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Emploi

424 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
10/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 10/12/13

Croyez-vous que l'on ait attendu l'année 2005 pour mettre en oeuvre l'intégration scolaire des jeunes handicapés ? Les premières instructions en ce sens, qui se sont traduites en particulier par des conventions Rectorat-Centres Hospitaliers Spécialisés en vue soit de l'intervention de personnels de santé au sein des établissements scolaires, soit au contraire par l'intervention de personnels spécialisés de l'éducation nationale dans les structures psychiatriques (services d'hospitalisation complète en pédo-psy, CMPI, Hôpitaux de jour, structures d'accueil temporaire à temps partiel, etc) remontent aux années 1991-1992. Ceci s'est réalisé sans recours à des emplois aidés.
Vous me la baillez belle avec votre loi de 2005 !

Vous semblez ignorer que c'est bien le gouvernement Raffarin qui a créée le statut des assistants d'éducation dont font partie les AVS et dont la moitié du recrutement correspond à des emplois aidés...crées de 2001 à 2011, essentiellement sous la droite donc... Renieriez-vous donc le bon sens de vos copains de droite?
http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page797.htm#nombre

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10/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 10/12/13

"Vous auriez apparemment préféré qu'il soit dans une classe spécialisée avec un enseignement spécialisé pour chaque discipline, et avec d'autres enfantsortant un handicap similaire."
Mettez d'un côté un enseignant spécialisé face à 5 jeunes handicapés et, de l'autre côte, 5 AVS derrière 5 jeunes handicapés, et dites-moi donc quelle est la solution la plus économique !

Un seul prof, pour enseigner toutes les matières à l'ensemble des enfants présentant des handicaps complètement différents, des niveaux de dépendances différents, et forcément aussi des niveaux scolaires variables... Vous-êtes sûr de votre coup là?
Et vous prétendez donc que le camarade de mon fils ne bénéficie pas d'une

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11/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 10/12/13

Un seul prof, pour enseigner toutes les matières à l'ensemble des enfants présentant des handicaps complètement différents, des niveaux de dépendances différents, et forcément aussi des niveaux scolaires variables... Vous-êtes sûr de votre coup là?

Et vous prétendez donc que le camarade de mon fils ne bénéficie pas d'une intégration et d'un apprentissage idéal, dans une classe ordinaire de très bon niveau avec un AVS, dans laquelle sa réussite parle d'elle-même? Vous l'obligeriez-donc, par soucis d'économie, à aller dans une classe spécialisée sans assistant (il faut pourtant quelqu'un pour l'aider à trouver le bon paragraphe sur une page, ou à recopier le cours au tableau sans perdre trop de temps) face à un prof spécialisé, aussi compétent soit-il, devant gérer une multitudes de handicaps et de niveaux de handicap différents en plus d'une multitudes de matières...Pardon, mais votre approche me semble un peu simpliste.

Pour votre gouverne, il existe des instituts pour jeunes déficients visuels. Le plus connu est l'INJA. Lisez donc ses missions, son organisation, etc.
http://www.inja.fr/inja/htmgen/simhtmlgen.asp
"Un seul prof, pour enseigner toutes les matières à l'ensemble des enfants présentant des handicaps complètement différents, des niveaux de dépendances différents,

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11/12/13
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Tagada du 11/12/13

Pour votre gouverne, il existe des instituts pour jeunes déficients visuels. Le plus connu est l'INJA. Lisez donc ses missions, son organisation, etc.
http://www.inja.fr/inja/htmgen/simhtmlgen.asp

"Un seul prof, pour enseigner toutes les matières à l'ensemble des enfants présentant des handicaps complètement différents, des niveaux de dépendances différents, et forcément aussi des niveaux scolaires variables... "
Allons, ne me dites pas que vous ignorez l'existence d'écoles avec classe unique : les résultats ne sont pas plus mauvais qu'ailleurs.
http://carbay.pagesperso-orange.fr/
http://www.cndp.fr/agence-usages-tice/temoignages/plan-enr-le-cas-d-une-classe-unique

Cessez donc de vous rendre ridicule !

Connaissez-vous le nombre de ces professeurs spécialisés en Guyane ?
Pour devenir enseignant spécialisé, l'enseignant doit passer un certificat d'aptitude professionnelle (dans une option précise : aide pédagogique aux élèves sourds et malentendants, aux élèves aveugles et malvoyants, aux élèves présentant des

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11/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 11/12/13

Pour votre gouverne, il existe des instituts pour jeunes déficients visuels. Le plus connu est l'INJA. Lisez donc ses missions, son organisation, etc.
http://www.inja.fr/inja/htmgen/simhtmlgen.asp

"Un seul prof, pour enseigner toutes les matières à l'ensemble des enfants présentant des handicaps complètement différents, des niveaux de dépendances différents, et forcément aussi des niveaux scolaires variables... "
Allons, ne me dites pas que vous ignorez l'existence d'écoles avec classe unique : les résultats ne sont pas plus mauvais qu'ailleurs.
http://carbay.pagesperso-orange.fr/
http://www.cndp.fr/agence-usages-tice/temoignages/plan-enr-le-cas-d-une-classe-unique

Cessez donc de vous rendre ridicule !

Pardon, mais ce qui est effectivement ridicule, c'est de nous donner...d'un côté un exemple d'institut spécialisé pour les déficients visuels, et d'eux l'autre des exemples de pédagogie en classe unique, qui eux ne traitent pas du tout de la prise en charge du handicap... En insinuant apporter ainsi en superposant les deux....Tatatatataaaaa....

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09/02/14
Royaljojo973  (Kourou)

Je m'inquiète sur un sujet qui, je le pense, est sujette à polémiques : l'avenir de l'étudiant. En effet, étant moi-même étudiante, je me demande bien ce qu'il adviendra. Sur tous les points, d'un point de vue économique et social.
Je suis titulaire d'un Baccalauréat Scientifique, depuis peu, et j'ai déjà commencé à me nouer d'amitié avec Pole Emploi. Cependant, je ne peux presque travailler nulle part car maintenant il faut un diplôme pour tout, même ramasser des ordures, si je puis me permettre. Je suis

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10/02/14
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Royaljojo973 du 09/02/14

Je m'inquiète sur un sujet qui, je le pense, est sujette à polémiques : l'avenir de l'étudiant.

En effet, étant moi-même étudiante, je me demande bien ce qu'il adviendra. Sur tous les points, d'un point de vue économique et social.

Je suis titulaire d'un Baccalauréat Scientifique, depuis peu, et j'ai déjà commencé à me nouer d'amitié avec Pole Emploi. Cependant, je ne peux presque travailler nulle part car maintenant il faut un diplôme pour tout, même ramasser des ordures, si je puis me permettre. Je suis donc à ce jour, sans emploi. Mais à la recherche active.

Ajoutez à cela le fait que je suis indépendante financièrement de mes parents, plutôt modestes. Mais, j'ai eu la chance d'intégrer une école préparatoire aux écoles IFSI grâce à Pole Emploi (enfin, après 3 conseillers différents, il me semble qu'ils sont tellement débordés qu'ils ne savent plus quels avantages ils ont à offrir). J'ai de la chance d'avoir une famille nombreuse qui me soutien moralement et financièrement. Mais je ne pourrai pas compter là-dessus les mois/les années à venir.

En ce qui concerne les aides, je ne suis pas répertoriée en tant qu'étudiante, donc je n'y ai pas le droit. Chez Pole Emploi, je dois avoir travaillé 4 mois pour toucher le chômage. J'en ai 3, il m'en reste 1 à "valider", mais bon, tout cela est un cercle vicieux, car je n'ai toujours pas d'emplois.

J'espère de tout coeur intégrer l'école IFSI à Cayenne, elle qui est gratuite, ouf. Des charges en moins.

Mais attention, à ne pas négliger le loyer, hors de prix selon moi, je suis hébergée chez un ami, j'espère pour plus trop longtemps.

J'espère qu'il y en aura pour débattre sur cela, et si éventuellement, d'autres qui ont des solutions à ces problèmes.

En attendant de vous lire,

au plaisir.

Malheureusement, par les temps qui courent un bac général même scientifique n'est qu'un sésame pour pôle emploi (comme vous avez pu le constater), conséquence logique et inéluctable du "bac pour tous" engagé depuis bien longtemps, mais courage, tôt ou tard avec de la persévérance vous arriverez à trouver un "job", c'est tout le mal que je vous souhaite…

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16/02/14
Stana  (Macouria)

Bonjour,
Après avoir analysé certaine chose je constate que les employeurs de ce département n'ont pas encore bien compris
pour pouvoir maitriser ce qu'est embaucher en "contrat d'avenir". Il faudrait peut être penser à bien relire la brochure, il est dit que cela concerne les jeunes en difficulté en recherche d'emploi, ayant max un niveau bac et être en recherche d'emploi depuis plus de 6 mois. Hors lorsqu'on regarde les offres pour les contrats

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16/02/14
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Stana du 16/02/14

Bonjour,

Après avoir analysé certaine chose je constate que les employeurs de ce département n'ont pas encore bien compris
pour pouvoir maitriser ce qu'est embaucher en "contrat d'avenir".
Il faudrait peut être penser à bien relire la brochure, il est dit que cela concerne les jeunes en difficulté en recherche d'emploi, ayant max un niveau bac et être en recherche d'emploi depuis plus de 6 mois. Hors lorsqu'on regarde les offres pour les contrats d'avenir les employeurs précise bien qu'ils recherchent des jeunes de - de 26ans avec 2 voire 3ans d'expérience dans le domaine et un BTS ou licence. Non mais quel est votre projet?

Ben comme personne contrôle, pourquoi se gêner ? Itou, les stagiaires. Normalement, quand tu prends un stagiaire, tu n'as pas à le faire travailler comme si c'était un de tes ouvriers. Il est là pour apprendre, ce n'est pas un manœuvre gratuit, offert par l'éducation nationale. Et pourtant ! Les employeurs leur réservent les tâches les plus ingrates, avec des moyens

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17/02/14
Koro  (Roura)

En réponse au message de Gilles Slm du 16/02/14

Ben comme personne contrôle, pourquoi se gêner ? Itou, les stagiaires. Normalement, quand tu prends un stagiaire, tu n'as pas à le faire travailler comme si c'était un de tes ouvriers. Il est là pour apprendre, ce n'est pas un manœuvre gratuit, offert par l'éducation nationale. Et pourtant ! Les employeurs leur réservent les tâches les plus ingrates, avec des moyens dont ne voudrait pas un ouvrier "normal" : la pelle et la pioche, le burin et la masse... Et en avant, de creuser des décamètres de tranchées, de casser des saignées à longueur de journée. La DDTE ? Elle a ses comptes Facebook à mettre à jour... Et puis, entre le soleil et les averses, les mocassins ramassent trop ! La direction des lycées professionnels ? C'est tellement la galère pour caser les gamins, ils prennent ce qui vient, c'est pas eux qui en chient... Les stagiaires ? Ben après une ou deux expériences de ce type, "non, merci, les chantiers, c'est pas pour moi"...

Tout d'abord, Stana est sans doute le seul à n'avoir pas compris que "les contrats d'avenir" sont bidons et personne n'en veut ! Ni les patrons, ni les chômeurs. Et le gouvernement n'arrive pas à ses objectifs, afin de faire baisser artificiellement le chômage.
Quant à vous qui n'avez sans doute jamais travaillé dans la vraie vie*, vous confondez

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17/02/14
Koro  (Roura)

En réponse au message de Koro du 17/02/14

Tout d'abord, Stana est sans doute le seul à n'avoir pas compris que "les contrats d'avenir" sont bidons et personne n'en veut ! Ni les patrons, ni les chômeurs. Et le gouvernement n'arrive pas à ses objectifs, afin de faire baisser artificiellement le chômage.
Quant à vous qui n'avez sans doute jamais travaillé dans la vraie vie*, vous confondez contrat d'avenir et stages en entreprise. Et cela se bouscule tellement dans vos fantasmes sur l'entreprise, que vos éléves sont conditionnés avant d'arriver en entreprise qu'ils ne veulent y aller. Mais, dans le bâtiment, n'avons nous pas tous commencé ainsi et personne n'est est mort, même si la réalité n'a rien à voir avec votre description. Et les profs, chefs de stages que nous ne voyons jamais venir soutenir leurs éléves pour leur montrer comment tenir le burin avec eux ? L'entreprise, ce n'est pas Germinal !

* Rayé par blada : vous pourriez éviter les attaques personnelles. Merci.

A Blada: désolé si mes propos sont forts et je vous prie de bien vouloir m'en excuser, mais je suis particulièrement énervé lorsque l'on reprend des idées complétement fausses sur le bâtiment notamment, et les stagiaires ou les apprentis en particulier. Et je le répète, l'entreprise, ce n'est pas Germinal, ainsi que l'enseignent un certain nombre d'enseignants, mais tout

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17/02/14
Stana  (Macouria)

En réponse au message de Koro du 17/02/14

Tout d'abord, Stana est sans doute le seul à n'avoir pas compris que "les contrats d'avenir" sont bidons et personne n'en veut ! Ni les patrons, ni les chômeurs. Et le gouvernement n'arrive pas à ses objectifs, afin de faire baisser artificiellement le chômage.
Quant à vous qui n'avez sans doute jamais travaillé dans la vraie vie*, vous confondez contrat d'avenir et stages en entreprise. Et cela se bouscule tellement dans vos fantasmes sur l'entreprise, que vos éléves sont conditionnés avant d'arriver en entreprise qu'ils ne veulent y aller. Mais, dans le bâtiment, n'avons nous pas tous commencé ainsi et personne n'est est mort, même si la réalité n'a rien à voir avec votre description. Et les profs, chefs de stages que nous ne voyons jamais venir soutenir leurs éléves pour leur montrer comment tenir le burin avec eux ? L'entreprise, ce n'est pas Germinal !

* Rayé par blada : vous pourriez éviter les attaques personnelles. Merci.

Je suis partiellement d'accord avec vous mais ces contrats d'avenir donnaient un espoir aux jeunes qui essaient de s'en sortir dans la vie, en tout cas je peux vous dire qu'en métropole ce n'est pas du tout le même concept.

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17/02/14
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Koro du 17/02/14

Tout d'abord, Stana est sans doute le seul à n'avoir pas compris que "les contrats d'avenir" sont bidons et personne n'en veut ! Ni les patrons, ni les chômeurs. Et le gouvernement n'arrive pas à ses objectifs, afin de faire baisser artificiellement le chômage.
Quant à vous qui n'avez sans doute jamais travaillé dans la vraie vie*, vous confondez contrat d'avenir et stages en entreprise. Et cela se bouscule tellement dans vos fantasmes sur l'entreprise, que vos éléves sont conditionnés avant d'arriver en entreprise qu'ils ne veulent y aller. Mais, dans le bâtiment, n'avons nous pas tous commencé ainsi et personne n'est est mort, même si la réalité n'a rien à voir avec votre description. Et les profs, chefs de stages que nous ne voyons jamais venir soutenir leurs éléves pour leur montrer comment tenir le burin avec eux ? L'entreprise, ce n'est pas Germinal !

* Rayé par blada : vous pourriez éviter les attaques personnelles. Merci.

Bonjour Koro.
Sur un point, vous avez raison : ne me sentant pas concerné par la proposition gouvernementale
dite « contrat d’avenir », plutôt dirigée vers le secteur non-marchand, je n’avais pas étudié cette formule. Je me suis donc rendu sur le site ad hoc,
(http://travail-emploi.gouv.fr/emplois-d-avenir,2189/ils-s-engagent,2197/?var_mode=calcul). J’ai cherché en vain la Guyane dans le moteur de recherche proposé en page d’accueil.

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18/02/14
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Koro du 17/02/14

A Blada: désolé si mes propos sont forts et je vous prie de bien vouloir m'en excuser, mais je suis particulièrement énervé lorsque l'on reprend des idées complétement fausses sur le bâtiment notamment, et les stagiaires ou les apprentis en particulier. Et je le répète, l'entreprise, ce n'est pas Germinal, ainsi que l'enseignent un certain nombre d'enseignants, mais tout le monde ne peut-être fonctionnaire, et nombre de jeunes et moins jeunes s'épanouissent dans des métiers manuels. Il suffit souvent de leur expliquer simplement et ne pas reprendre les vieux clichés qui n'ont plus cours.

"ce n'est pas Germinal, ainsi que l'enseignent un certain nombre d'enseignants,"
qui n'ont pas encore compris qu'au lieu de dénigrer l'enseignement technique et les métiers manuels, ils feraient bien de réfléchir au nombre de chômeurs bacheliers qu'ils sont en train de produire

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08/10/14
Jomix  (Matoury)

J"aimerai pousser un coup de gueule pour certaines personnes qui pensent que dans la vie tout est permis. Je m'explique. Je suis en ce moment a la recherche d'un emploi et malgré toutes les démarches entreprises, mes demandes me reviennent négatives et bien souvent pas de réponse. Je devait être orienté au collège de (...) en tant qu'agent d'entretien mais le gestionnaire s'est permis de donner un avis défavorable a mon sujet, prétextant que je travaillais déjà au sein de cet établissement mais en tant que surveillant . Monsieur,

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27/10/14
Els

Dois-je penser que la JEUNESSE est un critère d'emploi ? En effet, LA DJSCS recherche des encadrants sportifs jeunes?????? Du coup, les moins jeunes, allez au placard même si vous êtes qualifiés! Moi, je trouve cela quand même très discriminant (je pourrai même me demander si cela est autorisé par la loi d'écarter certains candidats en raison de leur âge?)i!!! Mais peut que la directrice Madame FRANCIUS pourrait m' apporter une explication plus claire à cette annonce? Merci.

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20/11/14
Mau28  (Cayenne)

Amis Guyanais,
Comment voulez-vous que le taux de chômage baisse de façon considérable en Guyane
alors que pour tout emploi ou la plupart, on nous dit qu'il faut passer des concours, des tests en tout genre ou si la personne possède un diplôme universitaire, on lui dit qu'on a besoin d'expérience professionnelle avant tout. Mais le top du top, c'est quand on vous appelle pour un entretien d'embauche qui au final est une journée de tests ! À moins d'avoir LE filon, il est ici très difficile de décrocher un emploi, tout du moins si on ne souhaite pas faire

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20/11/14
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Mau28 du 20/11/14

Amis Guyanais,
Comment voulez-vous que le taux de chômage baisse de façon considérable en Guyane
alors que pour tout emploi ou la plupart, on nous dit qu'il faut passer des concours, des tests en tout genre ou si la personne possède un diplôme universitaire, on lui dit qu'on a besoin d'expérience professionnelle avant tout.
Mais le top du top, c'est quand on vous appelle pour un entretien d'embauche qui au final est une journée de tests !
À moins d'avoir LE filon, il est ici très difficile de décrocher un emploi, tout du moins si on ne souhaite pas faire " prof des écoles"...Comme si "prof des écoles" c'est le métier à la mode...
En tant que diplômée universitaire, j'ai dû partir à l'étranger pour travailler, mon diplôme a de suite plu, alors qu'ici on me dit " Il n'y a pas d'emploi qui correspond à votre diplôme". Est-ce normal ?
Les Guyanais eux mêmes mettent des bâtons dans les roues de leur jeunesse en leur refusant l'accès à des emplois, et en engageant des Métros ou des Antillais qui eux n'ont rien à prouver, apparemment.
On n'avancera pas comme ça, la Guyane est encore un petit pays à l'esprit petit, de copinage, on met les enfants d'amis avant, et ça, c'est pas bon pour une société. Faut arrêter de dire que les jeunes ne veulent pas travailler, bien au contraire !

Il faudrait savoir, on privilégie le "copinage" donc entre guyanais, ou alors on embauche des gens qualifiés de l'extérieur… métros ou antillais qui, donc à vos yeux, ne sont pas français… Imaginons qu'à Paris on décide de n'embaucher que des parisiens… vous voyez ce que je veux dire !

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22/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Magaling du 21/01/15

C'est une solution pour faire baisser le taux de chômage et surtout de combattre l'apartheid, comme il dit. A votre avis, qu'est-ce qui est pire à entendre : les no-go zone de la Fox ou l'apartheid de Valls ?

en tout cas à propos de chomage, un reportage sur G1ère hier soir nous apprend que des entreprises du batiment ont recruté une quarantaine de travailleurs portugais (qui seront payés au tarif portugais?) . il n'y a pas si longtemps un représentant du patronat du BTP

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22/01/15
Robespierre  (Kourou)

En réponse au message de Philippe2 du 22/01/15

en tout cas à propos de chomage, un reportage sur G1ère hier soir nous apprend que des entreprises du batiment ont recruté une quarantaine de travailleurs portugais (qui seront payés au tarif portugais?) .
il n'y a pas si longtemps un représentant du patronat du BTP tirait la sonnette d'alarme et prédisait devoir débaucher si....
la logique française me surprendra toujours, ils embauchent des étrangers et mettent des guyanais au chomage, bravo!

Le Portugal est en Europe et une loi européenne autorise les employeurs à embaucher des européens au salaire de leur pays d'origine mais avec les charges françaises ;
que dire par contre de tous ces travailleurs venus de pays limitrophes à la Guyane payés et déclarés on ne sait comment ; par ailleurs je me souviens d'une formation spécifique aux

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22/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Philippe2 du 22/01/15

en tout cas à propos de chomage, un reportage sur G1ère hier soir nous apprend que des entreprises du batiment ont recruté une quarantaine de travailleurs portugais (qui seront payés au tarif portugais?) .
il n'y a pas si longtemps un représentant du patronat du BTP tirait la sonnette d'alarme et prédisait devoir débaucher si....
la logique française me surprendra toujours, ils embauchent des étrangers et mettent des guyanais au chomage, bravo!

bonsoir,
les ouvriers portugais seront payés au tarif qui leur conviendra, et celui-ci sera en rapport avec leurs propres intérêts.
si une personne décide d'accepter de travailler durant de longs mois en déplacement à l'étranger, c'est que l'attractivité du job doit être grande.
on peut en tirer deux conclusions : a) si l'on est obligé de chercher des ouvriers à l'étranger,

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23/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 22/01/15

bonsoir,
les ouvriers portugais seront payés au tarif qui leur conviendra, et celui-ci sera en rapport avec leurs propres intérêts.

si une personne décide d'accepter de travailler durant de longs mois en déplacement à l'étranger, c'est que l'attractivité du job doit être grande.

on peut en tirer deux conclusions :

a) si l'on est obligé de chercher des ouvriers à l'étranger, cela induira un surcoût au prix final du chantier : il faut les transporter du Portugal vers ici, les loger, les nourrir, puis les payer, primes incluses : éloignement, panier, déplacement, que sais-je....

b) le maître d'ouvrage pour lequel ces ouvriers construiront un bâtiment a accepté ce surcoût pour réaliser son opération....

ces conclusions amènent à poser une question, la seule qui reste à poser :
pourquoi un maître d'ouvrage accepterait'il, en Guyane, de payer "plus" s'il sait qu'en embauchant localement il paierait largement "moins" ?

je vous laisse proposer une réponse.

pour en revenir à votre message : le représentant du patronat que vous citez, je suppose qu'il s'agit de M. Mantez, agit dans le sens de son syndicat : il fédère des entreprises du bâtiment, et défend les intérêts de leurs dirigeants.
il explique que les entreprises devront "débaucher" si l'état ne leur donne pas de boulot. voila le fond du message.
en effet, la construction en Guyane dépend à 90% de marché de l'état (armée, gendarmerie, DDE...) ou d'organismes recevant des fonds de l'état, ou de l'Europe (des bailleurs sociaux par exemple)

hors, en ce moment, on lance moins de chantiers dans le pays, il y a donc moins d'activité pour le BTP. fort bien, c'est comme ça dans tous les pays du monde : l'activité dans une branche est parfois forte, parfois faible.
M. Mantez ne représente pas que les grandes entreprises, il parle aussi pour les petites, voire très petites.
ce sont ces entreprises-là qui seront le plus impactées par une baisse d'activité, car celles-là n'en auront _aucune_
les grandes entreprises du BTP auront du mal elles aussi car elles ont investi massivement ces dernières années pour arriver à suivre la cadence imposée par le lancement de tous les chantiers de ces dernières 2 à 3 années....et il faut continuer à payer le matériel acquis, et les personnels recrutés dernièrement qui de fait sont en sur-effectif.

donc, en toute logique, M. Mantez fait son boulot, défend les intérêts de sa corporation, et agite le drapeau rouge car il voit les carnets de commandes guyanais se vider de leur substantifique moelle...

je continue sur la 3ème partie de votre message :
malgré tout ça, on va recruter des portugais....et vous expliquez qu'il s'agit d'une logique française qui en fin de compte crée des chômeurs guyanais.
sans vouloir défendre qui que ce soit, il s'agit ici d'une logique purement économique, comme dans tous les pays du monde où règne la concurrence.
nous avons ici un premier élément d'explication.

cette logique de concurrence, qu'elle soit bonne ou mauvaise n'est pas la question, crée une situation où les gens qui sont impactés sont les potentiels employés locaux. fort bien. ceci est notre deuxième élément d'explication : il y a un impact sur les gens.

il pourrait y avoir un impact sur le matériel : les entrepreneurs au lieu de recruter des portugais iraient dans ce scénario-là chercher du matériel moins cher ailleurs....hors, il ne s'agit pas de problèmes de matériels ou de leur prix, on l'a vu.

si vous mettez toutes ces interrogations en commun, et tous les éléments de réponse ensemble, vous arrivez à vous dire qu'un maître d'ouvrage a peut-être décidé de recruter ailleurs et de payer plus cher car il n'arrive pas à recruter le personnel qu'il recherche ici, tout bonnement.

la question à se poser est "pourquoi donc n'arrive-t'il pas à recruter le personnel qu'il recherche ici ? " ;-)
et on revient au début, où je vous laissais nous proposer une réponse.

tout ce que vous dites est sensé, moi qui ne voit que le bout de mon nez, je comprends que ces mesures vont mettre un certain nombre de gens ici au chomage. et ça me révolte.
vous dites qu'on ne trouve pas d'ouvriers qualifiés, donc qu'on fait appel aux étrangers. la faute à qui? aux profs des lycées pro et techniques? je suis toujours sidéré par cette façon de

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23/01/15
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Patrice C du 22/01/15

bonsoir,
les ouvriers portugais seront payés au tarif qui leur conviendra, et celui-ci sera en rapport avec leurs propres intérêts.

si une personne décide d'accepter de travailler durant de longs mois en déplacement à l'étranger, c'est que l'attractivité du job doit être grande.

on peut en tirer deux conclusions :

a) si l'on est obligé de chercher des ouvriers à l'étranger, cela induira un surcoût au prix final du chantier : il faut les transporter du Portugal vers ici, les loger, les nourrir, puis les payer, primes incluses : éloignement, panier, déplacement, que sais-je....

b) le maître d'ouvrage pour lequel ces ouvriers construiront un bâtiment a accepté ce surcoût pour réaliser son opération....

ces conclusions amènent à poser une question, la seule qui reste à poser :
pourquoi un maître d'ouvrage accepterait'il, en Guyane, de payer "plus" s'il sait qu'en embauchant localement il paierait largement "moins" ?

je vous laisse proposer une réponse.

pour en revenir à votre message : le représentant du patronat que vous citez, je suppose qu'il s'agit de M. Mantez, agit dans le sens de son syndicat : il fédère des entreprises du bâtiment, et défend les intérêts de leurs dirigeants.
il explique que les entreprises devront "débaucher" si l'état ne leur donne pas de boulot. voila le fond du message.
en effet, la construction en Guyane dépend à 90% de marché de l'état (armée, gendarmerie, DDE...) ou d'organismes recevant des fonds de l'état, ou de l'Europe (des bailleurs sociaux par exemple)

hors, en ce moment, on lance moins de chantiers dans le pays, il y a donc moins d'activité pour le BTP. fort bien, c'est comme ça dans tous les pays du monde : l'activité dans une branche est parfois forte, parfois faible.
M. Mantez ne représente pas que les grandes entreprises, il parle aussi pour les petites, voire très petites.
ce sont ces entreprises-là qui seront le plus impactées par une baisse d'activité, car celles-là n'en auront _aucune_
les grandes entreprises du BTP auront du mal elles aussi car elles ont investi massivement ces dernières années pour arriver à suivre la cadence imposée par le lancement de tous les chantiers de ces dernières 2 à 3 années....et il faut continuer à payer le matériel acquis, et les personnels recrutés dernièrement qui de fait sont en sur-effectif.

donc, en toute logique, M. Mantez fait son boulot, défend les intérêts de sa corporation, et agite le drapeau rouge car il voit les carnets de commandes guyanais se vider de leur substantifique moelle...

je continue sur la 3ème partie de votre message :
malgré tout ça, on va recruter des portugais....et vous expliquez qu'il s'agit d'une logique française qui en fin de compte crée des chômeurs guyanais.
sans vouloir défendre qui que ce soit, il s'agit ici d'une logique purement économique, comme dans tous les pays du monde où règne la concurrence.
nous avons ici un premier élément d'explication.

cette logique de concurrence, qu'elle soit bonne ou mauvaise n'est pas la question, crée une situation où les gens qui sont impactés sont les potentiels employés locaux. fort bien. ceci est notre deuxième élément d'explication : il y a un impact sur les gens.

il pourrait y avoir un impact sur le matériel : les entrepreneurs au lieu de recruter des portugais iraient dans ce scénario-là chercher du matériel moins cher ailleurs....hors, il ne s'agit pas de problèmes de matériels ou de leur prix, on l'a vu.

si vous mettez toutes ces interrogations en commun, et tous les éléments de réponse ensemble, vous arrivez à vous dire qu'un maître d'ouvrage a peut-être décidé de recruter ailleurs et de payer plus cher car il n'arrive pas à recruter le personnel qu'il recherche ici, tout bonnement.

la question à se poser est "pourquoi donc n'arrive-t'il pas à recruter le personnel qu'il recherche ici ? " ;-)
et on revient au début, où je vous laissais nous proposer une réponse.

Je vous propose une réponse: et si l’Éducation Nationale orientait les jeunes vers les formations professionnelles porteuses d'emplois locaux ?

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23/01/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Philippe2 du 22/01/15

en tout cas à propos de chomage, un reportage sur G1ère hier soir nous apprend que des entreprises du batiment ont recruté une quarantaine de travailleurs portugais (qui seront payés au tarif portugais?) .
il n'y a pas si longtemps un représentant du patronat du BTP tirait la sonnette d'alarme et prédisait devoir débaucher si....
la logique française me surprendra toujours, ils embauchent des étrangers et mettent des guyanais au chomage, bravo!

Sur les chantiers, en Guyane, quand vous faites dans la semaine 25 % des travaux que vous auriez réalisé en métropole, vous pouvez considérer que vous avez fait une bonne semaine. Les ouvriers portugais sont payés 2000 euros par mois, 3 fois le salaire portugais.
Côté rendement, le patron s’y retrouve largement, tant que les ouvriers n’ont pas pris le rythme

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24/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Gilles Slm du 23/01/15

Sur les chantiers, en Guyane, quand vous faites dans la semaine 25 % des travaux que vous auriez réalisé en métropole, vous pouvez considérer que vous avez fait une bonne semaine.
Les ouvriers portugais sont payés 2000 euros par mois, 3 fois le salaire portugais.
Côté rendement, le patron s’y retrouve largement, tant que les ouvriers n’ont pas pris le rythme local…
Dans tous les cas, ces emplois sont pris au détriment des étrangers habituellement rencontrés sur les chantiers (brésiliens, haïtiens, surinamais,…) en situation régulière ou pas. Pas au détriment des emplois guyanais, parce que des guyanais sur les chantiers, il faut être perspicace pour en trouver.
Concernant l’économie locale, la commande publique en représentant au minimum 80 %, on peut comprendre l’inquiétude des gros groupes (qui vivent quand même et surtout sur le dos d’entreprises sous-traitantes…)

l'état admet que des étrangers en situation irrégulière travaillent sur des chantiers qu'il finance, j'ai bien compris ce que vous notez....
des guyanais à pole-emploi plutot que sur des chantiers....
no comment (en langue étrangère pour rester dans le move.)

Répondre

24/01/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Philippe2 du 24/01/15

l'état admet que des étrangers en situation irrégulière travaillent sur des chantiers qu'il finance, j'ai bien compris ce que vous notez....
des guyanais à pole-emploi plutot que sur des chantiers....
no comment (en langue étrangère pour rester dans le move.)

L'état n'admet pas forcément, mais comme il fait pas beaucoup contre...
Seulement 7 contrôleurs du travail en Guyane, et sinon parfois un peu d’esbroufe...
Les guyanais à pole emploi, je ne sais pas, mais sur les chantiers, ils sont rares.
Tiens, j'en ai une bien bonne : la semaine dernière, je reçois un appel de la "placeuse de

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24/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Philippe2 du 24/01/15

l'état admet que des étrangers en situation irrégulière travaillent sur des chantiers qu'il finance, j'ai bien compris ce que vous notez....
des guyanais à pole-emploi plutot que sur des chantiers....
no comment (en langue étrangère pour rester dans le move.)

bonjour,
@ Philippe2 : bien évidement que l'état "admet" qu'il y ait des gens en situation irrégulière sur les chantiers.
que croyez vous ? pourquoi pensez-vous que l'état soit obligé de mettre en place des inspecteurs du travail ? pourquoi existe-il une réglementation que l'état s'efforce à faire respecter ? suis-je obligé de vous expliquer à quoi cela sert ? j'ai bien

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24/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Gilles Slm du 24/01/15

L'état n'admet pas forcément, mais comme il fait pas beaucoup contre...
Seulement 7 contrôleurs du travail en Guyane, et sinon parfois un peu d’esbroufe...
Les guyanais à pole emploi, je ne sais pas, mais sur les chantiers, ils sont rares.
Tiens, j'en ai une bien bonne : la semaine dernière, je reçois un appel de la "placeuse de stagiaires" d'un lycée (je ne connais pas le nom officiel du poste...) Des stagiaires en maçonnerie s'étaient fait virés de l'entreprise dans laquelle ils avaient été placés et cette brave dame me les proposaient, bien que je sois dans une activité bien différente... Peu importe, me dit elle, ce qui compte, c'est qu'ils soient en stage.
Voilà où on en est dans la formation professionnelle locale...

bonjour,
je travaille dans les métiers du BTP, et il m'arrive de croiser des stagiaires extrêmement jeunes.
certains élèves de troisième (collège) effectuent des stage de maçonnerie sur des chantiers en Guyane, ils travaillent activement, mais ceci en toute légalité.
personne ne semble trouver étrange que ces jeunes soient manoeuvre sur des chantiers, en

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25/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 24/01/15

bonjour,

@ Philippe2 : bien évidement que l'état "admet" qu'il y ait des gens en situation irrégulière sur les chantiers.
que croyez vous ? pourquoi pensez-vous que l'état soit obligé de mettre en place des inspecteurs du travail ? pourquoi existe-il une réglementation que l'état s'efforce à faire respecter ?

suis-je obligé de vous expliquer à quoi cela sert ? j'ai bien l'impression que vous refusez de comprendre qu'il y a des gens qui agissent de façon malhonnête, et essayez par toutes les façons à repousser la faute de cette situation sur l'état.
vous suggérez qu'il y aurait une sorte de conjuration "anti-guyanais" à chacune de vos "conclusions" ce qui est parfaitement.xxxxxxxxxxx..........., hum, comment dire cela de façon polie ?

on est en train de vous expliquer qu'il y a du travail pour tout le monde sur les chantiers, et vous persistez à vous demander pourquoi il n'y a pas de guyanais sur ces mêmes chantiers....mais en êtes-vous si sûr ? qu'est-ce qu'un guyanais, d'ailleurs, dans votre esprit ? merci de répondre.

s'il n'y a pas de guyanais sur les chantiers hormis ceux qui ne font que 25% du travail d'un portugais (ou autre européen), alors je ne vois que deux explications:
1) la mal-formation: il faut donc licencier les profs des lycées du batiment de balata, des sections bts de rémire-montjoly qui mettent des incompétents sur le marché du travail.

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25/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Gilles Slm du 24/01/15

L'état n'admet pas forcément, mais comme il fait pas beaucoup contre...
Seulement 7 contrôleurs du travail en Guyane, et sinon parfois un peu d’esbroufe...
Les guyanais à pole emploi, je ne sais pas, mais sur les chantiers, ils sont rares.
Tiens, j'en ai une bien bonne : la semaine dernière, je reçois un appel de la "placeuse de stagiaires" d'un lycée (je ne connais pas le nom officiel du poste...) Des stagiaires en maçonnerie s'étaient fait virés de l'entreprise dans laquelle ils avaient été placés et cette brave dame me les proposaient, bien que je sois dans une activité bien différente... Peu importe, me dit elle, ce qui compte, c'est qu'ils soient en stage.
Voilà où on en est dans la formation professionnelle locale...

c'est navrant, n'est-ce pas! devons nous tolérer cet état de déliquescence de la société sans réagir? sans au moins sans offusquer?

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25/01/15
Palakasiwa  (Régina)

En réponse au message de Patrice C du 24/01/15

bonjour,

je travaille dans les métiers du BTP, et il m'arrive de croiser des stagiaires extrêmement jeunes.
certains élèves de troisième (collège) effectuent des stage de maçonnerie sur des chantiers en Guyane, ils travaillent activement, mais ceci en toute légalité.
personne ne semble trouver étrange que ces jeunes soient manoeuvre sur des chantiers, en lieu et place d'un employé adulte en CDI.

d'autres stagiaires sont employés en tant qu'ouvriers. ils ne sont pas rémunérés, mais les patrons chez qui ils sont en stage les utilisent sur les chantiers en lieu et place d'ouvriers qualifiés, en CDI.

certains responsables ou représentants d'entreprises que je croise sur mes chantiers m'expliquent également que le retard à l'avancement de leurs ouvrages est dû à un manque d'ouvriers qualifiés (ils m'expliquent qu'ils en recherchent, mais ne recrutent jamais....) mais également parce-que les stagiaires qu'ils ont "ce n'est pas ça, monsieur".....ils me font comprendre que leurs stagiaires sont mauvais, qu'ils n'arrivent pas à trouver d'ouvriers...en gros, c'est la faute aux autres.

je constate surtout qu'ici comme ailleurs, en france par exemple, on préfère exploiter le jeune stagiaire sur un chantier, où il n'apprendra rien car on lui expliquera rien : on ne lui demandera que d'apporter telle ou telle chose ou de ranger, approvisionner, ou nettoyer.... et ceux qui seront employés à un travail plus "actif" se verront confier des tâches de base, comme préparer les saignées pour l'électricien...d'un autre côté, sur un chantier, ils ne peuvent être QUE cantonnés à ce rôle, puisqu'il sont plutôt une "gêne" pour l'équipe de travailleurs, puisque ce stagiaire par définition en connaît pas le travail à faire, et ne peut pas y participer, surtout si cette équipe de travailleurs à qui on a refilé le stagiaire est une entreprise sous-traitante à qui on demande de respecter qualité, et délais....

il faudrait que certains patrons revoient leur façon de conduire la politique de recrutement et de formation interne au sein de leur entreprise, cela aiderait beaucoup....

on a aussi des employés qui dès-lors qu'il savent aligner deux blocs en béton quittent l'entreprise et ouvrent la leur, se prétendant maçon qualifié. de même certains électriciens qui savent brancher des prises et alimenter un circuit de lumière s'improvisent patron et proposent leurs services, que tout le monde semble accepter sans se poser la moindre question.
et tout le monde cherche à réaliser des économies de bouts de chandelle de tous les côtés, tant qu'à la fin le boulot est si mal fait qu'il faut le reprendre, le refaire, et recommencer....

bref, tout ça pour dire que les clients qui acceptent de payer des gens en job ou d'employer des entreprises dans l'illégalité, ou n'ayant pas les compétences nécessaires participent au niveau général d'une société.
de la même façon toutes ces personnes qui acceptent de réaliser des travaux sans avoir les bonnes compétences ou le savoir-faire nécessaire dévalorisent également l'image du monde du travail, ou plutôt d'une catégorie de corps de métiers.

mais que faire, et comment, puisqu'on ne peut pas enlever le pain de la bouche de tous ces gens tout de même ?

Enseignante, je suis choquée aussi de voir des troisième travailler.
Les stagiaires corvéables à merci déferlent partout
(tous ceux en formation en alternance: souvent mineurs en filière pro). Y a-t-il formation derrière? Les formateurs ne sont pas prévus. Ils se retrouvent souvent en train de pallier les manques de main d'oeuvre et exercent de vraies

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25/01/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Patrice C du 24/01/15

bonjour,

je travaille dans les métiers du BTP, et il m'arrive de croiser des stagiaires extrêmement jeunes.
certains élèves de troisième (collège) effectuent des stage de maçonnerie sur des chantiers en Guyane, ils travaillent activement, mais ceci en toute légalité.
personne ne semble trouver étrange que ces jeunes soient manoeuvre sur des chantiers, en lieu et place d'un employé adulte en CDI.

d'autres stagiaires sont employés en tant qu'ouvriers. ils ne sont pas rémunérés, mais les patrons chez qui ils sont en stage les utilisent sur les chantiers en lieu et place d'ouvriers qualifiés, en CDI.

certains responsables ou représentants d'entreprises que je croise sur mes chantiers m'expliquent également que le retard à l'avancement de leurs ouvrages est dû à un manque d'ouvriers qualifiés (ils m'expliquent qu'ils en recherchent, mais ne recrutent jamais....) mais également parce-que les stagiaires qu'ils ont "ce n'est pas ça, monsieur".....ils me font comprendre que leurs stagiaires sont mauvais, qu'ils n'arrivent pas à trouver d'ouvriers...en gros, c'est la faute aux autres.

je constate surtout qu'ici comme ailleurs, en france par exemple, on préfère exploiter le jeune stagiaire sur un chantier, où il n'apprendra rien car on lui expliquera rien : on ne lui demandera que d'apporter telle ou telle chose ou de ranger, approvisionner, ou nettoyer.... et ceux qui seront employés à un travail plus "actif" se verront confier des tâches de base, comme préparer les saignées pour l'électricien...d'un autre côté, sur un chantier, ils ne peuvent être QUE cantonnés à ce rôle, puisqu'il sont plutôt une "gêne" pour l'équipe de travailleurs, puisque ce stagiaire par définition en connaît pas le travail à faire, et ne peut pas y participer, surtout si cette équipe de travailleurs à qui on a refilé le stagiaire est une entreprise sous-traitante à qui on demande de respecter qualité, et délais....

il faudrait que certains patrons revoient leur façon de conduire la politique de recrutement et de formation interne au sein de leur entreprise, cela aiderait beaucoup....

on a aussi des employés qui dès-lors qu'il savent aligner deux blocs en béton quittent l'entreprise et ouvrent la leur, se prétendant maçon qualifié. de même certains électriciens qui savent brancher des prises et alimenter un circuit de lumière s'improvisent patron et proposent leurs services, que tout le monde semble accepter sans se poser la moindre question.
et tout le monde cherche à réaliser des économies de bouts de chandelle de tous les côtés, tant qu'à la fin le boulot est si mal fait qu'il faut le reprendre, le refaire, et recommencer....

bref, tout ça pour dire que les clients qui acceptent de payer des gens en job ou d'employer des entreprises dans l'illégalité, ou n'ayant pas les compétences nécessaires participent au niveau général d'une société.
de la même façon toutes ces personnes qui acceptent de réaliser des travaux sans avoir les bonnes compétences ou le savoir-faire nécessaire dévalorisent également l'image du monde du travail, ou plutôt d'une catégorie de corps de métiers.

mais que faire, et comment, puisqu'on ne peut pas enlever le pain de la bouche de tous ces gens tout de même ?

Je vous suis sur quelques points. C’est un fait, sur les chantiers, les stagiaires sont surtout utilisés comme main d’œuvre gratuite, principalement pour des travaux ne nécessitant aucune compétence : nettoyage, ramassage des gravats, creusement de saignées… Hormis une pelle, une pioche, un burin ou un marteau, on leur confie rarement un

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25/01/15
Weenana  (Nef des fous)

En réponse au message de Philippe2 du 25/01/15

s'il n'y a pas de guyanais sur les chantiers hormis ceux qui ne font que 25% du travail d'un portugais (ou autre européen), alors je ne vois que deux explications:
1) la mal-formation: il faut donc licencier les profs des lycées du batiment de balata, des sections bts de rémire-montjoly qui mettent des incompétents sur le marché du travail.
2) le j'menfoutisme des chefs de chantiers qui tolèrent que les ouvriers ne fassent que 25% de leur tâche et des patrons qui le constatent:
vous semblez surpris que je constate l'ostracisme pour ne pas dire l'apartheid visant les guyanais dans leur propre pays. le déplorer est il anormal? employer des étrangers en situation irrégulière est répréhensible mais toléré par l'état, est il anormal de le déplorer? employer des étrangers "détachés" selon la nouvelle norme européenne me parait encore plus dangereuse.

déplorer que dans un pays on privilégie les étrangers aux locaux me parait tout aussi dangereux, être un jeune oisif ne me parait pas être un idéal à proposer.
puis je vous poser à mon tour une question? comment se fait il qu'au Suriname (par exemple) les constructions par des locaux fleurissent, que le Surinamiens travaillent tous, parfois pour un salaire bien faible mais existant? comment font ils? seraient ils plus intelligents? alors imitons les.
comment se fait il que les Brésiliens aient éradiqué l'orpaillage sauvage sur leur territoire? seraient ils plus intelligents? alors imitons les.

Pose toi, la question de savoir si les jeunes qui sont dans ces sections, le sont par choix perso ou si ce sont des voies de garage. Et tu comprendras qu'ils mettent autant d'inertie dans leur tâche.

Répondre

25/01/15
Robespierre  (Kourou)

En réponse au message de Gilles Slm du 25/01/15

Je vous suis sur quelques points.
C’est un fait, sur les chantiers, les stagiaires sont surtout utilisés comme main d’œuvre gratuite
, principalement pour des travaux ne nécessitant aucune compétence : nettoyage, ramassage des gravats, creusement de saignées…
Hormis une pelle, une pioche, un burin ou un marteau, on leur confie rarement un outil. C'est-à-dire qu’on leur fait faire manuellement des travaux qui pourraient être réalisés avec un outillage électro-portatif…
Ce n’est pas l’âge du stagiaire qui importe, c’est comment on lui aura fait appréhender le domaine du travail qui l’amènera à continuer… ou à fuir les chantiers !
Il nous faut convenir de la réalité : la notion de travail n’est pas forcément mise en valeur par les parents, l’argent étant trop facilement obtenu en appuyant sur les touches d’un mur…
Il va être temps de revenir aux fondamentaux : apprendre aux gamins à lire, à écrire et à compter. Dans le même temps, leur donner une éducation.
Les filières techniques sont déconsidérées. Sur les chantiers, nous avons besoin de plus en plus de techniciens, l’époque du manœuvre est révolue.
Je suis étonné que l’enseignement en lycée professionnel soit si peu en adéquation avec les opportunités du terrain. Pourtant nous avons de nombreux outils de formation scolaires et post scolaires, dont le GSMA.
Quant aux ouvriers qui veulent s’établir comme employeurs, la qualité (ou pas) de leur travail les conduira (ou pas) à la réussite de leur entreprise.
(Plus grave dans ce domaine sont les fonctionnaires ayant établi une « entreprise » dont les matières premières sont « fournies » par leur administration…)

Je ne suis pas enseignant encore moins professionnel du batiment ou autre, mais je me souviens que lorsqu'on recevait des stagiaires qui avaient déjà une certaine théorie ils étaient suivis et même "précédés" (encadrés) par un référent qui leur montrait comment faire le travail dans la forme et dans le fond, que ce référent faisait un compte rendu hebdomadaire

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25/01/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Palakasiwa du 25/01/15

Enseignante, je suis choquée aussi de voir des troisième travailler.
Les stagiaires corvéables à merci déferlent partout
(tous ceux en formation en alternance: souvent mineurs en filière pro). Y a-t-il formation derrière? Les formateurs ne sont pas prévus. Ils se retrouvent souvent en train de pallier les manques de main d'oeuvre et exercent de vraies fonctions: avec des enfants à charge, en surveillance ou à manipuler des produits de ménage sans préparation. Ils sont lachés dans le monde du travail et la pédagogie formative prévue c'est "démerdeden sie sich" en Frçs: on apprend sur le tas (sans dire tas de quoi). Pour payer mes études j'ai fait plein de petits boulots qui ont été des gros plus sur mon CV mais zéro stages et vous savez pourquoi? J'avais un loyer, ma bouffe à payer avec du vrai argent: ceux qui m'envoyaient leurs notes étaient peut-être stagiaires mais c'étaient de vraies factures...

Les stagiaires ne sont pas pris par manque de main d’œuvre, mais en remplacement de main d’œuvre, ce qui n’est pas pareil : un stagiaire, c’est gratuit ! Alors, quand des entreprises prennent à tour de bras des stagiaires, il y a peu de questions à se poser. (Évidemment, entre un stage en entreprise et un stage dans un service technique communal, il y a un monde…)

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25/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Philippe2 du 25/01/15

s'il n'y a pas de guyanais sur les chantiers hormis ceux qui ne font que 25% du travail d'un portugais (ou autre européen), alors je ne vois que deux explications:
1) la mal-formation: il faut donc licencier les profs des lycées du batiment de balata, des sections bts de rémire-montjoly qui mettent des incompétents sur le marché du travail.
2) le j'menfoutisme des chefs de chantiers qui tolèrent que les ouvriers ne fassent que 25% de leur tâche et des patrons qui le constatent:
vous semblez surpris que je constate l'ostracisme pour ne pas dire l'apartheid visant les guyanais dans leur propre pays. le déplorer est il anormal? employer des étrangers en situation irrégulière est répréhensible mais toléré par l'état, est il anormal de le déplorer? employer des étrangers "détachés" selon la nouvelle norme européenne me parait encore plus dangereuse.

déplorer que dans un pays on privilégie les étrangers aux locaux me parait tout aussi dangereux, être un jeune oisif ne me parait pas être un idéal à proposer.
puis je vous poser à mon tour une question? comment se fait il qu'au Suriname (par exemple) les constructions par des locaux fleurissent, que le Surinamiens travaillent tous, parfois pour un salaire bien faible mais existant? comment font ils? seraient ils plus intelligents? alors imitons les.
comment se fait il que les Brésiliens aient éradiqué l'orpaillage sauvage sur leur territoire? seraient ils plus intelligents? alors imitons les.

bonjour,
je suis absolument d'accord avec votre conclusion, imitons nos voisins.
bon, ben ça commence quand ?

Répondre

25/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Robespierre du 25/01/15

Je ne suis pas enseignant encore moins professionnel du batiment ou autre, mais je me souviens que lorsqu'on recevait des stagiaires qui avaient déjà une certaine théorie ils étaient suivis et même "précédés" (encadrés) par un référent qui leur montrait comment faire le travail dans la forme et dans le fond, que ce référent faisait un compte rendu hebdomadaire écrit ou verbal à l'employeur et rédigé une note de fin de stage pour l'école dans laquelle il était rendu compte des motivations de l'élève, de son assiduité , ponctualité etc...
Certes celà prenait un peu de temps mais ça permettait d'établir des liens "fraternels" entre l'élève" et le "maitre" et même intergénérationnels.

Mais ça c'était avant .....

bonjour,
il y a des gens sérieux dans les métiers du BTP, et des formateurs intelligents.

depuis deux ans, un jeune du lycée Balata vient régulièrement chez-nous, et nous avons des liens assez forts pour que de temps en temps, il passe au bureau m'annoncer qu'il vient de passer en classe supérieure, ou qu'il a été en europe participer à des concours sportifs.
nous nous téléphonons régulièrement.
il ne faut pas perdre espoir, il existe encore des gens "bien"

Répondre

25/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Philippe2 du 25/01/15

s'il n'y a pas de guyanais sur les chantiers hormis ceux qui ne font que 25% du travail d'un portugais (ou autre européen), alors je ne vois que deux explications:
1) la mal-formation: il faut donc licencier les profs des lycées du batiment de balata, des sections bts de rémire-montjoly qui mettent des incompétents sur le marché du travail.
2) le j'menfoutisme des chefs de chantiers qui tolèrent que les ouvriers ne fassent que 25% de leur tâche et des patrons qui le constatent:
vous semblez surpris que je constate l'ostracisme pour ne pas dire l'apartheid visant les guyanais dans leur propre pays. le déplorer est il anormal? employer des étrangers en situation irrégulière est répréhensible mais toléré par l'état, est il anormal de le déplorer? employer des étrangers "détachés" selon la nouvelle norme européenne me parait encore plus dangereuse.

déplorer que dans un pays on privilégie les étrangers aux locaux me parait tout aussi dangereux, être un jeune oisif ne me parait pas être un idéal à proposer.
puis je vous poser à mon tour une question? comment se fait il qu'au Suriname (par exemple) les constructions par des locaux fleurissent, que le Surinamiens travaillent tous, parfois pour un salaire bien faible mais existant? comment font ils? seraient ils plus intelligents? alors imitons les.
comment se fait il que les Brésiliens aient éradiqué l'orpaillage sauvage sur leur territoire? seraient ils plus intelligents? alors imitons les.

bonjour,
Philippe2, faites-vous exprès de répondre à côté de la plaque,
ou est-ce la conformation de votre esprit que reflètent vos écrits ? vous persistez à nier les évidences, et persistez à ne pas vouloir comprendre ce que l'on vous explique. l'état ne tolère pas, l'état subit.
à cause d'abrutis qui ne veulent pas comprendre qu'il y a des règles à suivre pour arriver à

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26/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Weenana du 25/01/15

Pose toi, la question de savoir si les jeunes qui sont dans ces sections, le sont par choix perso ou si ce sont des voies de garage. Et tu comprendras qu'ils mettent autant d'inertie dans leur tâche.

quand on "forme" des jeunes à un métier, et qu'ils se montrent incapables de le faire, alors les proviseurs et les profs (qui leur donnent leurs examens) devraient s'interroger sur leur propre responsabilité. idem pour les stages proposés à pole-emploi qui ne sont souvent qu'un placement pour quelques temps.

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26/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 25/01/15

bonjour,

Philippe2, faites-vous exprès de répondre à côté de la plaque,
ou est-ce la conformation de votre esprit que reflètent vos écrits ?
vous persistez à nier les évidences, et persistez à ne pas vouloir comprendre ce que l'on vous explique.
l'état ne tolère pas, l'état subit.
à cause d'abrutis qui ne veulent pas comprendre qu'il y a des règles à suivre pour arriver à construire une société.
à cause d'abrutis qui ne comprennent pas ce que c'est qu'une société.
à cause d'abrutis qui ne comprennent pas les explications qu''on s'efforce de leur donner, et qu'il s'échinent à ne pas vouloir admettre, parce que ces individus ont leur propre logique, illogique au possible.

tiens, je vais vous raconter une anecdote : un jour je me ballade du côté de Remire, je cherchais un magasin de fleurs.

j'ai demandé mon chemin à une personne qui habitait au pied de la colline où se situe ce magasin ; cette personne habitait une case en tôle, crasseuse et tombant en ruines.
puisque je parle (un mauvais) créole, j'entame une discussion avec ce monsieur, qui se met à m'expliquer qu'il est malheureux, qu'il n'a rien, et que depuis 50 ans il est obligé de vivre dans cette case pourrie.
je lui ai fait répéter : depuis 50 ans vous vivez là ? il m'a confirmé la chose, heureux que quelqu'un l'écoute.
je lui ai posé la question suivante : qu'avez-vous fait en 50 ans pour améliorer votre situation ? le monsieur n'a pas su me répondre.

bien évidement je déplore les conditions de vie de cet homme,et le plains.
mais.....depuis tout ce temps, si l'on voit que personne ne fait rien pour vous, alors faites le vous même. cet homme en a été incapable, car depuis toujours il attendait qu'on lui donne ce qu'il estime être son dû.
je ne sais pas ce que recherchais cette personne, mais elle a perdu 50 ans de sa vie.

il en est de même de tout le monde, où que l'on soit dans le monde.

vous déplorez qu'il y a des "étrangers" qui viennent en Guyane prendre le boulot qu'il y a ?
hum....dites-moi, pourquoi des étrangers se feraient-ils ch..... à venir dans ce pays si miséreux (à en entendre certains) si ce n'"était pour prendre les emplois dont apparemment personne ne veut ?

parce-que c'est bien de cela qu'il s'agit : les travailleurs étrangers viennent travailler dans des pays où il y a du boulot que personne ne veut faire. ou alors ils viennent dans des pays où il y a des emplois non-pourvus. ou alors ils viennent dans des pays où ils savent que la population a des idéaux (en tout cas ils le croient, car à voir de quelle façon la solidarité nationale s'exprime ici me fait tout simplement vomir)

basta.
il n'y a rien d'autre à dire.

sinon, à part ça, vous qui posez tout le temps des questions sans jamais rien comprendre aux explications que l'on donne, répondez à ma question : "qu'est-ce qu'un guyanais selon vous" ?
c'est la seconde fois que je vous la pose, vous refusez de répondre.

il y a 50 ans la question était facile à trancher, aujourd'hui je ne peux que dire qui n'est pas guyanais à mes yeux, ceux qui arborent fièrement des drapeaux étrangers ou même les peignent sur la chaussée (route des plages par exemple) , ceux qui passent ici et s'en vont après nous avoir fait des leçons de morale sur le bien vivre ensemble sans faire de l'apartheid

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26/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 25/01/15

bonjour,
je suis absolument d'accord avec votre conclusion, imitons nos voisins.
bon, ben ça commence quand ?

surement quand l'état ne subira plus et fera ce pourquoi il est un état .

Répondre

26/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 25/01/15

bonjour,
il y a des gens sérieux dans les métiers du BTP, et des formateurs intelligents.

depuis deux ans, un jeune du lycée Balata vient régulièrement chez-nous, et nous avons des liens assez forts pour que de temps en temps, il passe au bureau m'annoncer qu'il vient de passer en classe supérieure, ou qu'il a été en europe participer à des concours sportifs.
nous nous téléphonons régulièrement.
il ne faut pas perdre espoir, il existe encore des gens "bien"

heureusement qu'il existe encore des gens biens, des profs sérieux qui croient encore en leur mission, des élèves qui bossent pour avoir un diplome et surtout une formation qui débouche sur un métier.

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26/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Gilles Slm du 25/01/15

Je vous suis sur quelques points.
C’est un fait, sur les chantiers, les stagiaires sont surtout utilisés comme main d’œuvre gratuite
, principalement pour des travaux ne nécessitant aucune compétence : nettoyage, ramassage des gravats, creusement de saignées…
Hormis une pelle, une pioche, un burin ou un marteau, on leur confie rarement un outil. C'est-à-dire qu’on leur fait faire manuellement des travaux qui pourraient être réalisés avec un outillage électro-portatif…
Ce n’est pas l’âge du stagiaire qui importe, c’est comment on lui aura fait appréhender le domaine du travail qui l’amènera à continuer… ou à fuir les chantiers !
Il nous faut convenir de la réalité : la notion de travail n’est pas forcément mise en valeur par les parents, l’argent étant trop facilement obtenu en appuyant sur les touches d’un mur…
Il va être temps de revenir aux fondamentaux : apprendre aux gamins à lire, à écrire et à compter. Dans le même temps, leur donner une éducation.
Les filières techniques sont déconsidérées. Sur les chantiers, nous avons besoin de plus en plus de techniciens, l’époque du manœuvre est révolue.
Je suis étonné que l’enseignement en lycée professionnel soit si peu en adéquation avec les opportunités du terrain. Pourtant nous avons de nombreux outils de formation scolaires et post scolaires, dont le GSMA.
Quant aux ouvriers qui veulent s’établir comme employeurs, la qualité (ou pas) de leur travail les conduira (ou pas) à la réussite de leur entreprise.
(Plus grave dans ce domaine sont les fonctionnaires ayant établi une « entreprise » dont les matières premières sont « fournies » par leur administration…)

J'ai toujours eu des apprentis et des stagiaires dans mon entreprise, et je peux vous assurer que le seul bénéfice est pour les stagiaires, s'ils veulent bien apprendre ! Souvent, je devais leur demander d'assister le maître de stage, d'observer et d'intervenir le moins possible, afin d'éviter un accident. Ceux qui affirment que ce sont de la main d'œuvre gratuite ne connaissent rien à l'entreprise, et surtout au bâtiment.

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26/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Gilles Slm du 25/01/15

Les stagiaires ne sont pas pris par manque de main d’œuvre, mais en remplacement de main d’œuvre, ce qui n’est pas pareil : un stagiaire, c’est gratuit !
Alors, quand des entreprises prennent à tour de bras des stagiaires, il y a peu de questions à se poser.
(Évidemment, entre un stage en entreprise et un stage dans un service technique communal, il y a un monde…)
Manque de formateurs ? Mais les collèges ou lycées nous les proposent par téléphone, sans même chercher à nous rencontrer, alors, allez voir, concernant les éventuelles compétences d’un formateur au sein de l’entreprise !
Par ailleurs, les élèves sont rarement suivis par leurs professeurs. Au mieux on les voit en début de stage pour signer un papier, au pire on les voit une seconde fois en fin de stage, toujours pour signer un papier…
Dans chaque corps de métier, l’école professionnelle devrait enseigner le pourquoi, et le stage en entreprise devrait enseigner le comment.
On en est loin.

Si je ne suis pas d'accord sur la gratuité des stagiaires, qui quelques fois coûtent cher, je le suis avec vous sur le non suivi de certains professeurs que l'on ne voit jamais.
C'est le problème des profs qui de moins en moins ont travaillé en entreprise, et même si je vais me faire mal voir, je prêche pour l'obligation de stage en entreprise aussi pour les profs, afin qu'ils aient aussi la connaissance de la vraie vie.

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26/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Weenana du 25/01/15

Pose toi, la question de savoir si les jeunes qui sont dans ces sections, le sont par choix perso ou si ce sont des voies de garage. Et tu comprendras qu'ils mettent autant d'inertie dans leur tâche.

C'est sûrement vrai si l'on veut absolument amener les élèves au bac sans redoubler et forcément à l'échec. Alors qu'il existe un très bon système qui existe et s'appelle apprentissage !

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26/01/15
Cacahouette  (Kourou)

En réponse au message de Koro du 26/01/15

Si je ne suis pas d'accord sur la gratuité des stagiaires, qui quelques fois coûtent cher, je le suis avec vous sur le non suivi de certains professeurs que l'on ne voit jamais.
C'est le problème des profs qui de moins en moins ont travaillé en entreprise, et même si je vais me faire mal voir, je prêche pour l'obligation de stage en entreprise aussi pour les profs, afin qu'ils aient aussi la connaissance de la vraie vie.

KORO ,ils font quoi vos stagiaires ,ils passent le balai,si vous voulez éviter les accidents c'est que vous n'avez aucune connaissance ,aucune pédagogie, que vos ouvriers travaillent dans des conditions déplorables ,pourquoi prendre des stagiaires si vous ne pouvez pas les former aux rudiments du métier ,a mon age vous n' allez pas m'apprendre la musique ,c'est franchement déplorable ce comportement et pire encore vouloir ce justifier

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26/01/15
Cacahouette  (Kourou)

En réponse au message de Koro du 26/01/15

C'est sûrement vrai si l'on veut absolument amener les élèves au bac sans redoubler et forcément à l'échec. Alors qu'il existe un très bon système qui existe et s'appelle apprentissage !

KORO,
L'apprentissage une bonne formation mais surtout qu'ils ne touchent a rien de peur qu'ils n'aient un accident ,a la rigueur étre un bon père de famille ,un plus le Brevet de Maitrise
méditer un peu plus a vos responsabilités de Maitre de Stages ou faites du fric

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26/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Koro du 26/01/15

Si je ne suis pas d'accord sur la gratuité des stagiaires, qui quelques fois coûtent cher, je le suis avec vous sur le non suivi de certains professeurs que l'on ne voit jamais.
C'est le problème des profs qui de moins en moins ont travaillé en entreprise, et même si je vais me faire mal voir, je prêche pour l'obligation de stage en entreprise aussi pour les profs, afin qu'ils aient aussi la connaissance de la vraie vie.

bonjour,
l'idée du stage pour le professeur n'est pas une mauvaise idée, en soi.

sauf que : il ne faudrait pas que ce stage "ouvrier" se fasse dans une entreprise où le professeur stagiaire ne verrait pas la réalité réelle du terrain...je m'explique : mes collègues de travail ont tous bac+6, certains sont ingénieurs, et de ce fait, dans leur cursus, font des stages

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26/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Philippe2 du 26/01/15

il y a 50 ans la question était facile à trancher, aujourd'hui je ne peux que dire qui n'est pas guyanais à mes yeux, ceux qui arborent fièrement des drapeaux étrangers ou même les peignent sur la chaussée (route des plages par exemple) , ceux qui passent ici et s'en vont après nous avoir fait des leçons de morale sur le bien vivre ensemble sans faire de l'apartheid.

il y a quelques années (excusez moi de ne pas avoir noté le jour) sur blada, une jeune française répondait personnellement à cette question qui vous tracasse tant, elle était la fille d'une bretonne et d'un pakistanais et se était amoureuse de la Guyane et se disait guyanaise; j'ai été ravi de cette intervention.

quant au principal, " l'état ne tolère pas, l'état subit." permettez moi d'être soufflé par votre affirmation que je ne commenterai pas, mais qui résume très bien l'état de déliquescence actuel.

bonjour,
@Philippe2 : vous avez répondu, merci bien.
ravi moi aussi de lire qu'une française amoureuse de la Guyane peut (a le droit) de se prétendre Guyanaise.
moi qui ai vécu plus de 25 ans en Alsace, qui y a pris femme, qui y a conçu un enfant, qui en parle la langue, eh bien j'ai bien du mal à m'y faire admettre, car je resterais pour ces gens-là

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27/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Cacahouette du 26/01/15

KORO ,ils font quoi vos stagiaires ,ils passent le balai,si vous voulez éviter les accidents c'est que vous n'avez aucune connaissance ,aucune pédagogie, que vos ouvriers travaillent dans des conditions déplorables ,pourquoi prendre des stagiaires si vous ne pouvez pas les former aux rudiments du métier ,a mon age vous n' allez pas m'apprendre la musique ,c'est franchement déplorable ce comportement et pire encore vouloir ce justifier

Votre réponse témoigne de votre méconnaissance de l'entreprise, additionnée d'un mépris total pour les patrons exploiteurs ! Je pense inutile de vous préciser ce que vous ne voulez pas comprendre, et pourtant, nombre de stagiaires ont bien étés formés au rudiment du métier dans mon entreprise, et bien qu'à la retraite, je continue !
Précision, il n'y a pas de balai dans mon atelier, mais une centrale d'aspiration.

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