En s'engageant en troisième position sur la liste de Guyane Ecologie menée par José Gaillou, le juriste Alexis Tiouka avait bien laissé comprendre qu'il n'entendait pas jouer les Amérindiens de service (jodla du 3 février). La réalité se confirme avec ce communiqué de Guyane Ecologie qui « invite Monsieur le Président Sarkozy (de passage en Guyane le 18 février 2010) à réaliser ce qu’il a lui-même présenté comme une nécessité en juin dernier, "s’engager sur la route qui mène à la ratification des conventions de l’OIT" ». Cette signature par la France de la Convention 169 de l'Organisation Internationale du Travail est un long combat que mène Alexis Tiouka depuis des années, notamment par son travail auprès des Nations Unies (voir sa chronique de 2006 sur blada), pour faire reconnaitre aux populations autochtones, divisées par des frontières internationales, le droit d’établir des relations transfrontalières, et obliger les Etats à prendre des mesures pour garantir la protection effective de leurs droits à la terre.
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