îlotage, c'est-à-dire de patrouilles pédestres sur le terrain. Tous les policiers ont été priés de s’attaquer plus particulièrement à tous les petits délits qui gênent la qualité de vie des citoyens. Les policiers se sont attaqués prioritairement aux mendiants agressifs, aux consommateurs publics de drogue, aux tagueurs, aux parents dont les enfants en bas âge traînent la nuit dans la rue, aux consommateurs d’alcool devant les commerces de proximité dont aucun ne se risquerait à vendre de l’alcool à un mineur sous peine de fermeture immédiate. En revanche, en Guyane, malgré les arrêtés municipaux…
A New-York, les policiers ont d’abord vécu cette réorientation de leurs missions sur les petits délits comme moins prestigieuse que de gros flagrants délits et plus fastidieuse avec l’enregistrement automatique et le suivi des plaintes. Mais après bilan, ces mêmes policiers ont reconnu que cette politique était autrement plus efficace à moyen/long terme. Et le sentiment initial de dévalorisation du métier de Policier a été largement compensé par la reconnaissance de la population.
Autre problème majeur en Guyane, la Justice. Aujourd’hui, la politique judiciaire se veut plus éducative que répressive pour les mineurs. En Guyane, cette politique est un échec. Des dizaines de mineurs – certains en sont même fiers – cumulent des condamnations « éducatives » (rappels à la loi, sursis, mesures de travaux d’intérêt général ou de remboursement sans suite effectives…). Aujourd’hui, de l’aveu même des représentants juridiques, s’il s’agit de son premier délit, un jeune voleur/braqueur de scooter ou voleur/délinquant d’autoradio ne risque juridiquement rien ou si peu que cela en est insignifiant. A une époque où les jeunes en général ne se projettent plus dans l’avenir, il serait naïf de croire que pour les jeunes délinquants en particulier la menace d’une inscription –temporaire – du délit sur un casier judiciaire joue un quelconque rôle dissuasif.
La Guyane n’est pas la France hexagonale, loin s’en faut. Les faits violents sont trop nombreux, le manque de structures sociales, en particulier d’encadrement pour les délinquants est insuffisant, la récidive est trop importante. L’éducatif judiciaire ne joue pas son rôle… éducatif. Si la Justice, après le Policier/Gendarme, ne font plus peur, alors il y a là une menace grave pour la société. Des mesures dérogatoires sur le Territoire sont donc nécessaires. Un voleur, même s’il s’agit de son premier vol, doit être puni, sans acharnement mais concrètement... pour son propre intérêt.
La prévention des crimes contre les enfants est une autre mesure de lutte contre la violence. Les services sociaux et éducatifs doivent être engagés très tôt dans la prévention des crimes contre les enfants, en particulier dans le combat de la violence parentale. Attention, je ne pense pas aux fessées exceptionnelles (c’est un autre débat). Je parle de massacre physique d’enfants qui en grandissant ne connaissent que la violence pour régler le moindre conflit.
Autre action envisageable, l’éternelle prévention scolaire dans ce qu’elle a de plus emblématique : l’école buissonnière, facteur supplémentaire de devenir victime ou délinquant. Pourquoi ne pas envisager à l’aide d’une convention que ce soient les forces de l’ordre qui ramènent les enfants qui s’échappent de l’école. Cela aurait une autre portée qu’un courrier de l’établissement ou du rectorat à l’adresse des parents du « brûleur » des cours.
A l’échelle du Territoire, au travers de nombreuses rencontres, j’ai constaté que les Politiques, les agents de l’Etat, les acteurs associatifs et économiques sans oublier les médias du Péyi se mobilisent contre la violence. La population ne doit pas en douter. L’enjeu dépasse tous les clivages. La violence est non seulement un frein au développement socio-économique du Territoire mais une menace sur notre vivre-ensemble. Des actions efficaces sont possibles. Quand il y a volonté, il y a chemin.
Mais si je reste optimiste sur le combat de notre violence locale, je le suis moins sur la violence importée où nos frontières perméables permettent des raids d’individus pour lesquels la vie d’autrui ne vaut rien. Des conventions pour que les délinquants illégaux arrêtés effectuent leurs peines de prison dans leur pays d’origine devraient être établies avec les pays limitrophes. Ce serait un premier signal fort et symbolique.
Le CSG (Centre spatial guyanais) ne peut être à terme le seul îlot de sécurité sur la Guyane.
Farouk AMRI
Très joli copié-collé ! Mais, où cela nous mène-t-il ?
En réponse au message de Cush du 08/04/15
Tout ce que tu dis là, beaucoup de personnes le pensent. Mais nos zélus et ceux qui pensent pour nous, les sans dents , s'en contrefoutent. Ils ne font que passer et vivent dans des quartiers ou des villas bien sécurisées. Ils bougeront seulement le jour où plusieurs d'entre eux ou de leurs enfants se fera agresser.
Pour le reste, c'est prêcher dans le désert. Un conseil: surtout te laisser faire, ne pas te défendre, au cas où tu blesserais ton agresseur...
La tolérance zéro, ça n'est pas nouveau (New York 1994), ça demande des moyens, une volonté politique, ça ne fonctionne pas pour tout, mais ça peut être une base de travail. Encore faudrait-il vouloir travailler...http://fr.wikipedia.org/wiki/Tol%C3%A9rance_z%C3%A9ro
Pour l'instant elle ne s'applique qu'aux cons-citoyens moyens qui peuvent encore payer pour
En réponse au message de Gilles Slm du 08/04/15
Bon, sinon à y chercher d'éventuelles fautes d'orthographe, de français ou de grammaire, l'utilité de votre prose ???
Gilles, la critique pour la critique : stérile. moi j'ai trouvé le texte intéressant même si pas novateur, voir naïf dans le contexte actuel mais je retiens intéressant.
En réponse au message de Penséelibre du 08/04/15
Très beau texte. Traiter fortement mais "sans acharnement" la délinquance juvénile pour restaurer l'autorité. Vœu pieux en Guyane?
Du même auteur :
http://www.lekotidien.fr/cest-farouk-amri--lenvoutement&catid=12:guyane&Itemid=101
on fait le même constat, voeu pieu en Guyane, mais aussi en France! comme le disait un autre lecteur ça changera peut être quand les irresponsables seront atteint eux aussi.
En réponse au message de Farouk Amri du 08/04/15
Tolérance zéro ou la Zéro tolérance.
La Violence frappe la Guyane. Aveuglément. Nul commerce, nul domicile, nulle personne n’est aujourd’hui à l’abri. On peut mourir pour quelques euros, pour un regard, pour une rumeur …
La population guyanaise est dans son ensemble traversée par un double sentiment : l’insécurité pour le citoyen, l’impunité pour le délinquant.
Dans les réseaux sociaux, les conversations de café…, les propos se radicalisent. L’expression « tolérance zéro » est souvent évoquée avec comme arrière-pensée la prise de mesures qui nieraient l’Etat de droit.
Il existe pourtant la « Zéro tolérance ». C’est une théorie-pratique (oxymore voulu) qui a fait ses preuves dans des zones urbaines confrontées à la violence.
La Zéro tolérance est en fait l’application de deux principes fondamentaux. Le premier principe est la théorie de la fenêtre cassée (Broken windows Theory…1982). Lorsqu’une fenêtre d’un immeuble est cassée et n’est pas immédiatement changée, les autres ne tarderont pas à l’être aussi. En effet, la fenêtre cassée est une sorte d’incitation au vandalisme. L’explication est simple : le fait qu’une fenêtre reste cassée dans un immeuble montre que personne ne s’en occupe. Ainsi, un petit désordre sur la voie publique peut encourager et engendrer une délinquance beaucoup plus grave. Ce qui vaut pour la fenêtre vaut pour une voiture abandonnée, un tag, un déchet sur la plage,…
Le deuxième principe est d’une logique imparable : tout gros criminel a un jour commencé par un petit larcin (le proverbe « qui vole un œuf vole un bœuf »). En admettant que les petits délits sont à l’origine des délits plus graves, on comprend alors aisément que combattre le désordre dans la rue permet de combattre indirectement les crimes beaucoup plus importants. En Guyane, sur 10 jeunes arrêtés dans la rue pour des faits déviants : rouler sur un scooter sans casque, consommer publiquement un produit illicite, uriner ou déféquer dans la rue (si, si, cela existe…), il y en a a minima un qui porte une arme sur lui. Il est donc évident qu’un petit délinquant peut en cacher un plus gros.
A New-York, la chute drastique de la criminalité s’est expliquée par l’application stricte de cette théorie et une restructuration des forces de l’ordre : moins d’administratifs, plus d’îlotage, c'est-à-dire de patrouilles pédestres sur le terrain. Tous les policiers ont été priés de s’attaquer plus particulièrement à tous les petits délits qui gênent la qualité de vie des citoyens. Les policiers se sont attaqués prioritairement aux mendiants agressifs, aux consommateurs publics de drogue, aux tagueurs, aux parents dont les enfants en bas âge traînent la nuit dans la rue, aux consommateurs d’alcool devant les commerces de proximité dont aucun ne se risquerait à vendre de l’alcool à un mineur sous peine de fermeture immédiate. En revanche, en Guyane, malgré les arrêtés municipaux…
A New-York, les policiers ont d’abord vécu cette réorientation de leurs missions sur les petits délits comme moins prestigieuse que de gros flagrants délits et plus fastidieuse avec l’enregistrement automatique et le suivi des plaintes. Mais après bilan, ces mêmes policiers ont reconnu que cette politique était autrement plus efficace à moyen/long terme. Et le sentiment initial de dévalorisation du métier de Policier a été largement compensé par la reconnaissance de la population.
Autre problème majeur en Guyane, la Justice. Aujourd’hui, la politique judiciaire se veut plus éducative que répressive pour les mineurs. En Guyane, cette politique est un échec. Des dizaines de mineurs – certains en sont même fiers – cumulent des condamnations « éducatives » (rappels à la loi, sursis, mesures de travaux d’intérêt général ou de remboursement sans suite effectives…). Aujourd’hui, de l’aveu même des représentants juridiques, s’il s’agit de son premier délit, un jeune voleur/braqueur de scooter ou voleur/délinquant d’autoradio ne risque juridiquement rien ou si peu que cela en est insignifiant. A une époque où les jeunes en général ne se projettent plus dans l’avenir, il serait naïf de croire que pour les jeunes délinquants en particulier la menace d’une inscription –temporaire – du délit sur un casier judiciaire joue un quelconque rôle dissuasif.
La Guyane n’est pas la France hexagonale, loin s’en faut. Les faits violents sont trop nombreux, le manque de structures sociales, en particulier d’encadrement pour les délinquants est insuffisant, la récidive est trop importante. L’éducatif judiciaire ne joue pas son rôle… éducatif. Si la Justice, après le Policier/Gendarme, ne font plus peur, alors il y a là une menace grave pour la société. Des mesures dérogatoires sur le Territoire sont donc nécessaires. Un voleur, même s’il s’agit de son premier vol, doit être puni, sans acharnement mais concrètement... pour son propre intérêt.
La prévention des crimes contre les enfants est une autre mesure de lutte contre la violence. Les services sociaux et éducatifs doivent être engagés très tôt dans la prévention des crimes contre les enfants, en particulier dans le combat de la violence parentale. Attention, je ne pense pas aux fessées exceptionnelles (c’est un autre débat). Je parle de massacre physique d’enfants qui en grandissant ne connaissent que la violence pour régler le moindre conflit.
Autre action envisageable, l’éternelle prévention scolaire dans ce qu’elle a de plus emblématique : l’école buissonnière, facteur supplémentaire de devenir victime ou délinquant. Pourquoi ne pas envisager à l’aide d’une convention que ce soient les forces de l’ordre qui ramènent les enfants qui s’échappent de l’école. Cela aurait une autre portée qu’un courrier de l’établissement ou du rectorat à l’adresse des parents du « brûleur » des cours.
A l’échelle du Territoire, au travers de nombreuses rencontres, j’ai constaté que les Politiques, les agents de l’Etat, les acteurs associatifs et économiques sans oublier les médias du Péyi se mobilisent contre la violence. La population ne doit pas en douter. L’enjeu dépasse tous les clivages. La violence est non seulement un frein au développement socio-économique du Territoire mais une menace sur notre vivre-ensemble. Des actions efficaces sont possibles. Quand il y a volonté, il y a chemin.
Mais si je reste optimiste sur le combat de notre violence locale, je le suis moins sur la violence importée où nos frontières perméables permettent des raids d’individus pour lesquels la vie d’autrui ne vaut rien. Des conventions pour que les délinquants illégaux arrêtés effectuent leurs peines de prison dans leur pays d’origine devraient être établies avec les pays limitrophes. Ce serait un premier signal fort et symbolique.
Le CSG (Centre spatial guyanais) ne peut être à terme le seul îlot de sécurité sur la Guyane.
Farouk AMRI
Bon, sinon à y chercher d'éventuelles fautes d'orthographe, de français ou de grammaire, l'utilité de votre prose ???
En réponse au message de Farouk Amri du 08/04/15
Tolérance zéro ou la Zéro tolérance.
La Violence frappe la Guyane. Aveuglément. Nul commerce, nul domicile, nulle personne n’est aujourd’hui à l’abri. On peut mourir pour quelques euros, pour un regard, pour une rumeur …
La population guyanaise est dans son ensemble traversée par un double sentiment : l’insécurité pour le citoyen, l’impunité pour le délinquant.
Dans les réseaux sociaux, les conversations de café…, les propos se radicalisent. L’expression « tolérance zéro » est souvent évoquée avec comme arrière-pensée la prise de mesures qui nieraient l’Etat de droit.
Il existe pourtant la « Zéro tolérance ». C’est une théorie-pratique (oxymore voulu) qui a fait ses preuves dans des zones urbaines confrontées à la violence.
La Zéro tolérance est en fait l’application de deux principes fondamentaux. Le premier principe est la théorie de la fenêtre cassée (Broken windows Theory…1982). Lorsqu’une fenêtre d’un immeuble est cassée et n’est pas immédiatement changée, les autres ne tarderont pas à l’être aussi. En effet, la fenêtre cassée est une sorte d’incitation au vandalisme. L’explication est simple : le fait qu’une fenêtre reste cassée dans un immeuble montre que personne ne s’en occupe. Ainsi, un petit désordre sur la voie publique peut encourager et engendrer une délinquance beaucoup plus grave. Ce qui vaut pour la fenêtre vaut pour une voiture abandonnée, un tag, un déchet sur la plage,…
Le deuxième principe est d’une logique imparable : tout gros criminel a un jour commencé par un petit larcin (le proverbe « qui vole un œuf vole un bœuf »). En admettant que les petits délits sont à l’origine des délits plus graves, on comprend alors aisément que combattre le désordre dans la rue permet de combattre indirectement les crimes beaucoup plus importants. En Guyane, sur 10 jeunes arrêtés dans la rue pour des faits déviants : rouler sur un scooter sans casque, consommer publiquement un produit illicite, uriner ou déféquer dans la rue (si, si, cela existe…), il y en a a minima un qui porte une arme sur lui. Il est donc évident qu’un petit délinquant peut en cacher un plus gros.
A New-York, la chute drastique de la criminalité s’est expliquée par l’application stricte de cette théorie et une restructuration des forces de l’ordre : moins d’administratifs, plus d’îlotage, c'est-à-dire de patrouilles pédestres sur le terrain. Tous les policiers ont été priés de s’attaquer plus particulièrement à tous les petits délits qui gênent la qualité de vie des citoyens. Les policiers se sont attaqués prioritairement aux mendiants agressifs, aux consommateurs publics de drogue, aux tagueurs, aux parents dont les enfants en bas âge traînent la nuit dans la rue, aux consommateurs d’alcool devant les commerces de proximité dont aucun ne se risquerait à vendre de l’alcool à un mineur sous peine de fermeture immédiate. En revanche, en Guyane, malgré les arrêtés municipaux…
A New-York, les policiers ont d’abord vécu cette réorientation de leurs missions sur les petits délits comme moins prestigieuse que de gros flagrants délits et plus fastidieuse avec l’enregistrement automatique et le suivi des plaintes. Mais après bilan, ces mêmes policiers ont reconnu que cette politique était autrement plus efficace à moyen/long terme. Et le sentiment initial de dévalorisation du métier de Policier a été largement compensé par la reconnaissance de la population.
Autre problème majeur en Guyane, la Justice. Aujourd’hui, la politique judiciaire se veut plus éducative que répressive pour les mineurs. En Guyane, cette politique est un échec. Des dizaines de mineurs – certains en sont même fiers – cumulent des condamnations « éducatives » (rappels à la loi, sursis, mesures de travaux d’intérêt général ou de remboursement sans suite effectives…). Aujourd’hui, de l’aveu même des représentants juridiques, s’il s’agit de son premier délit, un jeune voleur/braqueur de scooter ou voleur/délinquant d’autoradio ne risque juridiquement rien ou si peu que cela en est insignifiant. A une époque où les jeunes en général ne se projettent plus dans l’avenir, il serait naïf de croire que pour les jeunes délinquants en particulier la menace d’une inscription –temporaire – du délit sur un casier judiciaire joue un quelconque rôle dissuasif.
La Guyane n’est pas la France hexagonale, loin s’en faut. Les faits violents sont trop nombreux, le manque de structures sociales, en particulier d’encadrement pour les délinquants est insuffisant, la récidive est trop importante. L’éducatif judiciaire ne joue pas son rôle… éducatif. Si la Justice, après le Policier/Gendarme, ne font plus peur, alors il y a là une menace grave pour la société. Des mesures dérogatoires sur le Territoire sont donc nécessaires. Un voleur, même s’il s’agit de son premier vol, doit être puni, sans acharnement mais concrètement... pour son propre intérêt.
La prévention des crimes contre les enfants est une autre mesure de lutte contre la violence. Les services sociaux et éducatifs doivent être engagés très tôt dans la prévention des crimes contre les enfants, en particulier dans le combat de la violence parentale. Attention, je ne pense pas aux fessées exceptionnelles (c’est un autre débat). Je parle de massacre physique d’enfants qui en grandissant ne connaissent que la violence pour régler le moindre conflit.
Autre action envisageable, l’éternelle prévention scolaire dans ce qu’elle a de plus emblématique : l’école buissonnière, facteur supplémentaire de devenir victime ou délinquant. Pourquoi ne pas envisager à l’aide d’une convention que ce soient les forces de l’ordre qui ramènent les enfants qui s’échappent de l’école. Cela aurait une autre portée qu’un courrier de l’établissement ou du rectorat à l’adresse des parents du « brûleur » des cours.
A l’échelle du Territoire, au travers de nombreuses rencontres, j’ai constaté que les Politiques, les agents de l’Etat, les acteurs associatifs et économiques sans oublier les médias du Péyi se mobilisent contre la violence. La population ne doit pas en douter. L’enjeu dépasse tous les clivages. La violence est non seulement un frein au développement socio-économique du Territoire mais une menace sur notre vivre-ensemble. Des actions efficaces sont possibles. Quand il y a volonté, il y a chemin.
Mais si je reste optimiste sur le combat de notre violence locale, je le suis moins sur la violence importée où nos frontières perméables permettent des raids d’individus pour lesquels la vie d’autrui ne vaut rien. Des conventions pour que les délinquants illégaux arrêtés effectuent leurs peines de prison dans leur pays d’origine devraient être établies avec les pays limitrophes. Ce serait un premier signal fort et symbolique.
Le CSG (Centre spatial guyanais) ne peut être à terme le seul îlot de sécurité sur la Guyane.
Farouk AMRI
"des conventions limitrophes pour envoyer purger les délinquants illégaux en prison chez eux" ?? Mais la prison serait presque vidée des 2/3 tiers et au chômage sans eux, la Police, la Gendarmerie comme la Justice en sur-effectifs, tout comme les autres organismes qui en découlent, tout comme le trafic souterrain........ Monsieur !! Si telle avait été la volonté des
En réponse au message de Farouk Amri du 08/04/15
Tolérance zéro ou la Zéro tolérance.
La Violence frappe la Guyane. Aveuglément. Nul commerce, nul domicile, nulle personne n’est aujourd’hui à l’abri. On peut mourir pour quelques euros, pour un regard, pour une rumeur …
La population guyanaise est dans son ensemble traversée par un double sentiment : l’insécurité pour le citoyen, l’impunité pour le délinquant.
Dans les réseaux sociaux, les conversations de café…, les propos se radicalisent. L’expression « tolérance zéro » est souvent évoquée avec comme arrière-pensée la prise de mesures qui nieraient l’Etat de droit.
Il existe pourtant la « Zéro tolérance ». C’est une théorie-pratique (oxymore voulu) qui a fait ses preuves dans des zones urbaines confrontées à la violence.
La Zéro tolérance est en fait l’application de deux principes fondamentaux. Le premier principe est la théorie de la fenêtre cassée (Broken windows Theory…1982). Lorsqu’une fenêtre d’un immeuble est cassée et n’est pas immédiatement changée, les autres ne tarderont pas à l’être aussi. En effet, la fenêtre cassée est une sorte d’incitation au vandalisme. L’explication est simple : le fait qu’une fenêtre reste cassée dans un immeuble montre que personne ne s’en occupe. Ainsi, un petit désordre sur la voie publique peut encourager et engendrer une délinquance beaucoup plus grave. Ce qui vaut pour la fenêtre vaut pour une voiture abandonnée, un tag, un déchet sur la plage,…
Le deuxième principe est d’une logique imparable : tout gros criminel a un jour commencé par un petit larcin (le proverbe « qui vole un œuf vole un bœuf »). En admettant que les petits délits sont à l’origine des délits plus graves, on comprend alors aisément que combattre le désordre dans la rue permet de combattre indirectement les crimes beaucoup plus importants. En Guyane, sur 10 jeunes arrêtés dans la rue pour des faits déviants : rouler sur un scooter sans casque, consommer publiquement un produit illicite, uriner ou déféquer dans la rue (si, si, cela existe…), il y en a a minima un qui porte une arme sur lui. Il est donc évident qu’un petit délinquant peut en cacher un plus gros.
A New-York, la chute drastique de la criminalité s’est expliquée par l’application stricte de cette théorie et une restructuration des forces de l’ordre : moins d’administratifs, plus d’îlotage, c'est-à-dire de patrouilles pédestres sur le terrain. Tous les policiers ont été priés de s’attaquer plus particulièrement à tous les petits délits qui gênent la qualité de vie des citoyens. Les policiers se sont attaqués prioritairement aux mendiants agressifs, aux consommateurs publics de drogue, aux tagueurs, aux parents dont les enfants en bas âge traînent la nuit dans la rue, aux consommateurs d’alcool devant les commerces de proximité dont aucun ne se risquerait à vendre de l’alcool à un mineur sous peine de fermeture immédiate. En revanche, en Guyane, malgré les arrêtés municipaux…
A New-York, les policiers ont d’abord vécu cette réorientation de leurs missions sur les petits délits comme moins prestigieuse que de gros flagrants délits et plus fastidieuse avec l’enregistrement automatique et le suivi des plaintes. Mais après bilan, ces mêmes policiers ont reconnu que cette politique était autrement plus efficace à moyen/long terme. Et le sentiment initial de dévalorisation du métier de Policier a été largement compensé par la reconnaissance de la population.
Autre problème majeur en Guyane, la Justice. Aujourd’hui, la politique judiciaire se veut plus éducative que répressive pour les mineurs. En Guyane, cette politique est un échec. Des dizaines de mineurs – certains en sont même fiers – cumulent des condamnations « éducatives » (rappels à la loi, sursis, mesures de travaux d’intérêt général ou de remboursement sans suite effectives…). Aujourd’hui, de l’aveu même des représentants juridiques, s’il s’agit de son premier délit, un jeune voleur/braqueur de scooter ou voleur/délinquant d’autoradio ne risque juridiquement rien ou si peu que cela en est insignifiant. A une époque où les jeunes en général ne se projettent plus dans l’avenir, il serait naïf de croire que pour les jeunes délinquants en particulier la menace d’une inscription –temporaire – du délit sur un casier judiciaire joue un quelconque rôle dissuasif.
La Guyane n’est pas la France hexagonale, loin s’en faut. Les faits violents sont trop nombreux, le manque de structures sociales, en particulier d’encadrement pour les délinquants est insuffisant, la récidive est trop importante. L’éducatif judiciaire ne joue pas son rôle… éducatif. Si la Justice, après le Policier/Gendarme, ne font plus peur, alors il y a là une menace grave pour la société. Des mesures dérogatoires sur le Territoire sont donc nécessaires. Un voleur, même s’il s’agit de son premier vol, doit être puni, sans acharnement mais concrètement... pour son propre intérêt.
La prévention des crimes contre les enfants est une autre mesure de lutte contre la violence. Les services sociaux et éducatifs doivent être engagés très tôt dans la prévention des crimes contre les enfants, en particulier dans le combat de la violence parentale. Attention, je ne pense pas aux fessées exceptionnelles (c’est un autre débat). Je parle de massacre physique d’enfants qui en grandissant ne connaissent que la violence pour régler le moindre conflit.
Autre action envisageable, l’éternelle prévention scolaire dans ce qu’elle a de plus emblématique : l’école buissonnière, facteur supplémentaire de devenir victime ou délinquant. Pourquoi ne pas envisager à l’aide d’une convention que ce soient les forces de l’ordre qui ramènent les enfants qui s’échappent de l’école. Cela aurait une autre portée qu’un courrier de l’établissement ou du rectorat à l’adresse des parents du « brûleur » des cours.
A l’échelle du Territoire, au travers de nombreuses rencontres, j’ai constaté que les Politiques, les agents de l’Etat, les acteurs associatifs et économiques sans oublier les médias du Péyi se mobilisent contre la violence. La population ne doit pas en douter. L’enjeu dépasse tous les clivages. La violence est non seulement un frein au développement socio-économique du Territoire mais une menace sur notre vivre-ensemble. Des actions efficaces sont possibles. Quand il y a volonté, il y a chemin.
Mais si je reste optimiste sur le combat de notre violence locale, je le suis moins sur la violence importée où nos frontières perméables permettent des raids d’individus pour lesquels la vie d’autrui ne vaut rien. Des conventions pour que les délinquants illégaux arrêtés effectuent leurs peines de prison dans leur pays d’origine devraient être établies avec les pays limitrophes. Ce serait un premier signal fort et symbolique.
Le CSG (Centre spatial guyanais) ne peut être à terme le seul îlot de sécurité sur la Guyane.
Farouk AMRI
Tout ce que tu dis là, beaucoup de personnes le pensent. Mais nos zélus et ceux qui pensent pour nous, les sans dents , s'en contrefoutent. Ils ne font que passer et vivent dans des quartiers ou des villas bien sécurisées. Ils bougeront seulement le jour où plusieurs d'entre eux ou de leurs enfants se fera agresser.
Pour le reste, c'est prêcher dans le désert. Un conseil: surtout te laisser faire, ne pas te défendre, au cas où tu blesserais ton agresseur...
En réponse au message de Farouk Amri du 08/04/15
Tolérance zéro ou la Zéro tolérance.
La Violence frappe la Guyane. Aveuglément. Nul commerce, nul domicile, nulle personne n’est aujourd’hui à l’abri. On peut mourir pour quelques euros, pour un regard, pour une rumeur …
La population guyanaise est dans son ensemble traversée par un double sentiment : l’insécurité pour le citoyen, l’impunité pour le délinquant.
Dans les réseaux sociaux, les conversations de café…, les propos se radicalisent. L’expression « tolérance zéro » est souvent évoquée avec comme arrière-pensée la prise de mesures qui nieraient l’Etat de droit.
Il existe pourtant la « Zéro tolérance ». C’est une théorie-pratique (oxymore voulu) qui a fait ses preuves dans des zones urbaines confrontées à la violence.
La Zéro tolérance est en fait l’application de deux principes fondamentaux. Le premier principe est la théorie de la fenêtre cassée (Broken windows Theory…1982). Lorsqu’une fenêtre d’un immeuble est cassée et n’est pas immédiatement changée, les autres ne tarderont pas à l’être aussi. En effet, la fenêtre cassée est une sorte d’incitation au vandalisme. L’explication est simple : le fait qu’une fenêtre reste cassée dans un immeuble montre que personne ne s’en occupe. Ainsi, un petit désordre sur la voie publique peut encourager et engendrer une délinquance beaucoup plus grave. Ce qui vaut pour la fenêtre vaut pour une voiture abandonnée, un tag, un déchet sur la plage,…
Le deuxième principe est d’une logique imparable : tout gros criminel a un jour commencé par un petit larcin (le proverbe « qui vole un œuf vole un bœuf »). En admettant que les petits délits sont à l’origine des délits plus graves, on comprend alors aisément que combattre le désordre dans la rue permet de combattre indirectement les crimes beaucoup plus importants. En Guyane, sur 10 jeunes arrêtés dans la rue pour des faits déviants : rouler sur un scooter sans casque, consommer publiquement un produit illicite, uriner ou déféquer dans la rue (si, si, cela existe…), il y en a a minima un qui porte une arme sur lui. Il est donc évident qu’un petit délinquant peut en cacher un plus gros.
A New-York, la chute drastique de la criminalité s’est expliquée par l’application stricte de cette théorie et une restructuration des forces de l’ordre : moins d’administratifs, plus d’îlotage, c'est-à-dire de patrouilles pédestres sur le terrain. Tous les policiers ont été priés de s’attaquer plus particulièrement à tous les petits délits qui gênent la qualité de vie des citoyens. Les policiers se sont attaqués prioritairement aux mendiants agressifs, aux consommateurs publics de drogue, aux tagueurs, aux parents dont les enfants en bas âge traînent la nuit dans la rue, aux consommateurs d’alcool devant les commerces de proximité dont aucun ne se risquerait à vendre de l’alcool à un mineur sous peine de fermeture immédiate. En revanche, en Guyane, malgré les arrêtés municipaux…
A New-York, les policiers ont d’abord vécu cette réorientation de leurs missions sur les petits délits comme moins prestigieuse que de gros flagrants délits et plus fastidieuse avec l’enregistrement automatique et le suivi des plaintes. Mais après bilan, ces mêmes policiers ont reconnu que cette politique était autrement plus efficace à moyen/long terme. Et le sentiment initial de dévalorisation du métier de Policier a été largement compensé par la reconnaissance de la population.
Autre problème majeur en Guyane, la Justice. Aujourd’hui, la politique judiciaire se veut plus éducative que répressive pour les mineurs. En Guyane, cette politique est un échec. Des dizaines de mineurs – certains en sont même fiers – cumulent des condamnations « éducatives » (rappels à la loi, sursis, mesures de travaux d’intérêt général ou de remboursement sans suite effectives…). Aujourd’hui, de l’aveu même des représentants juridiques, s’il s’agit de son premier délit, un jeune voleur/braqueur de scooter ou voleur/délinquant d’autoradio ne risque juridiquement rien ou si peu que cela en est insignifiant. A une époque où les jeunes en général ne se projettent plus dans l’avenir, il serait naïf de croire que pour les jeunes délinquants en particulier la menace d’une inscription –temporaire – du délit sur un casier judiciaire joue un quelconque rôle dissuasif.
La Guyane n’est pas la France hexagonale, loin s’en faut. Les faits violents sont trop nombreux, le manque de structures sociales, en particulier d’encadrement pour les délinquants est insuffisant, la récidive est trop importante. L’éducatif judiciaire ne joue pas son rôle… éducatif. Si la Justice, après le Policier/Gendarme, ne font plus peur, alors il y a là une menace grave pour la société. Des mesures dérogatoires sur le Territoire sont donc nécessaires. Un voleur, même s’il s’agit de son premier vol, doit être puni, sans acharnement mais concrètement... pour son propre intérêt.
La prévention des crimes contre les enfants est une autre mesure de lutte contre la violence. Les services sociaux et éducatifs doivent être engagés très tôt dans la prévention des crimes contre les enfants, en particulier dans le combat de la violence parentale. Attention, je ne pense pas aux fessées exceptionnelles (c’est un autre débat). Je parle de massacre physique d’enfants qui en grandissant ne connaissent que la violence pour régler le moindre conflit.
Autre action envisageable, l’éternelle prévention scolaire dans ce qu’elle a de plus emblématique : l’école buissonnière, facteur supplémentaire de devenir victime ou délinquant. Pourquoi ne pas envisager à l’aide d’une convention que ce soient les forces de l’ordre qui ramènent les enfants qui s’échappent de l’école. Cela aurait une autre portée qu’un courrier de l’établissement ou du rectorat à l’adresse des parents du « brûleur » des cours.
A l’échelle du Territoire, au travers de nombreuses rencontres, j’ai constaté que les Politiques, les agents de l’Etat, les acteurs associatifs et économiques sans oublier les médias du Péyi se mobilisent contre la violence. La population ne doit pas en douter. L’enjeu dépasse tous les clivages. La violence est non seulement un frein au développement socio-économique du Territoire mais une menace sur notre vivre-ensemble. Des actions efficaces sont possibles. Quand il y a volonté, il y a chemin.
Mais si je reste optimiste sur le combat de notre violence locale, je le suis moins sur la violence importée où nos frontières perméables permettent des raids d’individus pour lesquels la vie d’autrui ne vaut rien. Des conventions pour que les délinquants illégaux arrêtés effectuent leurs peines de prison dans leur pays d’origine devraient être établies avec les pays limitrophes. Ce serait un premier signal fort et symbolique.
Le CSG (Centre spatial guyanais) ne peut être à terme le seul îlot de sécurité sur la Guyane.
Farouk AMRI
Très beau texte. Traiter fortement mais "sans acharnement" la délinquance juvénile pour restaurer l'autorité. Vœu pieux en Guyane?
Du même auteur :
http://www.lekotidien.fr/cest-farouk-amri--lenvoutement&catid=12:guyane&Itemid=101
Tolérance zéro ou la Zéro tolérance.
La Violence frappe la Guyane. Aveuglément. Nul commerce, nul domicile, nulle personne n’est aujourd’hui à l’abri. On peut mourir pour quelques euros, pour un regard, pour une rumeur …
La population guyanaise est dans son ensemble traversée par un double sentiment : l’insécurité pour le citoyen, l’impunité pour le délinquant.
Dans les réseaux sociaux, les conversations de café…, les propos se radicalisent. L’expression « tolérance zéro » est souvent évoquée avec comme arrière-pensée la prise de
En réponse au message de Instant.noodle du 01/04/15
je sais pas de quoi vous parlez, mais vous semblez bien revendicatif. Laissons les jeunes s'exprimer un peu. La Guyane, tu l'aime ou tu la quitte.
moi j'ai choisi
Vous l'avez quittée donc, et depuis Lyon vous faites de l'ironie, j'ai bon ?
En réponse au message de Robespierre du 01/04/15
L HORREUR ! que devient ce pays ? Egorger une femme (ou tout être humain) après l'avoir dépouillée de quelques biens matériels ! C'est l'état islamique, c'est daesch réunis.
Après l'expédition punitive à KOUROU à l'issue de laquelle un jeune a été défiguré et "trépané" avec un tesson de bouteille.
Que sont ces comportements dignes de bêtes féroces, que leur ont inculqué leurs parents ?
Quel avenir pour ce pays ?
oui, quelle horreur, à peine arrivée dans le département, une famille brisée, des enfants choqués à vie!! belle ou horrible guyane de plus en plus violente ??
En réponse au message de Mo Pays du 01/04/15
Assassinat particulièrement horrible. Mes sincères condoléances à la famille.
...et on nous demande de "rendre les armes "!
En réponse au message de Instant.noodle du 01/04/15
je sais pas de quoi vous parlez, mais vous semblez bien revendicatif. Laissons les jeunes s'exprimer un peu. La Guyane, tu l'aime ou tu la quitte.
moi j'ai choisi
quelle manière de s'exprimer : égorger une femme lors d'un cambriolage ou défigurer un jeune avec un tesson de bouteille ; je vous souhaite de les rencontrer !
En réponse au message de Robespierre du 01/04/15
L HORREUR ! que devient ce pays ? Egorger une femme (ou tout être humain) après l'avoir dépouillée de quelques biens matériels ! C'est l'état islamique, c'est daesch réunis.
Après l'expédition punitive à KOUROU à l'issue de laquelle un jeune a été défiguré et "trépané" avec un tesson de bouteille.
Que sont ces comportements dignes de bêtes féroces, que leur ont inculqué leurs parents ?
Quel avenir pour ce pays ?
Assassinat particulièrement horrible. Mes sincères condoléances à la famille.
En réponse au message de Robespierre du 01/04/15
L HORREUR ! que devient ce pays ? Egorger une femme (ou tout être humain) après l'avoir dépouillée de quelques biens matériels ! C'est l'état islamique, c'est daesch réunis.
Après l'expédition punitive à KOUROU à l'issue de laquelle un jeune a été défiguré et "trépané" avec un tesson de bouteille.
Que sont ces comportements dignes de bêtes féroces, que leur ont inculqué leurs parents ?
Quel avenir pour ce pays ?
je sais pas de quoi vous parlez, mais vous semblez bien revendicatif. Laissons les jeunes s'exprimer un peu. La Guyane, tu l'aime ou tu la quitte.
moi j'ai choisi
L HORREUR ! que devient ce pays ? Egorger une femme (ou tout être humain) après l'avoir dépouillée de quelques biens matériels ! C'est l'état islamique, c'est daesch réunis.
Après l'expédition punitive à KOUROU à l'issue de laquelle un jeune a été défiguré et "trépané" avec un tesson de bouteille.
Que sont ces comportements dignes de bêtes féroces, que leur ont inculqué leurs parents ?
Quel avenir pour ce pays ?
Je reviens à la charge, mais qu'est-ce qu'on attend pour réclamer une justice et une police adaptée à l'Amérique du Sud ? De tous se faire égorger sur notre terrasse à la nuit tombée. J'entends déjà les bien-pensants : "Ah non, c'est fasciste comme discours !" "Ce qu'il faut, c'est une redistribution des richesses" ... Stop ! La médecine est gratuite, la CAF est le plus gros employeur de Guyane ! Ras le bol de ces petits vauriens qui zonent, qui braquent ! Les pouvoirs publics n'ont pas de solution ?
Je lisais la version en ligne de France Guyane avec un filtre sur "Faits divers / Justice" ... c'est consternant ... à la plage, à l'école, à l'église, à pied, à vélo, en scooter, hommes, femmes, enfants, ... c'est chaque jour et à toute heure que quelqu'un se mange son trottoir, son coup de poing, son coup de couteau, pour un téléphone, une serviette, ou juste pour le plaisir. C'est chouette, ça donne envie d'aller se balader.
En réponse au message de Emman du 14/03/15
Les adultes ne sont pas violents ?
C'est eux qu'il faudrait commencer à éduquer. Les jeunes ne font que suivre l'exemple de leurs aînés.
Perso
Vu que ces adultes sont souvent des parents avant l'age , il aurai fallu éduquer les grands-parents voir les arrières grands-parents.
De plus en GUYANE nous sommes franco -européens lorsque ça fait rentrer des sous dans les caisses de la france voir de l'europe,ou alors nous sommes guyanais lorsque ça ne rapporte
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