La Société Protectrice des Animaux est une association nationale, reconnue d’utilité publique depuis 1860, placée sous le Haut Patronage du Président de la République. Une cinquantaine de filiales lui sont rattachées, à travers l’Hexagone et les DOM. A Kourou, la filiale guyanaise de la Société Protectrice des Animaux a passé une convention de fourrière avec la municipalité en 1997. A ce titre, assurant une délégation de service public, elle gère l’unique refuge animalier municipal du département (alors que la loi 99-5 du 6 janvier 1999 impose à chaque municipalité de disposer d’une structure d’accueil pour les animaux errants).
La délégation de la S.P.A. joue un double rôle :
D’une part, une mission de service public dans la lutte contre l’errance ou la divagation animale. En effet, nombreux sont les propriétaires qui laissent leur chien divaguer dans les rues au mépris de la loi, ou les abandonnent à leur sort dans la rue, ce qui constitue un délit. Actuellement à Kourou, les ramassages d’animaux errants ont lieu sur appel des particuliers, en attendant la mise en place d’un partenariat avec la police municipale, espéré depuis la signature de la convention de fourrière.
D’autre part, elle joue un rôle de protection des animaux en luttant contre la maltraitance (dépôts de plainte contre les auteurs de mauvais traitements, retraits des animaux), ou encore en plaçant les animaux recueillis au refuge, dans des familles d’adoption. Seul un refuge géré par une association de protection animale peut replacer les animaux issus d’une fourrière. Tous les animaux qui quittent le refuge sont tatoués, ce qui permet l’identification des propriétaires, vaccinés et stérilisés, dans leur propre intérêt, mais aussi dans la perspective de lutter contre la prolifération animale, et partant, contre l’errance et la propagation des maladies.
Depuis sa réouverture en 1997, l’activité du refuge-fourrière va crescendo : le refuge de la S.P.A. de Kourou accueille annuellement environ 400 animaux. Chaque année, plus de cent d’entre eux ont la chance de trouver un tremplin vers une nouvelle vie grâce à leur placement dans une famille d’adoption. Le taux d’adoption en Guyane reste cependant très inférieur à celui de l’Hexagone.
La Délégation guyanaise de la S.P.A. emploie 3 agents animaliers à plein temps rémunérés par le siège parisien de la S.P.A.. Structure associative dépendant du siège parisien de la S.P.A., le refuge fonctionne grâce à la mobilisation de bénévoles, dont l’effectif fluctue au gré des retours en métropole. La délégation de Kourou manque cruellement de bénévoles pourtant indispensables à l’existence et au maintien du refuge.
La Délégation de la S.P.A. est tournée vers l’avenir :
A l’exemple de la commune de Kourou, la CCCL (Communauté des Communes du Centre Littoral :Cayenne – Matoury – Rémire-Montjoly – Tonate – Montsinéry – Roura ) a manifesté son souhait de lutter contre l’errance animale en acceptant le principe de l’ouverture d’une structure d’accueil inter-communale. La SPA acceptera de travailler en partenariat avec la CCCL à la condition qu’un refuge (seul habilité à replacer les animaux) soit construit concomitamment à la construction de la fourrière. Cependant, les négociations entamées en juillet avec cette collectivité térritorilale 2000 n’ont pas débouché sur des éléments concrets. Un nouveau projet est à l’étude depuis 2004 sous l’impulsion du nouveau Président de la CCCL.
Malgré la volonté de la délégation guyanaise de la SPA, la commune de Saint Laurent de Maroni n’a pas souhaité donner suite au projet de construction d’un refuge-fourrière dans ce secteur de la Guyane pourtant très sinistré en matière de protection animale.
La délégation a créé une chatterie à Kourou sur ses deniers propres (refuge). La mobilisation des protecteurs des animaux – sous toutes ses formes (don de temps, don financier, don de matériaux, mise à disposition de vos compétences…) aide notre association à réaliser les objectifs qu’elle se fixe et dont profite à la fois la collectivité humaine et les animaux. Pour mémoire, comme pour toute association reconnue d’utilité publique, 50 % de tout don versé à la SPA est déductible de l’impôt.
A titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention à titre définitif ou non. En cas de condamnation du propriétaire de l’animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l’animal à une œuvre de protection animale reconnue d’utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer.
Pour continuer à agir de manière optimale, pour faire pression sur les élus locaux des autres communes guyanaises et afin d’ouvrir d’autres refuges-fourrières municipaux, la Délégation de la S.P.A. demande aux protecteurs des animaux de la rejoindre.
« Améliorer, par tous les moyens qui sont en son pouvoir, le sort des animaux, assurer l’application des dispositions légales et règlementaires qui les protègent et leur accorder assistance ; participer à l’éducation populaire. Son sigle est " S.P.A. " qui symbolise sa dénomination et sa devise "SAUVER – PROTEGER – AIMER" » .
A noter : au-delà d’assurer l’application des lois de protection animale, la SPA - qui coopère avec les associations poursuivant les mêmes buts - participe à l’élaboration des textes de loi visant à améliorer la condition animale.
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