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Education

1513 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
27/05/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Bonpom du 26/05/15

Des années 60 aux années 2010 : autre époque !

L'examen du bac (le nombre de séries et d'options) s'est depuis beaucoup beaucoup diversifié, le nombre de candidats triplé et cette nouvelle organisation amène de fortes contraintes sur un nombre restreint d'établissements.

Difficile je suppose d'être en cours et de surveiller une épreuve de bac en même temps.

Dans les 60's, la rentrée était le 18 septembre (année 67/68).
il y avait 6 séries au bac pour environ 210 000 candidats dans environ 5 300 lycées.

En 2014, la rentrée était le 3 septembre.
il y a plus de 90 séries de bac : une dizaine en général et techno (avec de nombreuses options) et plus de 80 séries de bac pro (plus d'une dizaine en Guyane) pour 680 000 candidats dans environ 4 400 lycées.

Et comme vous l'avez constaté sur le calendrier des examens, ils nécessitent des profs du 25 mai au 10 juillet.

Pas tous en même temps bien sur ! mais ces quelques données expliquent (peut-être?) la désorganisation dans les cours.

Au mieux, après son conseil de classe du 26 mai, votre petite nièce aura un emploi du temps "à trous".
Demandez tout de même confirmation au prof principal de votre petite nièce sur l'arrêt des cours car ce n'est pas synonyme de date du conseil de classe, celui ayant lieu particulièrement tôt !

http://www.liberation.fr/societe/2014/06/11/le-bac-2014-en-chiffres_1038107

https://books.google.fr/books?id=5pkOUPWzHokC&pg=PA83&lpg=PA83&

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lyc%C3%A9e_en_France

bien justifié logiquement et légalement.
il n'en reste pas moins vrai qu'il n'y aura plus de cours après, quoi que vous disiez, car les livres doivent être rendus la semaine d'après! même si vous allez dire qu'on peut enseigner sans livres... l'année scolaire est amputé d'un mois, si on y ajoute les cours qui sautent car certains profs prennent l'avion de Paris le lendemain des rentrées, etc.

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26/05/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Philippe2 du 26/05/15

comment faisaient les profs lorsque j'étais en lycée? on travaillait jusqu'au 29 juin, le 30 on avait le droit de jouer aux cartes, de grignoter des gateaux; c'était dans les années 1960, les profs étaient donc des surhommes!

Des années 60 aux années 2010 : autre époque !
L'examen du bac (le nombre de séries et d'options) s'est depuis beaucoup beaucoup diversifié, le nombre de candidats triplé et cette nouvelle organisation amène de fortes contraintes sur un nombre restreint d'établissements. Difficile je suppose d'être en cours et de

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26/05/15
Quiricou.  (Montjoly)

Ver le mois de novembre Valentin 3 ans et Quentin 3ans sont oublié dans les bus scolaire a des reprises différentes , Valentin est resté 4 heures enfermé dans le bus, quand a Quentin ils habite a Cacao et a été oublié des longues heures également , une filles écolière se fait reverser par un 4+4 et laisse ça vie , sur les routes chaque semaine des enfants arrivent gravement blessé au CHU DE Cayenne , les routes ne sont pas aménagé pour les piétons et les piste cyclables sont exposé a toute sorte de danger , caniveaux , trous , chiens et les automobilistes ! Malheureusement la cacophonie continue , une décision doit être prise et

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26/05/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Bonpom du 25/05/15

Un conseil de classe de première un 26 mai, une spécificité ?

"La plupart des conseils de classe débuteront le vendredi 12 juin 2015 ; seuls ceux des classes de terminales et de premières générales ou technologiques auront lieu respectivement à partir des lundi 8 et mercredi 10 juin 2015."

http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=83950

Dès le 25 mai et jusqu'au 10 juillet, certains profs sont convoqués (passage des oraux, surveillance, jury d'examen, corrections, etc.) et certains lycées sont centre d'examen.

http://www.ac-guyane.fr/spip.php?article315&p=article315&m=60&m2=61&m3=152

De plus, les élèves sont souvent "libérés" des cours pour réviser avant leurs épreuves du bac.

Au mieux, après le 26 mai, votre petite nièce aura un emploi du temps "à trous".

comment faisaient les profs lorsque j'étais en lycée? on travaillait jusqu'au 29 juin, le 30 on avait le droit de jouer aux cartes, de grignoter des gateaux; c'était dans les années 1960, les profs étaient donc des surhommes!

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25/05/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Philippe2 du 25/05/15

l'éducation nationale doit être réformée !
ma petite nièce, en 1ère dans un lycée aura demain mardi 26 mai son conseil de classe.
l'année donc est terminée avec plus d'un mois d'avance!
sans commentaire superflu.

Un conseil de classe de première un 26 mai, une spécificité ?
"La plupart des conseils de classe débuteront le vendredi 12 juin 2015 ; seuls ceux des classes de terminales et de premières générales ou technologiques auront lieu respectivement à partir des lundi 8 et mercredi 10 juin 2015."
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=83950

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25/05/15
Philippe2  (Matoury)

l'éducation nationale doit être réformée !
ma petite nièce, en 1ère dans un lycée aura demain mardi 26 mai son conseil de classe.
l'année donc est terminée avec plus d'un mois d'avance!
sans commentaire superflu.

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18/05/15
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Frautosaure du 17/05/15

deux trois conseils a najat pour ses reformes de l'education nationale
https://www.youtube.com/watch?v=x1smK10y0PA ........tu vois pierre ici on adore les profs........

Oui... Mais on n'a pas tous les mêmes atouts dans ce domaine... Et puis à notre époque c'est encore un coup à se prendre un procès, ou à déclencher une émeute !!! Mais l'idée est intéressante !

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17/05/15
Frautosaure  (Kourou)

deux trois conseils a najat pour ses reformes de l'education nationale
https://www.youtube.com/watch?v=x1smK10y0PA ........tu vois pierre ici on adore les profs........

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18/04/15
Bladanautes  (Kourou)

De pire en pire, la situation des incivilités, insultes et violences en tout genre dans les établissements scolaires de Guyane. Les chefs d'établissement font l'autruche, les profs se taisent, les syndicats sont mous. Où va la Guyane ? Et cette jeunesse pour partie sans cadre, ni valeurs ? http://www.franceguyane.fr/actualite/education-sante-environnement/la-ville-

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16/04/15
Philippe2  (Matoury)

la ministre de l'éducation nationale a encore frappé, après avoir fermé les internats d'exception, supprimé les bourses au mérite, la voila qui ferme les sections européennes en collèges; adieu l'ascenseur social, ils tiennent à niveler les élèves vers le bas, ma médiocratie pour tous, voila l'égalité socialiste! bravo!

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09/04/15
Prince Kindou  (Cayenne)

Bonjour bladanautes,
Je trouve étrange qu'en Guyane, une filière telle que le DCG (qui succède au BTS compta, disons un licence pro compta) ne soit pas proposée en cours du soir
par une organisme quel qu’il soit.
Qu'en pensez-vous ???
Cela est fort dommage à mon sens.

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06/03/15
Cocoetcocotte  (Cayenne)

le Note sur la politique hygiène bucco-dentaire à la rentrée de septembre pour l'année scolaire 2014/2015 pour les enfants qui mangent à la cantine (brossage des dents et serviettes de table) surtout brossage de dent pas du tout respecter peux importe qu'on le veuille ou non le règlement et le règlement et doit être respecter alors qu'en est t'il saviez vous un mois après donc en octobre l'école Marie Lucette Boris et la Maternelle de Mirza (je ne parle pas de Malacarnet n'ayant pas d'enfant la bas ) ne respecte plus du tout cela les atsem de la

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19/02/15
Magaling  (Cayenne)

En réponse au message de Ella du 18/02/15

"Noël, comme le carnaval, est un thème abordé à l'école, on étudie le fait religieux , les origines de cette fête, c'est aussi un prétexe à différents apprentissages (...)":
ce ne devraient être que des prétextes (et non pas "aussi")
Toutefois, je ne comprends pas bien l'intérêt d'étudier le fait religieux dans la mesure ou l'école est laïque. Des thématiques (Noël, carnaval...) au service des domaines disciplinaires de l'école primaire, d'accord, mais pas au service du fait religieux.

Najat Vallaud-Belkacem parle d'"enseignement laïque du fait religieux".
http://www.acteurspublics.com//najat-vallaud-belkacem-veut-retablir-l-autorite-des-maitres

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19/02/15
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Bonpom du 18/02/15

"je ne comprends pas bien l'intérêt d'étudier le fait religieux dans la mesure ou l'école est laïque"

"l’enseignement du fait religieux est dispensé par les professeurs des écoles [...] à partir du CE2, puis [...] par les professeurs d’histoire-géographie (naissance des religions, rôle de l’Église au Moyen Âge, etc.), de français (lecture d’extraits de la Bible et autres textes sacrés), d’arts plastiques ou encore de philosophie (possibilité d’étudier des textes de Saint-Augustin, Averroès ou Saint Thomas d’Aquin)."

Il n'a pas pour but de former des curés, des imams ou des rabbins.
Il s'agit de connaitre les grands mouvements de pensée, les apports des religions à notre civilisation, à la littérature, aux arts.

Le débat n'est pas nouveau. Voir le rapport Régis Debray - février 2002
http://www.education.gouv.fr/cid2025/l-enseignement-du-fait-religieux-dans-l-ecole-laique.html

Et il prend une autre résonance après les attentats de janvier.
http://www.la-croix.com//Comment-penser-l-enseignement-du-fait-religieux-a-l-ecole-

Mon bref passage dans le privé, ainsi que ma rencontre avec quelques évangélistes dans le public m'ont un peu rendu la chose épidermique. Du coup, j'ai pris l'habitude de faire l'impasse jusqu'au CE2. Ca m'arrangeait.   Merci pour les liens :)
Je me rend bien compte que ma posture s'est quelque peu figée, du coup, je lis:
Séminaire « L'enseignement du fait religieux » http://eduscol.education.fr/l-ecole-et-le-fait-religieux

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19/02/15
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Pierre33 du 18/02/15

"... je ne comprends pas bien l'intérêt d'étudier le fait religieux dans la mesure ou l'école est laïque..."
Alors vous allez devoir supprimer des pans entiers de l'Histoire... Les religions de l'Égypte antique, de la Grèce et de la Rome antiques, la naissance du christianisme, son expansion dans l'Empire romain, la naissance de l'islam, le rôle de l'Église au Moyen Âge, les croisades, les conflits avec le monde musulman... Comment ferez-vous en histoire de l'art pour étudier l'art roman, l'art gothique, la Renaissance...? Exit Michel-Ange, le chant grégorien, Bach, l'art baroque, etc. À moins d'étudier cela sans aucune référence au fait religieux... Mais ça risque quand même de poser quelques difficultés ! Faudra m'expliquer comment vous compter faire...
Le fait religieux fait partie intégrante de notre histoire, qu'on le veuille ou non... Le nier ne fera rien avancer, bien au contraire !
http://www.lexpress.fr//la-laicite-une-interpretation-fallacieuse-de-la-neutralite-de-l-etat
Certes, on peut faire le carnaval sans en connaître l'origine et son histoire, idem pour Noël... On peut évidemment faire comme si les religions n'existaient pas...Croyez-vous vraiment que ce soit la solution? N'avez-vous pas l'impression qu'on est en train de tomber dans une forme de laïcité intégriste...?

"N'avez-vous pas l'impression qu'on est en train de tomber dans une forme de laïcité intégriste...?":
en ce qui me concerne le risque est là :(, vous avez raison. Cette petite piqûre de raison ne fait pas de mal...

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18/02/15
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Ella du 18/02/15

"Noël, comme le carnaval, est un thème abordé à l'école, on étudie le fait religieux , les origines de cette fête, c'est aussi un prétexe à différents apprentissages (...)":
ce ne devraient être que des prétextes (et non pas "aussi")
Toutefois, je ne comprends pas bien l'intérêt d'étudier le fait religieux dans la mesure ou l'école est laïque. Des thématiques (Noël, carnaval...) au service des domaines disciplinaires de l'école primaire, d'accord, mais pas au service du fait religieux.

"... je ne comprends pas bien l'intérêt d'étudier le fait religieux dans la mesure ou l'école est laïque..." Alors vous allez devoir supprimer des pans entiers de l'Histoire... Les religions de l'Égypte antique, de la Grèce et de la Rome antiques, la naissance du christianisme, son expansion dans l'Empire romain, la naissance de l'islam, le rôle de l'Église au Moyen Âge, les croisades, les conflits avec le monde musulman... Comment ferez-vous en histoire de l'art pour

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18/02/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Ella du 18/02/15

"Noël, comme le carnaval, est un thème abordé à l'école, on étudie le fait religieux , les origines de cette fête, c'est aussi un prétexe à différents apprentissages (...)":
ce ne devraient être que des prétextes (et non pas "aussi")
Toutefois, je ne comprends pas bien l'intérêt d'étudier le fait religieux dans la mesure ou l'école est laïque. Des thématiques (Noël, carnaval...) au service des domaines disciplinaires de l'école primaire, d'accord, mais pas au service du fait religieux.

"je ne comprends pas bien l'intérêt d'étudier le fait religieux dans la mesure ou l'école est laïque"
"l’enseignement du fait religieux est dispensé par les professeurs des écoles [...] à partir du CE2, puis [...] par les professeurs d’histoire-géographie (naissance des religions, rôle de l’Église au Moyen Âge, etc.), de français (lecture d’extraits de la Bible et autres textes sacrés),

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18/02/15
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Probst Raymonde du 17/02/15

Carnaval, suite et fin (pour moi).
Pour tous ceux qui échangent sur ce thème,

Vous avez l'art et la manière d'entraîner les personnes sur des terrains nauséabonds. Relisez mon message initial en date du 14/02/15. Noël, comme le carnaval, est un thème abordé à l'école, on étudie le fait religieux , les origines de cette fête, c'est aussi un prétexe à différents apprentissages mais nous n'allons pas jusqu'à initier les enfants au "chanté Nwèl" ou au chemin de croix (pour ceux qui ne comprennent le sens de la laïcité).
MO BOUT Ké ZÒT!

"Noël, comme le carnaval, est un thème abordé à l'école, on étudie le fait religieux , les origines de cette fête, c'est aussi un prétexe à différents apprentissages (...)":
ce ne devraient être que des prétextes (et non pas "aussi")
Toutefois, je ne comprends pas bien l'intérêt d'étudier le fait religieux dans la mesure ou l'école est laïque. Des thématiques (Noël, carnaval...) au service des domaines disciplinaires de l'école primaire, d'accord, mais pas au service du fait religieux.

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18/02/15
Penséelibre  (Cayenne)

En réponse au message de Farouk Amri du 17/02/15

La parole plus forte que la peur

Chers parents,

C’est à vous que mon billet s’adresse. L’éducation est une science inexacte. Et nous commettons tous des erreurs.
Nous souhaitons et espérons tellement pour nos enfants : qu’ils soient premiers de la classe, excellents en sport, épanouis… populaires. Et puis il y a la réalité. L’adolescence est l’âge magnifique de la découverte de soi et de ses potentialités, elle est aussi la période cruciale où se construit l’identité par le regard des autres. Chez l’adolescent, le regard des copains, des camarades, des pairs compte autant, sinon plus, que celui des parents. L’image de soi est devenue fondamentale pour nos jeunes ; d’où l’effet amplificateur sur ce registre des réseaux sociaux.

Le harcèlement est un des (nombreux) enfants de la violence. Il se définit comme une violence verbale, physique ou psychologique d’un individu ou d’un groupe à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Cette violence répétitive est surtout présente à l’école. Des spectateurs sont souvent présents. Et cette répétition peut être dramatique. Car le harcèlement vise, consciemment ou pas, à faire mal, voire très mal.

Les fragilités d’un enfant sont perceptibles par les autres ; certains allument inconsciemment un signal d’excitation. Le moindre prétexte sera l’étincelle : nom de famille, prénom de la mère, différence physique, trop bons résultats scolaires, compliment d’un enseignant, … tout peut déclencher une situation de harcèlement. Tous les enfants sont concernés, quel que soit leur milieu social, leur sexe, leur âge (de la maternelle au lycée), le type d’établissement qu’ils fréquentent.  Certains enfants savent répondre naturellement et instinctivement et désamorcent en quelque sorte le conflit. Mais gare à celui qui en est incapable. L’enfer comme bouc-émissaire est pour lui.

Première erreur des parents quand votre enfant vous parle du harcèlement qu’il subit : minimiser ou banaliser ce qu’on croit être des gamineries passagères, des mauvaises blagues. Si votre enfant vous en parle, c’est en général parce que ce harcèlement dure depuis un certain temps et que malgré ses tentatives, il n’arrive pas ou plus à y faire face. Votre enfant est en danger.

Deuxième erreur des parents, c’est de dire à son enfant : « défends-toi ! » car tout parent a du mal à comprendre que son enfant puisse être faible. Mais là encore, tout porte à croire que votre enfant a déjà tout essayé avant de vous en parler. Pire, une défense « forcée » de votre enfant a de grandes chances d’être inadéquate, voire ridicule et ne fera qu’aggraver les choses. Pire enfin, l’enfant interprètera votre injonction comme un reproche de son incapacité à se défendre.  Et cela peut avoir un effet destructeur dans la construction de sa personnalité comme s’attribuer la responsabilité de son harcèlement : « ça m’arrive et je le mérite » ; harceleur : « t’es une merde », harcelé « oui je le suis ». La peur ne se maîtrise pas. Elle peut saisir à tout instant. Même quand on est adulte … et parent.

Troisième erreur : ne pas voir, ou de ne pas prendre la mesure de signes envoyés par votre enfant (où les confondre avec une crise d’ado) : phobie scolaire, repli sur soi, manque d’appétit, fatigue due à l’insomnie…L’enfant harcelé a envie de s’isoler, de disparaître, de ne plus être dans le panorama, mais à l’école cela aggrave son cas, car il s’offre davantage comme sujet rejeté et, chez les enfants, cela ne pardonne pas. Le harcelé est fragilisé dans sa capacité à se protéger, à parler, à avoir confiance vis-à-vis de lui-même et des adultes.  

Certes, aujourd’hui, l’Ecole est sensibilisée sur cette question (avec toutefois 20 ans de retard sur un pays comme la Finlande). Vous pouvez exiger de l’école qu’elle agisse contre les harceleurs (qui sont en grande majorité d’ex harcelés), ou vous tourner vers la justice.

Mais il y a surtout et avant tout le type de relations que vous avez avec votre enfant. Pour ne pas être malmené, il faut avoir l’esprit libre, ne pas avoir peur, ne pas être un handicapé de la relation. Cela s’apprend d’abord dans la sphère familiale où chaque moment devrait être propice à l’échange. Pas de TV pendant un dîner, prendre 30 secondes pour consulter son carnet de liaison, parler, dialoguer …

L’enfant n’est pas un adulte en miniature. Il a besoin de l’adulte, d’être sécurisé, d’être écouté. Ainsi il parlera et sa parole sera plus forte que sa peur.

Farouk AMRI

Limite moraliste mais instructif et surtout tellement vrai.
A titre personnel, j'ai cruellement souffert du harcèlement et c'est vrai que pour ne pas apparaître faible aux yeux de mon père, je n'en ai jamais parlé avec lui. J'ai banni la TV chez moi et je pense aujourd'hui à entretenir des vrais moments de discussion avec mes enfants. C'est fragile un enfant et ça grandit tellement vite.

Répondre

17/02/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Farouk Amri du 17/02/15

La parole plus forte que la peur

Chers parents,

C’est à vous que mon billet s’adresse. L’éducation est une science inexacte. Et nous commettons tous des erreurs.
Nous souhaitons et espérons tellement pour nos enfants : qu’ils soient premiers de la classe, excellents en sport, épanouis… populaires. Et puis il y a la réalité. L’adolescence est l’âge magnifique de la découverte de soi et de ses potentialités, elle est aussi la période cruciale où se construit l’identité par le regard des autres. Chez l’adolescent, le regard des copains, des camarades, des pairs compte autant, sinon plus, que celui des parents. L’image de soi est devenue fondamentale pour nos jeunes ; d’où l’effet amplificateur sur ce registre des réseaux sociaux.

Le harcèlement est un des (nombreux) enfants de la violence. Il se définit comme une violence verbale, physique ou psychologique d’un individu ou d’un groupe à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Cette violence répétitive est surtout présente à l’école. Des spectateurs sont souvent présents. Et cette répétition peut être dramatique. Car le harcèlement vise, consciemment ou pas, à faire mal, voire très mal.

Les fragilités d’un enfant sont perceptibles par les autres ; certains allument inconsciemment un signal d’excitation. Le moindre prétexte sera l’étincelle : nom de famille, prénom de la mère, différence physique, trop bons résultats scolaires, compliment d’un enseignant, … tout peut déclencher une situation de harcèlement. Tous les enfants sont concernés, quel que soit leur milieu social, leur sexe, leur âge (de la maternelle au lycée), le type d’établissement qu’ils fréquentent.  Certains enfants savent répondre naturellement et instinctivement et désamorcent en quelque sorte le conflit. Mais gare à celui qui en est incapable. L’enfer comme bouc-émissaire est pour lui.

Première erreur des parents quand votre enfant vous parle du harcèlement qu’il subit : minimiser ou banaliser ce qu’on croit être des gamineries passagères, des mauvaises blagues. Si votre enfant vous en parle, c’est en général parce que ce harcèlement dure depuis un certain temps et que malgré ses tentatives, il n’arrive pas ou plus à y faire face. Votre enfant est en danger.

Deuxième erreur des parents, c’est de dire à son enfant : « défends-toi ! » car tout parent a du mal à comprendre que son enfant puisse être faible. Mais là encore, tout porte à croire que votre enfant a déjà tout essayé avant de vous en parler. Pire, une défense « forcée » de votre enfant a de grandes chances d’être inadéquate, voire ridicule et ne fera qu’aggraver les choses. Pire enfin, l’enfant interprètera votre injonction comme un reproche de son incapacité à se défendre.  Et cela peut avoir un effet destructeur dans la construction de sa personnalité comme s’attribuer la responsabilité de son harcèlement : « ça m’arrive et je le mérite » ; harceleur : « t’es une merde », harcelé « oui je le suis ». La peur ne se maîtrise pas. Elle peut saisir à tout instant. Même quand on est adulte … et parent.

Troisième erreur : ne pas voir, ou de ne pas prendre la mesure de signes envoyés par votre enfant (où les confondre avec une crise d’ado) : phobie scolaire, repli sur soi, manque d’appétit, fatigue due à l’insomnie…L’enfant harcelé a envie de s’isoler, de disparaître, de ne plus être dans le panorama, mais à l’école cela aggrave son cas, car il s’offre davantage comme sujet rejeté et, chez les enfants, cela ne pardonne pas. Le harcelé est fragilisé dans sa capacité à se protéger, à parler, à avoir confiance vis-à-vis de lui-même et des adultes.  

Certes, aujourd’hui, l’Ecole est sensibilisée sur cette question (avec toutefois 20 ans de retard sur un pays comme la Finlande). Vous pouvez exiger de l’école qu’elle agisse contre les harceleurs (qui sont en grande majorité d’ex harcelés), ou vous tourner vers la justice.

Mais il y a surtout et avant tout le type de relations que vous avez avec votre enfant. Pour ne pas être malmené, il faut avoir l’esprit libre, ne pas avoir peur, ne pas être un handicapé de la relation. Cela s’apprend d’abord dans la sphère familiale où chaque moment devrait être propice à l’échange. Pas de TV pendant un dîner, prendre 30 secondes pour consulter son carnet de liaison, parler, dialoguer …

L’enfant n’est pas un adulte en miniature. Il a besoin de l’adulte, d’être sécurisé, d’être écouté. Ainsi il parlera et sa parole sera plus forte que sa peur.

Farouk AMRI

Finalement, je crois qu'on va pas être pressé de vous voir président de la future collectivité locale...Sur la ligne de départ déjà un arriviste, un parvenu, une enfumeuse. Nous manquait un bonimenteur ! Et Blada qui étale vos ratiocinations...

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17/02/15
Farouk Amri  (Cayenne)

La parole plus forte que la peur
Chers parents,
C’est à vous que mon billet s’adresse. L’éducation est une science inexacte. Et nous commettons tous des erreurs.
Nous souhaitons et espérons tellement pour nos enfants : qu’ils soient premiers de la classe, excellents en sport, épanouis… populaires. Et puis il y a la réalité. L’adolescence est l’âge magnifique de la découverte de soi et de ses potentialités, elle est aussi la période cruciale où se construit l’identité par le regard des autres. Chez l’adolescent, le regard des copains, des camarades, des pairs compte autant, sinon plus, que celui des parents. L’image de soi est devenue fondamentale pour nos jeunes ; d’où l’effet

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12/02/15
Elvina  (Kourou)

Bonjour,
est-ce que quelqu'un sait ou on peut trouver les secteurs pour chaque écoles de Kourou ?
juste histoire situer les quartiers concernés par chaque écoles élémentaires ..
merci

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05/02/15
Penséelibre  (Cayenne)

En réponse au message de Farouk Amri du 03/02/15

Jeune

L’avenir t’appartient mais il n’est guère tracé. Je ne vais pas ici te parler de tes devoirs, tu risquerais d’abandonner immédiatement ta lecture,
mais de tes droits, ceux auxquels tu es si considérablement attaché. « Ouais j’l’ai tapé parce qu’il me manquait de respect », effectivement tu as le droit de choisir le mot au geste, le dialogue à la colère, le pardon à la rancune. «Ouais, mais moi mes parents y sont pauvres », effectivement tu as le droit de regarder le monde et de te dire que la vie en Guyane est quand même belle car avoir le droit de vivre en paix est un luxe qui vaut d’innombrables richesses. « Ouais, mais mes parents y parlent pas français », effectivement, en plus de la richesse de ta langue maternelle, tu as également le droit de profiter de l’école gratuite pour t’offrir un bel horizon et être fier de pouvoir venir en aide à tes parents s’ils rencontraient des tracas administratifs. « Ouais, mais mes profs y m’aiment pas », effectivement tu as le droit d’adopter un comportement qui te permettra de profiter positivement d’eux. «Ouais, mais mes parents y m’donnent pas d’argent », effectivement tu as le droit de ne pas succomber à la société de consommation, de te persuader que le matériel ne remplace pas l’amour, la solidarité et la santé même si pour cela il te faudra parfois apprendre la patience, serrer les dents, combattre tes envies immédiates et te projeter loin, plus loin, à l’âge adulte en étant sûr de jeter un regard fier et digne sur tes futurs enfants. « Ouais, mais moi on me traite d’Haïtien (de Métro, de Brésilien, de Chinois, de Bushi…) », effectivement tu as le droit de croire la parole des Anciens qui dit que pour être Guyanais, il te suffit juste d’aimer et de respecter le Territoire. « Ouais, mais pour moi la société ne fait rien », tu as effectivement le droit de ne pas croire toujours ce que tu dis et quand bien même, il te reste le droit de t’y investir dans le sport, la culture, le social via l’entraide ou l’aide scolaire à des plus jeunes ou à des gens illettrés par exemple pour que cette société ressemble plus à ton idéal. « Ouais, mais moi j’ai tout et je m’ennuie … je n’aime pas ma vie », effectivement tu as le droit d’être malheureux sans raison mais cherche à faire du bien aux autres et, reconnaissance aidant, tu verras que tu te sentiras obligatoirement mieux.

Je ne vais pas te faire la morale mais sais-tu que tu possèdes, en m’appuyant sur des faits concrets, des clés de vie formidables et gratuites : la politesse, le respect et l’honnêteté. Elles t’ouvriront des portes et t’offriront, aujourd’hui et demain, des sourires chez tes parents, tes proches, tes professeurs, ton employeur, tes salariés ou tes clients, ton commerçant « chinois » et tes amis, les vrais, ceux avec lesquels tu n’es pas en compétition ou qui ne t’incitent pas à transgresser l’interdit.

Juste une dernière chose. Tu as le droit d’être discipliné. Tu sais la discipline, la vraie, celle qui est le principe moteur de ta liberté, celle avec laquelle tu as appris à faire tes premiers pas, à écrire tes premiers mots, à maîtriser tes premières roues de vélo, … à tenter d’atteindre les frontières de tes capacités exceptionnelles - elles existent, n’en doute pas - la discipline donc avec laquelle ton droit aux rêves rendront ceux-ci possibles.

Farouk AMRI

Raymonde vous fait hommage et elle a ... parfaitement raison. Magnifique, simple et terriblement efficace. Le rectorat et les enseignants devraient s'en inspirer. Brava Farouk Amri

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03/02/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Lematourien du 02/02/15

C'est assez honteux, ce qui se passe à l'école primaire de Balata Ouest! L'absence répétée des instituteurs, minimum une fois par semaine! Et à chaque fois, un petit mot pour demander aux parents de garder leurs enfants! Est ce légal ?N' y a t il pas obligation aux écoles d'accueillir les enfants durant les horaires scolaires? Et à qui écrire au rectorat ? J'espère que notre recteur si prompt à magner la langue de bois, notamment sur les rythmes scolaires, sera aussi réactif à demander aux corps enseignants de se mettre au travail

"N' y a t il pas obligation aux écoles d'accueillir les enfants durant les horaires scolaires? "
il y a "obligation" en cas d'absence imprévisible ou grève.
Lire la suite ici : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F19364.xhtml
S'il s'agit d'une absence prévue (par exemple dans le cadre de la formation) a priori, l'école a l'obligation d'accueillir les enfants et d'assurer la continuité de l'enseignement : c'est la

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03/02/15
Franckdubos  (Cayenne)

En réponse au message de Farouk Amri du 03/02/15

Jeune

L’avenir t’appartient mais il n’est guère tracé. Je ne vais pas ici te parler de tes devoirs, tu risquerais d’abandonner immédiatement ta lecture,
mais de tes droits, ceux auxquels tu es si considérablement attaché. « Ouais j’l’ai tapé parce qu’il me manquait de respect », effectivement tu as le droit de choisir le mot au geste, le dialogue à la colère, le pardon à la rancune. «Ouais, mais moi mes parents y sont pauvres », effectivement tu as le droit de regarder le monde et de te dire que la vie en Guyane est quand même belle car avoir le droit de vivre en paix est un luxe qui vaut d’innombrables richesses. « Ouais, mais mes parents y parlent pas français », effectivement, en plus de la richesse de ta langue maternelle, tu as également le droit de profiter de l’école gratuite pour t’offrir un bel horizon et être fier de pouvoir venir en aide à tes parents s’ils rencontraient des tracas administratifs. « Ouais, mais mes profs y m’aiment pas », effectivement tu as le droit d’adopter un comportement qui te permettra de profiter positivement d’eux. «Ouais, mais mes parents y m’donnent pas d’argent », effectivement tu as le droit de ne pas succomber à la société de consommation, de te persuader que le matériel ne remplace pas l’amour, la solidarité et la santé même si pour cela il te faudra parfois apprendre la patience, serrer les dents, combattre tes envies immédiates et te projeter loin, plus loin, à l’âge adulte en étant sûr de jeter un regard fier et digne sur tes futurs enfants. « Ouais, mais moi on me traite d’Haïtien (de Métro, de Brésilien, de Chinois, de Bushi…) », effectivement tu as le droit de croire la parole des Anciens qui dit que pour être Guyanais, il te suffit juste d’aimer et de respecter le Territoire. « Ouais, mais pour moi la société ne fait rien », tu as effectivement le droit de ne pas croire toujours ce que tu dis et quand bien même, il te reste le droit de t’y investir dans le sport, la culture, le social via l’entraide ou l’aide scolaire à des plus jeunes ou à des gens illettrés par exemple pour que cette société ressemble plus à ton idéal. « Ouais, mais moi j’ai tout et je m’ennuie … je n’aime pas ma vie », effectivement tu as le droit d’être malheureux sans raison mais cherche à faire du bien aux autres et, reconnaissance aidant, tu verras que tu te sentiras obligatoirement mieux.

Je ne vais pas te faire la morale mais sais-tu que tu possèdes, en m’appuyant sur des faits concrets, des clés de vie formidables et gratuites : la politesse, le respect et l’honnêteté. Elles t’ouvriront des portes et t’offriront, aujourd’hui et demain, des sourires chez tes parents, tes proches, tes professeurs, ton employeur, tes salariés ou tes clients, ton commerçant « chinois » et tes amis, les vrais, ceux avec lesquels tu n’es pas en compétition ou qui ne t’incitent pas à transgresser l’interdit.

Juste une dernière chose. Tu as le droit d’être discipliné. Tu sais la discipline, la vraie, celle qui est le principe moteur de ta liberté, celle avec laquelle tu as appris à faire tes premiers pas, à écrire tes premiers mots, à maîtriser tes premières roues de vélo, … à tenter d’atteindre les frontières de tes capacités exceptionnelles - elles existent, n’en doute pas - la discipline donc avec laquelle ton droit aux rêves rendront ceux-ci possibles.

Farouk AMRI

Un texte plein de sagesse mais aussi porteur de responsabilité. Il s'agira aussi de s'adresser aux parents souvent fragilisés face aux comportements de leurs enfants , La sphère privée étant le premier espace où les liens se tissent comme aussi les premières incompréhensions.

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03/02/15
Robespierre  (Kourou)

En réponse au message de Farouk Amri du 03/02/15

Jeune

L’avenir t’appartient mais il n’est guère tracé. Je ne vais pas ici te parler de tes devoirs, tu risquerais d’abandonner immédiatement ta lecture,
mais de tes droits, ceux auxquels tu es si considérablement attaché. « Ouais j’l’ai tapé parce qu’il me manquait de respect », effectivement tu as le droit de choisir le mot au geste, le dialogue à la colère, le pardon à la rancune. «Ouais, mais moi mes parents y sont pauvres », effectivement tu as le droit de regarder le monde et de te dire que la vie en Guyane est quand même belle car avoir le droit de vivre en paix est un luxe qui vaut d’innombrables richesses. « Ouais, mais mes parents y parlent pas français », effectivement, en plus de la richesse de ta langue maternelle, tu as également le droit de profiter de l’école gratuite pour t’offrir un bel horizon et être fier de pouvoir venir en aide à tes parents s’ils rencontraient des tracas administratifs. « Ouais, mais mes profs y m’aiment pas », effectivement tu as le droit d’adopter un comportement qui te permettra de profiter positivement d’eux. «Ouais, mais mes parents y m’donnent pas d’argent », effectivement tu as le droit de ne pas succomber à la société de consommation, de te persuader que le matériel ne remplace pas l’amour, la solidarité et la santé même si pour cela il te faudra parfois apprendre la patience, serrer les dents, combattre tes envies immédiates et te projeter loin, plus loin, à l’âge adulte en étant sûr de jeter un regard fier et digne sur tes futurs enfants. « Ouais, mais moi on me traite d’Haïtien (de Métro, de Brésilien, de Chinois, de Bushi…) », effectivement tu as le droit de croire la parole des Anciens qui dit que pour être Guyanais, il te suffit juste d’aimer et de respecter le Territoire. « Ouais, mais pour moi la société ne fait rien », tu as effectivement le droit de ne pas croire toujours ce que tu dis et quand bien même, il te reste le droit de t’y investir dans le sport, la culture, le social via l’entraide ou l’aide scolaire à des plus jeunes ou à des gens illettrés par exemple pour que cette société ressemble plus à ton idéal. « Ouais, mais moi j’ai tout et je m’ennuie … je n’aime pas ma vie », effectivement tu as le droit d’être malheureux sans raison mais cherche à faire du bien aux autres et, reconnaissance aidant, tu verras que tu te sentiras obligatoirement mieux.

Je ne vais pas te faire la morale mais sais-tu que tu possèdes, en m’appuyant sur des faits concrets, des clés de vie formidables et gratuites : la politesse, le respect et l’honnêteté. Elles t’ouvriront des portes et t’offriront, aujourd’hui et demain, des sourires chez tes parents, tes proches, tes professeurs, ton employeur, tes salariés ou tes clients, ton commerçant « chinois » et tes amis, les vrais, ceux avec lesquels tu n’es pas en compétition ou qui ne t’incitent pas à transgresser l’interdit.

Juste une dernière chose. Tu as le droit d’être discipliné. Tu sais la discipline, la vraie, celle qui est le principe moteur de ta liberté, celle avec laquelle tu as appris à faire tes premiers pas, à écrire tes premiers mots, à maîtriser tes premières roues de vélo, … à tenter d’atteindre les frontières de tes capacités exceptionnelles - elles existent, n’en doute pas - la discipline donc avec laquelle ton droit aux rêves rendront ceux-ci possibles.

Farouk AMRI

MAGNIFIQUE
A afficher dans toutes les écoles, collèges et lycées et l'inclure dans les carnets de correspondance

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03/02/15
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Probst Raymonde du 03/02/15

Merci Farouk Amri pour ce message plein de sagesse de vie, d'optimisme et d'espoir pour tous nos jeunes. Je le proposerai à l'étude , thème par thème, à mes élèves.

J'espère que vous ne serez pas la seule… très joli texte en effet !

Répondre

03/02/15
Probst Raymonde  (Macouria)

En réponse au message de Farouk Amri du 03/02/15

Jeune

L’avenir t’appartient mais il n’est guère tracé. Je ne vais pas ici te parler de tes devoirs, tu risquerais d’abandonner immédiatement ta lecture,
mais de tes droits, ceux auxquels tu es si considérablement attaché. « Ouais j’l’ai tapé parce qu’il me manquait de respect », effectivement tu as le droit de choisir le mot au geste, le dialogue à la colère, le pardon à la rancune. «Ouais, mais moi mes parents y sont pauvres », effectivement tu as le droit de regarder le monde et de te dire que la vie en Guyane est quand même belle car avoir le droit de vivre en paix est un luxe qui vaut d’innombrables richesses. « Ouais, mais mes parents y parlent pas français », effectivement, en plus de la richesse de ta langue maternelle, tu as également le droit de profiter de l’école gratuite pour t’offrir un bel horizon et être fier de pouvoir venir en aide à tes parents s’ils rencontraient des tracas administratifs. « Ouais, mais mes profs y m’aiment pas », effectivement tu as le droit d’adopter un comportement qui te permettra de profiter positivement d’eux. «Ouais, mais mes parents y m’donnent pas d’argent », effectivement tu as le droit de ne pas succomber à la société de consommation, de te persuader que le matériel ne remplace pas l’amour, la solidarité et la santé même si pour cela il te faudra parfois apprendre la patience, serrer les dents, combattre tes envies immédiates et te projeter loin, plus loin, à l’âge adulte en étant sûr de jeter un regard fier et digne sur tes futurs enfants. « Ouais, mais moi on me traite d’Haïtien (de Métro, de Brésilien, de Chinois, de Bushi…) », effectivement tu as le droit de croire la parole des Anciens qui dit que pour être Guyanais, il te suffit juste d’aimer et de respecter le Territoire. « Ouais, mais pour moi la société ne fait rien », tu as effectivement le droit de ne pas croire toujours ce que tu dis et quand bien même, il te reste le droit de t’y investir dans le sport, la culture, le social via l’entraide ou l’aide scolaire à des plus jeunes ou à des gens illettrés par exemple pour que cette société ressemble plus à ton idéal. « Ouais, mais moi j’ai tout et je m’ennuie … je n’aime pas ma vie », effectivement tu as le droit d’être malheureux sans raison mais cherche à faire du bien aux autres et, reconnaissance aidant, tu verras que tu te sentiras obligatoirement mieux.

Je ne vais pas te faire la morale mais sais-tu que tu possèdes, en m’appuyant sur des faits concrets, des clés de vie formidables et gratuites : la politesse, le respect et l’honnêteté. Elles t’ouvriront des portes et t’offriront, aujourd’hui et demain, des sourires chez tes parents, tes proches, tes professeurs, ton employeur, tes salariés ou tes clients, ton commerçant « chinois » et tes amis, les vrais, ceux avec lesquels tu n’es pas en compétition ou qui ne t’incitent pas à transgresser l’interdit.

Juste une dernière chose. Tu as le droit d’être discipliné. Tu sais la discipline, la vraie, celle qui est le principe moteur de ta liberté, celle avec laquelle tu as appris à faire tes premiers pas, à écrire tes premiers mots, à maîtriser tes premières roues de vélo, … à tenter d’atteindre les frontières de tes capacités exceptionnelles - elles existent, n’en doute pas - la discipline donc avec laquelle ton droit aux rêves rendront ceux-ci possibles.

Farouk AMRI

Merci Farouk Amri pour ce message plein de sagesse de vie, d'optimisme et d'espoir pour tous nos jeunes. Je le proposerai à l'étude , thème par thème, à mes élèves.

Répondre

03/02/15
Farouk Amri  (Cayenne)

Jeune
L’avenir t’appartient mais il n’est guère tracé. Je ne vais pas ici te parler de tes devoirs, tu risquerais d’abandonner immédiatement ta lecture,
mais de tes droits, ceux auxquels tu es si considérablement attaché. « Ouais j’l’ai tapé parce qu’il me manquait de respect », effectivement tu as le droit de choisir le mot au geste, le dialogue à la colère, le pardon à la rancune. «Ouais, mais moi mes parents y sont pauvres », effectivement tu as le droit de regarder le monde et de te dire que la vie en Guyane est quand même belle car avoir le droit de vivre en paix est un luxe qui vaut d’innombrables richesses. « Ouais, mais mes parents y parlent pas français », effectivement, en plus de la richesse de ta langue maternelle, tu as

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02/02/15
Lematourien  (Matoury)

C'est assez honteux, ce qui se passe à l'école primaire de Balata Ouest! L'absence répétée des instituteurs, minimum une fois par semaine! Et à chaque fois, un petit mot pour demander aux parents de garder leurs enfants! Est ce légal ?N' y a t il pas obligation aux écoles d'accueillir les enfants durant les horaires scolaires? Et à qui écrire au rectorat ? J'espère que notre recteur si prompt à magner la langue de bois, notamment sur les rythmes scolaires, sera aussi réactif à demander aux corps enseignants de se mettre au travail

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28/01/15
Palakasiwa  (Régina)

En réponse au message de Farouk Amri du 27/01/15

REP +
Je me suis lourdement trompé quand, en tant que porte-parole du Collectif Trop Violans, j'avais déclaré qu'il n'y aurait jamais de REP+ à l'échelle de l'académie du fait de son coût financier.


Bravo sincèrement au Recteur et à son équipe d’avoir doter notre académie d’un plan massif d’investissement dans un contexte budgétaire difficile pour l’Etat. Car la première note positive du REP+ est l’emploi de 400 personnes supplémentaires sur deux ans, ce qui est une très bonne chose pour notre économie. L’autre élément positif réside dans le plus de maîtres que de classes pour le primaire prévu par le REP+ car c’est là que tout se joue fondamentalement. Un élève entrant en 6ème qui ne dispose pas des pré-requis et des savoirs élémentaires en français et en mathématiques est quasiment assuré d’être en échec au secondaire où il se retrouve noyé dans sa classe face à une multitude d’enseignants qui n’ont généralement pas le temps d’individualiser les apprentissages compte tenu des programmes à finir dans l’année.

Abordons maintenant les choses qui « chiffonnent ». Pour les rentrées 2015 et 2016, les personnels supplémentaires du REP + seront en grande majorité des contractuels, pour beaucoup en provenance de la métropole. En effet, le « réservoir » local est insuffisant pour combler ces nouveaux besoins humains. Les premiers pas du REP+ en Guyane risquent d’être accompagnés d’un nivellement par le bas sur la qualité des apprentissages. Non pas tant sur la qualité des enseignements fournis par les contractuels, je ne confonds pas diplôme et compétence, mais le concours reste la valeur étalon de la maîtrise d’un corpus pédagogique.

Il se passera plusieurs années avant que l’Université de Guyane et l’ESPE arrivent à former suffisamment de cadres pour pallier ces besoins. Qui plus est, le mouvement inter-académique de la rentrée 2015 est déjà terminé, donc peu de chances que des enseignants titulaires puissent encore venir en Guyane. On peut donc légitimement penser que l’un des objectifs du REP - la stabilité des équipes pédagogiques - est en l’espèce fortement compromis à court et à moyen terme. Un contractuel n’a aucune certitude quant à son maintien sur poste.

Ce n’est pas un problème nouveau. Depuis des années, la Guyane est confrontée à une pénurie d’enseignants. Il n’y a jamais eu de communication ambitieuse pour vendre les atouts de la Guyane, qu’ils soient intrinsèques au Territoire ou financiers (40% + indemnité). Cette simple action permettrait pourtant de lutter contre les stéréotypes dont est victime la Guyane (cf. le film Les Profs par exemple) et qui explique son manque d’attrait. Le bon sens aurait consisté par exemple à réaliser une maquette de présentation avantageuse de notre académie diffusée, numérique aidant, à l’échelle de la métropole à chaque début d’année avant le mouvement de mutations inter-académique. Là, c’est déjà trop tard.

La pondération du temps de travail des enseignants, c'est-à-dire l’abaissement du temps de présence devant élèves, mesure phare du REP+, est pour les raisons évoquées ci-dessus fortement compromis. En Seine-Saint-denis, académie confrontée également à la pénurie d’enseignants, des enseignants veulent aujourd’hui « sortir » du REP+. Beaucoup ont vu en effet leur emploi du temps inchangé et leur charge de travail s’alourdir. La compensation en heures supplémentaires ne suffit pas. Surtout, c’est ce qui risque de se produire en Guyane, conserver un même temps de travail entrainera le risques d'une pratique inchangée et donc la prise en charge des élèves en difficulté se transformera en vœu pieu.

Dans le même registre, la pondération du temps de travail des enseignants, emblème fort du REP+, ne va-t-elle pas cristalliser des conflits futurs entre syndicats et institutions, entre collègues et chefs d’établissement, les uns partisans d’un temps laissé à discrétion, les autres d’un contrôle institutionnel?

Enfin, tous les personnels en REP + vont bénéficier de journées de formation. Dispose-t-on de suffisamment de formateurs pour les réaliser ? Rien n’est moins sûr. Et qui s’occupera des élèves pendant les absences pour formation des enseignants ?

Je reste également sur ma proposition première : les bonifications de point pour mutation liées au REP vont accentuer le turn-over des personnels. Les fameux "chasseurs de prime" (à la marge heureusement) vont s'en donner à cœur joie.

On parle beaucoup d’enseignants mais la pénurie existe pour d’autres catégories de personnels : social, de santé, éducatif (CPE et surveillants), ou pédagogiques. Je pense tout particulièrement aux assistants pédagogiques. Ces derniers vont faire cruellement défaut dans la perspective d’individualiser les apprentissages. La prise en charge de petits groupes d’élèves, en parallèle ou en complément de la classe, pour faire de la remédiation ou de l’approfondissement (on ne parle pas assez des bons élèves) risque de manquer là aussi cruellement au niveau du REP.

Le REP +, ce n’est pas de la magie. Chez un grand nombre de directeurs d’école primaire ou de chefs d’établissements, il y a une inquiétude réelle compte tenu de la proximité de la prochaine rentrée scolaire, surtout si on soustrait les vacances scolaires et les périodes d’examens. Des groupes/comités de pilotage se sont créés mais il manque pêle-mêle : un calendrier précis des rencontres, la constitution d’équipes pédagogiques inter degrés, des binômes Inspecteurs premier et second degré pour piloter les dispositifs, quid des professeurs des écoles volontaires pour une immersion partielle dans le collège… en gros tout ce qui concours à faciliter la liaison CM2-6ème en matière d’apprentissage, de méthodes de travail, d’une connaissance transversale des degrés pour réfléchir ensemble aux procédés de remédiation… Comme son nom l’indique, le collège en REP + est censé être tête de réseau.

Le plus important. Gardons nous de nous féliciter par avance d’un tel classement. Il est à l’honneur de l’institution de lutter contre l’échec scolaire, véritable fléau social. Par exemple, les pistes menées sur la notation ou la formation des enseignants manifestent la volonté de l’éducation nationale d’améliorer sans cesse le système. Mais depuis la création de l’éducation prioritaire, des ZEP aux ECLAIR en passant par les RAR (l’institution adore les sigles), les conclusions de toutes les enquêtes, notamment celle du PISA (étude mondiale sur les connaissances des élèves) sont unanimes et sans appel : l’école en France, surtout en zone d’éducation prioritaire, accentue les inégalités sociales. C’est pourquoi, encore une fois, tous les moyens devraient prioritairement être consacrés au cycle Primaire. Mais on peut aussi imaginer une réflexion sur la sacro-sainte heure de cours, sur l’organisation de la journée, sur le mode de transmission du savoir, sur les programmes.

La critique est utile, les propositions aussi. Là aussi de façon pêle-mêle et non-exhaustive : faire entrer les parents d’élèves dans l’école, adopter un calendrier scolaire qui tienne compte du climat et qui privilégie le tourisme local; développer le dispositif « Ecole ouverte » pendant les petites vacances scolaires pour changer le regard porté par certains élèves et parents sur l’école ; animer la vie socio-éducative pour faire de l’établissement un lieu de vie facilitant son appropriation par les élèves ; doublée la charte sur la laïcité d'une charte sur le permis et le défendu, le licite et l'illicite ; faire en sorte que les postes sur les communes de l’intérieur/isolées soient réellement attractifs et avantageux –financièrement et professionnellement – pour les personnels ; mettre des adultes relais aux abords des établissements ; animer le corps des CPE, premiers soldats contre l’absentéisme, le décrochage et la violence scolaires. Et triple fois SURTOUT, développer des parcours de réussite pour tous les élèves.

Farouk AMRI

Enfin des infos locales! : merci. On doit sûrement se demander aussi: qui paie?
Quand ça touche le secondaire, le collège (REP+), ce seront plutôt les descendants des contribuables guyanais qui s'endetteront (merci les petits chefs locaux qui s'y sont cru avec la décentralisation). Quand ça touche le primaire, c'est plutôt l'Etat, le contribuable national (qui est aussi déjà contribuable local!), non?

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27/01/15
Farouk Amri  (Cayenne)

REP +
Je me suis lourdement trompé quand, en tant que porte-parole du Collectif Trop Violans, j'avais déclaré qu'il n'y aurait jamais de REP+ à l'échelle de l'académie du fait de son coût financier.

Bravo sincèrement au Recteur et à son équipe d’avoir doter notre académie d’un plan massif d’investissement dans un contexte budgétaire difficile pour l’Etat. Car la première note positive du REP+ est l’emploi de 400 personnes supplémentaires sur deux ans, ce qui est une très bonne chose pour notre économie. L’autre élément positif réside dans le plus de

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25/01/15
Bellevue19120

En réponse au message de Philippe2 du 24/01/15

une enseignante qui donne des leçons dans une école, ça apparait étrange !
une enseignante qui fait des heures supplémentaires en étant payée (un peu, dites vous) c'est étrange ! un parent d'élève qui est satisfait de la prof de son enfant, et qui la remercie, c'est étrange ! saut saba reste une commune non évoluée dans le monde moderne ! ouf, il y a un babaorum en Guyane !

C'est pas saut Saba!!!!!C'est l'école Saba à kourou!

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24/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Bellevue19120 du 23/01/15

ou est le problème?je pense que si cela était interdit le directeur de Saba dirais quelque chose, ou la mairie?Je n'ai pas l'impression d'être hors la loi!Moi cela aide mon fils et je suis content de trouver une enseignante volontaire pour faire des heures supplémentaires, elle devrait les faire ou ses cours chez elle?C'est plus pratique a l'école, je n'ai pas besoin de me déplacé, ça m'arange et je remercie la mairie d'autoriser cela , car ça me facilite la vie!!!!Alors cherché un autre combat que e taper sur des enseignants volontaires même si on dot les payés un peu.

une enseignante qui donne des leçons dans une école, ça apparait étrange !
une enseignante qui fait des heures supplémentaires en étant payée (un peu, dites vous) c'est étrange ! un parent d'élève qui est satisfait de la prof de son enfant, et qui la remercie, c'est étrange ! saut saba reste une commune non évoluée dans le monde moderne ! ouf, il y a un babaorum en Guyane !

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23/01/15
Doryphore  (Kourou)

En réponse au message de Palakasiwa du 23/01/15

Pas de gratuité pour le transport des collégiens: c'est le choix du CG973 bien lokal. Terre de métissage mais terre d'équité sociale? (Et qui t'es? toua)

Qui je suis moi???Pourquoi tu me demandes cela???On a besoin de se dire notre nom?Cela change quoi?Je suis bleu, blanc, rouge.Bien évidement les bus doivent être gratuits donnons une chance à nos enfants de réussir de s'ouvrir à autre chose.Donnons leur une chance tout simplement, allez chercher l'argent là où il est et laisser nos jeunes avoir accès

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23/01/15
Bellevue19120  (Kourou)

En réponse au message de Doryphore du 23/01/15

En revanche il y en a qui ne souffre pas trop et qui ne prenne pas en compte la souffrance de leur élèves, il n' y a que moi pour trouver que c'est grave de se faire payer des cours privés au sein d'une école publique!!!!!Déjà que l'on doit payer un nombre de fournitures pas possible, l'école n'est pas gratuite?????Je n'ai jamais fourni autant de chose à mes fils en métropole!!Et en plus pour être certain qu'il réussisse il faut débourser pour des cours après l'école dans l'école!!!!!
C'est quoi l'éducation en guyane???

ou est le problème?je pense que si cela était interdit le directeur de Saba dirais quelque chose, ou la mairie?Je n'ai pas l'impression d'être hors la loi!Moi cela aide mon fils et je suis content de trouver une enseignante volontaire pour faire des heures supplémentaires, elle devrait les faire ou ses cours chez elle?C'est plus pratique a l'école, je n'ai pas besoin de me

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23/01/15
Palakasiwa  (Régina)

En réponse au message de Doryphore du 23/01/15

En revanche il y en a qui ne souffre pas trop et qui ne prenne pas en compte la souffrance de leur élèves, il n' y a que moi pour trouver que c'est grave de se faire payer des cours privés au sein d'une école publique!!!!!Déjà que l'on doit payer un nombre de fournitures pas possible, l'école n'est pas gratuite?????Je n'ai jamais fourni autant de chose à mes fils en métropole!!Et en plus pour être certain qu'il réussisse il faut débourser pour des cours après l'école dans l'école!!!!!
C'est quoi l'éducation en guyane???

Pas de gratuité pour le transport des collégiens: c'est le choix du CG973 bien lokal. Terre de métissage mais terre d'équité sociale? (Et qui t'es? toua)

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23/01/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Doryphore du 23/01/15

En revanche il y en a qui ne souffre pas trop et qui ne prenne pas en compte la souffrance de leur élèves, il n' y a que moi pour trouver que c'est grave de se faire payer des cours privés au sein d'une école publique!!!!!Déjà que l'on doit payer un nombre de fournitures pas possible, l'école n'est pas gratuite?????Je n'ai jamais fourni autant de chose à mes fils en métropole!!Et en plus pour être certain qu'il réussisse il faut débourser pour des cours après l'école dans l'école!!!!!
C'est quoi l'éducation en guyane???

"Déjà que l'on doit payer un nombre de fournitures pas possible, l'école n'est pas gratuite????"
"Les fournitures scolaires individuelles [...] ne relèvent pas du principe de gratuité scolaire et restent à la charge des familles.[...] En théorie, les manuels scolaires, en tant que fournitures scolaires individuelles, pourraient être acquis également par les parents d'élèves."
http://eduscol.education.fr/cid48578/principe-de-gratuite.html

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23/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Doryphore du 22/01/15

C'est une honte comment la mairie autorise t-elle ce gendre de procédé?? Les locaux sont municipaux donc public, je paye des impôts donc moi aussi j'ai le droit d'occuper une salle de classe gratuitement. Je vais aller à Saba et demander un local pour faire des cours de monopoly et me faire payer. ELLE EST BELLE L'EDUCATION NATIONALE!!!!!!!!!
J'espère au moins que ce n'est pas l'enseignant de votre enfant !!!

ben (comme dirait les profs d'aujourd'hui) voila une excellente idée, occuper les enfants après l'école, mais jouer au monoply, comme au bridge ou aux échecs demande de la stratégie, de la concentration etc. est-ce que vous pensez apporter des tablettes ou i-phones pour ce faire?

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23/01/15
Doryphore  (Kourou)

En réponse au message de Franckdubos du 22/01/15

Notre école au bord du gouffre:

Toute la Guyane passera en éducation prioritaire à partir de la prochaine rentrée.
Faut il se réjouir de cette décision, de ce qui devait être une exception puisse devenir la norme?

C'est en réalité le constat d'un échec du système éducatif en Guyane, d'une fuite en avant comme d'un abandon face à nos réalités. Les enseignants comme l'ensemble des personnels attachées aux établissements scolaires font un travail formidable au quotidien, effectuant souvent l'impossible au regard des moyens dont ils disposent . Ils ont toutefois conscience que la "machine" s'est grippée depuis plusieurs années. A n'en pas douter ce classement en rep renforcée ne sera que temporaire car obsolète face à nos besoins futurs.

Au delà du manque de moyens il est aussi urgent de repenser les contenus éducatifs. Nos jeunes sont confrontés très tôt et souvent au sein des familles à des comportements violents. Cette violence est partout au sein des établissements comme à ses abords mettant en péril ces élèves sans repères, souvent la proie facile de caïds.

L'enseignement de la morale républicaine doit se faire dès le plus jeune âge avec le respect de l'enseignant comme des équipes pédagogiques tout en se tournant aussi vers les familles des jeunes de plus en plus démunis face à leurs enfants qui leurs échappent.

Il y a donc urgence à refonder l'enseignement en Guyane non pas par le placement en éducation prioritaire de la Guyane qui n'est en fait qu'un pansement face à une blessure bien plus profonde, mais par une prise de conscience collective de l'intérêt pour notre jeunesse.

Franck Dubos
Président UDI Guyane

En revanche il y en a qui ne souffre pas trop et qui ne prenne pas en compte la souffrance de leur élèves, il n' y a que moi pour trouver que c'est grave de se faire payer des cours privés au sein d'une école publique!!!!!Déjà que l'on doit payer un nombre de fournitures pas possible, l'école n'est pas gratuite?????Je n'ai jamais fourni autant de chose à mes fils

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22/01/15
Franckdubos  (Cayenne)

Notre école au bord du gouffre:
Toute la Guyane passera en éducation prioritaire à partir de la prochaine rentrée.
Faut il se réjouir de cette décision, de ce qui devait être une exception puisse devenir la norme?
C'est en réalité le constat d'un échec du système éducatif en Guyane, d'une fuite en avant comme d'un abandon face à nos réalités. Les enseignants comme l'ensemble des personnels attachées aux établissements scolaires font un travail formidable au quotidien, effectuant souvent l'impossible au regard des moyens dont ils disposent . Ils ont toutefois conscience

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22/01/15
Doryphore  (Kourou)

En réponse au message de Bellevue19120 du 21/01/15

oui mon enfant prend des cours à Saba après l école, où est le problème?

C'est une honte comment la mairie autorise t-elle ce gendre de procédé?? Les locaux sont municipaux donc public, je paye des impôts donc moi aussi j'ai le droit d'occuper une salle de classe gratuitement. Je vais aller à Saba et demander un local pour faire des cours de monopoly et me faire payer. ELLE EST BELLE L'EDUCATION NATIONALE!!!!!!!!!
J'espère au moins que ce n'est pas l'enseignant de votre enfant !!!

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21/01/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Doryphore du 21/01/15

un enseignant a t-il le droit de donner des cours privés payants après ses heures de classe, dans sa classe dans une école primaire publique?????????

Le problème à poser n'est pas s'il a le droit ou pas de le faire. A partir du moment où il n'y a aucun contrôle, la route est ouverte aux escrocs de tout genre, se pareraient-ils de vertu...
Les administrations (nationales ou locales) sont singulièrement riches de personnel pratiquant allègrement l'abus ou le détournement de biens sociaux, chacun à son échelle.. De passer la

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21/01/15
Bellevue19120  (Kourou)

En réponse au message de Doryphore du 21/01/15

un enseignant a t-il le droit de donner des cours privés payants après ses heures de classe, dans sa classe dans une école primaire publique?????????

oui mon enfant prend des cours à Saba après l école, où est le problème?

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21/01/15
Doryphore  (Kourou)

un enseignant a t-il le droit de donner des cours privés payants après ses heures de classe, dans sa classe dans une école primaire publique?????????

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11/12/14
Collectif Trop violans  (Cayenne)

Astérix en Guyane
Conformément à la parole publique de Madame la ministre de l’éducation nationale, tous les collèges de Guyane seront placés en Réseau d’éducation prioritaire (REP), dont 18 en REP +, à la rentrée scolaire 2015. Vraiment tous ? Non, car comme dans la BD Astérix, il existerait un collège public en Guyane qui présenterait des caractéristiques sociales telles qu’il serait le seul à ne pas intégrer le dispositif REP. Cet établissement « gaulois » est le collège A. Dédé situé à Rémire-Montjoly. Le Rectorat de Guyane connaît régulièrement des

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05/12/14
Wam  (Kourou)

En réponse au message de Collectif Trop Violans du 04/12/14

Les infos se recoupent, donc voici les faits :

Mardi 02 décembre 2014, dans l'après-midi.

Violente bagarre aux abords de l'établissement.
Deux surveillantes ont reçu des coups.
Un élément extérieur au collège a "sorti" une arme à feu (vraie, fausse, à blanc, ... là n'est pas le débat). "Range ça" lui a dit un élève. Le "propriétaire" de l'arme a obtempéré.
Un drame potentiel a pu être évité grâce au courage des personnels de vie scolaire de cet établissement.

Le Recteur répond par le silence (d'aucuns parleraient de mépris) à deux de nos propositions :
- octroyer aux établissements scolaires deux contrats aidés (grands frères ?) aux moments clés de la journée, en particulier celui des grandes sorties (de la demi-pension aux sorties de l'après-midi), moments où se concentrent un grand nombre des faits violents.
Ces personnels seraient chargés de favoriser le lien entre l'établissement et son environnement. Médiateurs, ils pourraient réguler un grand nombre de difficultés : parents d'élèves, élèves retardataires (drame de Contout), transport, gestion des abris bus, commerçants de proximité pour la vente d'alcool, circulation piétons, vélos, voitures dans les parkings des établissements.

- l'EMS (équipe mobile de sécurité) de Guyane est aujourd'hui "casernée" au Rectorat. Elle dispose d'un bureau climatisé et d'un coin détente (si, si). Objectivement, on peut douter de son utilité à n'intervenir qu'après les faits. Le simple bon sens consisterait, comme en Martinique, à affecter cette équipe à l'année sur deux ou trois établissements difficiles tout en restant prête à intevenir ailleurs en fonction des situations.

Un adage dit : l'éducation a un coût même si elle n'a pas de prix.
L'emploi de deux médiateurs spécialisés aux abords des établissements représente certes un coût (relatif dans le cadre d'un contrat aidé) mais la vie d'un jeune n'a pas de prix.

Le Collectif

Et que dire de la réaction du recteur lors de son passage à l'école Compas (le 21/11) suite à l'agression d'une enseignante (le 18/11)...!!!

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04/12/14
Collectif Trop Violans  (Cayenne)

Les infos se recoupent, donc voici les faits :
Mardi 02 décembre 2014, dans l'après-midi.
Violente bagarre aux abords de l'établissement.
Deux surveillantes ont reçu des coups.
Un élément extérieur au collège a "sorti" une arme à feu (vraie, fausse, à blanc, ... là n'est pas le débat). "Range ça" lui a dit un élève. Le "propriétaire" de l'arme a obtempéré. Un drame

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22/11/14
Henri Demaison  (Cacao)

En réponse au message de Tite Souris du 14/11/14

Les enfants continueront a être levé tôt et nous parents partirons au travail la boule au ventre...

Bonjour,pour ceux qui ont oubliés.....Meme pas un mois apres la mort d'HENDY, petit garçon de 10 ans, sur cette meme route. A Iracoubo,un autre drame était évité, grace à la surveillance des parents...  On parle des chauffeurs et des transporteur....ce qui est vrai. Mais comment se fait il que Le Conseil General n'est jamais pour RIEN!!!! regardez le reportage(oublié) http://hendy.fr/crbst_23.html

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22/11/14
Didou973  (Brunehaut)

En réponse au message de Henri Demaison du 22/11/14

Ce n'est pas l'age des enfants le probleme...ni le nombre de km...mon fils HENDY avait 10 ans et 15km pour aller à l'ecole de CACAO...Ils me l'ont tuè. Ca continuera encore et encore, jusqu'a un autre drame. Que fait le Conseil General?...rien. Car eux ne risquent rien... Mais continuez à voter pour eux et eux continueront. A qui le tour maintenant? Parents je vous souhaite bonne chance.....pour que resultat ne vous arrive pas: http://www.hendy.fr

Je suis bien d'accord avec vous, aprés avoir lu quelques articles, il apparait que cela ne puisse arriver de cette façon en métropole, je ne vois pas un transporteur mettre des enfants en surnombre dans un car. Moi même suis maintenant chauffeur scolaire d'un car de 16 places et pour cela j'ai le permis transport en commun + la fimo (formation initiale minimale obligatoire)

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