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Insécurité

1884 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
03/01/14
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Chokapix du 02/01/14

Juste après t'avoir répondu, je me suis demandé si je ne sous-estimais pas l'aggravation du problème, ou plutôt : a-t-on franchi un palier à Kourou ? Une ville qui a du mal à faire ville, des quartiers qui ont du mal à jouer leurs rôles, tout cela on le savait. Un banalisation des violences de toutes natures et en toutes saisons... oui, ça aussi on le sait.
Mais ce que je me demande, c'est si on n'a pas atteint l'effet d'une sorte de ghettoïsation quasi généralisée de la ville. Une bonne indication en ce sens serait de savoir quelle proportion de gamins et autres grands gamins n'ont plus que d'épisodiques contacts avec des activités plus ou moins institutionnalisées (fédérations sportives...) ou ne serait-ce qu'encadrées (associations...).

On verra déjà si tout cela comptera plus que la dernière fois aux élections qui s'annoncent...

Je pense hélas que tu as raison, pour ceux qui ne voulaient pas d'un ghetto de riche , on a basculé en mode : gangs de quartier sans prévoir les outils qui vont avec. Faut tout reprendre à la base, y'a une voir deux générations qui devront être sacrifiées en mode répression toute (vu que la réinsertion a des limites également) , et redonner

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03/01/14
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de 3wap du 03/01/14

Et bien moi je vous promets que je connais deux ou trois malabars de 15-16 ans, qui se sont émancipés de la surveillance de leurs parents depuis fort longtemps...Ben, bien que n'étant pas de si mauvais bougres, vous leur laissez une aire de jeu rutilante en alu et mousse machin, à portée de main... C'est plus fort qu'eux, il faut absolument qu'ils aillent prouver par A+B au panier de basket made in Taïwan, qui n'en demandait pas tant, qu'ils sont capables de lui défoncer la tronche en une seule séance de dunks acharnés... Certes c'est de l'incivilité, mais il faut bien faire avec car on ne va pas mettre des gamins en tôle pour cela, vu que les rodomontades et les menaces ils n'en ont plus vraiment peur... Quand à leurs parents ils ont apparemment d'autres chats à fouetter, c'est ainsi, là aussi il faut faire avec. Pour moi une seule solution donc, mettre un type volontaire, pédagogue, psychologue, enfin un peu formé quoi...entre ces barbares prépubères et le matériel de loisirs urbains. Les équipements pour jeunes sans un adulte qui gère, ne serait-ce d'un peu loin, c'est juste le bordel assuré!

Ils dunkent un panier de basket made in Taiwan, tu va mettre une calotte au mec qui a acheté le panier made in Taïwan. Tu le retiens sur son mirobolant salaire qu'il gagne à gratter des sous sur de fausses économies. Et tu lui fais acheter un panier made in France ou aux States (s'il est assez malin, pour éviter les frais douaniers°), qui tiendra plus

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03/01/14
Sista  (Kourou)

En réponse au message de Weenana du 03/01/14

Ils dunkent un panier de basket made in Taiwan, tu va mettre une calotte au mec qui a acheté le panier made in Taïwan. Tu le retiens sur son mirobolant salaire qu'il gagne à gratter des sous sur de fausses économies. Et tu lui fais acheter un panier made in France ou aux States (s'il est assez malin, pour éviter les frais douaniers°), qui tiendra plus longtemps et tu attaques tous les basketteurs de toutes les ligues pour incitation à la dégradation de mobilier urbain : http://www.buzzmoica.fr/video/michael-jordan-casse-un-panneau-sur-un-dunk-1145

A propos de terrain de basket, celui de la plaine des jeux est depuis de très nombreuses années dans un état désespéré, avec des grillages qui n'en sont plus, quelquefois refaits avec du grillage à poule aussitôt percé. Pourtant, il y a eu une époque lointaine où ce terrain était éclairé, et où les paniers ressemblaient encore à quelque chose, et on voyait des jeunes jouer au basket jusque tard dans la nuit. Plus rien depuis très longtemps.

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03/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Weenana du 03/01/14

Dis donc, tu verserais pas dans le bourgeois ? Où penses-tu que les mômes s'éclatent (sans infrastructures même au minima) si ce n'est déjà au bas des immeubles ? Demande à Laurent, si tu ne parles pas aux femmes en 2014. Et quand ils en ont marre de leur barre d'immeuble comme seul horizon, ils font quoi ? Pareil demande à Laurent qui doit les retrouver perchés sur son muret... T'habite à Neuilly sur Guyane ? Et ça dérange les résidents, mais parmi les résidents y'a aussi leurs parents (ou du moins, l'adulte à qui on les a confié) ....ou pas. Déjà, une première marche vers le dialogue avec ton voisin. .

Ben justement, les terrains pourav en bas des immeubles, y'a franchement mieux pour s'extraire d'un univers n'ayant que les barres pour seul horizon... Je dis juste que si il y avait une vraie structure avec un vrai encadrement à moins d'un kilomètre...Ce serait probablement mieux. Tu vas sur Paris Métro porte de Charenton et tu verras de quoi je veux

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03/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Weenana du 03/01/14

Ils dunkent un panier de basket made in Taiwan, tu va mettre une calotte au mec qui a acheté le panier made in Taïwan. Tu le retiens sur son mirobolant salaire qu'il gagne à gratter des sous sur de fausses économies. Et tu lui fais acheter un panier made in France ou aux States (s'il est assez malin, pour éviter les frais douaniers°), qui tiendra plus longtemps et tu attaques tous les basketteurs de toutes les ligues pour incitation à la dégradation de mobilier urbain : http://www.buzzmoica.fr/video/michael-jordan-casse-un-panneau-sur-un-dunk-1145

J'aurais dû préciser que si tu leur mets du Casal Sport, ça dure juste un peu plus longtemps...Le souci, c'est bien l'absence d'encadrement pour contenir les excès.

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03/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Magaling du 03/01/14

Qu'importe, un type qui a envie de le faire consciencieusement, et que la collectivité rémunère comme il se doit,pour cela...

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03/01/14
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Weenana du 03/01/14

Je pense hélas que tu as raison, pour ceux qui ne voulaient pas d'un ghetto de riche , on a basculé en mode : gangs de quartier sans prévoir les outils qui vont avec. Faut tout reprendre à la base, y'a une voir deux générations qui devront être sacrifiées en mode répression toute (vu que la réinsertion a des limites également) , et redonner (avec beaucoup de travail et d'investissements financiers et humains) l'espoir à celles qui montent. Bon courage, à tous !

bonjour,
voilà une solution bien radicale...mais peut-être salutaire.

dans tous les cas, faudra faite très très vite :
vous avez déjà vu les tags de la MS13 à la Crique et à la BA134 ?
si ce sont des tags de gamins, ça va, mais si c'est sérieux, on est mal.

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03/01/14
Carbet  (Kourou)

En réponse au message de Patrice C du 03/01/14

bonjour,

effectivement, un système oppressif pourrait fonctionner.

sauf qu'en quelques années, nous arriverions à une dictature digne de la Terreur !

donc évitons, et cherchons une autre solution. celle-ci ne se trouvera pas sous le sabot d'un tatou, et ne pourra pas agir en 15 jours.
regardons les villes, la façon dont elles sont construites. à kourou, on a réalisé exactement ce qui ne fonctionne dans aucun pays au monde. changeons la ville. et si on nous dit que cela coûte, eh bien faisons l'effort de payer, et ne restons pas assis la bouche ouverte en disant <<c'est à l'état de payer et/ou de gérer ça>>

il faut accepter d'avoir plaisir à habiter quelque-part, le tenir propre, l'entretenir, respecter les gens, bref tous ces sempiternels conseils de bons sens tellement simples à appliquer mais dont les gens se fichent comme de l'an 40....c'est désespérant de constater que quelques mesures simples, au bon moment, auraient fait toute la différence.

bref, on ne refera pas le monde aussi facilement que ça

Bonjour Patrice C
Mes meilleurs vœux à vous et aux Bladas .
Souhaitons que cette année , faisant partie d'une fin de cycle , se passe le mieux possible . ( "vieux pieux "...... Rire )
La terreur pas pour tout le monde ! La terreur changerait de coté pour un certain nombre de citoyens opprimés par la racaille .En effet les villes ont étés conçues en dépit du bon sens , et on a stocké dans des quartiers , propres à l'origine , toute une population sans

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03/01/14
Carbet  (Kourou)

En réponse au message de Weenana du 03/01/14

Tu m'arrangerais bien si tu pouvais leur demander pourquoi ils les cassent ? Mais j'ai bien conscience que tu habites un quartier où le dialogue est rompu depuis plus qu'hier.

Bonjour Weenana
Quel dialogue possible ? Ils savent ! Ils sont dans " la mouve " , il sont les meilleurs et les autres sont des cons
.J'ai un ami qui est formateur du bâtiment , quand il commence un chantier de formation il y a en général les deux tiers des stagiaires inscrits présents , quand il finit le chantier si il en reste un quart présent et encore à " mi temps " c'est formidable !

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03/01/14
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Regla du 03/01/14

" un système oppressif pourrait fonctionner.sauf qu'en quelques années, nous arriverions à une dictature digne de la Terreur !"  Voila qui ravira mme Taubira, et m Antoinette. Ne faisons rien sinon avertir les casseurs qu'ils n'ont pas de sens civique, et que ça n'est pas bien et même, leur faire les gros yeux. Vous avez une proposition à faire mais vous ne l'avez pas donnée. Dites nous la. Merci d'avance.

bonjour,
@Regla : la méthode a été donnée, deux fois même :

a) il y a la méthode "dure" mais j'ai dit que ça nous mènerait à un état oppressif
b) il y a la méthode "douce" mais j'ai précisé que les effets ne se feront pas sentir avant très longtemps... il y a deux méthodes pour mener des groupes humain à un but : l'oppression

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03/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de 3wap du 02/01/14

En effet, mais ce genre d'équipements résidentiels laissés sans contrôle ou gérance associative, ça foire complètement... Dégradés et/ou squatés par les-plus grands. Les résidences n'étant pas assez organisées pour assumer cette gestion (ni même cet investissement d'ailleurs) il ne resterait donc que la ville pour s'en charger... Et donc effectivement des espaces publics en général, peut-être moins nombreux et moins proches, mais beaucoup plus structurés. De mon point de vue, le nœud du problème c'est donc plutôt la gestion (animation, entretien, contrôle). L'idée d'une appropriation libre et "bon enfant" étant à ranger au placard des utopies urbaines de jadis.

Si les "grands" se mettent à squatter les aires de jeux pour 3 à 6 ans, il y a un souci, en effet. Sinon, j'aimerais bien faire un tour dans les résidences de la SEMSAMAR, parce que le père Fischer, à Saint-Martin, mettait systématiquement en place des associations de locataires avec un ancien membre des forces de l'ordre pour faire tourner la boutique. Et ça marchait

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03/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Jcb du 03/01/14

J'étais justement en train de repenser aux mouvements associatifs que j'ai connus dans mon enfance: scouts, éclaireurs, jeunesses communistes, JEC, JOC, etc
Existent-ils encore?
J'ai le sentiment que depuis la disparition du service militaire, il n'y a plus rien pour "socialiser" les jeunes, et encore en Guyane on a la chance d'avoir le SMA
Sur le point de l'individualisation de la société, je vous rejoins totalement
Mais quel parti politique propose quoi que ce soit pour y remédier ?

La réponse est dans votre post. Fut une époque où le parti communiste s'occupait des quartiers et villes ouvrières.

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03/01/14
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 03/01/14

Ben justement, les terrains pourav en bas des immeubles, y'a franchement mieux pour s'extraire d'un univers n'ayant que les barres pour seul horizon... Je dis juste que si il y avait une vraie structure avec un vrai encadrement à moins d'un kilomètre...Ce serait probablement mieux. Tu vas sur Paris Métro porte de Charenton et tu verras de quoi je veux parler...Plusieurs terrains de basket, de hand, de tennis, une piste d'atlé, un terrain de foot, le tout dans un espace verdoyant, avec du personnel qui entretient...l'entrée est gratuite et le lieux n'est absolument pas réservé aux gosses des beaux quartiers. Les jeunes sortent ainsi du quartier pour s'aérer, et ça laisse les pieds d'immeubles, pour les espaces verts, les mamans et leur poussette... Pas de nuisance dans la résidence et des jeunes bénéficiant de vrais équipements... Je ne vois pas bience qu'il y a de foncièrement bourgeois dans tout cela...

"Tu vas sur Paris Métro porte de Charenton et tu verras de quoi je veux parler.."
Cela s'appelle le stade "Léo Lagrange", et existe depuis plusieurs dizaines d'années . J'y allais avec mon lycée, lorsque j'étais en 6ème, dans le cadre de la 1/2 journée d'eps qui était allors obligatoire.

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03/01/14
Laurent  (Kourou)

En réponse au message de Patrice C du 03/01/14

bonjour,

@Regla : la méthode a été donnée, deux fois même :


a) il y a la méthode "dure" mais j'ai dit que ça nous mènerait à un état oppressif
b) il y a la méthode "douce" mais j'ai précisé que les effets ne se feront pas sentir avant très longtemps...

il y a deux méthodes pour mener des groupes humain à un but : l'oppression, et le consensus.

le problème est de choisir la voix que l'on veut prendre.

si l'on choisit la voie de l'oppression, on devra se battre contre des gens, contre la morale, contre les lois qui nous ont éternellement guidées en tant qu'être humains civilisés. mais on arrivera à son but : créer une société où le "bon citoyen" est à l'abris des ""mauvais", qui sont soit éliminés, soit éloignés, dans tous les cas empêchés d'entrer en contact avec le bon citoyen. la question qui se posera alors, obligatoirement, à un certain moment, sera la question du statut de ces rejetés....il ne faut pas voir l'évolution d'une société sur un court terme, ni penser qu'appliquer des solutions immédiates n'aura pas de conséquences à moyen et à long terme....

si l'on choisit la voie du consensus, on choisit un parcours bien plus long.
il faut rassembler un groupe humain, majoritaire, sur un même sujet, sur un même projet, et utiliser cette force citoyenne pour mettre en branle la machinerie qui exécutera les ordres qui lui sont donnés. par exemple, on parle souvent de ces enfants qui traînent dans les rues, qui volent, agressent, et font pêter des pétards. la solution est simple : il faut prendre ces gamins, un à un, et les rendre à leurs parents, qui devront les garder à la maison, et ces enfants devront gentiment se taire, et faire leurs devoirs, puis se brosser les dents et aller au lit.

mais évidement, j'en vois déjà des millions qui ricanent....et ils ont bien raison, car vous constatez que le problème est :
- immense
- insoluble
- même pour une question aussi simple que de bien éduquer nos enfant....

et pourtant c'est faisable, au prix d'un immense effort intellectuel qui consistera à nous reprogrammer, et accepter de nous battre pour notre citoyenneté avec d'autres moyens que le fatalisme.
l'action est une réponse possible, mais qui la mène, et jusqu'à quelle limite irons nous ?

comme je l'ai dit, à tout problème, il y a une réponse : pour les gamins, il y a la gentille, citée plus haut. il y en a une autre, très efficace, mais plus radicale.

on bloque ces enfants dans leurs déplacements. on les empêche de "nuire" (les plus perspicaces auront déjà détecté ce glissement vers les termes de "nuisible", presque....)
c'est la méthode brutale, illégale, mais qui marche bien : il suffit de camper devant les entrées des bâtiments, et d'empêcher les gamins en question de sortir. au bout de 15 jours, ils auront compris leur douleur.
les parents ? s'ils disent quelque chose, on les débarque. contre 150 habitants décidés ils n'auront pas d'autre choix que de plier bagage. quitte à ce qu'on les aide, en déménageant leurs meubles par la fenêtre et le balcon.

vous trouvez que c'est trop radical ? vous avez raison. moi aussi je trouve que c'est trop radical.

il reste donc la méthode douce qui, dans le cas de ces gamins, consiste à obtenir le consensus entre les habitants du bâtiment, et la (les) familles "à problème". il faudra parler, dialoguer, échanger, discuter, faire venir les élus, faire revenir des magasins dans le quartier, se débrouiller pour que tout le monde ait du boulot, que personne ne soit obligé d'aller voler, il faudra avoir des lois qui permettent un accompagnement sanitaire et social véritable de ces gens, il faudra que les citoyens acceptent des augmentations massives d'impôts pour financer ce bien-être général, il faudra reconstruire les villes à une échelle humaine, bref, le paradis quoi.

c'est simple, non ?

alors, vous comprenez pourquoi personne n'a jamais voulu accepter la solution douce ?
les solutions, on les connait, les manières d'y arriver aussi, le problème, c'est de s'y tenir.

On peut aussi choisir les deux méthodes... Celle que vous appelez la "douce" et qui demande des moyens qui ne seront jamais là, et la "dure", la répressive, mais en ciblant la "répression" pour qu'elle soit efficace, c'est à dire incitatrice. Plutôt qu'un juge dise "c'est pas bien mon garçon" ou condamne à des peines de prisons qui ne servent qu'à fabriquer

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03/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 03/01/14

"Tu vas sur Paris Métro porte de Charenton et tu verras de quoi je veux parler.."
Cela s'appelle le stade "Léo Lagrange", et existe depuis plusieurs dizaines d'années . J'y allais avec mon lycée, lorsque j'étais en 6ème, dans le cadre de la 1/2 journée d'eps qui était allors obligatoire.

Ah, on va peut-être tomber enfin d'accord, au moins sur un sujet... Cet été, en revenant d'un footing autour du lac Daumesnil, je m'y suis arrêté et j'y ai fait un basket avec quelques jeunes. Un lieu ombragé, propre, convivial...et donc très peuplé. Avec ce genre de structures mises à leur disposition, les gamins ne peuvent vraiment pas dire qu'ils sont totalement oubliés... Vous confirmez?

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03/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de 3wap du 03/01/14

Ah, on va peut-être tomber enfin d'accord, au moins sur un sujet... Cet été, en revenant d'un footing autour du lac Daumesnil, je m'y suis arrêté et j'y ai fait un basket avec quelques jeunes. Un lieu ombragé, propre, convivial...et donc très peuplé. Avec ce genre de structures mises à leur disposition, les gamins ne peuvent vraiment pas dire qu'ils sont totalement oubliés... Vous confirmez?

Il me semble qu'on ne peut pas appliquer de raisonnement trop mécanique. Ce qui se fait dans telle grande ville ne peut pas forcément se faire ailleurs. Grouper plein d'équipements, c'est bien dans certains cas, surtout quand a du foncier et les structures à même de prendre en charge la gestion. Dans de plus petites villes, on a quelques équipements

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03/01/14
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Laurent du 03/01/14

On peut aussi choisir les deux méthodes... Celle que vous appelez la "douce" et qui demande des moyens qui ne seront jamais là, et la "dure", la répressive, mais en ciblant la "répression" pour qu'elle soit efficace, c'est à dire incitatrice. Plutôt qu'un juge dise "c'est pas bien mon garçon" ou condamne à des peines de prisons qui ne servent qu'à fabriquer des délinquants, prenons en compte l'aspect financier... Faisons payer (avec des vrais euros) ceux qui cassent et dégradent. Saisissons les salaires ou revenus divers des parents pour les mineurs, les voitures, Tv, Iphones et scooters... Oui saisissons (la loi le permet) les scooters qui ne sont pas en règles. Par le porte-monnaie, le message passera plus vite, j'en suis convaincu. Cette méthode ne demande pas d'argent, elle en rapporte. Il suffirait juste que les forces de l'ordre enquêtent et se déplacent. Et les petits couillons qui dégradent, un mois de "stage" à ramasser les ordures dans les rues sous surveillance, ça serait très formateur... Pour la méthode douce, il va falloir mettre un paquet de fric dans les associations, l'éducation..; et là, c'est pas gagné.

C'est exactement l'attitude prise par le Suriname (décidément...). les individus, jeunes ou pas, ayant dégradé un bien public ou provoqué un trouble à l'ordre public sont amenés à faire des travaux d'intérêts généraux, à l'heure de sortie des bureaux, aux carrefours les plus importants de la ville, le plus prêt possible de leur quartier, de façon à être connu,

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03/01/14
Cush  (Cay)

En réponse au message de Laurent du 03/01/14

On peut aussi choisir les deux méthodes... Celle que vous appelez la "douce" et qui demande des moyens qui ne seront jamais là, et la "dure", la répressive, mais en ciblant la "répression" pour qu'elle soit efficace, c'est à dire incitatrice. Plutôt qu'un juge dise "c'est pas bien mon garçon" ou condamne à des peines de prisons qui ne servent qu'à fabriquer des délinquants, prenons en compte l'aspect financier... Faisons payer (avec des vrais euros) ceux qui cassent et dégradent. Saisissons les salaires ou revenus divers des parents pour les mineurs, les voitures, Tv, Iphones et scooters... Oui saisissons (la loi le permet) les scooters qui ne sont pas en règles. Par le porte-monnaie, le message passera plus vite, j'en suis convaincu. Cette méthode ne demande pas d'argent, elle en rapporte. Il suffirait juste que les forces de l'ordre enquêtent et se déplacent. Et les petits couillons qui dégradent, un mois de "stage" à ramasser les ordures dans les rues sous surveillance, ça serait très formateur... Pour la méthode douce, il va falloir mettre un paquet de fric dans les associations, l'éducation..; et là, c'est pas gagné.

S'il y avait une méthode efficace, depuis le temps que les "experts" réfléchissent, ça se saurait. Perso, je crois qu'il serait temps de remettre les choses à l'endroit, c-a-d cesser d'être dur avec les doux, et doux avec les durs.  >Trop de social tue le social mais la violence amène la violence. Je crois que c'est le moment d'équilibrer les droits avec les devoirs,

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03/01/14
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Laurent du 03/01/14

On peut aussi choisir les deux méthodes... Celle que vous appelez la "douce" et qui demande des moyens qui ne seront jamais là, et la "dure", la répressive, mais en ciblant la "répression" pour qu'elle soit efficace, c'est à dire incitatrice. Plutôt qu'un juge dise "c'est pas bien mon garçon" ou condamne à des peines de prisons qui ne servent qu'à fabriquer des délinquants, prenons en compte l'aspect financier... Faisons payer (avec des vrais euros) ceux qui cassent et dégradent. Saisissons les salaires ou revenus divers des parents pour les mineurs, les voitures, Tv, Iphones et scooters... Oui saisissons (la loi le permet) les scooters qui ne sont pas en règles. Par le porte-monnaie, le message passera plus vite, j'en suis convaincu. Cette méthode ne demande pas d'argent, elle en rapporte. Il suffirait juste que les forces de l'ordre enquêtent et se déplacent. Et les petits couillons qui dégradent, un mois de "stage" à ramasser les ordures dans les rues sous surveillance, ça serait très formateur... Pour la méthode douce, il va falloir mettre un paquet de fric dans les associations, l'éducation..; et là, c'est pas gagné.

bonjour,
je vous remercie de l'opportunité de vous démontrer que votre proposition ne fonctionne pas.
je dis cela sans méchanceté, simplement je vais démonter votre raisonnement car il est obsolète... en effet, le système que vous proposez existe déjà : c'est le nôtre !!!  sauf que : nous vivons dans un pays de liberté, qui porte au plus haut les couleurs de la libre

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03/01/14
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Chokapix du 03/01/14

Il me semble qu'on ne peut pas appliquer de raisonnement trop mécanique. Ce qui se fait dans telle grande ville ne peut pas forcément se faire ailleurs. Grouper plein d'équipements, c'est bien dans certains cas, surtout quand a du foncier et les structures à même de prendre en charge la gestion.

Dans de plus petites villes, on a quelques équipements "centraux" (la piscine, le stade...) et des équipements plus ou moins "de proximité"... Si tu ajoutes la question des transports...

Concernant les ensembles de logements sociaux, tout dépend de leur taille et de la proximité plus ou moins grande d'autres équipements. C'est sûr qu'idéalement, tu aimerais pouvoir réaliser des équipements un tant soit peu conséquents qui irrigueraient plusieurs "quartiers d'habitation". Mais ce n'est pas toujours possible, ou forcément souhaitable d'ailleurs. On connaît plein de cas d'équipements conçus pour plusieurs "quartiers" et qui ne bénéficient qu'à un seul.

Pour couronner le tout, la notion de "quartier" est tellement floue. dans certains endroits, le "quartier vécu" est minuscule, dans d'autres, il est beaucoup plus vaste.

Ta question sur la gestion : gestion municipale, fédérative, associative, par le bailleur...? Il n'y a pas de modèle. De plus, cela touche au moins deux aspects : la compétence technique à l'encadrement et l'entretien...

Et enfin, cette question des équipements est large : loisirs, animation, culture sont aussi à prendre en compte. Quelle répartition dans la ville ? Pour toutes ces questions, c'est le projet urbain de la commune qui doit prendre les "bonnes options", celles qui sont le plus adaptées à sa situation actuelle... et à venir.
http://www.franceguyane.fr/actualite/une/kourou-cherche-a-grandir-harmonieusement

Portrait de 5 villes qui sont parvenues à vaincre une violence endémique :
http://www.atlantico.fr/decryptage/exemple-los-angeles-alain-bauer-942551.html
La théorie "Broken Window" me parait parfaitement coller à la situation kouroucienne : "Cette théorie voulait que l'absence de traitement du plus petit fait (un carreau cassé) entrainait une dynamique de dégradation et nécessitait alors des moyens bien plus importants

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04/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Chokapix du 03/01/14

Il me semble qu'on ne peut pas appliquer de raisonnement trop mécanique. Ce qui se fait dans telle grande ville ne peut pas forcément se faire ailleurs. Grouper plein d'équipements, c'est bien dans certains cas, surtout quand a du foncier et les structures à même de prendre en charge la gestion.

Dans de plus petites villes, on a quelques équipements "centraux" (la piscine, le stade...) et des équipements plus ou moins "de proximité"... Si tu ajoutes la question des transports...

Concernant les ensembles de logements sociaux, tout dépend de leur taille et de la proximité plus ou moins grande d'autres équipements. C'est sûr qu'idéalement, tu aimerais pouvoir réaliser des équipements un tant soit peu conséquents qui irrigueraient plusieurs "quartiers d'habitation". Mais ce n'est pas toujours possible, ou forcément souhaitable d'ailleurs. On connaît plein de cas d'équipements conçus pour plusieurs "quartiers" et qui ne bénéficient qu'à un seul.

Pour couronner le tout, la notion de "quartier" est tellement floue. dans certains endroits, le "quartier vécu" est minuscule, dans d'autres, il est beaucoup plus vaste.

Ta question sur la gestion : gestion municipale, fédérative, associative, par le bailleur...? Il n'y a pas de modèle. De plus, cela touche au moins deux aspects : la compétence technique à l'encadrement et l'entretien...

Et enfin, cette question des équipements est large : loisirs, animation, culture sont aussi à prendre en compte. Quelle répartition dans la ville ? Pour toutes ces questions, c'est le projet urbain de la commune qui doit prendre les "bonnes options", celles qui sont le plus adaptées à sa situation actuelle... et à venir.
http://www.franceguyane.fr/actualite/une/kourou-cherche-a-grandir-harmonieusement

Je suis d'accord. En particulier sur la diversité des contextes. Mais, faisant partie d'une association sportive depuis une trentaine d'années (comme joueur, puis côté encadrement bénévole) il me semble que localement, où l'on est en gros sur des échelles homogènes, la création/gestion des structures municipales est totalement à la ramasse, pour un pays

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04/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Sista du 03/01/14

A propos de terrain de basket, celui de la plaine des jeux est depuis de très nombreuses années dans un état désespéré, avec des grillages qui n'en sont plus, quelquefois refaits avec du grillage à poule aussitôt percé. Pourtant, il y a eu une époque lointaine où ce terrain était éclairé, et où les paniers ressemblaient encore à quelque chose, et on voyait des jeunes jouer au basket jusque tard dans la nuit. Plus rien depuis très longtemps.

Pareil pour le Tennis Club en face de l'hotel des Roches, qui est pourtant de loin l'équipement le plus complet qu'il y ait dans le genre, sur le département (2 terrains couverts + 4 extérieurs). Je ne sais pas si il relève de la gestion communale, mais les courts extérieurs commencent à faire vraiement pitié... Mais bon, les Cayennais qui passent

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04/01/14
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Patrice C du 03/01/14

bonjour,

@Regla : la méthode a été donnée, deux fois même :


a) il y a la méthode "dure" mais j'ai dit que ça nous mènerait à un état oppressif
b) il y a la méthode "douce" mais j'ai précisé que les effets ne se feront pas sentir avant très longtemps...

il y a deux méthodes pour mener des groupes humain à un but : l'oppression, et le consensus.

le problème est de choisir la voix que l'on veut prendre.

si l'on choisit la voie de l'oppression, on devra se battre contre des gens, contre la morale, contre les lois qui nous ont éternellement guidées en tant qu'être humains civilisés. mais on arrivera à son but : créer une société où le "bon citoyen" est à l'abris des ""mauvais", qui sont soit éliminés, soit éloignés, dans tous les cas empêchés d'entrer en contact avec le bon citoyen. la question qui se posera alors, obligatoirement, à un certain moment, sera la question du statut de ces rejetés....il ne faut pas voir l'évolution d'une société sur un court terme, ni penser qu'appliquer des solutions immédiates n'aura pas de conséquences à moyen et à long terme....

si l'on choisit la voie du consensus, on choisit un parcours bien plus long.
il faut rassembler un groupe humain, majoritaire, sur un même sujet, sur un même projet, et utiliser cette force citoyenne pour mettre en branle la machinerie qui exécutera les ordres qui lui sont donnés. par exemple, on parle souvent de ces enfants qui traînent dans les rues, qui volent, agressent, et font pêter des pétards. la solution est simple : il faut prendre ces gamins, un à un, et les rendre à leurs parents, qui devront les garder à la maison, et ces enfants devront gentiment se taire, et faire leurs devoirs, puis se brosser les dents et aller au lit.

mais évidement, j'en vois déjà des millions qui ricanent....et ils ont bien raison, car vous constatez que le problème est :
- immense
- insoluble
- même pour une question aussi simple que de bien éduquer nos enfant....

et pourtant c'est faisable, au prix d'un immense effort intellectuel qui consistera à nous reprogrammer, et accepter de nous battre pour notre citoyenneté avec d'autres moyens que le fatalisme.
l'action est une réponse possible, mais qui la mène, et jusqu'à quelle limite irons nous ?

comme je l'ai dit, à tout problème, il y a une réponse : pour les gamins, il y a la gentille, citée plus haut. il y en a une autre, très efficace, mais plus radicale.

on bloque ces enfants dans leurs déplacements. on les empêche de "nuire" (les plus perspicaces auront déjà détecté ce glissement vers les termes de "nuisible", presque....)
c'est la méthode brutale, illégale, mais qui marche bien : il suffit de camper devant les entrées des bâtiments, et d'empêcher les gamins en question de sortir. au bout de 15 jours, ils auront compris leur douleur.
les parents ? s'ils disent quelque chose, on les débarque. contre 150 habitants décidés ils n'auront pas d'autre choix que de plier bagage. quitte à ce qu'on les aide, en déménageant leurs meubles par la fenêtre et le balcon.

vous trouvez que c'est trop radical ? vous avez raison. moi aussi je trouve que c'est trop radical.

il reste donc la méthode douce qui, dans le cas de ces gamins, consiste à obtenir le consensus entre les habitants du bâtiment, et la (les) familles "à problème". il faudra parler, dialoguer, échanger, discuter, faire venir les élus, faire revenir des magasins dans le quartier, se débrouiller pour que tout le monde ait du boulot, que personne ne soit obligé d'aller voler, il faudra avoir des lois qui permettent un accompagnement sanitaire et social véritable de ces gens, il faudra que les citoyens acceptent des augmentations massives d'impôts pour financer ce bien-être général, il faudra reconstruire les villes à une échelle humaine, bref, le paradis quoi.

c'est simple, non ?

alors, vous comprenez pourquoi personne n'a jamais voulu accepter la solution douce ?
les solutions, on les connait, les manières d'y arriver aussi, le problème, c'est de s'y tenir.

La méthode douce ?
Face à la méchanceté et à la mauvaise foi, il y a en effet deux attitudes possibles
résumées dans le syndrome de Munich: la honte ou la guerre
Mais l'expérience du passé a bien montré qu'accepter la honte n'évite pas la guerre
C'est valable à petite comme à grande échelle.

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04/01/14
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Chokapix du 03/01/14

La réponse est dans votre post. Fut une époque où le parti communiste s'occupait des quartiers et villes ouvrières.

Le parti communiste "s'occupait de " ou "occupait" les villes ouvrières ?
Mais blague à part, je reconnais qu'à cette époque un certain nombre de vraies valeurs, telles que la solidarité, étaient encore diffusées, y compris par le parti communiste
Il est dommage que la méthode de l'embrigadement qui était la leur ait plutôt desservi

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04/01/14
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 03/01/14

Ah, on va peut-être tomber enfin d'accord, au moins sur un sujet... Cet été, en revenant d'un footing autour du lac Daumesnil, je m'y suis arrêté et j'y ai fait un basket avec quelques jeunes. Un lieu ombragé, propre, convivial...et donc très peuplé. Avec ce genre de structures mises à leur disposition, les gamins ne peuvent vraiment pas dire qu'ils sont totalement oubliés... Vous confirmez?

Les abords du lac Daumsnil (porte Dorée et non porte de Charenton) sont aujourd'hui plus connus pour la prostitution qui s'y exerce dans des camionettes que pour les autres activités sportives qui peuvent s'y dérouler. Espérons que la prochaine réouverture du parc zoologique, dont les travaux s'achèvent, portent un remède à cette triste situation.

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04/01/14
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 03/01/14

bonjour,

je vous remercie de l'opportunité de vous démontrer que votre proposition ne fonctionne pas.

je dis cela sans méchanceté, simplement je vais démonter votre raisonnement car il est obsolète...
en effet, le système que vous proposez existe déjà : c'est le nôtre !!!

sauf que : nous vivons dans un pays de liberté, qui porte au plus haut les couleurs de la libre expression individuelle...
et ça, ça veut dire que tout le monde peut :

- faire ce qu'il veut
- dans les limites de la loi
- et si quelqu'un se sent directement concerné par le problème généré
- il peut porter plainte
- et là, la justice arrive, et intervient.

mais dans l'intervalle, on aura recherché :
- des excuses telles que "une enfance difficile"
- des explications, telles "il doit voler car il a faim"
- des lois, telles que "s'il a des lunettes, pas touche"
- et on se sera aidé de textes de loi qui dissent que si tu voles un bœuf, on te condamnera pour le vol d'un œuf....
- plus tout un tas de règles qui tendent à protéger l'enfant, son éventuelle rédemption, la possibilité de l'éduquer, etc etc etc ou l'adulte évidement...qui est infantilisé (ce n'est pas sa faute, il a eu une enfance difficile, il boit, il se drogue, sa femme vient de le quitter, il est fou....) et du coup le déresponsabilise, càd en finalité le disculpe de toute faute.

en gros, on "autorise" le comportement asocial par excès de sociabilité !!!

éventuellement même, vu qu'aucun "citoyen" n'aura bougé ses fesses pour déposer plainte, ou créer une association de défense, ou pris sa plume pour écrire au maire, au député, au sénateur...il ne se passera rien de tout cela ;-)

donc, vous voyez, ce que vous proposez, on l'applique déjà, sauf qu'avec les lois actuelles, et dans le type de démocratie que nous pratiquons, cette façon d'agir ne mène (malheureusement) à rien, car de toute façon soit tout est organisé pour "aider" en quelque-sorte le délinquant (ou en tous cas, c'est comme cela que le ressent la plus grande majorité de la population) soit le gentil citoyen ne bouge pas.

la solution intermédiaire ne fonctionne donc pas, il faut passer à un stade supérieur :
éventuellement, on peut essayer de faire appliquer les lois telles qu'elles existent....pour cela, souvent il s'agira de remplacer les politiciens, très très compliqué également.

il ne reste donc que deux solutions :
a) la solution dure
b) la solution douce

bien sûr, il est possible de combiner les deux solutions : appliquer l'oppression un temps donné, puis passer en mode "gentil" une fois la situation stabilisée et la société créé à l'image de ce qu'on veut obtenir.

en général, les tyrans ont tous commencé comme ça.

le problème consiste donc à trouver la personne qui saura appliquer d'une main de fer toutes les lois qui seront nécessaires de faire appliquer, ceci en vertu de tous les pouvoirs qui lui seront concédés, ceci sans se poser de question, et en suivant aveuglément les ordres.

il faudra faire l'impasse sur la morale, sur les croyances religieuses, il faudra sacrifier une ou plutôt deux générations, accepter une restriction des libertés individuelles, etc etc etc.

êtes vous prêt à me donner ce pouvoir ?

sur canal sat, la chaine planète justice diffuse des reportages sur les tribunaux français, regardez quelques épisodes pour vous faire une idée de la répression.

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04/01/14
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Gilles Slm du 03/01/14

C'est exactement l'attitude prise par le Suriname (décidément...). les individus, jeunes ou pas, ayant dégradé un bien public ou provoqué un trouble à l'ordre public sont amenés à faire des travaux d'intérêts généraux, à l'heure de sortie des bureaux, aux carrefours les plus importants de la ville, le plus prêt possible de leur quartier, de façon à être connu, et reconnu, par leurs voisins, par leur famille. Ainsi, vous croiserez parfois dans un quartier une dizaine de garçons avec une bêche ou un sabre d'abattis nettoyant fossés ou trottoirs, sous la garde d'un policier débonnaire, mais armé. Rare sont ceux qui tentent une deuxième expérience.
(D'autant que les prisons surinamaises ne sont pas à la hauteur de celle de Rémire, côté prestations...)

en France cela serait considéré comme une atteinte au droitsdelhomiste. donc pas question d'appliquer ce genre de peines, et pas logique d'envoyer la personne en prison, donc ils ne font rien, normal donc que ça continue, non?

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04/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 04/01/14

Les abords du lac Daumsnil (porte Dorée et non porte de Charenton) sont aujourd'hui plus connus pour la prostitution qui s'y exerce dans des camionettes que pour les autres activités sportives qui peuvent s'y dérouler. Espérons que la prochaine réouverture du parc zoologique, dont les travaux s'achèvent, portent un remède à cette triste situation.

Pas d'avis sur la qualité de cet équipement donc...Sinon, le complexe lui est plutôt situé coté porte de Charenton, juste à côté de la station du même nom...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_de_Charenton

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04/01/14
Cush  (Cay)

En réponse au message de G.moulinard du 03/01/14

Portrait de 5 villes qui sont parvenues à vaincre une violence endémique :
http://www.atlantico.fr/decryptage/exemple-los-angeles-alain-bauer-942551.html
La théorie "Broken Window" me parait parfaitement coller à la situation kouroucienne : "Cette théorie voulait que l'absence de traitement du plus petit fait (un carreau cassé) entrainait une dynamique de dégradation et nécessitait alors des moyens bien plus importants pour résoudre un problème qui aurait pu être traité facilement et vite au début."

Plus d'infos sur cette théorie tout à fait pertinente ici :
http://patrickmorvan.over-blog.com/article-la-theorie-de-la-fenetre-brisee
"Ce n’est donc plus la délinquance qui engendre le sentiment d’insécurité mais au contraire ce dernier, provoqué par les incivilités, qui engendre un sentiment d’impunité favorable au passage à l’acte."
A méditer...

C'était une bonne idée, mais poussée à l’extrême, aux USA, elle a seulement servi à remplir les prisons sans rien régler. Elle ne peut être efficace que si elle s'intègre à une politique sociale forte. Pourquoi ne pas essayer chez nous où le social est hyper développé avant d'écrire que ça ne marchera pas comme le fait la fin de l'article ?

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04/01/14
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 04/01/14

Pas d'avis sur la qualité de cet équipement donc...Sinon, le complexe lui est plutôt situé coté porte de Charenton, juste à côté de la station du même nom...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_de_Charenton

Si cet équipement est situé porte de Charenton, juste en face de la sortie du métro, ce ne peut être que le complexe "Léo Lagrange". De mémoire, l'entrée du stade est un portique en briques rouges, le gymnase se trouve sur la droite de l'entrée. Sur la gauche, se trouvent quelques plateaux de volley-bal, de hand-ball et de basket. Plus loin, à gauche,

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04/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 04/01/14

Si cet équipement est situé porte de Charenton, juste en face de la sortie du métro, ce ne peut être que le complexe "Léo Lagrange".

De mémoire, l'entrée du stade est un portique en briques rouges, le gymnase se trouve sur la droite de l'entrée. Sur la gauche, se trouvent quelques plateaux de volley-bal, de hand-ball et de basket. Plus loin, à gauche, en descendant quelques marches, se trouvent le stade de foot et la piste d'athlétisme qui le ceinture(cependant, tout ceci a pu changer depuis le début des années 60 au cours desquelles j'ai fréquenté cet équipement). De mon temps (je sais, ça fait "ancien combattant", mais j'assume mon âge et "l'argent de mes cheveux" (paraphrase d'Aragon)), l'accès au plateau était réservé aux scolaires et aux clubs.

Quant au lac Daumesnil, mis à part les activités que j'ai évoquées dans mon précedent post, s'y déroulent, essentiellement dans la journée, du jogging autour du lac et du canotage. Lors des beaux jours, le pique-nique est une activité essentielle à l'animation de ce quartier.

Je quitte mon refuge provincial jeudi pour regagner la capitale. Je ferai un pélerinage sur ces lieux et vous dirai ce qu'il en est exactement aujourd'hui. (preuve que, lorsque vous ne tenez pas des propos partisans, je puis être, du moins je l'espère, un interlocuteur courtois...).

Mais je ne vous ai jamais trouvé discourtois! Tout aussi partisan et irritant que moi, tout au plus, mais cela ne me dérange vraiment pas. Cet été, plutôt début septembre en fait, le tour du lac été très fréquenté, et jeunes et vieux y tournaient ensemble en toute convivialité. Sinon, j'ai pu entrer dans le complexe sans aucune difficulté, peut-être à cause

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04/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Cush du 04/01/14

C'était une bonne idée, mais poussée à l’extrême, aux USA, elle a seulement servi à remplir les prisons sans rien régler. Elle ne peut être efficace que si elle s'intègre à une politique sociale forte. Pourquoi ne pas essayer chez nous où le social est hyper développé avant d'écrire que ça ne marchera pas comme le fait la fin de l'article ?
http://patrickmorvan.over-blog.com/article-la-theorie-de-la-fenetre-brisee
"En France, les incivilités brisent le mythe républicain d’un espace commun à partager. Mais l’absence d’une vraie police municipale et la culture policière (plus le fait que la grande majorité des infractions affleure au mieux dans les mains courantes de commissariat et ne connaissent aucune suite) rend irréaliste le recours à la politique de la tolérance zéro. Si elle a une utilité, souligne Sebastian Roché, c’est comme une pièce d’une politique plus large de maîtrise des lieux collectifs qui passe par la mise en place de « gardiens » ou « garants » de ces lieux chargés d’y faire respecter des règles d’usage voire d’« hospitalité » (S. Roché, préc.)."

Le grand intérêt de cette théorie, c'est de nous rappeler au bon sens : mieux vaut traiter les choses dès le début avant que ça dégénère. La conclusion que tu cites me préoccupe... S'il faut mettre des gardiens du respect des règles d'usage des espaces publics partout, nous entérinons notre incapacité à faire société... Ou alors, c'est encore pire : nous

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04/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de G.moulinard du 03/01/14

Portrait de 5 villes qui sont parvenues à vaincre une violence endémique :
http://www.atlantico.fr/decryptage/exemple-los-angeles-alain-bauer-942551.html
La théorie "Broken Window" me parait parfaitement coller à la situation kouroucienne : "Cette théorie voulait que l'absence de traitement du plus petit fait (un carreau cassé) entrainait une dynamique de dégradation et nécessitait alors des moyens bien plus importants pour résoudre un problème qui aurait pu être traité facilement et vite au début."

Plus d'infos sur cette théorie tout à fait pertinente ici :
http://patrickmorvan.over-blog.com/article-la-theorie-de-la-fenetre-brisee
"Ce n’est donc plus la délinquance qui engendre le sentiment d’insécurité mais au contraire ce dernier, provoqué par les incivilités, qui engendre un sentiment d’impunité favorable au passage à l’acte."
A méditer...

Quand tu lis l'histoire de la ville moderne de Kourou, tu te rends compte que dès le début, ça ne collait pas. Dans sa thèse, M-J. Jolivet nous dit que dès leur livraison, la Cité 205 et la Cité du Stade avaient l'air délabrées... Après ça, je ne sais pas si c'est le procès de la SIMKO ou de la commune qu'il faut faire, mais tant le développement urbain que

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04/01/14
Cush  (Cay)

En réponse au message de Chokapix du 04/01/14

Le grand intérêt de cette théorie, c'est de nous rappeler au bon sens : mieux vaut traiter les choses dès le début avant que ça dégénère. La conclusion que tu cites me préoccupe... S'il faut mettre des gardiens du respect des règles d'usage des espaces publics partout, nous entérinons notre incapacité à faire société... Ou alors, c'est encore pire : nous estimons que nous n'avons plus la "masse critique" d'adultes responsables que l'on pourrait mobiliser pour reconquérir une forme d'autorité sur les espaces publics.... Le "community watching" de Los Angeles se paie au prix fort : la militarisation du LAPD...
Pour Kourou, il me semble qu'on en est encore à l'incapacité à pouvoir mobiliser assez de monde, assez de personnes motivées pour reconquérir leurs propres espaces publics.

-S'il faut mettre des gardiens du respect des règles d'usage des espaces publics partout, nous entérinons notre incapacité à faire société... -
Non, c'est pire, nous ferions comme les talibans que nous sommes censés combattre en Afghanistan et ailleurs pour une société meilleure. L'homme serait il encore un loup pour l'homme ?

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04/01/14
Carbet  (Kourou)

En réponse au message de Chokapix du 04/01/14

Quand tu lis l'histoire de la ville moderne de Kourou, tu te rends compte que dès le début, ça ne collait pas. Dans sa thèse, M-J. Jolivet nous dit que dès leur livraison, la Cité 205 et la Cité du Stade avaient l'air délabrées... Après ça, je ne sais pas si c'est le procès de la SIMKO ou de la commune qu'il faut faire, mais tant le développement urbain que la gestion urbaine des quartiers n'ont été, à mon avis, qu'une succession d'échecs ou de demi-échecs.
Tous les nouveaux arrivants se perdent dans cette ville, les résidences sociales sont mal fichues, et c'est quand même un modèle de ville où "chacun doit être à sa place"... La présence du REI, qu'on le veuille ou non, n'arrange pas les choses...
Franchement, avec la dégradation continue de la situation, l'idée de mobilisation des églises ne me paraît pas incongrue. Il est vrai qu'à Tahiti, elles jouent un grand rôle, ce qui fausse peut-être mon regard...

Bonjour Chokapix
En 1974 je peux vous assurer que la Cité des 205 était globalement en état
et que les dégradations n'étaient que du fait des occupants .
Si les logements étaient exigus par contre la qualité de construction et des matériaux étaient de bonne qualité , la preuve ils ont résisté jusqu'à aujourd'hui sans grand entretien de

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05/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Carbet du 04/01/14

Bonjour Chokapix

En 1974 je peux vous assurer que la Cité des 205 était globalement en état
et que les dégradations n'étaient que du fait des occupants .
Si les logements étaient exigus par contre la qualité de construction et des matériaux étaient de bonne qualité , la preuve ils ont résisté jusqu'à aujourd'hui sans grand entretien de la SIMKO ce qui est une référence en Guyane où on casse des immeubles " vieux " de vingt ans .
Le gros merdier déjà en 74 était la transformation généralisée des jardins privatifs à l'arrière des logements en bidonville et autres clandés .

Pour la Cité du Stade le problème est identique avec la différence que les occupants étaient propriétaires et ont fait du n'importe quoi sans entretenir leur bien .

Salutations

Bonjour.
Cela démontre bien la qualité de la gestion urbaine... et sociale.
Bien à vous.

Répondre

05/01/14
Didou973  (Saint sylvain (corréze))

En réponse au message de Carbet du 04/01/14

Bonjour Chokapix

En 1974 je peux vous assurer que la Cité des 205 était globalement en état
et que les dégradations n'étaient que du fait des occupants .
Si les logements étaient exigus par contre la qualité de construction et des matériaux étaient de bonne qualité , la preuve ils ont résisté jusqu'à aujourd'hui sans grand entretien de la SIMKO ce qui est une référence en Guyane où on casse des immeubles " vieux " de vingt ans .
Le gros merdier déjà en 74 était la transformation généralisée des jardins privatifs à l'arrière des logements en bidonville et autres clandés .

Pour la Cité du Stade le problème est identique avec la différence que les occupants étaient propriétaires et ont fait du n'importe quoi sans entretenir leur bien .

Salutations

Lorsque l'on parle de jeux et autres mis pour les enfants. Sur le site de la plage de Montravel il y avait de beaux jeu pour les enfants, des jeux en bois. Seul probléme, les gens qui descendaient à la plage pour ne pas faire quelques métres ont commencé à se garer sur l'aire de jeux pour enfants. Défonçant le terrain lors de la saison des pluies. Ensuite

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05/01/14
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de 3wap du 04/01/14

Pas d'avis sur la qualité de cet équipement donc...Sinon, le complexe lui est plutôt situé coté porte de Charenton, juste à côté de la station du même nom...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_de_Charenton

Ton épisode "allons voir ailleurs ce qui s'y passe" m'a donné l'idée, via Google Maps de faire une immersion vers le passé, pour voir si le quartier fait d'immeubles en barre rectiligne, demi lune, en parallèle ou à l'horizontale des rues, allant de 5 à 11 étages où nous avons été logés à notre arrivée en France, avait évolué et surtout comment il avait évolué

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05/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Weenana du 05/01/14

Ton épisode "allons voir ailleurs ce qui s'y passe" m'a donné l'idée, via Google Maps de faire une immersion vers le passé, pour voir si le quartier fait d'immeubles en barre rectiligne, demi lune, en parallèle ou à l'horizontale des rues, allant de 5 à 11 étages où nous avons été logés à notre arrivée en France, avait évolué et surtout comment il avait évolué. Quartier social à très social multiculturel, toutes religions croisées, ancrant ses spécificités au milieu d'immeubles "bourgeois" à 3 étages qui dataient d’après la guerre.
Et bien, toutes les aires de jeux de mon enfance y sont encore, d'autres espaces (j'ai repéré un terrains multi-sports) ont été rajoutés, une partie du quartier a visiblement été rasée pour laisser la place à des immeubles d'un standing plus élevé, et partout du vert, du vert et du vert.
Toutes les pelouses de mon enfance ont été conservées et les grands arbres aussi.
Des plus hauts étages de ces immeubles quand les parents ne pouvaient s'installer sur les bancs, pour surveiller leur progéniture, les enfants étaient sous la surveillance de tous dans ce cirque de jeux où se tissaient les liens d'immeuble à immeuble. Quand les petits font de la balançoire, du tobbogan ou du tourniquet, quelques parents veillent aux fenêtres, et bien souvent un prénom fusait tel un ordre impératif, l'enfant rentrait ventre à terre.
Les liens et les contacts entre ces aires de vie et de jeux, se consolidaient dans les écoles de quartier, mais également au centre culturel du quartier. Et les quartiers dans les CUS, c'est grand comme Kourou en entier.
Kourou c'est de l'urbanisme n'y fait, n'y a faire., elle s'est étendue comme des plaques de verrues. Et encore les verrues ont des racines qui se croisent sous la peau.

Quand je te disais qu'il valait mieux réserver les pieds d'immeubles aux mamans et à leurs poussettes, c'était aussi une façon imagée de suggérer que la vie entre les barres mérite évidement d'être aménagée de façon conviviale et harmonieuse. Et donc je ne voudrais surtout pas te laisser croire que je souhaite la mort des balançoires et des tape-culs

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06/01/14
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Carbet du 03/01/14

Bonjour Patrice C

Mes meilleurs vœux à vous et aux Bladas .

Souhaitons que cette année , faisant partie d'une fin de cycle , se passe le mieux possible . ( "vieux pieux "...... Rire )

La terreur pas pour tout le monde ! La terreur changerait de coté pour un certain nombre de citoyens opprimés par la racaille .
En effet les villes ont étés conçues en dépit du bon sens , et on a stocké dans des quartiers , propres à l'origine , toute une population sans éducation qui se comporte comme dans leurs bidonvilles d'origine .
Une grande partie des logements neufs ou rénovés qui leur sont octroyés sont rapidement dans un état repoussant et dégradé car ils ne sont pas prévus pour le stockage de demi sauvages qui semblent passer leur temps à casser les équipements , même les portes intérieures à coup de machettes .
Ils ne comprennent pas que quand on renverse de la peinture ou de l'huile de vidange dans l'escalier on le nettoie et que ce même escalier n'est pas fait pour y pousser la poussière quand on donne le coup de balai mensuel ......
Ils ne comprennent pas non plus que les paliers ou les halles d'immeubles ne sont pas des ateliers .......
Ils ne comprennent pas plus que les sacs poubelles pleins ne se jettent pas en bas des escaliers ...... ou à coté des bacs à ordures , ce qui est un peu mieux mais pas suffisant .......
Ce n'est pas mieux pour les murs fraichement repeints qui sont ( presque ) aussitôt " redécorés " , inclus les mains façon Cro-Magnon . ( Ils sont artistes )
Ils ne comprennent pas que quand une association réalise avec les enfants du quartier des sapins de Noël en petites planches ce n'est pas pour les détruire dans la journée pour récupérer le bois .......
Ils ne comprennent pas plus , que les encombrants et autres déchets ne se stockent pas sur les trottoirs et qu'il y a des jours de ramassage !
Mais ça c'est une sale tradition locale .

Que dire des nombreuses maisons en auto finitions et finies , livrées dans les années 90 à leurs heureux nouveaux propriétaires immigrés , résidant avant dans des " habitations insalubres "( que cela est dit pudiquement ) , pour une somme modique remboursables en 15 ans avec le coup de pouce de la CAF , l’état payant le complément et fournissant le terrain , au titre de la résorption de l'habitat insalubre .
LA PLUPART SONT AUJOURD'HUI DES QUASI RUINES PAR DÉFAUT D'ENTRETIEN .
Et je ne parle pas des bidonvilles reconstitués derrière pour faire des " logements " rémunérateurs .
La quasi totalité des logements " 205 " de Kourou étaient dans ce cas , vus d'avion : un bidonville !
Bon il est vrai que cela est fait dans de nombreux logements de Kourou aidés par
la CAF , transformés en boxons , les locataires " en titre " gardant une chambre et louant le reste , y compris le salon divisé en box ........

Pour le fun : bien souvent le locataire n'est pas " en titre " mais sous loue à un prix élevé au détenteur du bail et sous loue lui même pour " rentrer dans ses frais " avec une bonne marge .
Partie amusante de l'histoire de temps à autres les détenteurs de baux ne paient pas le loyer et garde tout ....... Cela dure en général un an ou plus avant que le bailleur ne se réveille ...... Perte sèche , car le locataire en titre est rentré " au pays " .

Donc tout cela pour dire que si les lois et règlements qui existent étaient "simplement " appliqués on ne seraient pas dans ce bordel qui semble s'aggraver de jours en jours sans aucune réaction des divers administrations concernées , si ce n'est des mots creux en se regardant le nombril .
QU'ILS FASSENT LE BOULOT POUR LEQUEL ILS SONT PAYES ET/OU ÉLUS !

Salutations

PS : J'ai essayé de faire court , ce n'est pas facile avec ce sujet ! Il manque donc beaucoup de " points merdiques " mais je vous fais confiance pour rajouter beaucoup de lignes et faire cent pages pour le moins !

bonjour,
meilleurs vœux à vous également, ainsi qu'aux honorables membres de ce forum.

demander à quelqu'un de faire ce que l'on veut soit même est une gageure.
en général, un bon chef d'entreprise vérifie le travail de ses ouvriers.
de la même façon, si un politicien (l'ouvrier) ne fait pas ce pourquoi il a été élu, alors

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06/01/14
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de 3wap du 03/01/14

Et bien moi je vous promets que je connais deux ou trois malabars de 15-16 ans, qui se sont émancipés de la surveillance de leurs parents depuis fort longtemps...Ben, bien que n'étant pas de si mauvais bougres, vous leur laissez une aire de jeu rutilante en alu et mousse machin, à portée de main... C'est plus fort qu'eux, il faut absolument qu'ils aillent prouver par A+B au panier de basket made in Taïwan, qui n'en demandait pas tant, qu'ils sont capables de lui défoncer la tronche en une seule séance de dunks acharnés... Certes c'est de l'incivilité, mais il faut bien faire avec car on ne va pas mettre des gamins en tôle pour cela, vu que les rodomontades et les menaces ils n'en ont plus vraiment peur... Quand à leurs parents ils ont apparemment d'autres chats à fouetter, c'est ainsi, là aussi il faut faire avec. Pour moi une seule solution donc, mettre un type volontaire, pédagogue, psychologue, enfin un peu formé quoi...entre ces barbares prépubères et le matériel de loisirs urbains. Les équipements pour jeunes sans un adulte qui gère, ne serait-ce d'un peu loin, c'est juste le bordel assuré!

bonjour,
l'insécurité est générée par un manque de sécurité, en effet.

manque de sécurité, dans votre exemple, de "jeunes" qui défoncent du matériel inutilement. celui-ci a été mal choisi, il n'est pas en sécurité, et les gens qui observent la scène de destruction se disent "je ne suis pas en sécurité ici, ils cassent tout (sous-entendu, on

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07/01/14
Weenana  (Bar des palmistes)

En réponse au message de 3wap du 05/01/14

Quand je te disais qu'il valait mieux réserver les pieds d'immeubles aux mamans et à leurs poussettes, c'était aussi une façon imagée de suggérer que la vie entre les barres mérite évidement d'être aménagée de façon conviviale et harmonieuse. Et donc je ne voudrais surtout pas te laisser croire que je souhaite la mort des balançoires et des tape-culs dans les espaces résidentiels plantés et de préférence arborés.

Simplement il me semble qu'une ville ne peut se contenter d'offrir de tels espaces, agréables et conviviaux, où les parents attentionnés surveillent leur progéniture du haut de leur immeuble (c'est d'ailleurs ce que j'ai aussi eu la chance de faire un certain temps à la résidence NOVAPARC I, qui dispose de courettes sympas où les tous petits, assez peu exigeants, peuvent se régaler). Mais il faut aussi offrir des lieux où les plus grands, ceux qui aspirent à découvrir le monde hors du regard de leur parents, puissent aller s'épanouir intelligemment...C'est surtout eux qu'il faut occuper et contenter, sinon ils resterons zonner au pied de l'immeuble, et c'est là que les choses commenceront à souvent à dégénérer...

Quant à ceci:

" les enfants étaient sous la surveillance de tous dans ce cirque de jeux où se tissaient les liens d'immeuble à immeuble. Quand les petits font de la balançoire, du tobbogan ou du tourniquet, quelques parents veillent aux fenêtres, et bien souvent un prénom fusait tel un ordre impératif, l'enfant rentrait ventre à terre."

Tu m'accorderas que c'est de moins en moins vrai, indépendamment de la qualité des espaces qui sont offerts. Mais tu as raison, ce n'est pas une raison pour les négliger...

Sinon, c'est indiscret de te demander le nom ou les coordonnées de ton quartier d'enfance pour aller jeter un coup d'oeil?

Je te fais transiter les infos par mail via Sista, NSA local oblige (tous des paranos) t'es vraiment curieux de "voir" dans quel terreau, j'ai poussé ou ton deuxième prénom est Thomas ?

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07/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Weenana du 07/01/14

Je te fais transiter les infos par mail via Sista, NSA local oblige (tous des paranos) t'es vraiment curieux de "voir" dans quel terreau, j'ai poussé ou ton deuxième prénom est Thomas ?

Rassure-toi, en dépit des apparences je ne suis pas un saint, juste de la curiosité et un certain intérêt pour les sujets ayant trait à l'urbanisme.

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07/01/14
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Patrice C du 06/01/14

bonjour,

l'insécurité est générée par un manque de sécurité, en effet.


manque de sécurité, dans votre exemple, de "jeunes" qui défoncent du matériel inutilement. celui-ci a été mal choisi, il n'est pas en sécurité, et les gens qui observent la scène de destruction se disent "je ne suis pas en sécurité ici, ils cassent tout (sous-entendu, on pourrait le casser MOI ) "

oui, propager l'insécurité est facile.
plus facile de détruire que de construire.

plus difficile de faire réagir des jeunes en s'interposant, en tant s'adulte, car il faut financer un poste de travailleur, qu'il faut payer, et tout ça pour des jeunes qui cassent tout...voilà ce que les gens se disent quand on applique la méthode douce que vous préconisez, et là est tout le problème : dès que l'on veut bien faire, ça semble tellement neuneu que plus personne n'adhère.

effectivement, il faut embaucher massivement des éducateurs de rue, car la rue est un lieu de vie, depuis toujours, et que des gens y ont toujours vécu.
et qu'il existera toujours une frange de population, à très haut pouvoir de nuisance si cet excès n'est pas canalisé, dont il faudra s'occuper, ne serait--ce tout simplement que parce que cette frange de population ne "croira" et n'écoutera que certaines personnes qui ne sont pas celles de leur entourage direct (principe utilisé par tous les psychologues...)

à nous de trouver en nous les ressources qui feront bouger les instances qui financeront tous ces beaux rêves.

Je précise juste que dans mon esprit, il ne faut sans doute pas toujours voir une acte de dégradation commis par un jeune, comme un acte de rébellion ou de destruction, commis dans un contexte ou une intention de menace.
Bien souvent les petits cons veulent juste s'amuser indépendamment de tout le reste ... À titre d'exemple, il y a peu une bande de jeunes sévissait durant chaque trêve des confiseurs

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07/01/14
Siegfried  (Avalon)

En réponse au message de 3wap du 07/01/14

Je précise juste que dans mon esprit, il ne faut sans doute pas toujours voir une acte de dégradation commis par un jeune, comme un acte de rébellion ou de destruction, commis dans un contexte ou une intention de menace.

Bien souvent les petits cons veulent juste s'amuser indépendamment de tout le reste ... À titre d'exemple, il y a peu une bande de jeunes sévissait durant chaque trêve des confiseurs, dans le quartier aujourd'hui encore fort paisible (Montjoly) de mon paternel. Elle faisait juste exploser toutes les boîtes-aux-lettres des environs au moyens de pétards sur-puissants. Depuis ça c'est calmé, mais la clique de petits vieux soupçonneux, dont le mien, qui en ont un temps fait les frais, reste persuadée que les artistes en herbe qui avaient ainsi décidé d'imposer leur vision pop'art détonnante du paysage urbain et leur goût immodéré pour le métal déployé...venaient certainement de la résidence de gendarmes située juste un peu plus loin. Ce qui ne fut jamais prouvé! Mais en tout cas, aucune autre troupe menaçante ne fut jamais observée à roder dans le coin avec tant de régularité...

En bon fils attentionné, je lui ai donc changé trois boîtes-aux-lettres, trois années de suite...Un peu parce que ce déserteur, au lieu de faire un petit peu sérieusement le guet, s'en allait passer les fêtes par delà l'océan...Un peu pour expier mes péchés de l'époque... Celle où c'est moi qui trouvais alors passionnantes ce genre d'expérimentations artistiques et pyrotechniques. Mais il faut dire cependant que nos pétards à nous, dataient d'une ère où les jeux de garnements n'avaient pas encore totalement franchi le stade du bisousours ancien. De même que bien que doté d'une prestance honorable, il ne doit qu'au ridicule de nos capacités physiques de l'époque, celle du bisounours ancien donc, que les paniers rouillés du foyer rural aient pu résister si longtemps...Mais ensuite, les sales gosses mieux dotés en vinrent finalement à s'endormir en matant les exploits de Shaquille O 'Neal...

http://www.connarddechaine.fr/wp-content/uploads/2010/04/Shaq3.jpg

Tout ça pour dire, que vous aurez beau faire bouger les instances, il y aura toujours un seuil de normalité, celle de l'insouciance des petits cons qui n'ont cependant rien de menaçants, dont il faudra bien continuer à s'accommoder sans se mettre à flipper pour autant.

Effectivement ma mère a aussi connu ces attaques de boites aux lettres à noël 2012 dans la cités des âmes claires.J'ai pensé aux mêmes suspects.
Sinon on oublie un peu l’échec de la politique de lutte contre l’insécurité du gouvernement, pas spécifiquement celui ci plus que le précédent. Le Générale Soublet , DIRECTEUR DES

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08/01/14
Sista  (Kourou)
09/01/14
Magaling  (Cayenne)

En réponse au message de Sista du 08/01/14

"Je voyais des gendarmes qui me disaient qu'ils étaient inquiets parce qu'ils avaient l'impression que l'on prenait plus soin des auteurs que des victimes"
Pourquoi ai-je l'impression que cette phrase m'est adressée personnellement ?
Mon général, veuillez excuser mon audace, mais j'ai envie de vous embrasser !
Malheureusement, vos paroles, aussi courageuses soient-elles, seront vite enterrées

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09/01/14
Kirikou  (Kourou)

En réponse au message de Sista du 08/01/14

je dis bravo à ce général de gendarmerie, enfin un qui colle à la réalité et qui ne joue pas dans l'hypocrisie ambiante...
bonne année à toutes et tous!!

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09/01/14
Ella  (Rienàvoiraveclesujet)

En réponse au message de Chokapix du 05/01/14

Bonjour.
Cela démontre bien la qualité de la gestion urbaine... et sociale.
Bien à vous.

Tant que t'es (peut-être) encore là: était-ce une histoire à quatre mains, avec ta moitié ? J'ai comme un doute tout à coup...

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10/01/14
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Ella du 09/01/14

Tant que t'es (peut-être) encore là: était-ce une histoire à quatre mains, avec ta moitié ? J'ai comme un doute tout à coup...

Non... Arlindo et Sean sont toujours au placard...

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